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Olivier MILLIÈS-LACROIX

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Tout ce qui a été posté par Olivier MILLIÈS-LACROIX

  1. Je suis d’accord que Yates était plus fort aujourd’hui. Mais les 2 latinos, même s’ils n’avaient pas des jambes extraordinaires, avaient d’autres options que cette attitude mutuellement destructrice et capitularde (en se regardant même dans la descente !). Je le répète, même les commentateurs du British Eurosport, pourtant chauvins jusqu’au bout des ongles, étaient déçus de voir leur champion gagner un combat… sans véritables combattants face à lui. Quant à l’étape du Ventoux du Tour 2021, elle survenait relativement tôt dans le Tour (il restait les Pyrénées), et ce Tour là fut gagné par Pogacar, et non par Vingegaard (et encore moins Roglic), qui étaient alors les leaders de la Visma..
  2. I a fait quelques accélérations, mais à un certain moment il a laissé revenir Gee de derrière pour rester dans sa roue un long moment (2 ou 3 km, je n'ai pas compté). Ce n'était pas ainsi qu'il allait lâcher Del Toro.
  3. On est d'accord, une capitulation en rase campagne (ou plutôt en rase montagne) qui a même déçu les commentateurs d'eurosport British (et pourtant Dieu sait s'ils sont chauvins, et contents que Yates gagne le CG...). Ils n'en voulaient pas à Del Toro, mais plutôt à la direction sportive d'UAE. La fameuse patte de Gianetti qu'on évoque souvent ici, où était-elle ? Il est certain que ce genre de situation est plus compliqué à gérer que celles où Pogi part tout seul à 40 km de l'arrivée. Mais, je le répète, l'attitude de Carapaz n'a pas été top non plus. Lui, à la différence de Del Toro, avait l'expérience et le vécu pour pouvoir mieux gérer un tel scénario de course. Et des occasions de gagner le Giro, il n'est pas certain qu'il en ait beaucoup d'autres.
  4. En 2021, Van Aert gagnait l'étape du Ventoux du Tour en s'extrayant d'une échappée où figuraient entre autres Mollema et Elisssonde, pas des petits grimpeurs, et Alaphilippe, alors champion du monde avant de l'être à nouveau, et avec derrière eux des coureurs comme Pogacar et Vingegaard qui jouaient le général. Cela me fait de la peine de le voir aujourd'hui réduit au rôle de domestique de Simon Yates.
  5. Sabordage des 2 latinos aujourd'hui... Retour aux meilleures situations du genre, l'Anquetil Poulidor du Nurburgring ou le Merckx Maertens de Barcelone.... Paradoxalement, si Del Toro, en rose, n'a pas pris ses responsabilités, tel le Dumoulin de 2018 dans ce même col, il a l'excuse d'être jeune. Carapaz est moins excusable : il a du oublier qu'il n'a gagné un Giro que parce que Nibali et Roglic se regardaient trop, et il était aux premières loges dans le Finestre en 2018 le jour de la victoire de Froome lorsqu'il a vu Dumoulin capituler. Visiblement, il n'en a pas retenu les leçons. En réalité, assister à ce genre de scénario me laisse toujours une impression bizarre, les sabordages et les capitulations n'étant le genre d'actes auxquels j'aime assister.
  6. Oui, encore une attaque mal placée et complètement inutile de Carapaz, à 100m du sommet du Col de Joux, comme s'il courait pour le KOM. Il y avait autre chose à tenter, les équipiers de Del Toro étaient en nombre mais pas si fort que cela : Adam Yates a sauté assez vite, Mc Nulty n'a pas vraiment pesé, Arrietta était descendu de l'échappée, reste Majka qui n'a fait les deux dernières ascensions beaucoup plus vite que Nicolas Prodhomme, voir moins vite dans la dernière.
  7. Oui, il faut le faire…. Mais on retrouve là cette arrogance de certains anglo-saxons qui pensent qu’ils savent tout sur les Alpes et sur le cyclisme.
  8. Et bien la voilà, la victoire française ! Avec la manière, et dans la province francophone de l'Italie... Je ne suis pas chauvin, mais cela a de l'allure .
  9. Prodhomme seul en tête en haut du col de Joux, mais juste 1 min 15 cela ne sera probablement pas assez. Il lui reste 13km font 9,5 de montée à 4 ou 5 %
  10. Nicolas Prodhomme et Carlos Verona en tête en haut du col de St Pantaléon. Tiberi et Arrietta juste derrière, puis Bilbao, Lemnen et Meinjtes. Le groupe de la maglia rosa est à 2 min, c'est la que sera le vainqueur, à mon avis. Toujours surpris de l'ignorance des commentateurs, sur la version anglaise d'Eurosport, on confond allègrement le Mont Blanc et une autre montagne célèbre, finalement on reconnait le Matterhorn, en ignorant royalement que du côté italien il s'appelle le Cervin (ou Cervinia....). La géographie est un aspect important des Grands Tours. Ils ne commentent pas un critérium de 4ème cat disputé sur un parking de supermarché....
  11. Le Giro est aujourd’hui dans le Val d’Aoste, la partie francophone de l’Italie. Malheureusement je crois que la langue française y est moins protégée que l’allemand dans le Trentin Haut Adige… J’espère qu’elle se maintiendra. A une certaine époque, un dictateur dont je ne veux même pas écrire le nom avait voulu italianiser les noms français des provinces du Piemont où le Giro sera demain. Le Sauze d’Oulx était ainsi devenu il Salice d’Ulcio… Heureusement elles ont pu retrouver leurs noms séculaires.
  12. Très juste ! D'ailleurs peu après avoir écrit mon post, je m'étais dit moi même que c'était peut être cette histoire de points UCI qui pouvait expliquer ces tactiques peu ambitieuses, viser (et bien viser) une 2ème place pouvant s'avérer plus rentable que chercher une hypothétique victoire. D'ailleurs il ya eu un article publié récemment (je ne sais plus si c'était ici ou sur un autre média) qui posait ouvertement la question: victoires ou points UCI ? La réponse dépend clairement de l'équipe, une équipe riche en points (UAE, Trek, Visma...) ira plutôt chercher des victoires, (même si aujourd'hui dans le final Hoole et Van Baarle ont couru à l'envers), une équipe plus tangent cherchera peut être à assurer les points des places d'honneur et accessits
  13. Oui, je comprends l’argument, mais cela reste un jeu à espérance négative, surtout lorsque comme aujourd’hui il reste 20 km à faire, voire plus. En ne collaborant pas parce qu’il pense être en compagnie de plus rapides que lui, un coureur perd aussi l’option de pouvoir lui-même attaquer plus tard, plus près de l’arrivée. (Les DS et les coureurs n’ont pas dû passer beaucoup de temps à étudier la théorie des jeux.)
  14. Il roule sur quoi ? Giant ? (Et quels roues et pneus ?)
  15. Belle victoire de Nico Denz ! J’en suis ravi, c’est un excellent coureur, et sympathique, de surcroît. Mais je suis quand même surpris, à chaque fois, dans ce genre de circonstances de course, du manque d’intelligence collective des coureurs lorsqu’ils doivent prendre en chasse un fuyard : aujourd’hui, si les 10 qui étaient avec Nico Denz quand il est parti tout seul avaient décidé de collaborer pour le reprendre, ils maintenaient, simple moyenne arithmétique, leur chance de victoire à 10 %, alors qu’on se regardant comme ils l’ ont fait, ils étaient certains de la maintenir à 0 %, et de ne se se disputer que la deuxième place. Ce genre de situation se reproduisant régulièrement, j’ai du mal à comprendre, la perpétuation de ce jeu perdant.
  16. Que lui reprochait-on ?
  17. Et pourquoi un coup de règle sur les doigts ? À part hier, il a eu peu d'occasions de donner libre cours à son chauvinisme....
  18. Oui, Carapaz semble un petit peu plus fort, mais il faudra qu’il cible bien ses attaques. Attaquer en haut du Mortirolo quand tu sais ce qu’il reste à faire jusqu’à Bormio (30 km de faux- plat montant, presque tout droit, avec en général le vent dans le nez, plus une côte), c’est gaspiller de l’énergie. Par ailleurs, Del Toro a montré lors de l’étape de Sienne que le gravel n’était pas un problème pour lui. Ce n’est donc pas ça qui va l’handicaper dans le col delle Finestre.
  19. Il n'y a pas que la com et les dividendes. Il y a aussi toute la bureaucratie que les entreprises occidentales doivent se farcir, avec tous les emplois qui vont avec, les fameux "bullshit jobs" théorisés il y a quelques années de cela par un professeur de la London School of Economics.
  20. Peut être que je me trompe, mais hier le plus fort hors échappés a été Pellizzari. Certes, il est un peu loin au classement général, mais s’il n’avait pas perdu pas mal de temps à attendre Rod samedi et dimanche, où serait-il ? S’il maintient toute la semaine la même forme le podium est faisable pour lui. En tout cas, il confirme ce qu’il avait montré dans le Giro l’an dernier, ou seul Pogi l’avait empêché de gagner une l’étape de montagne, de mémoire à Val, Gardena.
  21. Les relations entre jumeaux sont souvent très fusionnelles. On se rappelle de leur arrivée à 2 lors de l’étape 1 du TdF, ils ne s’étaient pas disputé la victoire…
  22. Et tu crois que ça lui fait plaisir de voir son frère jumeau sauter ?
  23. Aussi un petit gabarit… Utile, en montagne.. Il pourrait bien aller la chercher, ce jeune jurassien !
  24. Oui c’est en train de se décanter sérieusement…
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