Maurice AUTOBUS

Vous causez dans le vide avec votre diminution "théorique" des blessures. Quelqu'un est-il capable de produire un document sur la nature précise des blessures (mortelles ou non) des cyclistes sur une année ? Jamais vu ça. Combien de morts ou de blessés graves à la tête ? Ce que je vois, régulièrement, ce sont les récits dans la presse des accidents de la route. Et généralement, les cyclistes morts ont été percutés par des voitures ou des camions. Les blessures à la tête ne sont jamais précisément citées. Et je lis souvent sur le*** les récits des courses du week-end ou sont commentées également les différentes chutes. Il y a beaucoup de clavicules, de coudes, parfois un fémur ou un bassin fracturé. Ce week-end dans les Landes (course, donc avec casque) : un traumatisme facial (oeil, arcade visiblement). Faut-il envisager le casque intégral ? Ou alors accepter le fait que le risque fait partie de la vie ? D'autant que le risque est bien modeste en l'occurrence. Si le casque devient obligatoire, ce sera juste un écran de fumée qui évitera aux politiques d'avoir à prendre de vraies décisions en matière d'aménagement du territoire et d'éducation au partage de l'espace. Mais comme d'habitude. Si les politiques avaient le moindre courage, ça se saurait...

Encore un truc pour les esprits simples. On prend une mesure voyante et facile à comprendre pour tous les oins-oins qui ont peur de tout, ça évite de se poser les vrais problèmes et de prendre de vraies décisions. C'est comme ça qu'on fait de la politique depuis 20 ou 30 ans. Mais effectivement, pour changer les comportements des automobilistes, apprendre à partager la rue, inciter réellement les gens à utiliser des modes de déplacement doux, là, il n'y a plus personne. Mettez un casque les cyclistes, sinon, vous êtes irresponsables. En plus on vous culpabilise. Et tous les gogos qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, de reprendre en coeur que ben oui, le casque aujourd'hui, c'est un acte citoyen. Je pouffe. Dans une collision avec une bagnole (c'est comme ça qu'on meurt à vélo en général), on est cassé de partout, polytraumatisé quoi... La tête, là-dedans, c'est un détail parmi d'autres. C'est un peu comme si on disait à un type qui habite au dixième étage de mettre un casque chaque fois qu'il va sur son balcon. S'il passe par dessus bord, casque ou pas, le gars est explosé de partout. Mais bon, le casque obligatoire, tout le monde comprend. Même ceux qui n'ont pas de cervelle à protéger. Ca leur donne une soudaine importance. Ils se gonflent de leur sens des responsabilités, se sentent de bons citoyens. Franchement, moi c'est ça qui me fout la trouille...

Alors là, je n'ai jamais pensé à ce que pouvait l'angle d'un cycliste en virage. Je veux dire, le savoir n'apporte rien dans la mesure ou tout ça est en mouvement. Jamais tu ne pourras mesurer ce que tu fais de façon à le reproduire ou à l'optimiser. C'est pour ça que je trouve ta question étonnante. Il doit exister des études chez les fabricants de pneus, mais bon, dans la mesure ou tu ne sais pas "combien tu penches" quand tu es en train de le faire, c'est un peu vain tout ça... Si tu veux t'améliorer, tu prends un bon descendeur et tu suis en essayant de l'imiter... Trajectoires, balancement du vélo, etc... S'il y a bien un truc instinctif, ce doit être la capacité à tourner...

Pour compléter le message de Christian, il s'agit d'une mèche affutée, qui va mordre dans le métal du trou que tu auras percé au centre de la vis. Là, c'est coton, parce que ce sont de toutes petites vis, donc de toutes petites mèches. J'ai déjà fait ça avec succès sur de la visserie de bagnole ancienne, mais c'était beaucoup plus gros...

La pédale doit faire des étincelles en frottant le bitume. Tant que ça ne frotte pas, c'est qu'il y a de la marge. Signé : Valentino Rossi. Non, sérieusement, à part te conseiller de pratiquer encore et encore, de chercher la limite par toi même, qu'est ce qu'on peut te dire ? De rouler avec un bon descendeur qui t'observera et pourra tenter de te conseiller...

Ne te laisse pas démonter ou culpabiliser, ça ne devrait pas s'appeler vélo 101 ici, mais "la France à peur". Comme la plupart font peu de vélo et pas vite, une famille de sportifs comme la tienne, c'est un truc insensé pour eux !

Le problème, c'est que tout le monde attend que les autres fassent le premier pas... S'il ne protège personne, c'est probablement parce qu'il a constaté que les autres profitent... Il faut bien qu'il y en ait un pour ouvrir un éventail. Après, les mecs manquent tellement de culture cycliste qu'ils ne savent pas tourner régulièrement, qu'il faut systématiquement foutre un raton dans le fossé pour se replacer en redescendant après son relais... Et puis parfois, il y a des petits miracles. On peut aussi trouver des camarades de jeu...

S'il est heureux de faire ça et pas démoli par l'exercice, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas raisonnable. Il faut arrêter de vouloir médicaliser le bonheur. Ton gosse fait du vélo avec son papa. Whaouhhhh ! Profitez tous les deux. Le fait que tu te poses la question, c'est justement un bon indice de ton intérêt pour son bien être. Pas besoin d'autre chose.

C'est malheureux ta gamelle, mais si je comprends bien, c'est juste la vis de ton chariot de selle qui a cassé. Je ne vois même pas comment tu as pu penser gagner un procès avec ca. Si tu n'avais pas été débouté pour une histoire de procedure, tu aurais perdu de toute façon. Comment veux tu prouver que c'est le métal qui avait un défaut et pas toi qui n'a pas respecté un couple de serrage ? De plus, ca lâche souvent cette vis, pour peu que tu ait une selle très ou trop reculée. La encore, l'avocat adverse aura beau jeu de laisser penser que tu n'a pas respecté les préconisations. Enfin, cet incident, ca m'est arrive au moins 5 fois... jamais tombe... Donc tu viens crier au scandale, ca me laisse perplexe. Je ne suis pas convaincu du tout qu'il y ait matière à se plaindre...

Intéressant ton post. Je n'ai pas d'infos précises à te donner, juste des impressions des observations. Je suis bien convaincu qu'il existe une sorte de "mémoire de l'effort". Je cours en Pass/Ufolep et je vois bien la différence entre ceux qui ont couru jeune et ceux qui ont débuté tard. Ceux qui n'ont pas couru jeune peuvent s'entraîner beaucoup (c'est mon cas), la progression est très lente et le niveau atteint est médiocre. Et puis à côité de ça on voit d'anciens bons coureurs se pointer avec un hiver d'entrainement et nous démonter la tête. Au bout d'une saison, parfois quelques mois seulement, ils sont capables de courir en 3. On justifie souvent ça par la science de la course. Je suis persuadé que ça va au delà. Tu peux avoir la science de la course, si tu n'as pas le moteur, ça ne va pas. Donc, il y a un "capital" physique qui doit être bon chez toi, puisque tu as couru à haut niveau. Et une partie de tes acquis vont revenir, moins peut-être ceux liés à ton vieillissement. Et il y a en plus, à mon avis, une mémoire de la capacité à se faire mal, à aller loin dans la douleur. Donc, oui, je pense que tu vas retrouver rapidement une bonne condition. Après, tu risques de ne pas te reconnaître si tu as gardé comme référence le coureur que tu étais. C'est la question que tu poses, relative aux capacités cardiaques. Forcément, tu n'es plus tout à fait le même. Pour finir, sur la masse osseuse, je ne crois pas que ça augmente avec l'âge. Ce serait plutôt le contraire, l'ostéoporose qui touche les vieux, je crois que c'est l'os qui devient de moins en moins dense... Il faut croire que tu as du prendre du vrai muscle. Tu vas tout péter !

Je reste sur l'idée que pour ta très récente pratique du vélo, c'est très bien. Et normal que tu te fasse chier quand tu es dans ta "zone de confort". L'étape suivante, c'est d'oser te mettre en danger pour redonner de l'intérêt à ta journée. C'est plus facile dans une course ou on attaque. Repris, pas repris, peu importe. En cyclo, c'est plutôt tirer un groupe et là on est le dindon de la farce... ou on se fait chier à suivre et à attendre la prochaine accélération... qui parfois n'arrive jamais. Essaie les coursettes Pass ou Ufolep, tu as l'air d'avoir l'esprit assez joueur pour ça...

Et on doit en conclure quoi ? Les deux phrases sont plutôt contradictoires... S'il est battu par un PCO, c'est plutôt mauvais non ? Il devrait descendre... Ou alors c'est que le PCO n'en n'est pas vraiment un, mais pourtant si... Oh que c'est compliqué le vélo.

Ah, tu vois, ça vient ! Les 35 sont tout proches... Nickel, bravo. As tu eu l'impression de mieux réussir ton départ ?

Fais ce que tu sens, du moment que tu roules... Et surtout, mets du braquet.

Je crois qu'au contraire, tu t'es parfaitement étalonné. Et pour l'instant, tu n'arrives pas à suivre jusqu'au bout. Il faut être réaliste, tu n'as pas de frustration à avoir. Tu sautes à la pédale, point. La crampe n'est pas un événement anormal et extérieur qui vient perturber ta course. C'est le révélateur de ta limite du moment. D'ailleurs, tes précisions confirment ça. 1 000 bornes depuis janvier, ce n'est pas beaucoup. Tu dois être en GS. J'en connais qui ont le triple. Tu dis que tu es resté caché, et tu es quand même pris dans une cassure dans le final, donc tu es déjà derrière... Ca fait beaucoup d'indices pour penser que tu n'es pas encore prêt. Après, tout le monde va chercher une explication pseudo scientifique qui sert de bonne excuse, les magazines vélo en premier, ça flatte le cyclosportif. Pas assez bu, carence de trucmuche... des conneries tout ça. Il faut juste prendre ça comme une indication à t'entrainer plus, à t'habituer au braquet course parce que c'est souvent le manque d'habitude de pousser gros qui provoque les crampes. Eventuellement un manque de décontraction, un peu de stress pour le début de saison. Mais plus surement un niveau à améliorer.

" toi comme moi est ce important si tu ne cours pas ?" Bien sûr que c'est important. Sinon on ne serait pas là à en discuter. J'ai la bave aux lèvres, le regard fou et la langue qui pend, tellement j'attends le début de saison depuis longtemps. Mais sinon, tu as raison. Niveaux et calendriers, il ne faut pas que ça reste comme ça...

Changer les parcours, alterner les sorties seul ou en groupe. Participer à des randos qui te font découvrir d'autres coins, puis d'autres régions. Enquiller toutes les petites routes que tu ne connais pas, à l'aventure, sans prévoir ton parcours. Enfin comme tu le dis, briser la monotonie possible. Après, sur le vélo, sans objectif, je vois moins l'intérêt de s'infliger des séances spécifiques. Mais certains le font, alors...

Totalement faux les structures font le plein, le vélo n’attire plus c'est autre chose. Mais si, le vélo attire encore. Intéresses toi aux effectifs de jeunes, relis les exemples de Joachim, tu verras bien. Et il attire également des vieux, ce qui est relativement nouveau (ça fait 20/25 ans avec l'essor des cyclosportives). Quand je dis que le sport est déconsidéré, peu importe que les structures fassent le plein ou pas. Ce qui ne va pas, c'est qu'un jeune sportif (comme quelqu'un du monde de la culture) on va l'admirer pour ses performances et puis on va lui glisser "et à part ça, tu veux faire quoi comme métier ?" Sous entendu comme "vrai" métier. Pas comme activité de loisirs. La France a une incapacité totale à considérer que des gens puissent vivre du sport ou grâce à leur sport. Il y a une découpe dans leur tête. le sport, c'est pour le dimanche. Et la semaine, on doit faire un métier chiant, c'est ça l'ordre des choses. Que cette approche change dans ce pays, et il y a des milliers d'emplois à créer autour des activités sportives pratiquées par les gens. Et je ne parle pas d'argent gagné en compétition, mais d'activités de loisir créées, encadrées, promues, accompagnées par des pratiquants, dont les horaires seraient naturellement prévus pour conserver des plages d'entraînement réalistes. Au lieu de ça, on fait choisir les gamins (ou les parents) à 14 ou 16 ans ? Le sport ou les études ? La bourse ou la vie ? Fromage ou dessert ? Mais surtout pas les deux... Et, tout le monde chouine parce qu'il n'y a plus d'industrie en France. Tu parles qu'il y a quelque chose à regretter. Ca vous manque les contremaitres en blouse grise, le paternalisme des patrons, les salaires de misère pour une activité débile ? Assumons le fait qu'on est un pays de branleurs et développons le tourisme, le sport et la culture.

Tu rigoles ? Samedi il y a une toutes en Charente et dimanche une 2,3,J en Charente également. Et effectivement une Pass dans la Vienne. Toi, tu peux courir deux fois et moi une seule... Et encore, ça va me faire plus de 400 bornes demain... Alors c'est vrai qu'il faut raisonner au niveau régional et pas départemental, mais en Pass, on n'est pas si bien servis en ce début de saison. Bon, ce qui n'empêche pas que sur le fond, tu n'as pas tort.

Aujourd'hui les seuls vélos qui me sont flasher, d'un point de vue look s'entend, ce sont les vélos urbains (fixies et singlespeed). Fais une recherche photo, c'est du délire. De mon point de vue, si tu veux un truc original aujourd'hui, il faut partir sur un cadre métal aux standards actuels (titane, inox, acier classique, pas d'alu, beurk) équipement de bon niveau et pour le reste une déco totalement personnalisée. Il faut trouver un cadreur avec un bon peintre, capable de sabler éventuellement des jantes alu, des freins, des plateaux et des les repeindre proprement. En tout cas, règle absolue du snob cycliste : éviter l'anodisé noir. Ca se voulait tendance, c'est devenu la norme, donc totalement banal... C'est même chiant, on ne trouve presque plus que ça. Même des teintes argent classique, il faut ruser pour en trouver. Et par dessus tout : pas de carbone. Pareil, c'est ce que tout le monde possède.

Non, moi c'est Maurice, mais en fait je m'en fous parce qu'en vrai je m'appelle Robert. Tu sais, je crois résolument que le problème ne vient pas des clubs ni de leurs moyens, mais de l'approche qu'ont les parents et donc la société en général. Pour les parents, sans les accabler, c'est vrai que c'est pratique de conduire le petit à l'école de vélo le mercredi ou le samedi. Mais ça demande déjà de l'organisation pour peu qu'il y ait d'autres enfants qui font de la musique ou un autre sport. Et puis quand le gamin grandit, ça se complique du fait qu'il va devoir faire pas mal de choses seul, sans passer par le club. Souvent, c'est fini les déplacements collectifs. Est-ce que les parents sont prêts à passer 25 dimanches par an au bord de la route. Il va falloir s'entraîner en semaine. Mais les parents lâchent-ils un gosse de 14 ans seuls sur les routes ? Pourtant à cet âge là, ils n'ont plus forcément besoin de "gardiens", mais plutôt de parrains pour s'intégrer au milieu et aller rouler. Il est clair que ceux qui ont un papa cycliste, une famille qui a toujours fait ça, sont avantagés. Et puis à côté, tu as le fait que le sport est totalement déconsidéré dans ce pays. Le français se dit "il n'y a presque aucune chance que les jeunes deviennent des champions, il faut les inciter à faire des études". Sauf que c'est toujours l'un contre l'autre. Jamais personne ne raisonne en pensant que le milieu sportif est un facteur important d'intégration dans la société. Ca développe la sociabilité. Le sport, c'est aussi une façon pour un jeune de se continuer son propre réseau, notamment auprès d'adultes. Ce n'est pas le réseau de ses parents, ce n'est pas le monde de l'Education Nationale. Dans le vélo, tu côtoies aussi des chefs d'entreprise. Des gars qui sont capables d'apprécier un jeune et de l'aider dans la vie, parce qu'ils auront vu ses qualités sur un vélo et dans un peloton. Et clairement, ce n'est pas parce qu'un gosse va laisser tomber le vélo qu'il va réussir ses études, ça se saurait si ça marchait comme ça. Continuer le vélo, ça permet éventuellement d'envisager un métier en rapport avec sa passion. Parce que les autres, aujourd'hui, ça finit souvent en école de commerce, pour devenir vendeur à Conforama. Tu parles que ça vaut le coup d'arrêter le vélo si c'est pour finir comme ça...! Mais va expliquer ça à des parents flippés par l'avenir de leurs enfants. Donc quand il faudrait motiver-aider un peu le gamin à l'adolescence, finalement ça arrange tout le monde s'il arrête. Et ça tranquillise les consciences.

Moi c'est du Signal. J'adore les bandes rouges dans le blanc du dentifrice.

Toi aussi tu le trouves passionnant ce fil. Pour boucler la boucle, il ne manque plus que "votre santé aujourd'hui" et comme ça on pourrait faire le tour des banalités de la vie sans quitter le forum.

Bah, les mafias, c'est sûr que ce n'est pas ce que j'ai préféré dans le vélo, mais à cette époque de ma vie, je n'étais que spectateur. Ceci dit, je ne fais pas une fixette là dessus. Ca illustre juste une autre forme d'évolution du vélo. C'était un peu inévitable, parce que vous courriez pour vivre. C'est pour ça que je défend l'idée un vélo vraiment sans argent au niveau amateur, mais une arrivée des "agents économiques" structurée. Là ou je te rejoins, c'est quand tu suggères que la fédé n'a pas défendu la place du vélo dans la société. On ne voit pas, en tout cas, le résultat d'un lobbying qui valoriserait le monde du vélo. Finalement, ce sont les écolos qui ont fait le boulot, en faveur de la bicyclette, un vélo non-compétitif qui ne nous ressemble pas. Et là ou je ne suis pas d'accord avec toi, c'est sur la promotion des pauvres. Je force le trait, mais pour gagner de l'argent à 16 ans, il vaut mieux vendre du shit que faire du vélo. Les pauvres n'y vont pas dans le vélo, mais pas parce qu'ils rêvent devant la vitrine du marchand de cycle. Ca c'est une vision datée années 50-60. Ils rêvent devant une grosse bouze de SUV aux vitres teintées, que seule la drogue ou Cofidis, leur permettront de s'acheter. Le vélo, c'est une affaire de classes moyennes. Et là, les parents préfèrent dire aux gamins d'aller à l'école, plutôt que de consacrer trop de temps au vélo. Je trouve ça %@!? et limitatif, mais ça se comprend. Et comme il n'y a pas de véritable filière d'accompagnement (éducative et économique) des bons jeunes cyclistes, ils disparaissent des effectifs entre 14 et 20 ans. Aujourd'hui, il y a plein de gamins dans le vélo. Vraiment beaucoup dans les écoles de vélo qui n'existaient pas à ton époque. Et une grande partie n'y sont déjà plus quand vous commenciez le vélo en minimes. Parce que tant que le vélo sert de garderie, les parents sont d'accord. Mais quand il faut se geler tous les dimanches au bord d'un circuit au lieu d'aller bâfrer chez belle-maman, les vocations s'épuisent. Et ne le prends pas mal quand je parlais de "bons première pas géniaux". Je sais ce que vous valiez.

Moi je dirais que ça risque d'aller pas trop mal pour toi, si tu avais un bon niveau en cadet. Ce n'est effectivement pas une "toute" comme il y en aura plus tard en saison. La densité à haut niveau va être très faible, avec une poignée de 1 et 2, et surement pas mal de Pass Cyclisme qui composeront le gros du peloton, ceux qui n'iront pas dans l'échappée. Et les Pass, c'est à la portée d'un junior débutant moyen. Donc peloton pour toi, ça ne me semble pas de la science fiction. Samedi dernier en Charente-Maritime, c'est un Junior 1 qui gagne les doigts dans le nez. Impressionnant, même si tous les bons coureurs du coin n'étaient pas là.