Michel ROTH Posté lundi à 09:10 Share Posté lundi à 09:10 il y a 2 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit : N’ayant pu voir que le résumé et le sprint final de la course, je ne peux pas la commenter sur son déroulement au fil des kilomètres. Je dirai juste que Skelmose est un bon coureur qui est régulièrement sur le podium des courses d’une semaine, et que son nom ne fait donc pas tache au palmarès de l’Amstel Gold Race. Si c’est une bonne chose qu’il y ait dans le cyclisme de super champions offensifs et spectaculaires comme Pogačar et Evenepoel , c’en est aussi une bonne qu’il y ait parfois un vainqueur surprise face à eux : cela s’appelle la glorieuse incertitude du sport, qui est un ingrédient indispensable à tout sport « bancable ». Ensuite, plus spécifiquement, je trouve qu’Evenepoel n’a pas très bien géré son sprint, en le lançant de devant et de trop loin. Mais après sa course, j’en fais mon mon favori pour la Doyenne. Oui Evenepoel a mal géré son sprint, mais s'il l'a lancé en tête c'est parce que les deux autres ne voulaient plus relayer dans la dernière ascension du Cauwberg, ils n'étaient pas loin de faire du surplace alors que l'écart fondait avec le groupe Van Aert, l'écart passant de 1 min à 30 s pendant cette ascension. A ce jeu du chat et de la souris, Evenepoel a perdu. Oui il est parti de trop loin avec vent de face. Je suis d'accord pour reconnaître que la victoire de Skeljmose n'est pas usurpée. C'est le plus opportuniste qui a gagné. Cela fait effectivement partie de la glorieuse incertitude du sport. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, ni la dernière. Mais je me demande quels auraient été les commentaires si le scénario avait été l'inverse : Evenepoel est le premier à réagir à l'attaque de Pogacar, mais plafonne derrière et perd même un peu de temps. Il est rejoint par Skeljmose qui fait l'essentiel de la poursuite et toutes les montées devant. Ils rejoignent Pogacar et Evenepoel ne prend plus aucun relais et laisse à Skeljmose le soin de maintenir l'écart. Puis au sprint c'est Evenepoel qui gagne. Pas certain que les commentaires auraient été positifs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marquez Posté lundi à 09:18 Share Posté lundi à 09:18 il y a 2 minutes, Michel ROTH a dit : Oui Evenepoel a mal géré son sprint, mais s'il l'a lancé en tête c'est parce que les deux autres ne voulaient plus relayer dans la dernière ascension du Cauwberg, ils n'étaient pas loin de faire du surplace alors que l'écart fondait avec le groupe Van Aert, l'écart passant de 1 min à 30 s pendant cette ascension. A ce jeu du chat et de la souris, Evenepoel a perdu. Oui il est parti de trop loin avec vent de face. Je suis d'accord pour reconnaître que la victoire de Skeljmose n'est pas usurpée. C'est le plus opportuniste qui a gagné. Cela fait effectivement partie de la glorieuse incertitude du sport. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, ni la dernière. Mais je me demande quels auraient été les commentaires si le scénario avait été l'inverse : Evenepoel est le premier à réagir à l'attaque de Pogacar, mais plafonne derrière et perd même un peu de temps. Il est rejoint par Skeljmose qui fait l'essentiel de la poursuite et toutes les montées devant. Ils rejoignent Pogacar et Evenepoel ne prend plus aucun relais et laisse à Skeljmose le soin de maintenir l'écart. Puis au sprint c'est Evenepoel qui gagne. Pas certain que les commentaires auraient été positifs. C'est assez clair qu'on attend (les spectateurs et aussi les coureurs) beaucoup plus d'engagement de coureurs comme Evenepoel, Pogacar, MVDP ....que d'un gars comme Skjelmose, au palmares bien plus mince. Dans cette hypothèse il est certain que le vainqueur aurait été plutôt " mal vu" sinon pire et ça aurait été tt ç fait normal, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté lundi à 09:25 Share Posté lundi à 09:25 il y a 14 minutes, Michel ROTH a dit : Oui Evenepoel a mal géré son sprint, mais s'il l'a lancé en tête c'est parce que les deux autres ne voulaient plus relayer dans la dernière ascension du Cauwberg, ils n'étaient pas loin de faire du surplace alors que l'écart fondait avec le groupe Van Aert, l'écart passant de 1 min à 30 s pendant cette ascension. A ce jeu du chat et de la souris, Evenepoel a perdu. Oui il est parti de trop loin avec vent de face. Je suis d'accord pour reconnaître que la victoire de Skeljmose n'est pas usurpée. C'est le plus opportuniste qui a gagné. Cela fait effectivement partie de la glorieuse incertitude du sport. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, ni la dernière. Mais je me demande quels auraient été les commentaires si le scénario avait été l'inverse : Evenepoel est le premier à réagir à l'attaque de Pogacar, mais plafonne derrière et perd même un peu de temps. Il est rejoint par Skeljmose qui fait l'essentiel de la poursuite et toutes les montées devant. Ils rejoignent Pogacar et Evenepoel ne prend plus aucun relais et laisse à Skeljmose le soin de maintenir l'écart. Puis au sprint c'est Evenepoel qui gagne. Pas certain que les commentaires auraient été positifs. Probablement pas mais je suis certain que tous les commentaires belges auraient été positifs 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté lundi à 10:06 Share Posté lundi à 10:06 il y a 26 minutes, Franck PASTOR a dit : Probablement pas mais je suis certain que tous les commentaires belges auraient été positifs 😉 Peut être, c'est possible je ne sais pas. Cela dépend quelle presse on lit. Mais les commenteurs belges ne sont pas négatifs en ce qui concerne la victoire de Skeljmose et il y en a même qui sont critiques vis-à-vis de la "tactique" de Evenepoel (pas sur la façon dont il a mené la poursuite). Un ancien pro lui reproche de ne pas avoir attaqué dans la dernière ascension du Cauwberg au lieu d'avoir misé sur le sprint (RTBF actus, analyse d'un ancien pro dont son nom m'échappe). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marquez Posté lundi à 10:23 Share Posté lundi à 10:23 Ah oui c'est sur que quand on n'est pas sur le vélo, on peut toujours faire des hypothèses et des critiques. Au cas précis, il faut sans doute penser qu'Evenepoel doit déjà être comblé de ses prestations de reprise (rattraper Pogacar n'est pas donné à tout le monde actuellement😓😓) et que sa stratégie de course se modifiera probablement un peu dans les semaines à venir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylvain KARLE Posté lundi à 12:21 Share Posté lundi à 12:21 C'est toujours facile de refaire la course après mais en tous cas on se régalent avec les champions actuels qui attaquent de loin ...... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté lundi à 20:08 Share Posté lundi à 20:08 Il y a 10 heures, Michel ROTH a dit : Oui Evenepoel a mal géré son sprint, mais s'il l'a lancé en tête c'est parce que les deux autres ne voulaient plus relayer dans la dernière ascension du Cauwberg, ils n'étaient pas loin de faire du surplace alors que l'écart fondait avec le groupe Van Aert, l'écart passant de 1 min à 30 s pendant cette ascension. A ce jeu du chat et de la souris, Evenepoel a perdu. Oui il est parti de trop loin avec vent de face. Je suis d'accord pour reconnaître que la victoire de Skeljmose n'est pas usurpée. C'est le plus opportuniste qui a gagné. Cela fait effectivement partie de la glorieuse incertitude du sport. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, ni la dernière. Mais je me demande quels auraient été les commentaires si le scénario avait été l'inverse : Evenepoel est le premier à réagir à l'attaque de Pogacar, mais plafonne derrière et perd même un peu de temps. Il est rejoint par Skeljmose qui fait l'essentiel de la poursuite et toutes les montées devant. Ils rejoignent Pogacar et Evenepoel ne prend plus aucun relais et laisse à Skeljmose le soin de maintenir l'écart. Puis au sprint c'est Evenepoel qui gagne. Pas certain que les commentaires auraient été positifs. Ce scénario est assez « théorique ». La réalité est que dans le cyclisme, un coureur comme Skelmose n’a ni le statut ni le palmarès de coureurs comme Evenepoel ou Pogacar (et accessoirement pas le même salaire…). On ne peut donc pas, et même on ne doit pas s’attendre à ce qu’il prenne autant de responsabilités que ceux-ci dans le contrôle et le déroulement d’une course. Dans le football, sport au moins aussi populaire et crédible que le cyclisme, lorsque des équipes comme le Brésil ou l’Italie affrontent des équipes de « petites » nations on ne s’ attend pas à ce que ce soient ces dernières qui fassent le jeu. Et pourtant il arrive qu’elles gagnent, sans que personne n’y trouve à redire quoi que ce soit, à l’exception bien sûr des irréductibles supporters des grandes nations battues qui trouveront toujours des raisons pour crier au scandale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté lundi à 20:45 Share Posté lundi à 20:45 il y a 30 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit : Il y a 11 heures, Michel ROTH a dit : Oui Evenepoel a mal géré son sprint, mais s'il l'a lancé en tête c'est parce que les deux autres ne voulaient plus relayer dans la dernière ascension du Cauwberg, ils n'étaient pas loin de faire du surplace alors que l'écart fondait avec le groupe Van Aert, l'écart passant de 1 min à 30 s pendant cette ascension. A ce jeu du chat et de la souris, Evenepoel a perdu. Oui il est parti de trop loin avec vent de face. Je suis d'accord pour reconnaître que la victoire de Skeljmose n'est pas usurpée. C'est le plus opportuniste qui a gagné. Cela fait effectivement partie de la glorieuse incertitude du sport. Ce n'est pas la première fois que cela arrive, ni la dernière. Mais je me demande quels auraient été les commentaires si le scénario avait été l'inverse : Evenepoel est le premier à réagir à l'attaque de Pogacar, mais plafonne derrière et perd même un peu de temps. Il est rejoint par Skeljmose qui fait l'essentiel de la poursuite et toutes les montées devant. Ils rejoignent Pogacar et Evenepoel ne prend plus aucun relais et laisse à Skeljmose le soin de maintenir l'écart. Puis au sprint c'est Evenepoel qui gagne. Pas certain que les commentaires auraient été positifs. Ce scénario est assez « théorique ». La réalité est que dans le cyclisme, un coureur comme Skelmose n’a ni le statut ni le palmarès de coureurs comme Evenepoel ou Pogacar (et accessoirement pas le même salaire…). On ne peut donc pas, et même on ne doit pas s’attendre à ce qu’il prenne autant de responsabilités que ceux-ci dans le contrôle et le déroulement d’une course. Dans le football, sport au moins aussi populaire et crédible que le cyclisme, lorsque des équipes comme le Brésil ou l’Italie affrontent des équipes de « petites » nations on ne s’ attend pas à ce que ce soient ces dernières qui fassent le jeu. Et pourtant il arrive qu’elles gagnent, sans que personne n’y trouve à redire quoi que ce soit, à l’exception bien sûr des irréductibles supporters des grandes nations battues qui trouveront toujours des raisons pour crier au scandale. Expand Pas si théorique que ça. Lors d'un Liège-Bastogne-Liège, Merckx attaque de loin. On croit qu'il va gagner facilement. Il se fait rejoindre par Pintens, un coureur dont le palmarès est plutôt mince si on le compare à celui du cannibale. À ce moment-là Merckx ne prend plus aucun relais et à l'arrivée, au stade vélodrome de Rocourt, il le bat au sprint. C'était en 1971. Un autre temps bien sûr. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté lundi à 21:30 Share Posté lundi à 21:30 il y a 40 minutes, Michel ROTH a dit : Pas si théorique que ça. Lors d'un Liège-Bastogne-Liège, Merckx attaque de loin. On croit qu'il va gagner facilement. Il se fait rejoindre par Pintens, un coureur dont le palmarès est plutôt mince si on le compare à celui du cannibale. À ce moment-là Merckx ne prend plus aucun relais et à l'arrivée, au stade vélodrome de Rocourt, il le bat au sprint. C'était en 1971. Un autre temps bien sûr. Merci Michel pour l’anecdote, que je ne connaissais pas. Pas sûr que l’image du grand Eddy en soit sortie ou en sorte encore grandie, malgré toute l’admiration que je lui porte. Peut être est ce à cause de ce type d’attitude, que 2 mois plus tard, lors de la fameuse étape d’Orcieres-Merlette, personne n’a voulu le relayer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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