chmotard Posté le 14 décembre 2024 Share Posté le 14 décembre 2024 Je dirais que c'est un velo qui n'absorbe aucun choc ni vibrations, c'est le pilote qui prend tout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard JOSI Posté le 15 décembre 2024 Share Posté le 15 décembre 2024 Le 14/12/2024 à 13:30, Bernard MOREAU a dit : Je sais ce que c'est qu'un vélo trop mou, j'en ai eu 2, mais comment savez-vous qu'un vélo est trop rigide pour vous ? Ça me perplexifie autant que certains résultats électoraux récents 🤔. Bonjour ,l impression d avoir un bout de bois ,impossible à faire vivre relance difficile .moi qui suis puncheur impossible de passer la puissance en descendant les dents .montée en force très difficile etc ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 15 décembre 2024 Share Posté le 15 décembre 2024 J'aurais pensé que plus un vélo est rigide, plus il est réactif. Donc, quand on met plus de puissance, il doit accélérer immédiatement. Avec mes vélos mous, je trouvais qu'il ne fallait surtout pas mettre BRUTALEMENT plus de puissance, qu'il me fallait accélérer progressivement, Je n'ai plus autant de puissance qu'il y a 20 ou même 10 ans, mais je vois bien que mon vélo actuel est bien plus réactif que mes ex vélos trop mous. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre CÔTÉ Posté le 15 décembre 2024 Share Posté le 15 décembre 2024 J'ai possédé deux vélo que je considère comme des barres à mine, un Look kg 171 et un Giant TCR tige de selle intégré, pour moi un vélo très rigide "plante" dès que la route s'élève et il faut vraiment des watts pour garder une cadence raisonnable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard JOSI Posté le 15 décembre 2024 Share Posté le 15 décembre 2024 il y a 10 minutes, Bernard MOREAU a dit : J'aurais pensé que plus un vélo est rigide, plus il est réactif. Donc, quand on met plus de puissance, il doit accélérer immédiatement. Avec mes vélos mous, je trouvais qu'il ne fallait surtout pas mettre BRUTALEMENT plus de puissance, qu'il me fallait accélérer progressivement, Je n'ai plus autant de puissance qu'il y a 20 ou même 10 ans, mais je vois bien que mon vélo actuel est bien plus réactif que mes ex vélos trop mous. Faut que le velo se deforme pour renvoyer de la puissance effet élastique, trop mou il s écrase, trop rigide il renvoye rien ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Pierre COURQUIN Posté le 15 décembre 2024 Share Posté le 15 décembre 2024 il y a 35 minutes, Bernard MOREAU a dit : J'aurais pensé que plus un vélo est rigide, plus il est réactif. Donc, quand on met plus de puissance, il doit accélérer immédiatement. Avec mes vélos mous, je trouvais qu'il ne fallait surtout pas mettre BRUTALEMENT plus de puissance, qu'il me fallait accélérer progressivement, Je n'ai plus autant de puissance qu'il y a 20 ou même 10 ans, mais je vois bien que mon vélo actuel est bien plus réactif que mes ex vélos trop mous. Heureusement que tes vélos étaient mou.! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 15 décembre 2024 Share Posté le 15 décembre 2024 il y a 26 minutes, Pierre CÔTÉ a dit : J'ai possédé deux vélo que je considère comme des barres à mine, un Look kg 171 et un Giant TCR tige de selle intégré, pour moi un vélo très rigide "plante" dès que la route s'élève et il faut vraiment des watts pour garder une cadence raisonnable. Je n'étais plus sûr quel vélo Look j'ai (encore), je suis donc allé vérifier dans le garage, c'est un Look KG381 (sorti 2002). Donc je suppose qu'il doit un peu ressembler à ton KG171 (sorti 1995). Je l'aimais bien, parfait pour moi, pas trop mou et je n'ai jamais eu l'occasion de le trouver trop rigide (je ne sais toujours pas ce que c'est trop rigide 😂). J'appréciais que quand je passais les courts secteurs pentus (autour de 10%) de la fontaine du col de la Faucille et que je préférais me mettre en danseuse, ma fréquence cardiaque bougeais à peine, +2 ou +3 pulsations. Donc, ça m'incitait à monter plus souvent en danseuse. Le vélo précédent : un Look titane fabriqué à mon insu à Taïwan par une Cie U.S. dont j'oublie le nom, était trop mou et dans ces mêmes passages, quand je me mettais en danseuse, ma fréquence cardiaque bondissait de 10 pulsations. Ce qu'on me disait à l'époque début années 2000 sur V101 ou d'autres forums, c'était que le vélo se déforme et renvoie de la puissance par effet élastique. Si j'ai pu le croire quelques années, ça n'a pas duré. C'était du mauvais titane et le vélo était mou, l'énergie dépensée à déformer mon biclou ne m'était jamais remboursée. Remarque : ce KG381 était particulièrement agréable quand j'y mettais mes roues Corima Medium peut-être parce que cela rendait le vélo moins rigide. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 16 décembre 2024 Share Posté le 16 décembre 2024 (modifié) Il y a 12 heures, Bernard MOREAU a dit : J'aurais pensé que plus un vélo est rigide, plus il est réactif. Donc, quand on met plus de puissance, il doit accélérer immédiatement. Avec mes vélos mous, je trouvais qu'il ne fallait surtout pas mettre BRUTALEMENT plus de puissance, qu'il me fallait accélérer progressivement, Je n'ai plus autant de puissance qu'il y a 20 ou même 10 ans, mais je vois bien que mon vélo actuel est bien plus réactif que mes ex vélos trop mous. Cette question des vélos trop rigides qui handicapent les cyclistes trop peu puissants ou qui "plantent dans les bosses" m'interpelle également. J'ai possédé trop peu de vélos pour en témoigner. Je peux seulement dire que mon vieux Colnago acier du milieu des années 90 "flottait" un peu quand je pédalais à fond sur les faux-plats descendants et que ma cuisse était un peu tendre pour émouvoir le Eddy Merckx Team SC de 2004 (époque Lotto-Domo), mais sans pouvoir affirmer si cela avait une incidence sur mes performances. En fait, je ne sais pas comment aborder ce problème d'un point de vue théorique parce que la différence de rendement mécanique est probablement assez faible, trop faible pour expliquer une différence sensible de performance. On retrouve le même phénomène en athlétisme : le revêtement de la piste et le type de chaussure ont une incidence réelle sur la vitesse des coureurs alors qu'ils n'apportent aucune énergie extérieure. Je me demande si l'explication ne vient pas des propriétés de nos fibres musculaires, de leur aptitude à fonctionner d'une manière discontinue et à absorber les vibrations. Un muscle qui freine un mouvement ne travaille pas de la même manière lorsqu'il devient moteur; comment se passe la transition d'un mode de fonctionnement vers l'autre, avec des fréquences variables ? Modifié le 16 décembre 2024 par Thierry GEUMEZ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 16 décembre 2024 Share Posté le 16 décembre 2024 Le 14/12/2024 à 13:55, chmotard a dit : Je dirais que c'est un velo qui n'absorbe aucun choc ni vibrations, c'est le pilote qui prend tout. Cette définition était bonne il y a quelques années... Aujourd'hui, tous les vélos haut de gamme ou presque ont un très bon confort vertical, d'autant plus si on les monte avec des pneus de section assez grande. Pour moi, un vélo "mou", c'est comme l'a dit Bernard un vélo dont on sent qu'il se déforme sous le coup de pédale sans qu'il y ait un "retour élastique". Le seul truc c'est que le "seuil" du vélo mou varie en fonction de la puissance. J'ai eu un Titane, qui était parfait pour les sorties en endurance (on sentait vraiment sur les appuis pédale un peu plus fort le vélo se déformer puis "renvoyer") mais qui lorsqu'on relançait très fort n'avait plus ce "renvoi". Je l'avais acheté suite à un pb de santé qui faisait que mon vélo de l'époque (De Rosa King) me châtiait... J'avais vraiment la sensation parfois que ce Titane m'aidait à rentrer à la maison. Par la suite, ma forme est revenue, et j'ai trouvé ses limites (sur les grosses relances, en descente..) et mon De Rosa est "redevenu" parfait. Pour moi, un vélo trop rigide c'est un vélo qui ne se déforme pas assez latéralement : ça se traduit par une sensation d'inertie à basse puissance/basse fréquence de pédalage. On peut vivre avec un tel vélo avec un rythme de pédalage très élevé. Pour ma part ce sont des vélos qui me conviennent parfaitement sur le plat où j'ai généralement une fréquence correcte. Par contre, quand ça monte, j'aime bien de manière régulière tomber deux pignons pour relancer en danseuse. Il y a des vélos sur lesquels je me suis retrouvé en grosse difficulté pour faire ces relances. Globalement, les "anciens" ont appris à pédaler avec des cadres aciers très élastiques donc aiment bien des vélos plus élastiques. Les "jeunes" qui ont dès le départ travaillé le rythme de pédalage, aiment bien les vélos plus rigides. Mais le dosage est délicat entre le vélo "trop durs" et les vélos "trop souples" et le seuil peut varier en fonction de ton état de forme, du poids du cycliste et de sa façons de pédaler De plus, le comportement d'un vélo peut vraiment varier en fonction des roues qui sont montées dessus. Pour résumer : c'est très difficile de présumer de la rigidité d'un vélo juste en regardant sa forme. Peut-être que ce Colango sera plus élastique que le V4RS (qui pour moi est très rigide). Souvent c'est ce que font les constructeurs (y compris Colnago) : un coup un vélo très rigide, la fois suivante plus souple... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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