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Olivier MILLIÈS-LACROIX

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Tout ce qui a été posté par Olivier MILLIÈS-LACROIX

  1. Oui, je répondrai plus longuement à l’argument de Michel sur les « nations traditionnelles qui dominent encore le cyclisme », car le classement UCI est un peu un trompe l’œil, du moins à mon avis.
  2. Arguments pertinents, mais je mettrais quelques bémols sur le sujet de la concurrence de Merckx. -Jusqu’en 76, année de sa victoire, Van Impe ne s’est intéressé qu’au classement de la montagne, pensant peut être que son petit gabarit de grimpeur l’handicapait trop sur les CLM. Et ensuite, lorsqu’il s’est intéressé au maillot jaune, Merckx n’était pas là (76) ou plus compétitif (77) - Quant à Zoetemelk, sur le Tour tout au moins, il s’est avéré un « secundeon »parfait, plus encore que Poulidor, ce qui n’est pas peu dire. Je me rappelle qu’en 71 il était déjà surnommé le « champion du monde des suceurs de roues », - et pour Gimondi, après avoir dans le Tour 69 pris une demi-heure et terminé 4ème derrière Pingeon et Poulidor il n’est revenu sur le tour qu’en 72 (deuxième) et en 75 où en fin de carrière, il finit de mémoire 5ème, gagne une étape, et termine second de la fameuse étape de Pra-Loup. Ses confrontations avec Merckx sur le Giro, je les ai pas suivies. Ma mémoire, des classiques est moins bonne mais au sujet de Maertens, il faut rappeler qu’il n’apparaît au premier plan international qu’en 1973, à l’occasion du fameux couac de Barcelone, que tu cites dans ton poste. Et en 1973, c’est le début de fin de la période de domination totale de Merckx, puisqu’en 1974, pour la première fois, il ne gagne pas de monument. Par contre, je suis entièrement d’accord sur le fait qu’on s’économisant un peu plus, Merckx aurait pu faire une plus longue carrière et gagner encore et beaucoup plus de courses.
  3. Nous étions plusieurs sur ce forum à dire avant son accident qu’avant de l’appeler « le petit cannibale », surnom donné par la presse belge et que lui-même n’appréciait pas, il fallait attendre de pouvoir le comparer à Pogacar, qui est à peine plus âgé que lui.
  4. Le jeune Van Eetveld méritait peut être mieux que 7ème. Mais il faudra qu’il s’améliore en descente !
  5. Je pense que comme athlète de haut niveau et personnage public il sait très bien qu’il doit faire des efforts pour canaliser les réactions que peut susciter son très fort caractère (qui fait partie de sa force). Je trouve qu’il le fait de mieux en mieux. Moi non plus je n’ai pas compris pourquoi il s’est énervé après la moto image (dont le conducteur et passager ne faisaient que leur travail, qui accessoirement participe à sa notoriété), alors que la course était pliée. Mais j’ai trouvé son interview post course très sincère, sans langue de bois, sur un ton parfaitement juste.
  6. On commence à voir fleurir les articles comparant Merckx et Pogi, se demandant qui est le plus grand, ce qui signifie que la question commence à se poser, alors que jusqu’ici elle ne s’était jamais posée avec quiconque. - arguments en faveur de Merckx : le palmarès (beaucoup plus étoffé, et aussi plus varié, incluant dans les classiques la Primavera et Paris-Roubaix, dont on n’est pas certain que Pogi puisse les gagner un jour, surtout la deuxième, et aussi le record de l’heure. - mais il y a déjà des arguments en faveur de Pogi : le niveau de la concurrence à laquelle le slovène doit se frotter est beaucoup plus élevé que celui de la concurrence de Merckx, qui a fait la majeure partie de sa carrière à une époque où la planète vélo ne comprenait essentiellement que cinq pays. Au climax de sa carrière i.e. 68-73, (en 74 il était déjà en déclin, Poulidor à 38 ans avait réussi à le lâcher dans toutes les étapes de montagne du Tour sauf celle du Galibier), il n’y eut que le seul Ocaña qui se soit en une seule occasion montré capable de le secouer sur un Grand Tour, et sur les classiques il n’y avait que les frères de Vlaeminck qui pouvaient espérer le battre, en s’ y mettant à deux. (Ok j’exagère un peu). Pogi, en comparaison, coexiste avec une sacrée brochette de super cadors (Remco, MVDP, WVA, Vingegaard, Roglic…) Un autre facteur de comparaison est le nombre de jours de course par saison : Merckx en avait beaucoup plus (j’ai lu le chiffre hallucinant de 190 jours de course). Ceci pourrait plaider en faveur de Poggi, car si on utilise la même méthode de comparaison Inter-époques que pour la Formule 1, où on compare le nombre de victoires ramené au nombre de départs, la statistique de Pogi sur cette saison 2024 est tout simplement renversante : il a gagné 7 des huit dernières courses dont il a pris le départ, ne perdant qu’au Grand prix de Québec en étant repris par le groupe des sprinters peu avant l’arrivée. Mais comme le rappelle très bien Jean Pierre, c’est à la fin de la carrière de Pogi que l’on pourrait complètement les comparer. La question est de savoir combien de saison Pogi pourra se maintenir à ce niveau. Merckx (tout comme d’ailleurs Hinault) avait arrêté sa carrière assez tôt, entamant son déclin dès l’âge de 29 ans et finissant le Tour 77 à la 6ème place, à 32 ans.
  7. Je sais parfaitement qu’elle est l’importance du poids pour moi. Et le but de mon post n’était pas de relancer une discussion sur le sujet, on l’a déjà eue. Il était juste de souligner avec un peu d’ironie la versatilité du marketing des marques. A l’avenir, je me dispenserai de ce genre d’ironie, puisque visiblement elle n’est pas relevée…
  8. Tiens donc ! Les marques communiquent à nouveau sur le poids. Après toute une période, coincidant comme par hasard avec l’apparition de vélos alourdis par les freins à disques, pendant laquelle on nous a répété que ce n’était finalement pas si important… En sus de cet Orbea, la légèreté est devenu chez Trek l’argument de vente principal du nouveau Madone, fusionné avec l’Emonda. De son côté Specialized communique sur l’Athéos comme jamais. Bianchi se félicite des 6,6 kg du denier Specialissima RC et chez Scott un vélociste m’a annoncé que le prochain Addict se distinguera aussi par son poids plume... J’imagine le même revirement chez les autres. Alors, le poids, important ou pas important ? Il faudrait vraiment que les départements marketing des marques de vélo arrêtent de prendre les clients et utilisateurs que nous sommes pour des c….
  9. Oui, l’impasse sur les JO a semble-t-il été bénéfique pour Pogi, Et le calendrier des mondiaux aussi… (ils étaient plus tôt l’an dernier). La coupure estivale lui a permis d’avoir 2 pics de forme, contre un seul pour Remco, qui a de plus été perturbé par sa chute au Pays Basque. Dommage, je me réjouissais à l’avance de pouvoir assister à un mano à mano (qui finalement n’ a jamais eu lieu, que ce soit sur LBL ou Il Lombardia, à cause des chutes de l’un ou de l’autre, pendant ou avant les épreuves).
  10. Ravi du podium de Ciccone. J’aime bien ce coureur.
  11. Evenepoel un peu décevant. Il n’a même pas cherché à suivre Pogi. Et il a attendu la descente pour se débarrasser des 2 autres, qui descendent comme des pieds. En 2 mots, il n’a pas couru pour gagner… En Espagne, où je me trouve, on dirait courir comme un “secundeon”. Si lui ne cherche pas à lutter contre Pogi, qui le fera ? (Ceci dit, “Il Lombardia” n’est pas la classique qui lui convient le mieux, moins en tous cas que LBL).
  12. Je suis d’accord, les constructeurs semblent patauger un peu : chez Trek on a alourdi, aérodynamisé et rigidifié l’Émonda au point de le faire disparaître ! Et à côté, on à cherché à alléger le Madone pour en faire un Émonda. En marketing, cela s’appelle de la cannibalisation entre produits . On verra si c’est gagnant, car ici à Majorque sur le marché des loueurs et opérateurs de stages Trek vendait beaucoup d’Emonda et peu de Madone.
  13. Merci pour le tuyau ! (Sans jeu de mots). Je n'avais pas cherché de ce côté là car j'avais un stock de chambres à réduire.... Il y a une autre technique pour alléger ces vélos à disques "lourdingues" : revenir aux boyaux ! (La DA C36 pèse 1150 g !). Je connais 3 cyclos autour de moi qui l'ont fait...
  14. Oui mais toi tu es costaud et puissant ! Il y a de plus petites cylindrées…
  15. Merci ! Je vais recontacter Simon, j’avais développé une petite amitié avec lui en dehors du forum, j’avais assisté à sa soutenance de thèse. Mais imagine toi qu’en pédalant tu fais en permanence des petites accélérations, puisque ta force de pédalage n’est pas constante…
  16. On n’est pas en désaccord , mais il faut reconnaître que les variables dans mon cas ne sont pas complètement indépendantes. Le facteur tubeless/tubetype est lié à la largeur de roues qui elle même résulte des fad. C’est la combinaison de tous ces facteurs qui a résulté en un vélo lourd (et rigide, car indépendamment du cadre les roues à FAD sont plus rigides que leur équivalent à patin, c’était clair Bontrager lorsque le haut de gammes aeolus existait dans les 2 versions, jusqu’il n’y a pas si longtemps.) Mais en effet, c’est le choix des Zipp 303 qui avait alourdi le vélo, car il imposait du TLR et chez Pirelli du 30. Ce qui a son tour imposait plus de préventif que sur du 26 ou du 28. C’est cette cascade que je critique, plus que le Tubeless en soi.
  17. Les roues sont en rotation en sus d’être en translation. Toi tu n’es qu’en translation. Je ne crois pas que les 500 g aient pas le même « prix » en termes d’énergie à dépenser. (Les commentaires des experts sont les bienvenus, moi cela fait 44 ans que je n’ai plus traité de sujet de mécanique du solide et cela ne me manque pas).
  18. Le temps je m'en fous aussi, comme Michel. Mais des roues légères sont plus faciles à emmener, surtout pour des cyclistes faiblards. Mon épouse, peu portée sur le Matos, à la différence de nous, l'avait très bien ressenti lorsque je lui avais monté des Mavic R-Sys (et crois-moi, elle aussi, son temps dans les Cyclos, elle s'en fout, et ayant un super cardio de marathonienne elle en garde toujours beaucoup sous le pied).
  19. Je te fais mon retour dans 15 jours sur les C36 (DA ou Ultegra, ce sera à peu près pareil je pense). Déjà les Zipp avaient amélioré le comportement du vélo par rapport aux Velomann.
  20. L'info qui circule à droite et à gauche sur le poids des Firecrest n'est pas correcte. Il faut aller sur le site de SRAM, et ils donnent clairement 1415 g pour les 303 Firecrest 25mm.( Et j ai pesé une paire jumelle de la mienne chez le vélociste à 1425g). Mes Shimano font bien 1350 g. J'avais accepté les Firecrest justement parce que les C36 étaient alors en rupture, et on m'avait dit qu'elles étaient "aussi dans les 1350", or ce n'est pas vrai. Et en plus on avait oublié de me dire qu'avec les Pirelli P0 Race, à cause des jantes sans crochets il fallait 30 mm minimum (pression 5 bars max, et les 28 mm demandent 5.5 bars min). Je sais, sur ces histoires de pneus on pinaille, mais le jour où on se plante et qu'on fait de gros dégâts, il y aura peut être un assureur qui pinaillera aussi s'il découvre que les pneus ne sont pas listés comme compatibles avec les jantes.
  21. Si on veut détailler les 300g : - Pour les roues Zipp 1425 g pesées + 20 g de valves contre 1355 g pesés pour les Shimano cela fait 90 g. - Pneus : Pirelli P0 Race 30mm Tubeless poids constructeur 333 g, pesées 345 g contre Pirelli P0 Race 26 mm (la même gamme, donc), poids constructeur et pesé 205 g (version 2023, aujourd'hui ils les donnent pour 217g), chambre à air standard Bontrager 20-28 valve 60 mm : 99 g (pesé) . Cela fait 82 g de plus. - Préventif : ce n'est pas moi qui ai fait le montage, mais les Pirelli 30mm (on ne peut pas mettre plus petit sur les Firecrest, qui sont hookless) demandent 40 ml par pneu, et je sais que mon vélociste à la main lourde, comptons 90g pour les 2 pneus. On est déja à 90 +82 + 90 - 262 g. Le reste vient des fonds de jante TLR qui viennent avec lez Zipp. Peut être ne sont ils pas nécessaires, mais je crois bien qu'on me les mis. Je ne sais pas combien ils pèsent, ne les ayant jamais vus. Mais je sais que sur les Bontrager, j'avais pesé le fond de jante plastique Tubeless (qui s'enclenche très bien dans le canal interne des roues Aeolus) à de mémoire 20-25 g alors que le fond de jante Tubetype, simple ruban élastique avait un poids négligeable. On retrouve bien les 300 g que j'ai pesés.
  22. Il lui manquait 40 s en haut de la Bonette pour être avec le groupe de Pogi. Il ne faut pas aller les chercher plus loin que dans le kilo en trop qu'il a du se trimbaler tout le long de la Bonette (qui fait beaucoup plus que 10km). Mais ici on nous répète que le poids n'est pas important...
  23. Il n’y a pas que le chrono, René. Il y a aussi la « fluidité » que donnent des roues légères en montagne. À chrono égal, tu te fatigues moins.
  24. On est d’accord, mais son erreur a été de se mettre dans l’échappée, pas de suivre (dès lors qu’il y était) Pogi. Mais s’il s’est mis dans l’échappée c’est qu’après la chute d’Alaf c’est Bardet que Voeckler avait désigné leader, pas lui (ni Gaudu).
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