Maurice AUTOBUS

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/12/17/on-a-traverse-le-tunnel-du-chambon

Euh, bof. Mettons 18-20 km/h. Un peu plus en course, mais je ne comprends toujours pas pourquoi ils s'excitent à ce moment là, alors qu'on pourrait faire une trève tacite dans la montée pour s'attaquer dans la descente. Des pervers, vraiment... Sinon, pas de problème pour lire le Sapin.

J'y travaille. Aujourd'hui j'ai monté la plus grosse bosse du coin. Au moins 500 m, dont les derniers 100 m à 8 %. Je la remonte une fois en mai, et après je fais du jus.

C'est un forum vélo, ici, Monsieur. On parle vélo, pas emballages. Si vous voulez parler emballages, il faut aller sur un forum d'emballages. 😃

Pfff, sur le fond, c'est une bonne idée d'inciter les clubs à organiser. Ensuite, je trouve que c'est une réponse simpliste à un problème compliqué. Une des "réponses" qui feraient que si j'étais en Ile-de-France, je ne mettrais probablement pas les pieds en FFC. Eux, c'est vraiment à l'ancienne : l'amende, la sanction, la culpabilisation. Et ensuite, ils s'étonnent que l'Ufolep attire autant de monde...

Tu sais, à chaque fois qu'il est question d'un truc marrant et transgressif, ça réunit toujours les mêmes Schtroupmfs à lunettes. Et pourtant, sans la transgression, ou en serions-nous, en tant que société ?

"3€ pour boire le cafe" Houla, c'est pas donné le café chez toi.

"Notre jeune ami" ... "Ce gredin" J'adore. Plus suranné, tu meurs...

Ah ? Y'avait un sujet ?

Non, question de barbe et de tablier de sapeur. De toute façon, le tablier de sapeur, ça rebute le client...

Alors le problème, c'est que je suis une m erde en ski de fond. Enfin à la montée, ça se passe bien, j'ai le cardio qu'il faut. Après, le problème, c'est que je ne sais pas m'arrêter. Donc la descente, c'est un drame. Je ne comprends rien à la glisse, et je n'ai plus envie d'apprendre. Alors le ski, de fond ou pas, c'est fini pour moi. En revanche, ça m'amuse de me payer les marcheurs sur la montée des cols. Autant je suis médiocre en vélo en montagne, autant ça fonctionne en mode "légionnaire".

Ok, je comprends... Merci de l'explication.

Je ne crois pas. C'est ou ? Quand j'habitais plus près, je faisais souvent le Terrier du Fouilloux. Ca allait bien. Belle route, pas bien raide.

Sans aucun esprit de moquerie, tu peux expliquer pourquoi de l'émotion ? De la satisfaction je comprends, mais de l'émotion ça m'intrigue...

Lautaret plusieurs fois quand même. Parfait pour moi. Un col que je peux monter grand plateau jusqu'aux deux tiers, c'est une bénédiction. Bon, après, j'ai galèré, parce que simplement faire du vélo, c'était difficile. J'ai fait l'Izoard à pieds. Ca compte ?

Un peu partout en Nouvelle Aquitaine ! Comme ça, c'est vite décrit. Plutôt les endroits plats... On ne se refait pas. Et puis un peu les Hautes-Alpes en hiver. Plus Vendée et Finistère à l'occasion. Rien d'exotique, mais soit des endroits magnifiques, soit des courses sympas.

C'est clair, les comités départementaux, c'est précaire comme ressources. Les comités régionaux, beaucoup moins. Chacun se débrouille comme il peut. Le problème, c'est que la tentation est forte d'utiliser "l'impôt" pour se financer, plutôt que de remettre en question des fonctionnements ou des habitudes. Enfin bon, j'en parle là parce que le sujet d'Isaac m'intéresse, mais je ne vais pas développer un programme pour sauver le vélo. D'abord, je ne suis pas certain de savoir faire. Et ensuite, on m'élirait à la tête de quelque chose que je ne serais pas certain de vouloir de ce bordel ou l'on snobe les vrais bénévoles dévoués, au profit de mecs qui ont le profil du dirigeant politique. Et les ambitions probablement.

"D'après ce que je lis sur le forum tu es très actif " De moins en moins, je baisse les bras. Je ne suis pas assez politique pour durer dans ce truc qui évolue à la vitesse d'un escargot. "Si effectivement détenir un petit trésor de guerre en prévision de dépenses est louable encore faut-il en justifier l'utilité ." Absolument. Il est bon que le comité ait de la trésorerie, étant donné que les subventions et les reversions de la fédé arrivent en général très tard. Maintenant, c'est gonflé de réclamer aux licenciés, et surtout aux clubs, un effort supplémentaire alors que le bilan est excédentaire. Ce que tu ne dis pas c'est la réaction des présidents de club ou membres du comité face à ces décisions dispendieuses . Pas de putsch ? Grosse gueulante unanime des clubs et situation bloquée pour le moment. La fusion qui devait intervenir cette fin d'année est reportée d'un an. Dans les autres réponses, je lis que chacun s'indigne du cout pour le pratiquant, mais c'est pour les clubs que cela devient intenable. Ils ont toujours eu un rôle de collecteurs pour faire vivre le vélo, mais là, ça devient intenable. Il y a au moins une région ou ils ont faire revenir des pratiquants et des courses en baissant les tarifs. Et bien ça ne sert pas d'exemple.

Il n'y a pas de différence sur la catégorie, par rapport à autrefois. Enfin si, il y a effectivement maintenant une possibilité pour certains de courir en minimes dans le cadre des Ecoles de vélo. Je crois que cela ne concerne que les minimes 1 (pas sûr de moi). Ce que l'on constate, c'est qu'on n'y retrouve que les mauvais. Une façon probablement de leur faire franchir plus progressivement le palier vers des courses plus dures et plus longues. Quand à ton affirmation "ils coupent", ça ne veut rien dire. Il n'y a plus de courses, donc ils ne courent plus. Comme autrefois. Mais ils peuvent enquiller 15 ou 20 cyclo-cross... Et certains le font. Et rouler comme des malades tout l'hiver. On a souvent un minime avec nous le mercredi, ça roule parfois à 50, il tricote comme il peut. Pas certain que ça lui fasse du bien...

Mouais... C'est le pavillon témoin que tu nous raconte. Ce que je vois, ce sont des benjamins qui ont plus de jours de course que moi. Qui font de la route, de la piste, du cyclo-cross. Et qui pour la plupart ne dépassent pas la première année junior, quand l'effervescence des glandes leur permet de dire m... à leurs parents. Heureusement, il y en a quelques uns qui échappent au massacre.

"Tenue presque printanière. " Ouaip ! Du coup 129 bornes. C'est le soleil couchant qui m'a ramené, sinon j'y serais peut-être encore.

Des roues ? Il y a des gens qui ont des roues sur leur vélo ? Si on m'avait dit ça plus tôt, j'irais certainement beaucoup plus vite...

C'est partout pareil, avec des variantes sur le prix des engagements selon les régions. Pour la licence, le tarif est national. C'est la fuite en avant, comme les politiques. Plutôt que de penser à économiser, on augmente les tarifs. Sans d'ailleurs savoir ce qu'on va faire de l'argent. J'ai assisté à une réunion surréaliste, ou des élus expliquaient qu'ils projetaient d'augmenter les tarifs (engagements, mais également contributions des clubs organisateurs), pour soutenir des grands projets. Sauf qu'ils étaient incapables d'expliquer quels projets ils avaient en tête. Leur seul argument, c'était de dire que cet argent serait provisionné "pour des projets à venir". En même temps, ils présentaient un bilan faisant état d'un trésor de guerre de 80 000 euros je crois (je ne suis plus très sûr de la somme, mais c'était impressionnant). Or un comité est normalement une structure associative qui ne doit pas gagner d'argent. Et de toute façon, si on arrive à économiser tout cet argent, c'est bien que les recettes sont suffisantes. Donc pourquoi augmenter ? Le seul projet concret semblait être l'achat d'un nouveau bâtiment pour y loger le siège du comité. Un peu comme le Maire nouvellement élu qui décide de refaire la Mairie. Finalement, l'institution ne pense qu'a se nourrir elle-même... Et avec les miettes, elle bricole quelques trucs bancales pour donner l'impression qu'elle agit.

" les étriers freinent très bien, et leurs limites de freinage c'est aussi paradoxalement ce qui fait notre sécurité." Je suis assez d'accord avec toi. Mes deux dernières gamelles, c'était à l'arrêt. Dans des chutes collectives ou j'avais réussi à stopper avant de percuter les mecs à terre, en freinant fort (dont une fois sur le mouillé) avec de l'Ultegra tout %@!? et un peu d'observation de ce qui se passe devant moi. Sauf que j'ai pris le reste du peloton sur le dos à chaque fois. Comme quoi, un mec qui freine brutalement en paquet a toutes les chances de surprendre ceux qui sont derrière, ceux qui sont à bloc ou, qui ont des reflexes de moule ou de la m erde dans les yeux. J'ose pas imaginer avec des freins à disque... En fait, ce qui serait plus utile, ce n'est pas d'améliorer le matos, c'est d'apprendre à sauter par dessus les mecs qui sont déjà au sol...

Un avatar de bon gout et de circonstance. Hélas... Car puisqu'il faut parler vélo à tout prix, nous déplorons aujourd'hui la disparition du champion cycliste Marcel Gottlieb, vainqueur en 1991 de l'étape Marcinelle-Angoulême, au sprint et sans pince-à-vélo.