Aller au contenu

Arnaud BOURCIER

Membre
  • Compteur de contenus

    879
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Arnaud BOURCIER

  1. Ben non il suffit d'avoir des braquets adaptés. 😉 Je suis un cyclo du dimanche et j'assume mon 28/25 pour monter à peu près partout. J'ai même une cassette 12-27 en réserve si besoin.
  2. Tout à fait exact. C'est d'ailleurs pour ça qu'un GPS donne un dénivelé beaucoup plus précis lorsqu'il embarque un altimètre, comme un Edge 800 par exemple. La variation de pression vue par l'altimètre permet de lisser les écarts d'altitude liés à une erreur de position à flanc de montagne.
  3. L'Alpe d'Huez n'a rien à voir avec une pente à 18% où on est debout sur les pédales. Je sais parfaitement que certains montent à plus de 1400 m/h avec un braquet adapté mais ce n'est pas le même cas de figure (fréquene de pédalage adaptée et pas 500 km dans les jambes...).
  4. Merci de ne pas déformer mes propos en prenant des extraits hasardeux. J'ai bien écrit: "La danseuse ne sert qu'à se détendre en alternant avec un autre mouvement ou pour atteindre un effort très élevé sur un temps court..." Ca répond aux raisons de Philippe Gilbert, des sprinteurs ou Pantani ? Quel que soit le moyen utilisé pour tenir une certaine vitesse ascensionnelle, il faut toujours développer la même puissance (au sens scientifique du terme). Tu peux la développer par les jambes, les bras, le buste ou ce que tu veux, ce sera toujours le même effort global au niveau corporel. Pire, dans les conditions difficiles que tu décris et comme tu le dis toi-même, tu ne cherches pas le rendement optimal mais simplement à monter sans mettre pied à terre. Donc si le rendement n'est pas bon alors tu développes encore plus d'effort que si tu montais "tranquillement" à la même vitesse ascensionnelle dans une pente à 10% assis sur ta selle avec un bon rendement de pédalage. Donc monter à 1470 m/h (pente 21%) ou 1260 m/h (pente 18%) pendant 3 km après 500 km de route, je n'y crois toujours pas une minute. Ok pour un passage ponctuel mais pas plus. Pas grave nous ne tomberons pas d'accord.
  5. "Les jambes ce sont des cannes à 7 km/h, ce qui fait avancer le vélo en danseuse à cette vitesse autrement dit presque en équilibre, c'est le déplacement du buste sur la pédale, c'est quand même 40 ou 50 kg qu'importe mais un poids à chaque coup de pédale que tu envoies 60 ou 70 fois par minute (un coup de chaque côté) plus la traction sur l'autre pédale décuplé par le mouvement du bassin et l'effet ressort de pouvoir détendre la jambe tu joues aussi avec plus de fermeté le mouvement de la cheville. Enfin tu as compris ce que je veux dire." Même si je comprends tes explications et ce qu'apporte le mouvement en danseuse, ça ne change rien à la physique. Tu dois toujours appliquer la même force sur les pédales. Tu sollicites moins tes jambes mais davantage le haut du corps tout en te privant d'un point d'appui (la selle). Le rendement énergétique est nécessairement moins bon qu'assis. Sinon ça se saurait et on ne monterait qu'en danseuse. La danseuse ne sert qu'à se détendre en alternant avec un autre mouvement ou pour atteindre un effort très élevé sur un temps court mais en aucun cas pendant 15-20 min comme tu nous l'expliques. Poussons encore ton raisonnement jusqu'au bout. Quitte à monter en danseuse pour gagner en confort, pourquoi ne pas emmener un 39/23 plutôt qu'un 34/25 ? Il suffit toujours d'avoir le bon déplacement du buste sur la pédale non ? Bref ton 7 km/h ponctuellement dans du 21% ne me semble pas impossible vu ton niveau mais le tenir pendant 15-20 min comme tu le prétends, là je deviens dubitatif !! 😳
  6. Tu dis qu'il est impossible de descendre en dessous d'une certaine vitesse, quelle que soit la pente, l'état de fatigue ou la durée de l'effort. C'est là que je ne suis pas d'accord sans remettre en cause ton 7 km/h. Du 7 km/h dans une pente à 21% (c'est bien ça ?), ça fait du 1470 m/h de vitesse ascensionnelle. Ben ce n'est pas la même chose de le tenir sur 500m ou 3 km. Et pourquoi se limiter à 3 km d'ailleurs, autant aller jusqu'à 10 km par exemple ? Ton raisonnement atteint ses limites car je doute que tu montes à cette vitesse-là indéfiniment.
  7. Je n'ai pas le niveau pour contredire ce que tu es capable de faire ou pas donc je ne prends pas parti. Par contre, les calculs de Bernard ne sont pas scabreux, ils sont juste entachés d'une légère incertitude liée aux hypothèses prises. Quand tu parles de puissance dans les cuisses, ça ne veut rien dire. Tu appliques une force sur les pédales à l'aide de tes jambes. Que tu appuies avec une technique différente selon ta fréquence de pédalage et ton état de fatigue, on est d'accord. Quand Bernard parle de puissance, c'est dans le sens scientifique : puissance = force x vitesse. On connait ta vitesse et il ne fait donc "que" calculer la force avec tes paramètres (poids à l'ordre 1 vue la pente à 18%). Ensuite libre à chacun de juger si la valeurs de puissance développée est possible ou pas mais ce n'est pas le calcul de cette valeur qui doit être remis en cause.
  8. J'avais compris le sens de ton propos et je suis en phase. C'était juste pour te taquiner. 😳
  9. C'est l'hopital qui se moque de la charité... "Comme ton pote Sapin si jecte rencontre 1 jour ça sera pas sur un vélo." => encore des menaces, ça devient une habitude (cf. un autre sujet en cours)... 🙄 On a le droit d'être en désaccord sans aller aussi loin.
  10. Ca dépend ce que tu appelles le plus méritant !! 😉 Clément et Laurent sont très méritants pour faire de la montagne avec peu d'entrainement. Par contre, le gars entrainé a été plus méritant pour préparer son séjour en montagne et en baver avant. Quand je repense à la traversée des Alpes du Nord que j'avais faite un été avec seulement 1000 km depuis le début de l'année, j'avais été limite inconscient. Et pourtant, ça ne m'a pas empêché d'en garder un super souvenir alors que je montais comme un escargot. Je me revois encore dans le Galibier au-dessus de Plan Lachat à 6-7 km/h avec un 30/25 qui me paraissait infernal à emmener. J'ai réalisé ce qu'était la magie de la montagne: le gout de l'effort dans les montées, la beauté des paysages, le plaisir grisant de la descente...
  11. Merci Daniel, je me suis permis d'en faire de la pub auprès de mon club cyclo.
  12. En vélo de route, ce n'est pas exceptionnel que je descende à 8 km/h dans les cols alpins dans les portions à + de 10%. Je n'ai même pas l'excuse du poids avec mes 62 kg tout mouillé. 😳 En VTT quand j'avais un compteur, je montais à 4-5 km/h sur plusieurs kms dans les chemins pentus en montagne. Je me suis souvent fait doublé par des coureurs à pied !!
  13. Pour rouler tranquille et plus de 3h, je prends simplement un bol de flocons d'avoine avec du lait. Je ne le sens pas sur l'estomac. Par contre, s'il s'agit de faire un effort plus violent (course ou entraînement dynamique), c'est clair que ce n'est pas le plus digeste. Je préfère alors me prendre des tartines de pain complet avec de la confiture et juste une petite dose de flocons d'avoine en complément.
  14. Tout pareil que Franck, je règle de manière empirique. J'ai vérifié que j'avais la jambe tendue en posant le talon sur la pédale en position basse et j'ai ensuite ajusté aux sensations. Pour en avoir discuté avec un vélociste qui propose des études posturales, il m'a dit que c'était une méthode fiable pour ne pas trop se tromper.
  15. J'ai un cuissard Décathlon à 50 Eur et il me convient parfaitement. En début de saison, j'ai avalé 650 km en une semaine sans douleur particulière dont une sortie très vallonnée de 150 km avec 6h de selle. Au-delà de 7-8h de selle, je n'ai jamais testé avec ce cuissard donc je ne me prononce pas mais je n'ai pas l'intention de dépenser plus de 50-60 Eur dans un cuissard.
  16. Le choix dépend de ton niveau et tu es le seul à le connaitre. C'est étonnant que personne ne t'ait répondu de mettre 53-42 avec une cassette 11-23... Le choix du braquet extrême en montagne est une chose mais il faut aussi essayer de soigner sa ligne de chaine. Sur le plat si tu n'es pas très puissant, tu croiseras plus ta chaine avec un 52 qu'un 50 : 52/17 au lieu de 50/16 par exemple.
  17. Arnaud BOURCIER

    Rendement

    Je ne sens aucune différence de rendement en fonction de la taille du plateau. Par exemple, j'utilise souvent dans les faux-plats le 50/19 ou 39/15 qui sont équivalents en développement et c'est pareil pour moi. Je pense que l'écart de rendement est relativement négligeable selon la taille du plateau et qu'il n'est pas plus important que l'influence du croisement de chaine.
  18. Je suis en phase avec l'avis de Franck. Si tu prends un triple, tu peux même choisir un 50-39-28 et une cassette 12-25 ou 27. Tu rognes un peu sur les braquets extrêmes mais tu gagnes en progressivité de ton étagement.
  19. Mon groupe Ultegra a 5 ans sans avoir à toucher quoi que ce soit dessus. Je ne peux pas en dire autant de mon ancien Campagnolo Centaur avec un dérailleur arrière assez pointilleux à régler régulièrement. Sram je ne connais pas donc je n'en dirai rien.
  20. Si tu as déjà testé cette altitude alors tu peux être confiant ! 😉
  21. Bonjour Bernard, Je suis bien incapable de remettre en cause tes calculs mais je souhaitais juste d'apporter ma petite expérience de l'altitude. Certes c'était en randonnée-alpinisme et non pas en vélo. Lorsque je suis monté au Mont-Blanc (altitude comparable à ton projet), je n'ai pas vraiment eu le sentiment que ma perte de performance était linéaire avec l'altitude. Je l'ai fait avec juste un peu d'acclimatation (ascension à 4200m deux jours plus tôt). Jusqu'à 3000-3500m, je ne sentais pas l'effet de l'altitude même si je montais moins vite qu'en plaine. Par contre, au-delà, mes sensations étaient très différentes avec un essoufflement bien présent et des jambes plus lourdes. Quelques années plus tard, je suis allé au Népal où je suis resté pendant 10 jours à + de 4500m d'altitude sans difficulté particulière. Certes je ne montais pas vite mais ça allait bien jusque 5500m. Au-delà j'ai beaucoup souffert pour monter à 6200m, sachant que je passais mes nuits vers 4500-4800m. Tout ça pour dire que selon l'acclimatation et la faculté d'adaptation de chacun, on a tous un palier d'altitude au-delà duquel la performance s'effondre violemment. L'acclimatation est un enjeu essentiel de ton projet. Désolé si j'enfonce une porte ouverte 😳
  22. Arnaud BOURCIER

    Openrunner

    Bonjour, Oui Openrunner rame sévèrement et j'ai dû m'armer de patience hier pour tracer mon parcours et surtout l'exporter vers mon GPS.
  23. Tu as bien raison, quelle que soit la pratique le principal est de se faire plaisir. Quand je parle d'étagement de cassette, ce n'est pas pour la fluidité de passage mais pour minimiser les écarts de braquets. Je suis très sensible à la fréquence de pédalage. Quand on se moque de sa vitesse, les trous d'étagement sont effectivement moins gênant puisqu'on restera sur sa fréquence de pédalage naturelle quitte à ne pas avoir la vitesse optimale. Je ne suis pas sûr d'être clair dans mes explications mais encore une fois, le principal est d'avoir des braquets qui conviennent à son usage. Mieux vaut une cassette 11-32 qui permet de passer partout que d'être planté dans une côte avec une 12-25 par exemple !!
  24. "Ne me parlez pas des écart entre pignons ou plateau. Quand c'est pour grimper 2 cols par an on s'accomode de ces gros écarts et on se fait plaisir pour un minimum d'invstisement." Ok pour le minimum d'investissement. Pour le reste, ce n'est que ton avis et on ne te demande pas de nous imposer ce qui nous convient ou pas. Je ne roule que 10 jours par an dans les Alpes et j'ai tout de même envie d'avoir une transmission correctement étagée plutôt qu'un étagement de VTT avec des trous de partout... Ensuite libre à chacun de le tolérer ou pas mais ce n'est pas mon cas.
  25. Arnaud BOURCIER

    La selle...

    J'avais fini par la régler de niveau sur toute la longueur et donc je ne pouvais plus bouger. C'est ce qui m'a déplu et fait prendre une Antares qui permet de bouger selon que je pédale en vélocité ou force. Ca reste une préférence personnelle.
×
×
  • Créer...