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C'est pour ça que d'ici là, j'aurai eu le temps de sacrément me muscler les cuisses ;-)
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Ca c'est sûr ! Je passerai mes vieux jours dans le Verdon...
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Bon, je ne roule pas non plus en touriste sur route 😄 Je fais quand même de belles sorties à des allures honorables, non ? L'avantage du HT, c'est de pouvoir se faire une bonne séance en 1h30 douche comprise. Alors que pour rouler sur route, je dois systématiquement prendre ma voiture pour rejoindre la Vallée de Chevreuse (1h15 aller-retour minimum). Lorsque j'ai commenbcé en septembre dernier, j'allais à Longchamp de temps en temps mais : - tourner sur le même circuit me gonfle - j'ai du mal à m'amuser quand je roule en peloton et ai un peu l'impression de pisser dans un violon Mais quand je serai à la retraite, promis, je revends le HT !
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Tu as raison. J'ai un peu de mal à me faire violence sur route. J'ai le sentiment de toujours en garder sous le pied, je ne sais pas pourquoi. Je me fais quelques côte à un bon rythme, mais globalement, je ne me mets jamais dans le rouge... C'est plus facile pour moi sur HT. Je suis un programme, avec une cadence ou une fréquence cardiaque cible. Globalement, j'ai l'impression que mes séances sur HT sont qualitatives quand les séances sur route sont plus quantitatives. Mais en cumulant les deux, j'ai progresse quand même régulièrement. Je bosse sur HT et je me détends sur route. J'imagine que tu vas me dire que je devrais moins rouler, mais de manière plus intense/ciblée, mais jusqu'ici, je prend du plaisir comme ça :-)
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Aucune idée car je ne monte pas mon capteur de vitesse sur ma roue de HT. Toutes mes séances sur HT sont basées soit sur la fréquence de pédalage, soit sur le cardio. Par contre, je trouve les séances sur HT beaucoup plus intense que mes sorties en extérieur. Je n'ai pas de capteur de puissance pour comparer, mais je finis rincer mes séances de 75 minutes sur HT, alors que je suis plutôt frais après 3h sur route.
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1332km + 25h de home trainer. C'est pas mal sachant que je suis rentré le 5 janvier du ski, suis parti 4 jours dans le Jura et que le temps a été bien pourri en région parisienne fin janvier/début février.
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Réveil difficile ce matin. J'ai eu mal aux jambes toute la nuit et très mal dormi. C'est sans doute le contre-coup des efforts de cette semaine chargée (trajet Paris-Jura-Paris en voiture, 130km de ski de fond et 120km de vélo hier + deux belles séances de home trainer...). Par anticipation avec le temps pourri prévue pour ce week-end, j'ai quand même décidé d'aller rouler. Je réussis malgré la fatigue à boucler 137km en moins de cinq heures. J'ai roulotter tout le long, sans jamais écraser les pédales. Ca fait du bien d'accumuler les kilomètres relativement facilement, même un jour sans. Cette séance ne restera pas dans les annales, mais j'ai fait le job. J'ai même eu droit à un entraînement "crevaison" par 0°, à 10km de l'arrivée. Je m'en tire pas trop mal, puisque j'ai mis moins de 10 minutes à repartir. Distance : 137,8km Durée : 4:48:18 Vitesse moyenne : 28,7km/h D+ : 997m FC moyenne : 62% de FC max http://www.strava.com/activities/253975805/
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Magnifique sortie en vallée de Chevreuse cet après-midi dans des conditions idéales : beau soleil d'hiver, temps frais mais sec et quasiment pas de vent. J'ai roulé relativement tranquillement pour pouvoir ressortir une ou deux fois avant le week-end qui s'annonce pluvieux. Et pourtant, je termine le parcours 10 minutes plus vite qu'il y a trois semaines... J'ai rallongé mes séances sur home trainer dernièrement et sens un net progrès au niveau des cuisses notamment. Je craignais un peu d'avoir laissé des forces à la Transjurassienne, mais ça m'a au contraire fait un bien fou ! Distance : 119,2km Durée : 3:56:42 Vitesse moyenne : 30,2km/h D+ : 1039m FC moyenne : 66% de FC max http://www.strava.com/activities/253509317
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Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
C'est sûr que depuis que je me suis mis au vélo, j'ai énormément gagné en endurance. Et en n enchainant de longues séances sur home trainer (jusqu'à 75 minutes) , j'arrive à répéter les efforts de plus en plus facilement. Pour le ski de fond, le fait d'être habitué à avoir les cuisses qui brûlent m'a bien aidé... -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
En espérant que tu aies chopé le virus! Si les inscriptions pour 2016 étaient ouvertes, j'aurais déjà pris mon dossard :-) Mais au delà de l'épreuve qui est très sympa, je garderai surtout en mémoire ma journée de ski du samedi, seul, sur les pistes au dessus de Lajoux. Donc l'an prochain, je partirai une semaine complète pour en profiter davantage. Je skierai toute la semaine et ferai la Transju en fin de séjour le dimanche. Ca va être très long d'attendre 12 mois... Si l'un d'entre vous décide se lance dans l'aventure en 2016, je serai ravi de pouvoir le/la/les conseiller. Car l'une des clés pour prendre du plaisir sur une épreuve aussi longue à mon avis, c'est d'y aller en évitant tous les pièges de débutant. Je pense que j'aurai eu un tout autre regard si je n'avais pas autant lu/préparé la course en amont... -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
@Bernard : mais je dois reconnaître que ça dépend aussi pas mal du matériel. Car cette fois-ci, j'ai utilisé mes nouveaux bâtons en carbone, beaucoup plus légers que ceux que j'avais loué lors de ma semaine de ski à Avoriaz le mois dernier. Et c'est vrai que ça soulage quand même pas mal par rapport aux deux enclumes que je levais à Avoriaz... -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Sauf erreur de ma part, la Vasaloppet se dispute uniquement en ski classique, non ? J'adorerais m'attaquer à ce mythe, mais je n'aime pas du tout le ski classique... Pour la comparaison des efforts, j'ai fait un décrassage de 50' sur home trainer ce soir. Les cuisses sont lourdes, mais pas plus que sur une sortie de 150km que je fais seul en VdC. -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
@Bernard : Ce n'est qu'un ressenti, car je n'ai pas pris mon capteur cardio avec moi ce week-end. Mais ça serait intéressant de comparer ces données. @Eric : Franchement, l'effort musculaire au niveau des cuisses est équivalent pour un skieur avec peu de technique comme moi. Car quand tu n'as pas de technique, tu as tendance à lever les genoux/skis de manière excessive. Les bons fondeurs, eux, lèvent à peine leur spatule. C'est pour ça qu'un cycliste peut, à mon avis, ne pas trop souffrir de son manque de technique. Car avoir les cuisses qui brûle, ce n'est pas ce qui nous fait peur n'est-ce pas ? -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
On peut parfaitement faire la Transju sans la moindre technique, j'en suis la preuve. Ca ne doit pas être beau à voir et un peu agaçant pour ceux que j'ai doublé et qui eux savent skier. Mais en skiant de manière agressive comme je l'ai fait, en poussant sur les cannes, en mettant beaucoup d'intensité dans les montées on avance quand même. Il suffit juste d'être conscient de ses limites et de compenser par ce qu'on est capable de faire. Et si vous êtes tous ici, je veux dire si vous êtes des passionnés et des pratiquants réguliers de vélo, vous avez beaucoup d'atouts pour y arriver (puissance des quadri, capacité de récupération, endurance, vélocité). -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
assez ressemblant en terme d'effort au vélo Exactement ! Je trouve ça même plus facile niveau cardio qu'en vélo. Par contre, le travail du haut du corps est beaucoup plus intense, chose que j'ai découvert lorsque j'ai skié la première fois. Si j'avais un conseil à donner aux cyclistes qui voudraient se lancer dans l'aventure sans possibilité de s'entrainer à ski comme moi, c'est de faire des exercices de renforcement au niveau des bras, des pectoraux et des épaules, au moins deux mois en amont. J'avais essayé de m'y mettre en décembre puis j'ai laissé tomber en janvier, je l'ai bien senti passer ce week-end :-) s’améliorer avec une bonne technique Très franchement, je doute qu'on puisse acquérir une bonne technique en skiant une semaine par an. Le skating est sport très technique, complexe, qui nécessite l'apprentissage de plusieurs pas très différents. Il faut aussi travailler des mouvements de manière asynchrone, ce qui n'est pas évident pour moi (ex : adapté le planter de bâton en fonction de l'inclinaison de la pente en montée si j'ai bien compris). Pour faire une comparaison, je doute qu'on puisse acquérir une bonne technique en foot ou en tennis en pratiquant une semaine par an. Je ne l'avais pas mesuré avant de le pratiquer, mais le ski de fond est un sport hautement plus technique et complexe que ne peuvent l'être la CaP ou le vélo (ne vous offusquez pas !). Pour vous donner un exemple, j'ai skié les derniers kilomètres à côté d'un homme d'environ 70 ans. Il était parti 10 minutes avant moi seulement, et j'ai mis six heures à le rattraper. J'ai profiter de ces derniers moments pour l'observer et essayer de comprendre comment il faisait. Car évidemment, il n'avait ni mon cardio, ni mes jambes, ni ma jeunesse. Mais avec très peu d'effort, il arrivait à glisser quasiment à la même vitesse que moi. C'était incroyable ! Et bien je doute que je puisse arriver un jour à son niveau, lui qui doit skier depuis qu'il a l'âge de marcher et bien plus qu'une semaine par an... je doute qu'on puisse faire 1 marathon avec 2 entrainements meme en etant bon cycliste ou alors en 5h00.. Je suis tout à fait d'accord avec toi d'autant que ce ne sont pas les même chaines musculaires qui travaillent en vélo et en CaP. Par contre, quelqu'un qui a un bon cardio grâce au vélo, pourra très rapidement obtenir d'excellent résultats en CaP s'il se met à courir. -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Alors inscris toi l'an prochain ! Qu'as tu à perdre ? Abandonner à mi-parcours ? Et alors ?! Tu auras déjà fait 100 fois plus que tout ceux qui n'auront pas tenté leur chance. -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Merci à toi et à tous ceux qui m'ont encouragé dans cette formidable aventure ! Je n'ai pas eu l'occasion de te/vous remercier, mais vos messages de soutien m'ont bien aidé, notamment le vendredi soir où j'avais un peu le moral dans les chaussettes. La citation de Mike Horn que tu avais posté au début de ce sujet a résonné dans ma tête tout le week-end : "On qualifie d'impossible les choses que l'on n'a pas vraiment envie de faire"... Quant aux sceptiques, qu'ils restent au pied de l'escalier à penser que la marche est trop haute, tant pis pour eux... -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Comme je vous l’ai dit, j’ai encore pleins de choses à vous raconter. Alors pour faire simple, j’ai regroupé les infos par thême. J’espère que ces conseils aideront ceux qui se lanceront dans l’aventure. Je me suis beaucoup renseigné sur le sujet pour éviter les pièges ; c’est sans doute l’un des facteurs de ma réussite aujourd’hui. Car si je devais tout recommencer, je referai exactement la même chose en terme de préparation/organisation ! ACCESSIBILITÉ Je commence par quelque chose qui me tient tout particulièrement à cœur. N’écoutez pas ceux qui vous diront que la Transju n’est pas accessible aux débutants. Heureusement que je ne les ai pas écouté car je serais passé à côté d’un des plus grands moments de ma vie. Et contrairement à ce que j’ai pu lire, je confirme que cette course est accessible à toute personne en bonne forme physique et qui a quelques notions de ski alpins (ça aide dans les descente), croyez moi ! Le dernier termine dans les délais en un peu plus de 9h, alors à moins de le faire en moonwalk… Si vous roulez régulièrement et vous entrainer sérieusement, je suis que vous serez capables d’aller au bout. Le vélo est un sport qui prépare parfaitement pour cette épreuve : ça muscle les cuisses, développe le cardio et on y apprend à se faire mal plusieurs heures d’affilée. Pour vous donner un ordre d’idée, je dirais que ces 6h à ski de fond correspondent à une sortie à peine plus longue à vélo, entre 7 et 8h seul. Mais avec le soutien des Jurassiens, l’excitation d’une course d’un jour ou encore l’allant des autres participants, je trouve ça encore plus accessible. HÉBERGEMENT J’avais choisi l’option de loger près du départ. Et là encore, j’ai fait le bon choix. D’une part car ça m’aura évité de prendre le bus très tôt le dimanche matin pour rejoindre le départ (ça passe beaucoup plus vite quand on rentre en bus après un tel exploit) et en plus, j’ai trouvé le coin très sympa. J’ai logé à l’hôtel Trappeur, au Manon, sur la commune de Lajoux. Je vous le recommande vivement : bon rapport qualité-prix, gérants très sympa et bon restaurant pour fêter ça le dimanche soir… Ne réservez juste pas toutes les chambres avant que je prenne la mienne pour l’an prochain ;-) http://www.hoteltrappeur.com/ MATERIEL ET FARTAGE Si je devais mettre un bémol à mon organisation, ça concernerait le matériel/fartage. J’ai investit dans une bonne paire de skis et choisi un fartage au top (base + 3 couches + cera). Mais sincèrement, vu mon piètre niveau technique, une gamme en dessous aurait largement suffit. Assurez-vous seulement de choisir de (très) bonnes chaussures et des bâtons avec des dragonnes strap. Pour une course aussi longue, c’est indispensable ! Une bonne adresse que je vous recommande pour le fartage ou la location de vos skis, Mermet à Lajoux : www.skidefondjura.fr/ PRÉPARATION Si comme moi vous n’avez jamais fait de ski de fond, pas d’inquiétude. Je vous conseille de travailler la force sur home trainer. Et emmener votre compagne pour une semaine dans le Jura (J-7 avant,t la course), vous verrez, elle va elle aussi adorer ! Prenez deux leçons de fond avec un prof, et ça passera sans problème. Je ne vous dis pas que vous n’allez pas passé par des moments difficiles, mais la souffrance fait aussi que la Transju est une épreuve de légende. En revanche, je pense que des notions de skis alpins sont importantes pour se sentir à l’aise rapidement sur vos skis. AMBIANCE C’était vraiment très sympa. Les gens ont passé des heures dans le froid à nous encourager, plusieurs heures après le passage des premiers. La traversée des villages est un moment toujours sympa qui vous rebooste en cas de passage à vide. Pour être tout à fait franc, je m’attendais à un peu plus d’engouement. Mais mes attentes étaient sans doute trop élevées pour une région aussi peu peuplée. MÉTÉO Comme je l’ai écrit plus haut, les habitués m’ont dit que cette édition avait été particulièrement dure à cause de la bise. Mais j’ai connu des sorties à vélo beaucoup plus pénibles à cause du vent ou de la pluie. Je suis certain que pour ceux qui pratiquent le vélo, ça ne posera aucun problème. ORGANISATION Tout est réglé comme du papier à musique : - Le départ est donné à l’heure exacte - Les sac de vestiaire sont transportés dans la journée ; on récupère ses affaires ultra-rapidement à l’arrivée (avec possibilité de se doucher) - Le parcours est parfaitement indiqué, impossible de se perdre. À deux ou trois reprises, on traverse une route recouverte de neige, et là, priorité absolue aux skieurs ! - Pas le moindre bug à l’arrivée non plus. Ils ont tout prévu : consigne à ski, douches, repas copieux. Bref, j’ai l’impression d’en avoir eu pour mon argent, et même davantage. - Des navettes gratuites font le tour de tous les villages aux alentours pour déposer les skieurs. Impeccable une fois de plus ! - Et en bonus : suivi live pour vos proches avec vos temps de passage, médaille pour les finishers, une assistance médical ultra performante en cas de pépin, et j’en oublie certainement… RAVITAILLEMENT J’avais prévu une gourde et des gels énergétiques. Mais très franchement, on peut se lancer sur la Transju avec les poches vides. Il y a des ravitaillements tous les 8-9km, bien garnis et avec des bénévoles aux petits soins. Il y en a tellement que je me suis fait la réflexion vers la fin qu’on arrêtait pas de bouffer sur la Transju ; par exemple, j’ai du mal à comprendre à quoi sert le ravitaillement à 2km de l’arrivée, à part à satisfaire les gourmands. Ils ont également prévu des stands d’assistance techniques au cas où vous casseriez un bâtons par exemple. J’espère que mon expérience suscitera des envies de Transju chez beaucoup d’entre vous. C’est une expérience inoubliable dont vous seriez fous de vous passer. La vie c’est courte, alors croquez là à pleines dents ! -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Ca y est, je l’ai fait. J’ai fini la Transju ! Comme tant de choses se bousculent dans ma tête, je ne sais pas trop par où commencer. Alors reprenons tout depuis le début, ok ? Je vous avais laissé sur l’idée que j’allais me lever à 5h ce matin. Mais au dernier moment, j’ai changé mes plans. La salle du petit déjeuner de l’hôtel n’ouvrant qu’à 6h30, je ne pouvais pas faire cuire mon gâteau d’effort avant cette heure là. Alors plutôt que de le cuire hier soir, j’ai pensé qu’un peu de sommeil en plus ne me ferait pas de mal pour récupérer de mes 42km d’hier après-midi. J’ai donc mis le réveil à 6h15, ce qui me laisserait largement le temps d’être prêt pour la course. Evidemment, je me suis réveillé bien avant. Dès 4h, impossible de dormir. je suis excité comme une puce. Mais plutôt que de faire les cent pas dans la chambre, j’ai attendu sagement que le réveil sonne en position allongée pour me détendre encore un peu. J’ai pris ma collation, me suis habillé, jeté un œil par la fenêtre pour constater que le vent soufflait déjà un peu, et suis parti en direction du Lac de Lamoura le lieu de départ. Habituellement, il ne faut que 5 minutes pour s’y rendre depuis l’hôtel, mais les routes bloquées et une chaine qui pète m’ont pas mal retardé. Pour finir, j’ai du me garer à un bon kilomètre du lac, et terminé en courant pour ne pas rater le départ. Ce n’est vraiment pas pratique de courir avec des chaussures de ski de fond au pied, un énorme sac à dos (pour le vestiaire) et les paires de ski et de bâtons au bras, mais au moins, ça m’aura fait un bon échauffement pour la course. J’ai à peine le temps de déposer mon sac de vestiaire au camion (qui le transportera jusqu’à l’arrivée), d’enfiler mon bonnet, mes gants, mes lunettes, de chausser mes skis et d’ajuster les sangles de mes bâtons que le départ est donné. Il est 8h45 et c’est parti pour 68km ! Très vite, je suis rassuré par mon état physique et le fait que je suis entouré de personnes en moins bonne forme que moi. Si tous ces skieurs finissent dans les délais et que je gère bien mon effort, ça ne posera aucun problème pour voir Mouthe avant la nuit ! Tous les fondeurs avec qui j’avais discuté m’avaient conseillé de skier relâché et de me concentrer sur ma technique. Le problème, c’est que je n’en ai pas, alors je me contente de faire ce que je sais faire, je coupe du bois… Je pars prudemment malgré tout. Les La sortie de la veille a forcément laissé des traces et je crains de le payer à un moment ou un autre de la course. Je skie donc en m’économisant mais double quand même un paquet de concurrents. Je m’arrête rapidement à chaque ravitaillement pour faire le plein de pâtes de fruits et de carrés de chocolat. Je me les enfile par poignée. Comme je n’aime pas le thé et qu’ils ne servent que ça au ravitaillement, j’ai emmené une gourde remplie avec la boisson d’effort que j’utilise à vélo. Les kilomètres défilent et tout va pour le mieux. On passe la fameuse montée de l’opticien aux Rousses poussées par des supporters très sympas, qui crient nos noms écrits sur nos dossard. Puis vient une longue portion de plat jusqu’à Bois d’Amont avec un fort vent de face qui freine tout le monde. Comme je n’ai rien compris au principe du « drafting » (l’aspiration en ski de fond ou le fait de s’abriter du vent derrière un autre skieur), je remonte les files sur le côté en poussant sur les cuisses, tout seul, comme un grand. Puis vient la montée des Ministres que j’attaque avec de très bonnes jambes, elles ne me quitteront plus jusqu’à Mouthe. On descend ensuite à travers la forêt vers Bellefontaine où commence une portion plus exposée au vent. Il reste à ce moment 26km et franchement, je ne prend pas un plaisir fou tant le parcours est monotone entre ce point et l’arrivée. Je me contente de faire le job et relance l’allure dès que je vois un trou dans lequel m’engouffrer entre deux concurrents. Autour de moi, ils sont nombreux à souffrir des conditions, mais grâce aux heures passées sur home trainer, je n’ai pas de mal à finir. Je skie les derniers kilomètres tranquillement mais suis un peu ralenti par une bonne gamelle, juste au moment où je me disais justement que je n’étais pas tombé de la journée. Bien vu l’aveugle ! Je profite des derniers kilomètres pour réaliser ce que je viens d’accomplir et lève enfin les bras après 6h02 d’effort. On nous avait prédit l’enfer avec cette forte bise, mais très franchement, j’ai trouvé le temps plutôt agréable pour skier. Quelques habitués avec qui j’ai discuté après la course m’ont dit qu’ils avaient souffert et que leur temps étaient moins bons que d’habitude. Alors j’ai hâte de me refaire une Transju dans des conditions encore meilleures, car moi, je me suis régalé aujourd’hui ! J’étais venu prendre du plaisir dans le Jura, j’en repars avec des souvenirs plein la tête et une énorme satisfaction personnelle. Et une chose est sûre, je serai au départ l’an prochain ! PS : J'ai encore des tas de choses à vous raconter. Je file dîner au restaurant de l'hôtel et vous prépare la suite avec des tas d'anecdotes et pleins de conseils pour ceux qui se lanceront dans l'aventure l'an prochain (ou après). Mais très franchement, vous seriez fous de passer à côté ! -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
J'ai perdu du temps sur la dernière partie. J'ai pris une bonne gamelle sur un plat (tout seul, comme un grand) et mes parties intimes ont frappé le sol assez fort... Ca m'a contraint à faire une pause vidange, pour tout remettre en place :-) -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Je l'ai fait et j'ai pris mon pied comme jamais ! Je vous promets un CR a la hauteur du plaisir que j'ai pris pour ce soir ou demain... -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
On se fait ça avec plaisir le week-end prochain ! Il devrait faire environ 5° samedi en Vallée de Chevreuse, alors je sortirai peut-être le cuissard court du coup 😉 -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Tu as vu ça pour quelle ville ?!? Parce que si je cherche sur les Rousses, Lamoura ou Mouthe, j'obtiens toujours vent de NE à 50km/h minimum... EDIT : En effet, c'est ce qu'ils disent sur MeteoFrance. J'espère qu'ils auront raison, car sur Weather.com ou sur ChaineMeteo, ils restent sur leurs prévisions de 50-60km/h. -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Salut à tous, Avec un jour de retard, voici quelques nouvelles jurassiennes… Le trajet depuis Paris s’est très bien passé. Je suis arrivé à mon hôtel dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h du matin après 5h de route. J’ai profité du vent qui soufflait hier matin pour aller retirer mon dossard, trouver à qui j’allais confier le fartage de mes skis (importantissime en ski de fond) et dévaliser la boulangerie de ses tartes aux fruits (la version V2 de ma recharge glucidique…). Ca m’aura pris quasiment toute la journée. Je n’ai pu skier qu’une heure en fin d’après-midi, et franchement, ça a été une reprise bien galère à cause du vent. J’ai parcouru à peine 10km en une heure et me suis un peu demandé ce que je foutais là… Heureusement, j’ai eu la bonne surprise ce matin de me réveiller avec une météo idéale pour skier : un temps froid (-12°) mais sec et aucune bise. Sans hésitation, me voilà parti pour faire une longue sortie avec une paire de skis prêtée par le magasin qui s’occupe de farter les miens (ça prend du temps d’appliquer les 3 couches de fartage, je viens seulement de les récupérer). J’avais prévu de skier deux heures, mais à chaque carrefour qui devait me ramener à mon point de départ, j’ai rallongé ma sortie tellement j’y prenais du plaisir. Au final, j’ai skié 42km en seulement 3h36 (+30 minutes cumulées pour trouver mon chemin) et sans ravitaillement (seulement une barre de céréales et 0,5L de boisson). Je suis rassuré sur mon niveau physique car j’aurai clairement pu faire 50km (oui, vous avez bien lu!!!) de plus sans la moindre difficulté. J’anticipe la question, « mais pourquoi as-tu fait une sortie aussi longue à la veille de devoir faire 68km »? Piochez parmi les raisons suivantes : 1. Je suis avant tout venu ici pour me faire plaisir et me suis éclaté comme rarement aujourd’hui ! Le séjour est déjà réussi ! 2. Pour retrouver des sensations de glisse. 3. Parce que j’ai les jambes et le cardio pour faire deux Transju en 2 jours si le temps est comme aujourd’hui. Mon niveau de forme me surprend moi-même. 4. Pour pouvoir dévaliser de nouveau la boulangerie cet après-midi sans le moindre remord… Malheureusement, la suite du week-end s’annonce plus compliquée. Car demain, la bise sera de retour et devrait souffler de face sur l’ensemble du parcours. Autant dire que nous allons vivre un ENFER. Pour vous donner une idée, c’est un peu comme si vous deviez faire l’intégralité d’un Paris-Roubaix vent de face et sous la grêle. Je sais que j’ai la caisse pour finir une Transju’, mais avec des conditions si extrêmes, j’ai franchement un gros doute. J’espère pouvoir m’abriter un peu derrière d’autres participants et que les nombreux Jurassiens au bord du parcours auront encore un peu de voix quand je passerai devant eux pour me porter. Demain matin, réveil à 5h pour prendre ma collation d’avant-course ; départ de Lamoura vers 8h45 et arrivée à Mouthe en fin d’après-midi. À demain pour je l’espère une grande nouvelle dans la soirée (ou lundi si je suis cuit et/ou gelé) ! -
Transjurassienne
Aurélien HORNUSS a répondu à un(e) sujet de Aurélien HORNUSS dans L'entrainement et la santé
Un dernier message depuis Paris avant de rejoindre le Jura dans la soirée. La valise est prête, le cardio au repos toujours au plus bas (38 ce matin!), les jambes tournent toutes seules sur le home trainer et le moral au top ! Bref, je suis sans doute dans la forme de ma vie pour affronter mon plus gros défi sportif/physique. À partir de demain, je vais pouvoir rechausser les skis et enfin découvrir le ski de fond sur des terrains adaptés à sa pratique. J’ai hâte de voir ce que mes skis vont donner… Les conditions météo prévues pour dimanche s’annoncent quasi parfaites, j’ai de la chance : temps froid (entre -7° et -2°) et sec avec du soleil ; ce n’est pas la bise prévue qui m’empêchera de faire l'amour à Mouthe ! La suite demain depuis le Jura…