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2,5 mm


Thierry GEUMEZ

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Je viens de monter des pneus Conti gp 4 saisons de 28 mm sur mon vélo acier artisanal équipé d'une fourche carbone Colombus. La possibilité de monter cette dimension de pneu faisait partie du cahier des charges.

Tout est OK à l'avant, il reste un espace "confortable" (5 mm) entre le pneu, les fourreaux de la fourche et l'étrier de frein.

A l'arrière, le pontet de fixation du frein a été soudé un peu trop bas et le jeu entre le pneu et l'étrier est de 2,5 mm.

Quel risque pour ma sécurité ? Un petit caillou peut-il provoquer un blocage de la roue ?

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A mon avis, le caillou va se faire éjecter. Avant on mettait des chainettes pour nettoyer le pneu. Avec la vitesse de rotation, aucune chance de blocage. Je mettais du 28 sur mon Viper et avec 1mm de marge, je devais parfois m'arrêter pour nettoyer ( utilisation en chemins de terre ou forêt ) mais pas de crevaison 😄

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Attention : avec le temps, un pneu se dilate, et cet espace de 2,5 mm va donc se réduire à la longue.

J'ai une marge analogue entre le haut du pneu avant et la fourche sur mon ancien vélo (pneus de 25), quand le pneu est bien rôdé, donc déjà dilaté par l'usage. Neuf, c'est plutôt 4-5 mm de débattement.

Je n'ai jamais eu de blocage de la roue, mais la jonction entre les deux fourreaux, sous le tube de direction, était bien rayée par tous les cailloux collés sur le pneu qui étaient venus racler à cet endroit, sans que je m'en aperçoive le plus souvent.

Par contre, quand je roulais en forêt de Soignes en mauvaise saison (lorsque les routes y sont tapissées de débris végétaux en tout genre), des brindilles ou du feuillage venaient régulièrement se coincer entre fourche et pneu, sans bloquer, heureusement pour moi, la roue. À chaque fois je devais m'arrêter pour «débourrer» cette zone entre fourche et pneu. Il me fallait parfois démonter la roue avant pour y arriver. Pénible à la longue…

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Un blocage de la roue arrière est heureusement moins dramatique que celui de la roue avant, et ma fourche me laisse de la marge. Au pire, je devrai remettre des 25.

Bon, ma chute récente me pousse sans doute à grossir un peu les risques réels... 

Toi qui connais l'histoire de ce cadre, tu comprends que cette imprécision supplémentaire sur ses cotes me rend encore plus dubitatif et déçu quant au sur mesure.

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Si tu voulais un bon vélo, il fallait acheter un Merckx. Tu le savais, t'avais qu'à pas.

Pour ton truc de 2.5 mm là... et bien moi j'ai plus ou moins la même chose et j'ai un jour été arrêté net par un noyau de cerise, authentique!

J'ai roulé sur des mini cerises très noires, tu vois on en a parfois en bord de route. Et bien je ne sais pas comment il est arrivé là, mais il s'est coincé entre le pneu et le dessus des haubans juste sous le frein arrière. Stoppé en une seconde...ça fait bizarre, au secours.

Quand il y a de la bouillasse, cet espace se comble très vite aussi, et ça bourre jusque dans les freins, je traîne parfois un paquet de crasse incroyable et dans ce cas je m'arrête pour dégager avec une brindille sinon ça frotte tout le temps.

Je n'avais pas ça avec les 23, mais depuis que j'ai les 25 c'est bien plus gênant car l'espace est très serré.

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Il y a quelques années sur mon De Rosa sur lequel les marges par rapport au pneu sont très faibles, j'avais monté des Continental super légers à 160g (Ultrasonic peut être ?) pour faire l'Ariègeoise à une époque où j'avais des objectifs chronométriques.

Lors de la sortie de reconnaissance, un gravier s'est coincé entre le pneu et le cadre et j'ai "éventré" le pneu sur 5 cm...

La marge devait être de l'ordre de ce que tu as, puisque à l'époque le pneu était en 23mm et que sur ce vélo, le 28mm ne passe pas du tout.

A part cet incident malheureux, je n'ai jamais eu d'autres problèmes mais la peinture est "grattée" aux endroits ou c'est limite 

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Je crois mon cher Schtroumpf que ce n'était pas un noyau de petite cerise car ce sont souvent des petites prunes que l'on trouve massivement le long de nos chemins de campagne et sur les ravels du pays.

Communément on appelle ces petits fruits des prunelles et les vieilles tantes de mon épouse les récoltaient pour en faire une boisson alcoolisée que l'on appelait aussi " prunelle " ( on a pas cherché bien loin pour le nom de ce breuvage).

J'ai d'ailleurs terminé la dernière bouteille il y a pas si longtemps que cela. C'était un peu alcoolisé, un peu sucré et en tout cas délicieux. ( A boire bien sûr avec modération !!!).

On faisait aussi un breuvage alcoolisé avec les cerises du Nord et quand j'étais enfant on pouvait tremper le bout du doigt dans un petit verre ( à goutte ) . C'était une sorte de pecket ( pour les lecteurs de l' Hexagone = alcool genre genièvre que l'on peut aromatiser ).

CECI EST AVANT TOUT UNE COMMUNICATION PATRIMONIALE. Expérience que les jeunes ne peuvent pas connaître !!!😉

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