Thierry GEUMEZ Posté mardi à 10:56 Posté mardi à 10:56 (modifié) il y a 13 minutes, Bernard LUC a dit : pourtant l'anesthesiste empoisonneur vient d'etre condamné par un jury (me semble t il), alors que (toujours me semble t il) il n'y a pas de preuves irrefutables !! Il y a une différence entre poursuivre une personne isolée et s'attaquer à un système mafieux. Les enjeux et les pressions sont sans commune mesure. La gravité des faits également. Modifié mardi à 10:59 par Thierry GEUMEZ
Sylvain KARLE Posté mardi à 11:23 Posté mardi à 11:23 il y a 36 minutes, Bernard LUC a dit : pourtant l'anesthesiste empoisonneur vient d'etre condamné par un jury (me semble t il), alors que (toujours me semble t il) il n'y a pas de preuves irrefutables !! heu au loto tu peux gagner 1 fois mais 30 fois il n'y a plus de doutes permis ....... L'anesthésiste Frédéric Péchier, 53 ans, vient d'être condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 se sont révélés mortels. Une peine assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans et d'une interdiction définitive d'exercer la médecine.il y a 4 jours
Michel ROTH Posté mardi à 11:36 Posté mardi à 11:36 Armstrong n'a pu être condamné qu'après des preuves solidement êtablies comme l'anayse retrospective d'échantillons sanguins préservés, de témoignages sous serment d'anciens équipiers, et bien plus encore. Le rapport de l'agence américaine de lutte contre le dopage fait plus de mille pages et les preuves avancées sont bien établies et irrefutables. L'auteur a même fini par avouer. On est très loin de ce scénario de preuves irréfutables si l'on veut incriminer tel ou tel coureur de dopage actuellement.
Thierry GEUMEZ Posté mardi à 11:47 Posté mardi à 11:47 il y a 22 minutes, Sylvain KARLE a dit : heu au loto tu peux gagner 1 fois mais 30 fois il n'y a plus de doutes permis ....... il y a 4 jours Tu veux parler des grands champions, là ?
Marquez Posté mardi à 12:32 Posté mardi à 12:32 Il y a 22 heures, Bernard MOREAU a dit : Marquez n'étant pas intervenu, c'est lui qui attribuait la mort de Salanson au dopage, je cite le cardiologue Carré qui avait son dossier : 11/06/2007 - cyclismag.com - Pierre Carrey Quatre ans après la mort subite de Fabrice Salanson, la veille du Tour d'Allemagne, son cardiologue, le Pr François Carré honore sa mémoire avec le Club des cardiologues du sport, qui parraine une Bourse de recherche Salanson. Il explique à Cyclismag pourquoi le risque zéro de mort subite n'existe pas chez les sportifs. Cyclismag : Quel souvenir gardez-vous de la mort brutale de Fabrice Salanson survenue dans la nuit du 2 au 3 juin 2003 ? Pr François Carré (1) : J'étais dans l'avion quand j'ai appris sa mort, je revenais de l'étranger. Je suis rentré immédiatement à mon cabinet pour consulter son dossier, qui remontait trois ou quatre ans en arrière, quand je le suivais avec le CHU de Rennes. Je voulais voir si le dossier comportait une anomalie. Un cardiologue n'a pas droit à l'erreur. Il a toujours peur d'être mis en cause pour une erreur de diagnostic ou de dépistage si l'un de ses patients, auquel il a délivré une licence sportive, décède brutalement. Le dossier vous est-il apparu "normal" ? Tout à fait. Et voilà pourquoi, quatre ans après, j'ai accepté, très touché, la proposition de sa famille et de son ex-manageur Philippe Raimbaud de parrainer une Bourse de recherche à la mémoire de Fabrice Salanson. Celle-ci récompense les chercheurs qui travaillent à améliorer la prévention de la mort subite chez les sportifs. Car, au fond, c'est terrible à dire, mais c'est à cause des accidents qui arrivent que la science progresse. « LE SPORT N'A PAS TUÉ SALANSON » De quoi est mort Fabrice Salanson exactement ? Je n'ai pas eu accès aux résultats de l'autopsie, mais il est très certainement mort d'une anomalie du coeur qui n'a pas été détectée. Contrairement à ce que certains pourraient penser, ce n'est pas le sport qui l'a tué. Le sport ne provoque pas une pathologie cardiaque, il la révèle. L'incident est rare, heureusement. Il touche une personne sur 200 000 dans une population de sportifs âgées de moins de 35 ans. Avant la publication des résultats de l'autopsie, on a soupçonné le dopage d'avoir provoqué la mort de Fabrice Salanson. Cela vous choque ? Oui. C'est trop simpliste. Grâce à ce genre de raccourci sensationnel, les médias peuvent vendre un peu plus de journaux. Pour certains d'entre eux, il est préférable de dire qu'un coureur est mort du dopage que d'une maladie génétique, congénitale, voire d'un manque de chance. Vis-à-vis de la famille et de la mémoire du sportif, c'est une faute éthique de parler sans savoir. Y-compris pour les médecins, qui s'expriment parfois sans attendre les résultats officiels de l'autopsie. « UNE ENQUETE TOXICOLOGIQUE POUR ÉVITER LES SOUPCONS » Laquelle autopsie conclut fatalement à un arrêt du coeur ! Comment écarter définitivement le soupçon du dopage en cas de mort subite ? En incluant une enquête toxicologique aux autopsies de chaque sportif. J'espère qu'une loi rendra bientôt cette pratique obligatoire. J'espère aussi qu'on va systématiser le prélèvement d'ADN lors de l'autopsie pour définir si la mort subite est due à une maladie génétique. Dans 5 à 10% des cas, l'autopsie est dite "blanche", elle ne permet pas de connaître la cause du décès. Et je pense que dans ces cas-là, les causes sont d'ordre génétique. La mort subite chez les sportifs est un sujet dont on parle un peu plus dans les médias... La population ne s'attend pas à voir s'écrouler tout à coup des gens censés représenter la santé, la pleine forme, la jeunesse. On entend même lors des accidents, des voix qui 'élèvent pour dire : "Regardez, le sport, cette personne-là ne savait pas en faire !" Ou bien : "Le sport de haut niveau est dangereux pour la santé" ! « LE SPORT N'EST PAS DANGEREUX POUR LA SANTÉ » Pourquoi contestez-vous ce lieu commun ? Les chiffres sont très difficiles à fournir, car plusieurs paramètres entrent en jeu. Disons qu'une population qui ne pratique pas un exercice physique régulier et qui devrait fournir un effort comme courir derrière son bus ou tailler sa haie, le risque d'infarctus est de 100. Pour une population qui fait un exercice physique régulier, le risque n'est plus que de cinq. Le sport n'est pas dangereux pour la santé. L'espérance de vie pour une population de sportifs sains est égale voire supérieure d'un an à celle d'une population de personnes non sportives. Pour les articulations, c'est vrai, le sport peut provoquer des dommages. Mais pas pour le coeur ! J'ai la chance d'étudier le coeur de plusieurs sportifs de haut niveau. Il s'agit d'une véritable Formule 1. C'est-à-dire ? En cas d'effort très intense, le coeur de Monsieur-Tout-Le-Monde passe d'un débit de 5 litres par minute à 25 litres. Chez un sportif, il monte entre 35 et 40 litres ! « L'ORGANISME DES SPORTIFS EST HABITUÉ A LA CHALEUR MAIS PAS CELUI DE MONSIEUR TOUT-LE-MONDE » Le Club des cardiologues du sport édicte des règles d'or pour éviter la mort subite (lire ici). "Je ne fais pas de sport intense si j'ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre plus courbatures)". Voilà une règle que piétinent bon nombre de cyclistes de haut niveau ! Non, les médecins d'équipe sont de plus en plus respectueux de cette recommandation. Il faut dire que selon les études, 8 à 10% des morts subites qui surviennent dans la pratique du sport sont dues à des myocardites, des "courbatures du coeur". Autrefois, après une grippe, les médecins prescrivaient une période de convalescence. Aujourd'hui, on demande toujours de respecter un repos de huit à dix jours. Autre règle que vous préconisez : "J'évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures à -5 ou supérieure à 30 degrés". Comment les coureurs du Tour de France vont-ils exercer leur métier ? Ils courent tous les jours. Leur organisme en général s'habitue à la chaleur. Mais, si Monsieur-Tout-Le-Monde veut pratiquer du sport par 35°, il prend un risque. Il y a deux ans, un participant du Marathon du Mont-Saint-Michel est décédé d'un coup de chaud. Depuis, les organisateurs ont fait passer l'horaire de départ de 9h à 19h. Sera-t-il possible un jour pour un sportif de haut niveau de recevoir un diagnostic à 100% fiable, qui lui permette de pratiquer sa discipline sans risque de mort subite ? Le risque zéro n'existe pas. La science pourra progresser, les maladies génétiques, par définition, continueront d'apparaître. Mais nous souhaitons affiner notre travail de détection. Par exemple, le Dr Jean-Claude Verdier, le premier lauréat de la Bourse de recherche Fabrice Salanson, a travaillé sur une maladie particulière qui provoque des arrêts cardiaques. Au niveau européen, nous voulons travailler sur l'ensemble des maladies. Nous devons en particulier améliorer nos appareils électrocardiogrammes et leur fournir une base de renseignements correspondant à une population de sportifs. A ce niveau, la France est encore en retard sur des pays comme les Etats-Unis ou l'Italie. (1). Le Pr François Carré est professeur à l'Université de Rennes I et médecin au CHU de Rennes. Il préside le Club des cardiologues du sport. --------- C'est dans cyclisme-dopage que j'ai trouvé ces 2 articles. Je m'étonne que Marquez qui connaissait bien Salanson n'ait pas été au courant de ces 2 articles. Lorsque plusieurs parties se retrouvent devant la justice dans un drame comme celui là, leur priorité n'est pas la recherche de la vérité, mais de dégager ses responsabilités. Les tirades médiatiques en son bien le reflet. Ici, le CHU, les cardiologues les médecins ont réussi, pas l'équipe ni la fédé.
Bernard MOREAU Posté mardi à 13:41 Auteur Posté mardi à 13:41 il y a une heure, Marquez a dit : Lorsque plusieurs parties se retrouvent devant la justice dans un drame comme celui là, leur priorité n'est pas la recherche de la vérité, mais de dégager ses responsabilités. Les tirades médiatiques en son bien le reflet. Ici, le CHU, les cardiologues les médecins ont réussi, pas l'équipe ni la fédé. Le rôle de la justice reste la recherche de la vérité. Elle l'a trouvée. Tu n'aimes pas le résultat.
Marquez Posté mardi à 14:35 Posté mardi à 14:35 il y a 11 minutes, Bernard MOREAU a dit : Le rôle de la justice reste la recherche de la vérité. Elle l'a trouvée. Tu n'aimes pas le résultat. Vraiment n'importe quoi ces propos, je suis très satisfait du résultat pour les parents et leur avocat, dans la mesure où les cardiologues prétendaient avoir détecté une "anomalie", ils défendaient le fait que l'employeur aurait alors du interrompre les engagements en course du coureur, en attendant des compléments d'examen, Sauf que il est également probable que ce soit le "syndrome du coeur d'athlète" qui ait expliqué ces "anomalies", ( c'est le propos tenu par le médecin de l'équipe. Etrange d'ailleurs que aucun des médecins de la FFC et de la la Ligue n'ait reçu le CR. Ce qui est certain c'est qu'au service cardio de Nantes (que je fréquente régulièrement et où des membres de ma famille bossent) ce genre de constat entraîne systématiquement des compléments d'examen, une echo c'est très simple à faire et ça donne des réponses. Ni le CHU ni les médecins attachés à l'équipe, à la FFC et la Ligue n'ont jugé utile d'aller plus loin. Plutôt bizarre si on en croit le risque important couru par le coureur Je ne suis pas certains que la justice ait au cas précis eu les moyens d'en savoir plus que ce qu'en ont déclaré les uns et les autres. Mais c'est un point de vue. Syndrome du coeur d'athlète Les signes comprennent bradycardie, souffle systolique et bruits cardiaques supplémentaires. Les anomalies électrocardiographiques (ECG) sont fréquentes. Le diagnostic est clinique ou échocardiographique. Aucun traitement n'est nécessaire. Le syndrome du cœur d'athlète est important car il doit être distingué de graves pathologies cardiaques. Les charges de volume et de pression dans le ventricule gauche augmentent, ce qui, avec le temps, augmente la masse musculaire, l'épaisseur de la paroi et la dimension du ventricule gauche. Le volume d'éjection systolique et le débit cardiaque augmentent, ce qui contribue à diminuer la fréquence cardiaque au repos et à allonger le temps de remplissage diastolique. Sinon et dans un autre registre , rappelons nous que à l'époque EPO avec la viscosité accrue du sang le risque d'arrête cardiaque était tellement réel (combien en sont mort, on parle d'une 15aine rien qu'aux Pays Bas) qu'on leur mettait un pulseur cardio et une alarme, en cas de sonnerie, réveil et pratique sportive immédiate
Marquez Posté mardi à 14:52 Posté mardi à 14:52 Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit : Armstrong n'a pu être condamné qu'après des preuves solidement êtablies comme l'anayse retrospective d'échantillons sanguins préservés, de témoignages sous serment d'anciens équipiers, et bien plus encore. Le rapport de l'agence américaine de lutte contre le dopage fait plus de mille pages et les preuves avancées sont bien établies et irrefutables. L'auteur a même fini par avouer. On est très loin de ce scénario de preuves irréfutables si l'on veut incriminer tel ou tel coureur de dopage actuellement. Armstrong a avoué s'etre dopé afin d'échapper aux importantes sanctions de la justice américaine, suite aux nombreux témoignages recueillis par l'USADA le plaçant au centre du "système de dopage le plus sophistiqué jamais organisé dans le cyclisme". "...Il est tout aussi raisonnable de penser que Lance Armstrong qui a méticuleusement préparé sa sortie médiatique s'est activé en coulisses pour négocier un quelconque accord en amont avec le Gouvernement américain. Une certaine clémence pénale en échange d'aveux circonstanciés et de gages d'une bonne volonté financière ? Si le ministère de la Justice décide d'engager des poursuites au civil, la somme réclamée tournerait autour de 30 millions de dollars (22,5 M EUR). Mais pour un expert interrogé par l'AFP, il est " plus que probable " qu'Armstrong a conclu un accord à l'amiable avec le gouvernement avant de passer aux aveux. ..." Le test de détection d'EPO réalisé en 2005 ne constitue pas une preuve irréfutable puisque sans le second échantillon nécessaire pour valider le résultat.
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