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Aurélien HORNUSS

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Tout ce qui a été posté par Aurélien HORNUSS

  1. Merci ! Je me suis bien éclaté dans le foot et finalement, je pense que le vélo comme je le pratique aujourd'hui, par pur plaisir personnel et sans aucune contrainte de résultat, c'est le top ! C'est vraiment un sport de malade. Si on m'avait dit qu'un jour je ferai tous ces kilomètres/sacrifices, pour venir rouler sous la pluie, dans le vent sur des routes dégueulasses, je ne l'aurai jamais cru. Je mesure chaque jour qui passe la chance que j'ai, que nous avons ! Quant au 200, ça n'a quand même pas été si simple que ça. Je suis novice en sport d'endurance donc je n'ai pas de point de comparaison. Mais c'est quand même un sacré morceau, même quand on est jeune et bien entraîné. J'ai vu un paquet de visages déconfits à l'arrivée...
  2. Gent-Wevelgem : une vraie journée de Classique Bien que n’ayant jamais particulièrement suivi le cyclisme, quand je pense aux Classiques, cela m’évoque les pavés bien sûr, mais aussi des conditions météo difficiles et des visages marqués par la souffrance. Aujourd’hui, j’ai eu le droit au package complet et bizarrement j’en suis plutôt satisfait, car je m’en souviendrai longtemps de mon premier 200… En arrivant au départ ce matin, j’ai été surpris de voir autant de participants malgré le temps pourri. Le prestige de Gent-Wevelgem a sans doute motivé tout le monde à braver la pluie et les fortes rafales de vent. D’après les quelques conversations entre francophones que j’ai entendues, beaucoup participent à cette épreuve pour préparer le Tour des Flandres qui aura lieu le week-end prochain. En regardant le parcours et d’où venait le vent, je pensais que je roulerai vent de face jusqu’au 100ème kilomètre environ. Plutôt que d’attendre que « l’orage passe » (il a plu toute la matinée d’ailleurs), je suis parti assez fort pour essayer d’atteindre une bonne moyenne dès le départ. Les trois premières heures se sont bien passées, mais j’y ai laissé pas mal d’énergie à lutter contre ce p..… de vent. J’ai quand même pu rouler par moment avec des petits groupes jusqu’au premier ravitaillement (KM40), avant de poursuivre seul ne m’étant pas arrêté. Peu avant le second ravitaillement (KM95), j’ai rejoint Richard, un cycliste écossais vivant en Suisse et parlant parfaitement le français. On ne se quittera plus jusqu’à l’arrivée à Wevelgem. Si nous n’avons pas particulièrement profiter de l’aspiration l'un de l’autre en se relayant, préférant rouler à côte à côte pour discuter, je dois dire que les 8h de selle sont passées beaucoup plus vite que je ne l’imaginais en papotant. Nous avons d’ailleurs prévu de nous retrouver samedi prochain au départ du Tour des Flandres, puisqu’il revient lui aussi pour y participer. Comme j’avais pu le lire, le parcours de ce Gent-Wevelgem n’était pas franchement excitant. Quelques belles côtes ont malgré tout permis de casser la monotonie. Parmi elles, j’ai été marqué par le Kemmelberg. Avec la pluie, la boue et 180km dans les jambes, c’est incontestablement la côte pavée (11% de moyenne et un passage à 24%) qui m’a posé le plus de problème sur ces Classiques. Ma roue arrière n’arrêtait pas de patiner (impossible donc de se mettre en danseuse au risque de patiner encore davantage) et j’ai failli glisser/tomber au moins trois fois. Mais j’ai réussi à grimper jusqu’en haut, sans mettre pied à terre. Heureusement, car ç’aurait été clairement impossible de finir la montée autrement qu’à pieds dans de telles conditions. Mais la principale difficulté du jour aura été de lutter contre ce vent, car contrairement à ce que je pensais, le « retour » ne s’est pas fait que vent dans le dos. Le parcours étant constitué de plusieurs boucles, nous avons du régulièrement affronter de longues portions vent de face, où les fortes rafales nous ont littéralement scotchés. Je termine donc ce Gent-Wevelgem assez fatigué, musculairement notamment, mais très satisfait d’avoir franchi pour la première fois la barre des 200km. Nous avons même fait pas mal de kilomètres en plus car un fléchage franchement bâclé des organisateurs, pourtant irréprochables jusqu’à aujourd’hui, nous aura fait prendre une mauvaise direction à 4 reprises. Sous la ligne d’arrivée, le compteur affiche 237km, 19 de plus que les 218 prévus… Merci Proximus ! J’espère maintenant qu’une bonne nuit de sommeil (raccourcie d’une heure) me remettra d’aplomb car la journée de demain s’annonce particulièrement difficile avec un parcours très exigeant et des conditions météo dantesques… À suivre… PS : J’allais oublier de vous parler de ma gamelle au premier ravitaillement. Ma première chute sur ces Classiques aura donc eu lieu à l’arrêt, en essayant de repartir sur des pavés en mauvais état. Une bonne rafale de vent et je me retrouve par terre, le genou légèrement amoché. Mais rien de grave :-) PS2 : Mention spéciale au conducteur de l’équipe Etixx (dont les coureurs participeront demain à Gent-Wevelgem) qui a tenté de faire passer sa camionnette (minimum 3,50m de haut) sous un pont limité à 2,70m de hauteur. On avait déjà vu un bus bloqué sous l’arche d’arrivée au Tour de France il y a quelques années, mais là, il fallait être complètement rond comme une queue de pelle (à 8h30 du matin!) pour se planter autant… PS3 : Que les oreilles sensibles se rassurent. Pour avoir vu de très près (moins de 10m) un paquet d’éoliennes en marche, ça ne fait pas le moindre bruit ! PS4 : Il m’a fallu plus d’une heure pour nettoyer le tas de boue qui me servait de vélo. Je n’avais jamais vu ça. Et dire qu’il sera de nouveau dans le même état peu après 9h demain…
  3. Ca serait quand même complètement %@!? de se priver de tous ces "touristes" qui viennent d'un peu partout pour participer à ces cyclo. Je serais curieux de savoir combien d'étrangers seront au départ de la Ronde le week-end prochain par exemple et combien leur/notre venue rapporte à l'économie locale...
  4. Ce vent... Je ne comprends pas qu'on ait pas encore rasé le Nord de la France pour en faire un vaste champ d'éolienne 😄
  5. Bizarre en effet. J'ai lancé une correction de l'altitude via Strava Du coup, le dénivelé passe à 1281m. je ne sais pas trop quelle est la donnée exacte, car la différence est importante entre Strava et le Edge 1000. Sur la fiche Strava d'un participant de l'an dernier, je trouve en effet 1500m de D+, sachant que j'ai du rajouter quelques mètres de plus sur mes kilomètres bonus, vu que j'ai grimpé une partie du troisième versant vers Cassel par exemple...
  6. Ca y est, j'ai enfin passé la barre des 200 pour la première fois aujourd'hui, à l'occasion de Gent-Wevelgem. Une vraie journée de Classique comme je me l'imaginais avec de la pluie, du vent, de la boue, de la souffrance mais un plaisir immense ! J'ai tellement pris de plaisir, que j'ai même rajouté 19km aux 218km officiels... En réalité, de gros problèmes de fléchage sur le parcours nous ont bien pris la tête ; pour une fois, les organisateurs (Proximus) avaient un peu bâclé le travail ! Distance : 237km Durée : 8:04:02 D+ : 1281m Vitesse moy : 29,4km/h FC moy : 69% de FC max http://www.strava.com/activities/275392956
  7. dommage pour la Wallonie,mais logique au vu de la situation financière de cette région,au contraire de sa voisine flamande... Je ne comprends justement pas du tout la logique économique ? Car ça doit bien générer des rentrées d'argent ce genre d'épreuve, non ? En ce qui me concerne, ça représente un gros budget de venir (logement, restauration, inscription, shopping) participer à ces cyclo (je parle d'épreuves cyclotouristes, mais les retombées sont les mêmes, non ?).
  8. À l'attention de la personne qui s'amuse à me harceler sur Strava Tu es tombé sur la mauvaise personne petit malin. Tes insultes homophobes vont te coûter un dépôt de plainte. J'espère que tu es caché derrière un proxy, parce qu'une demande a été faite auprès de Strava pour récupérer tes coordonnées !
  9. Classiques : les choses sérieuses commencent ! Après deux premiers week-ends de « découverte » des Classiques, nous entrons dans le vif du sujet cette semaine. Jusqu’au 25 avril, j’enchainerai 5 week-ends de « compétition » consécutifs pour participer aux 6 Classiques les plus longues : Gand-Wevelgem (28 mars), E3 Velo (29 mars), Tour des Flandres (4 avril), Paris-Roubaix (11 avril), Grand Prix de l’Escaut (18 avril) et Liège-Bastogne-Liège (25 avril). Revenons-en au programme chargé de ce week-end. Samedi, je m’attaquerai pour la première fois à la barre des 200km. J’ai longtemps hésité à franchir ce cap à l’entraînement ces dernières semaines mais ai préféré attendre Gand-Wevelgem et ses 218km pour tenter d'atteindre cet objectif marquant dans la vie d’un cycliste. Je bénéficierai ainsi d’un soutien logistique qui peut être très utile lorsqu’on se lance dans une sortie aussi longue (ravitaillements et assistance technique). Et symboliquement, je trouve ça beaucoup plus fort de réussir mon « premier 200 » sur le parcours d’une épreuve aussi célèbre, que seul en Vallée de Chevreuse. D’après les récits que j’ai lu sur les précédentes éditions, le parcours de Gand-Welvelgem est parait-il assez monotone avec pas mal de kilomètres de plat et peu de côte pour casser la lassitude qui risque de s’installer au fil des heures. Les organisateurs ont répertorié 11 bergs, c’est peu sur 218km… J’espère que le vent ne soufflera pas trop fort car avec autant de kilomètres de plaine à parcourir, je risquerais d’y laisser beaucoup d’énergie. Dimanche, j’enchainerai avec les 138km de l’E3 Vélo. Une distance qui ne m’effraie pas dans l’absolu, mais au lendemain d’une très longue sortie, je ne sais absolument pas comment la tête et surtout les jambes réagiront. Le parcours de cette E3 Vélo est assez vallonné avec 11 bergs et 1400m de dénivelé, à priori bien plus sympa que la veille. Cependant, avec la fatigue accumulée, je ne suis pas sûr que je n’aurais pas préféré un parcours bien plat pour cette deuxième sortie. Côté météo, j'ai bien peur de connaître un week-end vraiment pourri. J'avais eu de la chance les deux fois précédentes, mais je crains de devoir rouler sous la pluie samedi et dimanche. Ca me fera une raison de plus de me souvenir de mon premier 200...
  10. C'est sûr que je partirai un peu vers l'inconnu, même si en participant à Gand-Wevelgem et au Tour des Flandres avant LBL, je me serai rapproché des 280. Par contre, j'ai remarqué qu'en partant sur un bon rythme, il était plus facile pour moi de le tenir alors qu'en partant doucement, je galères toujours un peu pour finir fort. Je ne sais pas si c'est uniquement psychologique, mais j'avais un peu le même "problème" lorsque je jouais au foot : les 4/5 premiers ballons que je touchais (ou duels que j'avais à jouer) conditionnaient beaucoup la suite de mon match. J'avais d'ailleurs fini par trouver la solution en tentant systématiquement des choses toutes simples en début de match ce qui me donnait plus de confiance pour la suite.
  11. Mais la question n'est pas de vouloir recevoir des fleurs, juste d'apprécier la performance sportive que représente une sortie de 280km pour un sportif ordinaire. En suivant votre raisonnement, on pourrait dire que finir dans le peloton d'une course de 80km à 40km/h serait minable puisque des coureurs sont capables de rouler à plus de 45 pendant 3 semaines d'affilée chaque été... Je trouve ça très étonnant de ne pas valoriser ce qui mérite de l'être, c'est le genre de comportement qui m'exaspère en France d'ailleurs et qui fait que les jeunes comme moi, qui ont la gnac et l'envie d'entreprendre finisse un jour par se barrer... PS : Désolé si ces propos dépassent le cadre de la discussion initiale, mais c'est pénible pour moi d'entendre à longueur de journée des personnes qui ne sont pas capables d'apprécier les choses qui méritent de l'être.
  12. Mais évidemment qu'il y a toujours plus difficile et plus exceptionnel. Arrêter de vouloir tout hiérarchiser, ça n'a aucun sens. Maintenant, arrêtez dix personnes au hasard dans la rue et demandez leurs ce qu'ils pensent de faire 280km bornes à vélo en une journée. Vous verrez que pour la grande majorité des gens, c'est un authentique exploit sportif ! Heureusement que nous ne sommes pas sur OnlineTri, car je suis sûr qu'on finirait par lire que le fait de finir un EmbrunMan à son rythme est quelque chose de banal puisqu'en se préparant en conséquence, pas de raison de ne pas aller au bout...
  13. Pas vraiment, mais disons que j'aimerais quand même finir au dessus de 28km/h. J'ai mal aux fesses au bout de 6h de selle, alors si je peux éviter de passer 12h sur le vélo... Après, j'ai cru comprendre que ça roulait beaucoup en peloton sur les classiques organisées par ASO, donc peut-être que ça m'aidera à aller un peu plus vite mais jusqu'à aujourd'hui, j'ai quasiment exclusivement roulé seul sur ces classiques. N'ayant jamais fait de sortie de plus de 180km, j'espère déjà venir à bout de toutes les longues classiques auxquelles je vais participer 😄
  14. Faire 280km de vélo ce n'est pas quelque chose de banal. Je trouve ça très étonnant de minimiser la portée de ce genre de défi sportif. J'ai hâte que vous nous communiquiez vos numéros de dossard qu'on puisse ensuite allé voir vos têtes toutes fraîches en photo au fil de la journée...
  15. Si même lui n'évite pas les pavés... 😄 http://mysports.tv/15/rtv_FV15_html.asp?e=FV15ALL&r=49&n=49&ct_s3=14:22:50.957&ct_s4=14:24:39.903&k=commercial&l=NL&ct_f=01:01:01&gotostream=false Quand je pense que sur "ma" vidéo, on voit 9 participants sur 12 emprunter soit la rigole soit le trottoir au même endroit. Chapeau gamin !
  16. Salut Eric, Avec quel appareil prends-tu toutes tes photos ? Tu t'arrêtes à chaque fois pour "shooter" ?
  17. Au lendemain d’une journée très compliquée hier sur Dwars door Vlaanderen, j’avais à cœur d’effacer ma contre-performance par une belle réaction aujourd’hui à l’occasion de l’Ename Classic. À une semaine seulement de Gand-Wevelgem, il ne fallait pas que le doute s’installe. Le réveil a sonné très tôt ce matin : 6h30. Très déçu hier soir, je n’avais même pas pris le temps de nettoyer mon vélo, préférant dévaliser la chocolaterie Dumon à Courtrai. J’ai donc passé une heure au lever du soleil pour mettre un coup de propre, dégraisser la transmission et vérifier les pneus… Puis j’ai pris la direction de Zottegem, situé à 1h de route. En arrivant au village départ, j’ai été frappé par l’imposant dispositif mis en place (une armée de bénévoles, 7 parkings et pas la moindre attente aux inscriptions) et le nombre impressionnant de participants. Cette épreuve est organisée par la société Golazo qui n’a rien à envier à Proximus, en charge de la plupart des autres épreuves auxquels je participe. Tout au long de la journée, l’organisation a été parfaite : fléchage nickel, des bénévoles qui bloquent la circulation aux principaux carrefours, 3 ravitaillements, etc. Pour en revenir à la course, le parcours était comme j’avais pu le lire très sympa. Un peu comme pour Kuurne-Bruxelles-Kuurne, ça tourne dans tous les sens. C’est assez exigeant physiquement car il faut relancer à chaque virage mais on ne voit pas le temps passé. Pour une fois, pas ou peu de pavés (2 grands secteurs que je évidemment n’ai pas évité) mais plusieurs côtes avec de gros dénivelés. Bref, le parcours idéal pour s’éclater ! Malgré la fatigue et même de violentes crampes hier soir, je pars très vite en espérant que les jambes tiendront le plus longtemps possible. 31km/h sur la première heure, idem sur la seconde, puis la troisième. Autour du 90ème kilomètre, je rattrape un Flamand dans une côte. On ne se quittera plus jusqu’à la fin. Grâce à son aide (quelle puissance!), je parviens à tenir la même allure jusqu’au bout, malgré le vent qui souffle de plus en plus fort. Je regrette seulement que la barrière de la langue(s) nous a empêché de communiquer. Décidément, ça semble difficile de trouver des Flamands qui parlent Français ou l’Anglais… Je finis cette cyclo avec une grosse satisfaction et suis rassuré au moment de m’attaquer aux Classiques les plus longues et les plus prestigieuses à partir du week-end prochain !
  18. Sauf qu'à la différence de mes sorties en solitaire : - l'état des chemins belges n'a rien à voir avec la VdC par exemple - le parcours est très sinueux donc tu perds un temps fou à relancer à chaque tournant - tu passes ton temps à dépasser (sur des chemins où on ne peut souvent être plus de deux côte à côte) si tu roules plus vite que les autres D'ailleurs, je faisais la comparaison avec les 3 premières cyclo belges auxquelles j'ai participé ces dernières semaines, et l'écart de performance est énorme !
  19. Très tortueux ! Ca tournait dans tous les sens du début à la fin, un peu comme sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne. J'ai passé mon temps à relancer à chaque sortie de virage. Je suis d'autant plus content de mon résultat 😄 Et oui, ces cyclo belges sont super sympas ! L'organisation est parfaite et l'ambiance au top. Je n'ai pas le recul pour faire des comparaisons avec la France, mais ce pays pue le vélo ! Le seul petit bémol concerne l'état des routes/chemins que l'on emprunte faits de plaques posées les unes après les autres avec des jointures loin d'être parfaites.
  20. Merci pour tes encouragements... PS : Non, je n'ai pas roulé avec des groupes, j'ai passé 60km avec un Flamand très sympa.
  21. Après ma performance décevante d'hier, j'avais a cœur d'effacer ça aujourd'hui à l'occasion de l'Ename Classic, malgré la fatigue accumulée. C'est chose faite avec sans doute ma meilleure sortie où je pulvérise ma meilleure vitesse moyenne sur une cyclo belge et bat également mon record pour une sortie de ce type, vallée de Chevreuse comprise. Super content ! Distance : 148,1 km Durée : 4:47:51 D+ : 1348m Vitesse moy : 30,9km/h FC moy : 67% de FC max https://www.strava.com/activities/272508232 Je vous prépare un plus long débrief dans la soirée... PS : Incroyable, à l'heure où j'écris ce message j'ai le KOM sur le parcours entier de l'Ename Classic du jour (sur 146 participants enregistrés sur Strava) !
  22. Ca sera sans doute plus compliqué lors du Tour des Flandres. Car il faudra se faufiler entre des dizaines de cyclo alors qu'aujourd'hui, j'ai pu monter sur le haut du pavé, sans avoir (quasiment) à dévier de ma trajectoire pour doubler.
  23. Dwars door Vlaanderen : le Paterberg sur la jante Avant de vous raconter comment s’est passée cette troisième Classique flandrienne, revenons quelques jours en arrière. Depuis dimanche dernier, mon pneu arrière a perdu lentement de la pression. N’ayant pas détecté de trou sur la chambre à air, j’ai pensé que la fuite pouvait venir d’un problème de valve (de l’obus plus précisément), qu’un simple resserrage suffirait à régler… Je suis parti à 8h30 ce matin en direction de Waregem, situé à 15km du B&B où je séjourne ce week-end. Malgré l’itinéraire ultra simple que j’avais repéré sur Google Map, il m’a fallu rouler 24km pour arriver à destination. Un beau détour qui m’aura au moins permis d’accumuler quelques kilomètres supplémentaires. Grâce à la carte magnétique que m’avaient remis les (mêmes) organisateurs de l’Omloop Het Nieuwsblad, ma participation est confirmée par un simple scan en à peine 3 minutes (passage par le parc à vélo compris). À 9h30, me voilà donc enfin parti pour 120km « à travers les Flandres ». Les premiers kilomètres se passent bien, même si je trouve que je manque un peu d’explosivité dans les bosses. Ma moyenne est plutôt bonne sur ce début de parcours puisque j’arrive au premier ravitaillement (KM42) à plus de 31km/h de moyenne. Mais très rapidement, j’ai l’impression de ne plus avancer. Mes jambes seraient-elles en train de me lâcher ? Je m’arrête une première fois pour vérifier la pression de mon pneu (bof bof), une seconde (bof bof bof), puis une troisième fois pour tenter de le regonfler à l’aide d’une cartouche de gaz (bof). J’hésite à changer la chambre à air mais je décide de garder ma dernière cartouche en cas de grosse crevaison. J’attendrai le prochain ravitaillement 30km plus loin, où l’assistance technique Shimano me permettra de faire ça bien, avec une « vraie » pompe. Ces 30km m’ont paru extrêmement longs. Le pneu se dégonfle de plus en plus, mon allure fond et les plus belles côtes de la journée s’enchainent sans que je puisse vraiment m’y éclater. Je franchis le Taaienberg, l’Oude Kwaremont et enfin l’incroyable Paterberg. Depuis le début de cette aventure, j’ai trouvé que la plupart des bergs répertoriés était très accessible, mais pour la première fois, j’ai vu un mur (pavé) se dresser devant moi. Plusieurs participants finissent en marchant à côté de leur vélo, d’autres empruntent la rigole. Ca monte sur 400m seulement, et pourtant, j’ai cru que je n’arriverais jamais en haut. Mais je l’ai fait et quasiment en roulant sur la jante ! Heureusement, le ravitaillement est situé 2km plus loin. Par curiosité, je vérifie la pression qu’il me restait avant de changer (enfin) de chambre à air : 1,5 bar (contre 7,5 ce matin)… Je repars avec un pneu gonflé et tout de suite les jambes me semblent plus légères. Je termine les 30km à un bon rythme avant de rentrer (18km de plus, pour un total de 166km) sous un crachin désagréable. Ca ne sera évidemment pas la Classique dont je garderai le meilleur souvenir, mais j’ai emmagasiné beaucoup d’expérience au cours de cette journée.En espérant que je prendrai plus de plaisir demain lors de l’Ename Classic. Distance : 124,1km D+ : 1483m Durée : 4:22:02 Vitesse moy : 28,4km/h FC moy : 69% de FC max http://www.strava.com/activities/271752762 PS : D'après le technicien Shimano, l'obus de valve est défectueux, tout simplement...
  24. 166km aujourd'hui, dont les 124km de Dwars door Vlaanderen. Journée un peu galère à cause d'un problème d'obus de valve défectueux, mais très heureux d'avoir découvert le Paterberg... sur la jante.
  25. Après trois semaines sans « compétition », je retourne en Belgique ce week-end pour participer samedi à la troisième Classique Flandrienne : Dwars door Vlaanderen (« À Travers les Flandres » en français). Pour peaufiner ma préparation, j’ai prévu d’allonger un peu la distance en me rendant au départ à vélo. Aux 120km officiels, j’ajouterai donc 2x15km entre Kuurne et Waregen, soit 150km au total environ. Dimanche, je participerai également à une cyclo de 149km autour de Zottegem et de Oudenaarde : l’Ename Classic. Il ne s’agit pas officiellement d’une « Classique » car les professionnels ne disputent pas cette épreuve. Mais pour rentabiliser le déplacement et surtout accumuler les kilomètres, j’ai décidé de m’inscrire à cette randonnée très appréciée des cyclotouristes belges (+ de 4000 participants en 2014). Et avec 300km en deux jours, j’aurai moins de scrupule à commander une gaufre et des frites samedi soir au restaurant ou à dévaliser une chocolaterie. Pour en revenir à l’épreuve de samedi, le parcours à l’air très sympa et un peu plus relevé que lors des deux premières Classiques avec 18 bergs et 4 secteurs pavés. J’aurai notamment l’occasion de gravir le mythique Paterberg (360m de pavés à 13% avec un passage au-delà de 20%), le dernier mont du Tour des Flandres dont il est souvent l'un des juges de paix chez les professionnels. C’est un programme copieux sur le papier mais seule la moitié environ de ces bergs représentera une réelle difficulté, notamment ceux qui sont pavés, les organisateurs ayant répertorié des petites bosses dans cette liste. Dimanche, 11 monts se dresseront sur le parcours de l’Ename Classic avec sans doute quelques secteurs pavés également. Enfin, un mot sur la météo du week-end. Il pourrait pleuvoir samedi mais il fera beau dimanche. Les températures seront fraîches tout le week-end avec un vent soutenu. Vu le nombre impressionnant d’éoliennes dans la région, j’ai de toute façon abandonné l’espoir d’échapper au vent ne serait-ce qu’une seul fois sur ces classiques… Ce week-end devrait être une bonne répétition pour la suite et notamment l’enchaînement Gand-Welvelgem (200km) / E3 Vélo (138km) du week-end prochain que je redoute un peu. Je vous retrouve samedi soir pour vous raconter comment ça s’est passé. http://i376.photobucket.com/albums/oo202/0-rel/DDV_zpsqjumoiew.jpg http://i376.photobucket.com/albums/oo202/0-rel/ename_zpslyjrinqx.jpg PS : Les deux liens vous renvoient au profil 3D des deux épreuves que que je me suis amusé à créer !
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