Maurice AUTOBUS

Ok, alors je ne suis pas compétent... J'ai cherché récemment, mais c'était pour un tracker à usage "sportif", pour du suivi hors zones couvertes par les téléphones. C'est beaucoup plus gros, et beaucoup moins autonome...

Tu parles d'un traqueur "antivol" ?

Ben là ou j'ai du mal à comprendre ton point de vue, c'est que tu aimes un geste "sportif", mais que tu ne trouves rien à redire sur une attitude mesquine. Le colombien était remis en course, certes, mais d'autres, à sa place, auraient eu la courtoisie de s'abstenir de sprinter... Il est probable que si Dumoulin avait fait rouler, Quintana serait revenu, mais il l'aurait payé cher son retour... Après, je suis d'accord, le Giro ne se joue pas là. Ca dit juste quel coureur j'ai envie d'aimer... Et j'espère que celui-ci présentera l'addition le moment venu.

Je ne dis pas que le geste de Dumoulin n'est pas respectable. Mais il en a drôlement été remercié par Quintana. Dans la même situation, un mec fair-play se serait abstenu de faire le sprint. C'est là ou le chevaleresque se révèle un peu naïf par rapport à un "principe de réalité" que certains appliquent sans vergogne. J'espère donc que la prochaine fois ou Quintana se foutra par terre, les autres lui imposeront la poursuite de sa vie, histoire de lui apprendre à renvoyer l'ascenseur...

Je sais bien. C'est aussi pourquoi je ne fais pas de cyclosportives. Ca me fout la trouille.

Oui, c'est ce que je dis. Un gars qui tombe tout seul, on roule à bloc pour qu'il ne rentre pas. Sinon, il se passe ce qu'il s'est passé. Mon intervention, c'était en rapport avec un sujet d'il y a quelques jours ou tout le monde reprochait à je ne sais plus quelle équipe d'avoir roulé sur la chute de je ne sais plus qui...

Le problème n'est pas que la 307 soit du bon côté. A la limite, heureusement. Mais la plupart du temps, les automobilistes se rangent quand la moto ouvreuse leur fait signe de se ranger. Et redémarrent aussitôt, comme de gros lâches. Peut-être était-il dans son droit le tomobiliste en question. Mais, qu'est ce qui l'obligeait à reprendre cette portion de bitume, sachant qu'il y aurait probablement quelque chose en face. Après, pour répondre à Eric, je ne suis pas d'accord. On n'est jamais obligé de prendre tous les risques, même lorsque qu'on joue les premières places. Des deux côtés, il faut savoir ce qu'on fait. Mais jamais je n'accablerai le cycliste qui est en plein effort et pas toujours lucide. Alors que l'automobiliste est motorisé et que ça ne lui coûte rien de se conduire en gentleman.

Tu sais, en l'absence d'informations, il ne faut pas être trop angélique avec les automobilistes. Certains forcent le passage quoi que tu puisse leur dire. Cet après midi, j'ai fait barrage de mon corps replet, face à un automobiliste qui s'était engagé à contresens sur une course et qui refusait de faire demi-tour. J'attends toujours qu'il vienne me casser la gueule, je suis chaud, ça fait 5 heures que je fais du shadow boxing. Il y a parfois de bons bourricots au volant, qui s'obstinent là ou ils pourraient lâcher du lest. Mais ça les emmerde que des gens se fassent plaisir à faire du sport.

Je pense, et j'espère, que ça va visser la prochaine fois qu'il prendra une pelle...

Mouais, je suppose qu'il faut relativiser les choses. Il est probable que Polveroni a pris des risques. Il est aussi probable que devant lui, il y a eu des motards qui ont demandé aux automobilistes de serrer à droite, voire de s'arrêter. Alors bon, avant de s'apitoyer sur la dépression nerveuse du papi, il faut penser à celui qui a vraiment mal.

Oui, visiblement, Quintana, il n'a pas la même culture que les autres... Là, leur faire le sprint, il est gonflé !

Tiens, je rentre de ma course, je lis le résumé de l'Equipe et j'apprends que Quintana est tombé et qu'il a été attendu par tout le peloton de favoris... Chute visiblement due à sa seule maladresse. Et il ne trouve rien de mieux que de leur faire le sprint et de récupérer 6 secondes de bonifs. Je note que personne ne commente son attitude, alors que la plupart des intervenants ici sont pour qu'on attende le gars qui chute. Voilà probablement qui explique pourquoi généralement, quand ça tombe, ça accélère... On n'est pas à l'abri d'un gars qui n'a pas bien compris le fair-play...

Pour ce que j'en connais, l'idéal pour ces voies vertes, c'est ce que je suis en train de découvrir avec bonheur et qu'on appelle Gravel. En gros, un vélo tout terrain pour des terrains pas trop techniques. Que du bonheur. Sinon, il va maintenant falloir faire l'éducation des utilisateurs de ces voies vertes. Du genre, "c'est pas parce que je vais lentement que je dois obliger tout le monde à rouler lentement et me vachant au milieu du chemin, qui est étroit". Ou encore "quand je m'arrête pisser en bagnole, je me gare. Mais, en tant que cycliste, je laisse mon vélo, ma carriole et mes douze mômes sur la piste cyclable au moindre arrêt". C'est marrant comme on perd l'habitude de rouler à droite dès qu'il n'y a plus les voitures pour vous y obliger...

La sortie de mardi prochain. Puis celle de mercredi. Puis celle de vendredi. Puis la course de dimanche, etc...

Le mono plateau, c'est surtout une mode, ça n'a pas d'intérêt, sauf dans le cas d'une utilisation brève, sur un terrain ou l'on est certain de passer et ou les changements de vitesse entrainent un risque de perte de temps par déraillement. En gros, sur une course de cyclo-cross ou de VTT et plutôt pour des coursiers accomplis. Même pour une rando de VTT, c'est n'importe quoi. L'écart entre les pignons de la K7 est dramatique. Alors oui, on peut aller au bout de la rando, mais on n'optimise rien. Pour la route, plutôt qu'un mono plateau on peut, en revanche, choisir un grand plateau de taille plus raisonnable. un 46, par exemple. Mais 42, c'est vraiment petit...

"après avoir descendu un paquet de bichocos afin de pallier toutes hypoglycémie" Alors la, il y a un problème. Comment peux-tu manger quelque chose qui n'existe plus ? Les bichocos, c'était dans les années 60 ou 70. Ca ne fait pas très sérieux.

Non, je ne souris pas, je vois bien au contraire. J'ai fait plus ou moins la même chose. C'est un peu ce que j'essayais de te dire en parlant des escaliers. Après ma reprise du vélo (surpoids, clope, etc...) j'ai passé trois ou quatre ans en grande difficulté quand il fallait grimper des escaliers, tellement le vélo me collait les grosses cuisses. En gros, j'étais fatigué pour tout, sauf pour faire du vélo. Et encore, il fallait que je dépasse le stade de l'échauffement, sinon j'allais me coucher direct... C'est pourquoi je ne crois pas au surentrainement. Mais juste à un changement de mode de vie auquel il faut s'habituer. Et ça passe par cette sensation de fatigue permanente, à laquelle il faut s'habituer. Au bout d'un certain temps, on arrive à un stade paradoxal ou l'on se sent fatigué, tout en se sentant capable de renouveler les efforts. Là, ça commence à sentir bon... Et puis, un jour, on s'aperçoit qu'on attend les autres dans les escaliers...

Au risque d'être moins compatissant que les autres, je dirais qu'il faut cesser de te craindre. 36 ans, 2 ans de vélo, 82 bornes, ça doit passer sans le moindre problème. Pas besoin ni d'alimentation particulière, ni de récupération particulière. Je ne sais pas ce que tu faisais pour te retrouver, soi-disant, en surentrainement. Mais si tu connais une fatigue excessive, je n'irais pas attribuer ça au vélo mais plutôt à l'ensemble des composantes de ta vie. Après, la tolérance à la fatigue est propre à chacun de nous. Quand on est en phase de progression, il est assez normal que les sorties à vélo, qui s'ajoutent à la fatigue quotidienne, ne soient pas anodines. On arrive parfois à être totalement crevé, sauf sur le vélo. C'est un cap à passer. Mais l'erreur serait de ralentir le vélo pour ne pas avoir mal quand on monte les escaliers. Finalement, ce n'est pas important les escaliers. Ce qui est jouissif, c'est d'avoir la sensation qu'on arrivera à rien sur le vélo, et d'avoir oublié toutes ses douleurs au bout de 10 km...

Même taille aussi. En cyclo-cross j'étais un peu plus bas parce que je me sentais plus agile comme ça, mais le vélo servait dix fois dans l'année. Et j'avais vite mal au dos. Je vais voir avec mon nouveau vélo "mixte" si je passe le technique de façon satisfaisante avec mes cotes de route. A mon avis, ce sera le cas... Et pas mal au dos du tout.

Houla, 10x42, c'est pas possible pour moi. J'ai déjà du mal avec le 11. Quand je peux, je choisis toujours un départ à 12, quitte à avoir plus grand sur les plateaux. Et puis ensuite ça fait des trous énormes. Je suppose que ça va pour se promener. Mais quand on se rentre un peu dedans, une dent qui manque c'est déjà un problème... Actuellement j'ai une 12x30 que j'utilise en CX. Je trouve qu'il y a trop de trous pour du gravel, surtout chez moi ou c'est plat. Mais bon, ça va encore, c'est tolérable comme compromis parce que je peux aller chercher du terrain pour VTT. Je m'interrogeais également sur la possibilité d'essayer un triple, histoire de couvrir toute la gamme des terrains sans faire de mécanique pour chaque occasion spécifique. En même temps, changer de plateau ou de K7, ça prend 10mn...

C'est bien ça, du gravel ! 😇

C'est comique qu'actuellement on parle d'un 44d comme grand plateau, alors qu'avant c'était courant comme petit plateau dans le milieu des coursiers. Oui, enfin c'est pour un usage tout terrain, avec l'idée de sacrifier un peu les passages sur route, de m'en servir comme des secteurs de transition. De toute façon, quand je roule seul, sur route, je passe peu le grand plateau (j'ai 53 et 44 justement). C'est tout plat chez moi... Mais ta remarque est intéressante. Ca m'a interrogé sur les braquets utilisés par les coureurs au début du XXe siècle. Qui devaient faire du gravel sans le savoir... Emile Arbes doit avoir la réponse. S'il passe par ce fil...

Quand je parle de remettre le 50, c'est vraiment en cas de besoin, pas toutes les semaines. Par exemple si mon vélo de route était HS et irréparable avant la course du dimanche... Ca m'est arrivé une fois l'an dernier. Pour le monoplateau, fais l'essai. C'est le meilleur moyen pour savoir... Moi j'ai du mal. Je trouve que c'est seulement une mode. On récupère surtout de l'inconfort. On a multiplié le nombre et donc le choix des vitesses, afin d'en avoir toujours une qui correspond au terrain rencontré. Je ne vois pas trop l'intérêt de faire le chemin inverse, surtout en tout-terrain.

Le monoplateau en CX ou Gravel, je suis perplexe à moins d'être un bon coureur. J'en vois avec un 40 ou un 42. Mais ce sont des juniors, ou des 3eme caté. Mais pas les très bons, qui ont plutôt un matériel classique. Moi qui suis médiocre, je ne passe pas partout avec 42x30. Quand c'est très gras, ou très pentu, ou très tournant, ou plein d'herbe haute, je suis content de pouvoir soulager en tombant sur le plateau de 34 et de moduler un peu. Et il y en a plein d'autres comme moi. La semaine dernière, j'ai eu une bosse en single et des passages sableux, je suis passé 34/24 ou 27. Avec un monoplateau, c'était à pied. Avec ce que tu me dis, je vais probablement adopter le 44 pour le gravel et peut-être un 40 pour le CX. En gardant mon 34 dans les deux cas. Après, l'application des plus gros braquets au très roulant, c'est pour utiliser toute la cassette avec le grand plateau en conditions mixtes. Si un jour je dois faire de la route en groupe, je mettrai des pneus route et je remettrai le 50. Sinon, avec 44x11, on peut quand même avoiner. J'ai fait une rando soit disant VTT cet hiver qui était en fait plutôt chemins/pistes cyclables. On a fini avec deux copains coureurs à 40 environ sur les dix derniers km avec nos gros pneus et nos roues de 26 pouces. Avec une pointe à 48 sur mon GPS. Et avec 50/12 sur route, il y a moyen de faire. J'ai gagné un sprint massif en faux plat descendant avec ça. Vitesse max 63 km/H. Faut dire qu'une fois la viande lancée, j'ai un petit avantage en descente...

Tiens, vous êtes deux à parler d'un grand plateau de 46. Actuellement j'ai mis un vieux pédalier compact, mais le 50, c'est trop gros pour la majorité des usages. Je me tâte entre 44 et 46, avec une préférence pour le 44. Ce n'est pas pour rouler en peloton. Pour les courses, en CX, j'ai un 42 et c'est largement suffisant vu l'état des terrains et le nombre de virages ou relances.