Michel DURY

Tout à fait. Ici c'est magnifique, des paysages incroyables et des routes en bon état. Juste un peu limité car peu de choix du fait des montagnes qui n'ont qu'une route. Je pense qu'à la longue j'en aurais vite marre. Les alentours de Nyons offrent beaucoup plus de possibilités, d'ailleurs les belges y émigrent, c'est dire.

Dileme ce matin... Que faire? Le canapé de la maison où je loge à Kruth manque de confort (le mien est tellllllement mieux) et la météo est pronostiquée pourrie grave dans les deux trois heures à venir. La montagne en face de la maison me cache la future misère venant d'Allemagne, mais l'image météo est sans appel, ça va dracher. Si je vais coté Gerardmer je serai piégé par le relief qui va retenir toute la merdouille. Je vais donc rester de ce coté-ci en espérant passer entre les gouttes, j'ai trois solutions de repli au cas où. Allez hop, je commence par le Bramont bien sympa, dans lequel je me fais dépasser par une jolie mademoiselle qui me largue après un petit bonjour souriant, j'envie sa facilité mais bon, elle n'a pas 20 ans, alors on va dire que c'est normal. La route des Américains qui suit est toujours aussi terrible pour mes petites jambes de plaineux, mais ça va, j'ai diminué le rythme et me demande une fois de plus pourquoi ma cassette s'arrête au 25... y a rien plus à gauche? Ben non, faudra faire avec! Arrivé sur la route des Crêtes, le temps change et je sens que ce ne sera pas facile pour la suite (j'ai fait des photos mais de nouveau, pas moyen de les insérer!!!!). J'hésite sur les options à prendre... redescendre par la même route, pousser jusqu'au Markstein, jusqu'au Grand Ballon? allez zou, en route pour le Markstein où je prendrai la décision pour la suite. Au plus j'approche, au plus ça devient noir, au secours. Par contre, je me rends compte que les nuages sont petits et que leur potentiel de flotte est faible, du moins là haut car une fois passé dans la vallée ils vont se regrouper et l'arroser copieusement, c'est sûr. Je dois temporiser, histoire de laisser passer toute cette bouillasse... et pousse alors cool vers le Grand Ballon que j'atteins avec quelques rares gouttes de pluie, mais le gros est passé de l'autre coté, vous savez, celui où je vais justement aller, hahaha! Bon, pas de panique, faut rouler doucement pour laisser évacuer un maximum de pluie en bas, le temps que je descende par Altenbach. Toujours un délice cette descente, et en plus j'ai même du soleil! Arrivé dans la vallée je n'ai plus que l'option de la remonter, tout droit vers le noir bien noir et la drache que je prends après quelques kilomètres, et qui m'accompagnera jusqu'à la maison. Arrivé trempé jusqu'aux os, content quand même de mon choix car si j'avais été vers Gerardmer j'aurais pris la super drache bien plus longtemps, là bas c'est carrément noyé sous la pluie. 67 km pour 1100 de D+, jambes ok, et paysages sublimes comme toujours dans ce beau pays!

Je confirme. Rare mais pas inexistant

Cette fois ça confirme, je suis maudis! Hier je quitte la Belgique ensoleillée et ce matin je regarde les prévisions et la carte nuage. Et devinez quoi... La SEULE et unique partie de la France menacée par une zone de pluie actuellement sur l'Allemagne, c'est celle où je suis! Je n'arrive pas à insérer la copie d'écran, mais c'est fantastique à voie, comme si un esprit malin l'avait dessiné exprès pour moi, j'hallucine total grave.

Moi j'ai juste sorti le vélo pour faire le tour du lac de Kruth qui est bien rempli, le contraire eut été surprenant. Je crois ne l'avoir jamais vu si haut! Je n'ai pas fais assez de km pour plonger dedans mais demain ce sera certainement un plaisir auquel je ne pourrai pas résister. Trop de vent en Alsace pour faire du parapente, et comme je suis arrivé vers 16h, le temps de m'installer faire les courses le repas toussa, je suis crevé. Demain ça ca grimper, au secours.

Yes, bien vu, le porte bidon, les deux avaient une vis desserrée! Très étrange et difficile à trouver. Bien entendu quand je pars les bidons sont remplis, au plus je roule au plus ils se vident et donc le bruit diminue. C'est comme ça que j'ai trouvé, mais ça faisait vraiment comme si la fourche était flagada! D'ailleurs les gars du club le croyaient aussi.

Bien sûr que non, vilain. Je crois le 2° mais je ne me souviens plus, j'avais été tellement dégoûté par cette sortie que j'ai oublié. J'ai encore fait un essai plus tard avec ce club et j'avais fait capitaine sur la sortie de 80 km. Les mecs m'ont laissés tout seul devant sans jamais m'aider ni prendre de relais. Classement vertical, poubelle. Bon, aujourd'hui petite sortie récup d'hier, ça fait du bien aux jambes. J'ai installé le 34 devant car demain je descends en Alsace pour quelques jours, rouler là bas est nettement plus amusant qu'ici et s'il fait bon je pourrai aussi voler, youpie. Sans oublier le lac de Kruth qui doit être bien rempli j'imagine, avec ce qui est tombé. J'essaie au passage de nous ramener René, 'sont compliqués ces mecs, j'te jure.

Et bien ça faisait longtemps qu'on n'avait plus eu de petit bruit bien énervant dont on ne sait pas d'où ça vient... donc... jouons ensemble! J'ai un bruit très étrange, à vous de trouver Indices: - ça le fait à chaque choc ou vibration induite par l'état de la route (oui je sais...) - c'est un clang clang à chaque passage d'une roue sur une bosse, donc par deux fois de suite. Sur le macadam lisse il n'y a aucun bruit - un bruit de plastique ou de caoutchouc ou comme si tu avais ta fourche qui a les roulements pétés, mais plus plastique que métal ou qu'autre chose - ça le fait devant, au milieu, à l'arrière, j'arrive pas à situer - t'as vraiment l'impression que tes roulements sont desserrés, mais ce n'est pas ça évidemment - curieux, ça le fait plus quand je fais des longs trajets. Une sortie courte, je n'entends presque rien mais un peu quand même - au plus je roule sur la sortie en question, au moins ça le fait, c'est dingue non? - ce n'est pas la selle ni les roues ni la fourche ni le pédalier ni rien de tout ça - ça tient avec deux vis (c'est facile maintenant) Mais oui, vous avez trouvé! c'est...

Non je ne crois pas. Quand on croise des flamands, le groupe est toujours monobloc, il n'y a pas de largués, et on voit bien que c'est du groupe 2. Chez les wallons, tu vois un étirement des mecs sur 200 mètres, ceux devant qui cravachent et ceux derrière qui morflent. C'est vraiment symptomatique, je l'ai constaté 100 fois.

Heu les gars... vous rigolez ou quoi? Détendre la chaîne et le dérailleur au repos... Mon dérailleur 105 a 115.000 km et fonctionne comme au premier jour, mes chaînes font 6.000 km minimum, et ça sans les chipos dont vous parlez. Et quoi, on ne doit pas non plus détendre les câbles de freins tant qu'on y est?

Le record, c'est un club tout près de chez moi, nous étions partis à 12 et ça a fini en 4 groupes de 3, bien étalés sur des km. Voilà, ça c'est un club wallon type.

Mince alors... maintenant qu'il y a du soleil en Belgique, je vais descendre en Alsace pour quelques jours! J'espère qu'il fait beau là bas aussi, pet de pet!

Non peut -être! Un truc débile aussi dans les clubs, que je vis pour la première fois en tant que torturé mais qui m'a toujours choqué, c'est les retardataires qu'on attend. Donc les plus forts se reposent pendant que les traînards arrivent péniblement en mettant leurs dernières forces dans la rentrée. Dès qu'ils rejoignent le groupe, allez hop on y va sans leur laisser le temps, à eux qui sont plus ou moins cuits, de récupérer, et ça re bourre dedans à fond bien sûr. Evidemment un peu plus loin les mêmes sont largués, on les attend et on repart directement après. Et ainsi de suite. Hier ça a été trois fois le cas, dont une fois assez longue. La 3° c'était la mienne et j'ai laissé tomber, je suis rentré cool de mon coté. J'ai souvent fait la remarque mais c'est peine perdue, les wallons sont comme ça, t'as qu'à t'entraîner sinon il y a le groupe 3... Vraiment, je préfère les flamands.

Je reste... trop vieux pour bouger. J'aurais dû à 20 ans mais bon, si on savait quand on est jeune. J'ai été éduqué à la flamande, les wallons, j'ai du mal (-:

Raison pour laquelle je roule la majorité du temps seul. Chez moi, en région wallonne, c'est du grand n'importe quoi. Soit les gars bourrent dedans comme des enragés, soit ils ne s'attendent pas, soit ils fuient comme la peste la moindre bosse, ils peuvent aussi cumuler les trois. J'ai essayé plusieurs clubs et c'est horrible partout. La partie flamande de la Belgique est 10 fois mieux, les pelotons restent groupés et les allures sont respectées. Les flamands sont disciplinés et respectueux là où les wallons sont foutraques et ne se préoccupent pas trop de ceux qui ont du mal. Quand on croise un club flamand on voit tout de suite la différence, c'est incroyable à voir. J'ai commencé à 18 ans chez les flamands, je les regrette vraiment.

Vous ai-je déjà dit qu'il y avait des vilains ici ? Nous pourrions créer un challenge du plus poilu.... un nom me vient spontanément à l'esprit mais comme c'est un copain belge, petit et rigolo, je ne le citerai pas.

Le Cinglé, ça se mérite! Courage Pierre Yves, je suis de tout coeur avec toi!!!

Mon problème est clairement un manque d'entraînement, cette année je suis nulle part. Plus envie, météo pourrie, enfin c'est une année sans. Et aussi au club, ils privilégient le plat avec leurs grosses cuisses, pour les crevettes comme votre serviteur c'est vite pénible et agaçant. Il faut dire enfin que le niveau a bien augmenté, on voit des gars bien affutés et les vitesses de croisières s'en ressentent. Le groupe 2 glisse doucement vers un groupe 1, ce qui ne fait pas mon affaire.

Pfiouuuu, c'est dur l'après canapé, je vous jure... Sortie club ce matin, et bien sûr on va faire du plat bien à fond, les mecs sont chauds boulette! Je m'accroche mais je vois bien que ça ne va pas, je suis derrière et j'ai du mal à raccrocher les furieux qui roulent au delà de 35 kmh tout le temps, mertfonchierquoi. A un moment j'abandonne le groupe pour rentrer seul sur les derniers 20 km, je profite enfin du plaisir du vélo et de la météo enfin clémente, malgré le maillot d'hiver manches longues. Retour pénible, 112 km au compteur, je suis au bout de ma vie.

Je vais aller à Kruth vers mardi par là, pour une ou deux semaines. S'il fait beau, ce qui a l'air d'être la tendance, je vais enfin borner un peu et faire grimper mon compteur qui est désespérément calé depuis des mois. Je vais essayer de réveiller notre René qui fait le mort, mais je sais qu'il est bien vivant. Si vous êtes dans le coin faites moi signe. Je ferai un effort pour ne pas t'attendre en haut, ou alors je redescendrai pour t'aider sur le dernier km si ça dure top longtemps (-:

Tu sais très bien que par chez nous il existe une multitude de chemins de traverse. Il m'arrive souvent de modifier ma sortie en fonction d'un nuage qui déverse là où j'irai dans 10 minutes, ça n'a pas d'impact sur le parcours mais je rentre sec. Rigidité d'esprit = cul trempé, à toi de choisir ton destin.

Oui je sais, ce n'est pas toujours facile, surtout si tu as du relief. Mais avec un peu d'attention, nous qui sortons beaucoup dehors, nous devrions analyser ce qui se passe avec tel ou tel nuage, ciel, vent. Ce n'est franchement pas compliqué, mais je sais aussi que personne ne prend la peine d'observer l'évolution du ciel et les conséquence de ses variations. Ceci explique le nombre de cyclos qui rentrent trempés alors qu'ils pourraient rester au sec ou presque (-: Lorsque j'en parle aux gars du club ils me regardent comme si j'étais un extraterrestre. Maintenant je ne dis plus rien et je rigole.

D'où l'intérêt de lire le ciel plutôt que de se fier à un site météo.

Excellent, Claude, ça c'est de la bonne cruauté comme j'aime, raffinée et perverse à souhait!!! (je suis en train de lire "la Religion" de Tim Willockx, un expert en la matière mais néanmoins une très bonne plume, je conseille vivement)

Dans le temps les vieux faisaient ça. Il faut dire que les pneus fins de l'époque demandaient une pression monstrueuse qui sollicitait la roue. Pour diminuer les contraintes ils dégonflaient comme tu le dis. Depuis on est passé à autre chose et ce n'est plus nécessaire, le matos a été adapté et plus personne ne dégonfle. Exception: les jours de canicule si tu laisses le vélo dans la voiture. Mais vu la météo actuelle tu ne crains rien.