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Puissance et cadence


Bruno GUILLEVIC

Messages recommandés

Bonjour à tous

 

Ce sujet pour mettre en évidence l'intérêt, notamment pour ceux qui ont adopté systématiquement et exclusivement des cadences rapides voir "extra" rapides, de l'article mis sur l'écran d'accueil du site.

https://www.velo101.com/magazine/article/developper-sa-puissance-a-velo-et-grapiller-des-watts-avec-lrentrainement--22475

 

Un article très clair, précis avec des méthodes simples bien détaillées qui permettent de progresser sensiblement pour tous.

Qui a dit que l'objectif à vélo était de rouler lentement? 

La progression physique constitue un élément majeur  de l'intérêt du vélo sport et pour les plus anciens d'entre nous contribue grandement à la bonne santé physique et mentale.

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  • 11 months later...

Je cite " (Pour les montées) le meilleur compromis semble se situer pour des fréquences plus basses, de l’ordre de 70-80 tr/min, voire moins si la pente est sévère. En effet, vous aurez sans doute remarqué qu’indépendamment de la gamme des braquets disponible sur un vélo de route, tourner les jambes à ces fréquences-là sur des pentes supérieures à 10-12% relève de l’utopie, excepté sur de courtes périodes."

 

C'est apparemment contradictoire : ils recommandent ces fréquences, et puis ils disent que c'est de l'utopie ensuite de les tenir ?

 

Mais c'est tellement de l'utopie que je tiens sans problème des cadences comprises entre 80 et 90 tours/minutes sur ces pentes supérieures à 10-12%, donc nettement supérieures encore. Et justement, parce que je mets des braquets BEAUCOUP plus petits ( sur mon vélo de route, 24/30, 24/34 sur de telles pentes, selon la forme) que ceux disponibles dans le commerce.

 

Sur mon gravel, j'ai même l'équivalent de 24/38 (merci au moyeu Rohloff).

 

Mais mes braquets sont tellement petits que les auteurs de l'article ne sont apparemment même pas capables de seulement envisager l'emploi de tels braquets. 🙂 Alors que c'est pourtant ce type de braquets qui leur permettraient d'avoir des cadences équivalentes à celles utilisées sur le plat.

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Le 19/12/2021 à 08:49, Bruno GUILLEVIC a dit :

Bonjour à tous

 

Ce sujet pour mettre en évidence l'intérêt, notamment pour ceux qui ont adopté systématiquement et exclusivement des cadences rapides voir "extra" rapides, de l'article mis sur l'écran d'accueil du site.

https://www.velo101.com/magazine/article/developper-sa-puissance-a-velo-et-grapiller-des-watts-avec-lrentrainement--22475

 

Un article très clair, précis avec des méthodes simples bien détaillées qui permettent de progresser sensiblement pour tous.

Qui a dit que l'objectif à vélo était de rouler lentement? 

La progression physique constitue un élément majeur  de l'intérêt du vélo sport et pour les plus anciens d'entre nous contribue grandement à la bonne santé physique et mentale.

 

Ton lien ne fonctionne pas. C'est peut-être en lien avec celui-ci ?

 

https://www.velo101.com/entrainements/sante/cadence-de-pedalage-en-route-comment-trouver-sa-propre-cadence/

 

Pour ma part, je n'adopte pas "systématiquement" des cadences rapides, mais des cadences qui évoluent selon la puissance développée. Plus la puissance est élevée et plus ma cadence est élevée, et vice versa.

 

Mon « originalité », c'est que mes cadences ne dépendent pas de la pente. Pour un même type d'effort, la cadence que j'emploie spontanément est la même en côte que sur le plat, ou très peu différente. Mes braquets me permettent ce luxe sur des pentes allant jusqu'à grosso modo 15%.

Modifié par Franck PASTOR
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Il y a 5 heures, Franck PASTOR a dit :

 

Ton lien ne fonctionne pas. C'est peut-être en lien avec celui-ci ?

 

https://www.velo101.com/entrainements/sante/cadence-de-pedalage-en-route-comment-trouver-sa-propre-cadence/

 

Pour ma part, je n'adopte pas "systématiquement" des cadences rapides, mais des cadences qui évoluent selon la puissance développée. Plus la puissance est élevée et plus ma cadence est élevée, et vice versa.

 

Mon « originalité », c'est que mes cadences ne dépendent pas de la pente. Pour un même type d'effort, la cadence que j'emploie spontanément est la même en côte que sur le plat, ou très peu différente. Mes braquets me permettent ce luxe sur des pentes allant jusqu'à grosso modo 15%.

Bravo alors.... Ceci dit il est établi que les cadences de pédalage sont éminemment personnelles et qu'il serait idiot et contre productif de tenter d'imiter tel ou tel, il faut trouver la sienne en fonction des profils de route. Dans mon cas j(ai toujours  tourné plus les jambes que la moyenne des cyclos que je cotoie  et sur le plat 90 par ex me va très bien, en revanche en col, 90 c'est trop et l'idéal en efficacité serait plus proche de 75/80 sur des % moyens et 65/70 sur des pentes plus sévères. Il faut aussi se permettre de passer en force  les portons de raidards courts pour éviter un ralentissement trop important. A chacun de trouver et nul n'est prophète en ce domaine, enfin je crois.    

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Il y a 3 heures, Michel DURY a dit :

Très bon article en effet

https://www.velo101.com/entrainements/sante/cadence-de-pedalage-en-route-comment-trouver-sa-propre-cadence/

 

on y voit d'ailleurs une photo de la dernière sortie de Franck et moi, devinez qui est qui...? Indice: quelle est la couleur des schtroumpfs?

 

image.png.6d84f1a5018990ec87e991e3c957be7d.png

 

Autre indice : mon vélo n'est pas rouge 🙂

 

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il y a 33 minutes, Bruno GUILLEVIC a dit :

Bravo alors.... Ceci dit il est établi que les cadences de pédalage sont éminemment personnelles et qu'il serait idiot et contre productif de tenter d'imiter tel ou tel, il faut trouver la sienne en fonction des profils de route. Dans mon cas j(ai toujours  tourné plus les jambes que la moyenne des cyclos que je cotoie  et sur le plat 90 par ex me va très bien, en revanche en col, 90 c'est trop et l'idéal en efficacité serait plus proche de 75/80 sur des % moyens et 65/70 sur des pentes plus sévères. Il faut aussi se permettre de passer en force  les portons de raidards courts pour éviter un ralentissement trop important. A chacun de trouver et nul n'est prophète en ce domaine, enfin je crois.    

 

On est presque complètement d'accord sur ce sujet, la fréquence de pédalage est une affaire personnelle. L'un sera plus à l'aise à des fréquences plus basses qu'un autre.

 

Ce que je n'ai jamais compris, c'est pourquoi ces fréquences de pédalage devraient être plus basses en côte que sur le plat (j'exclus les côtes courtes qu'on peut passer au sprint ou en force). Un type véloce sur le plat devrait aussi l'être en côte. Un type à l'aise à de basses fréquences sur le plat devrait également l'être en côte. S'il y a une différence, à mon avis, elle doit être minime. Du moins si les braquets sont adéquats.

 

Avec l'éventail de braquets dont je dispose, sur des pentes jusqu'à 15% j'ai le luxe de choisir les braquets qui me conviennent : ils me font tous pédaler à une cadence comprise généralement entre 80 et 90 tours/minutes. Ça varie selon l'intensité de l'effort, mais très peu avec la pente. Et ma fréquence de pédalage sur le plat est généralement comprise entre 87 et 97 tours/minutes, toujours d'après mon compteur. C'est donc assez proche.

 

Les braquets qui équipent les vélos de route standards, genre 34/28, 34/30… permettent aux coureurs de haut niveau d'aujourd'hui d'utiliser des cadences de pédalage très semblables à celles qu'ils utilisent sur le plat, et ce n'est probablement pas un hasard. Quand on compare les cadences utilisées en côte par les coureurs actuels à celles utilisées en côte par les coureurs d'il y a trente ans ou plus, qui utilisaient des braquets bien plus gros, la différence est frappante !

 

(Michel Dury, par exemple, en est resté à l'époque Merckx quand il s'agit de juger des cadences de pédalage en côte :-))

 

Malheureusement, on reçoit les mêmes braquets que ces coureurs quand on achète ces vélos, alors qu'ils devraient être, pour la plupart des pauvres mortels que nous sommes, encore nettement plus petits. D'où, à mon avis, la disparité des cadences qu'on observe encore à notre niveau.

Modifié par Franck PASTOR
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Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il me semble que le paramètre poids attraction terrestre doit jouer aussi dans l'équation du pédalage en côte. La fréquence identique à ce que tu fais sur le plat, oui, je peux la comprendre, mais tu dois vaincre la force qui te tire vers la descente, donc quelque part ton coeur doit donner plus pour la contrer.

 

Le fait de pousser plus gros que tes braquets met en action plus de musculature et me semble participer à un équilibre avec la fréquence cardiaque. Dans certaines limites, on est bien d'accord, il ne s'agit pas de se faire exploser.

 

Ta fréquence cardiaque ne grimpe-t-elle pas exagérément dans les montées, ou reste-t-elle au même niveau que sur du plat? L'effort n'est pas le même, quelque part ton bilan énergétique doit être plus important. Tu le gères en moulinant, mais admettons que tu passes à un braquet plus élevé, ton coeur et tes muscles encaisseraient-ils le choc sans trop de problèmes ou serait-ce ton mental qui lacherait le premier?

 

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Michel si tu mouline vite 80-90 rpm en monté a 10% voir plus a 20 km/h c 'est sur ton coeur va monté en flèche ,comme celui qui mouline moins mais qui est plus en force , quel est le plus bénéfique  , ça  , ça ne se juge qu après la montée dans la relance , maintenant si c 'est a 10km/h   et a mouliner plus vite je pense que c 'est plus facile

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JP, ce qui me pose question, c'est le "bénéfice" de la façon de mouliner de Franck. Il conserve sa cadence en montée qui est identique à celle qu'il adopte sur du plat. Je me demandais si le bilan énergétique était favorable puisque ses pédalages rapides consomment quand même pas mal d'énergie.

 

C'est un peu comme si tu montais en voiture sur la première vitesse, ou même une vitesse encore en dessous, ton moteur hurle et tu n'avances pas, alors qu'en 2° et 3° le moteur est dans une zone de travail confortable. En haut de la montée, ton moteur a pris 10 ans, et personne ne roule comme ça.

 

Je ne dis pas qu'il a tort, je m'interroge sur le bilan de cette façon de rouler, même s'il va dire que ça lui convient parfaitement depuis des années. Et pour avoir roulé avec lui, j'ai vu qu'il ne souffre pas. 

 

Bon, c'est peut- être aussi un extra terrestre.... après tout, qui sait?

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Le poids et le style de musculature doivent jouer un rôle dans cette histoire de cadence en montée. En tt cas c est ce que je remarque quand j y vais par rapport aux potes qui tt en grimpant quasiment pareil tournent souvent moins les jambes que moi.

Un aspect important c'est aussi qu'il est utile de mettre un peu de braquet dès lors qu'on veut faire des à coups et des changements de rythme que ne supportent guère les gabarits puissants capables de bien suivre sur un  tempo linéaire et qu'on ne veut pas emmener sur le "porte bagage", mais ça c'est une autre histoire.

Concernant les coureurs, tous ne sont pas concernés par les cadences élevées en montagne, les vrais grimpeurs et les plus performants oui, mais les autres mettent souvent plus de braquets et tournent moins les jambes que sur le plat. 

 

Modifié par Bruno GUILLEVIC
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Il y a 4 heures, Franck PASTOR a dit :

Ce que je n'ai jamais compris, c'est pourquoi ces fréquences de pédalage devraient être plus basses en côte que sur le plat 

C'est pourtant bien ce qu'on constate chez la majorité des cyclistes, moi y compris. Beaucoup s'arrête à ce constat et vont jusqu'à l'établir en vérité sans jamais donner de justification probante.

 

La question est donc : pour une puissance donnée, pourquoi la fréquence de pédalage "naturelle", ou spontanée, devrait-elle être différence selon qu'on roule sur le plat ou en côte ?

 

Pour une côte très courte, l'aspect psychologique peut jouer : on refuse de voir sa vitesse diminuer et on appuie plus fort sur les pédales au lieu de réduire le développement. Mais cette explication ne vaut plus pour les ascensions plus longues. Je pense qu'il y a des raisons physiques et physiologiques.

 

Une première différence vient de la modification de la position induite par l'inclinaison du vélo dans une côte. La selle est plus reculée et le cintre plus haut que sur le plat. Les quadriceps, plus puissants, sont moins sollicités à l'inverse des ischio-jambiers, réputés plus endurants mais plus lents.

 

Une seconde différence, plus importante encore à mon sens, est liée à l'inertie. Sur le plat et aux allures qui lui sont habituellement associées, l'inertie autorise de brèves interruptions de la force motrice sans que nous subissions de perte sensible de vitesse. Nous pouvons même arrêter de pédaler pendant quelques secondes sans gros inconvénient et sans être obligés de relancer énergiquement ensuite. Nous appuyons donc principalement sur la pédale descendante et tirons relativement peu sur la pédale montante. Ceci n'est plus possible dans les côtes parce que notre vitesse inférieure crée moins d'inertie. Il en résulte qu'une interruption de la force motrice occasionne une perte de vitesse instantanée. Nous sommes donc obligés de régulariser notre puissance pendant l'entièreté du cycle de pédalage en sollicitant des muscles peu utilisés sur le plat. Les exercices d'unijambiste sur le plat donnent une bonne idée des muscles mis en jeu.

 

La question initiale devient donc : à puissance équivalente, pouvons-nous sans entraînement spécifique ou habitude soutenir la même cadence de pédalage si nous utilisons presqu'exclusivement les quadriceps ou si nous faisons travailler presque tous les muscles de nos jambes ? 

 

 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Très bien expliqué, Thierry!

 

De là mon questionnement sur un épuisement ou non dû à la sollicitation de tous les muscles en montée? La puissance étant la force fois la vitesse, faut-il nécessairement diminuer l'une au profit de l'autre, sous peine de voir sa consommation d'énergie filer à toute vitesse?

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il y a 9 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

C'est pourtant bien ce qu'on constate chez la majorité des cyclistes, moi y compris. Beaucoup s'arrête à ce constat et vont jusqu'à l'établir en vérité sans jamais donner de justification probante.

 

La question est donc : pour une puissance donnée, pourquoi la fréquence de pédalage "naturelle", ou spontanée, devrait-elle être différence selon qu'on roule sur le plat ou en côte ?

 

Pour une côte très courte, l'aspect psychologique peut jouer : on refuse de voir sa vitesse diminuer et on appuie plus fort sur les pédales au lieu de réduire le développement. Mais cette explication ne vaut plus pour les ascensions plus longues. Je pense qu'il y a des raisons physiques et physiologiques.

 

Une première différence vient de la modification de la position induite par l'inclinaison du vélo dans une côte. La selle est plus reculée et le cintre plus haut que sur le plat. Les quadriceps, plus puissants, sont moins sollicités à l'inverse des ischio-jambiers, réputés plus endurants mais plus lents.

 

Une seconde différence, plus importante encore à mon sens, est liée à l'inertie. Sur le plat et aux allures qui lui sont habituellement associées, l'inertie autorise de brèves interruptions de la force motrice sans que nous subissions de perte sensible de vitesse. Nous pouvons même arrêter de pédaler pendant quelques secondes sans gros inconvénient et sans être obligés de relancer énergiquement ensuite. Nous appuyons donc principalement sur la pédale descendante et tirons relativement peu sur la pédale montante. Ceci n'est plus possible dans les côtes parce que notre vitesse inférieure crée moins d'inertie. Il en résulte qu'une interruption de la force motrice occasionne une perte de vitesse instantanée. Nous sommes donc obligés de régulariser notre puissance pendant l'entièreté du cycle de pédalage en sollicitant des muscles peu utilisés sur le plat. Les exercices d'unijambiste sur le plat donnent une bonne idée des muscles mis en jeu.

 

La question initiale devient donc : à puissance équivalente, pouvons-nous sans entraînement spécifique ou habitude soutenir la même cadence de pédalage si nous utilisons presqu'exclusivement les quadriceps ou si nous faisons travailler presque tous les muscles de nos jambes ? 

 

 

pousser ,tirer demande quand même un peu d"énergie !

 A mon tout petit niveau j'ai fait un test sur parcours vallonées , je me suis surpris a rentrer frais en emmenant plus gros que lorsque je fais ce même parcours en moulinant dans les bosses ! bon la distance n'est pas terrible 50kms et 700m de D+ et 70 tours de cadence précision les bosses ne dépassent pas 11 à 12% !

je vais donc continuer dans ce sens .

j'ai lu l'article de V101 il s'adresse quand même à de bons rouleurs voir  coursiers car mouliner à 110 tours demande de l'engagement surtout quand tu roules en solo ........

bon vélo

 

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il y a 12 minutes, Michel DURY a dit :

Très bien expliqué, Thierry!

 

De là mon questionnement sur un épuisement ou non dû à la sollicitation de tous les muscles en montée? La puissance étant la force fois la vitesse, faut-il nécessairement diminuer l'une au profit de l'autre, sous peine de voir sa consommation d'énergie filer à toute vitesse?

La puissance maximale s'obtient toujours à une cadence élevée... mais nous ne tenons pas très longtemps. Sur une longue ascension nous essayons d'être économiques et là, la cadence doit être moins élevée. C'est comme pour ta voiture : la puissance maximale est obtenue vers 4000 tr/min (moteur diesel) mais la plus faible consommation spécifique (ce que chaque cheval absorbe) s'établit juste en-dessous du régime du couple maxi, vers 2000 tr/min. 

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