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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Il emmenait du 53/14 dans toutes les montées du brabant flamand

Il y avait du temps de Poupou un autre Raymond, Mastrotto, surnommé le Taureau de Nay (bled pas ainsi nommé d'après Catherine) apparemment à juste titre.

Une année dans les 60 et quelques, plusieurs cyclistes que je côtoyais à Rennes s'étaient postés au Sud de Rennes pour voir passer le TdF dans la côte de Pont-Réan réputée pour son 12%.

C'est ainsi qu'ils ont vu passer Mastrotto tout seul : il avait percé juste avant la bosse et remarqué que tout à sa poursuite il roulait sur son 52:14 (probablement car le 13 n'était pas encore à la mode).

Mastrotto est mort à 50 ans, sur son vélo, d'un anévrisme semble-t-il. 

PS : à la même époque j'ai connu un cycliste qui avait réussi à monter en 1ère cat. FFC bien qu'il n'ait jamais compris l'utilité ou le fonctionnement d'un dérailleur, son frère était normal.

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Il y a une telle différence de rigidité entre les vélos de l'époque et ceux de maintenant, que cela a changé notre manière de pédaler.

Avec les vélos "mous" comme l'étaient nos aciers des années 85/90 (je ne peux pas remonter plus loin, désolé), on pouvait rouler plus gros sans se briser les cuisses.

Quand je repense aux braquets qu'on employait en montagne, ça ferait frémir les ptits jeunes comme Simon 😃

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Franck P utilise des leviers/freins TRP/Gevenalle. La particularité de TRP est que toutes les pièces détachées sont disponibles et facilement remplaçables et à moindre coût.

Si c'est vrai pour TRP et ses étriers et leurs pièces (pas vérifié personnellement), ça l'est moins pour Gevenalle dont tu sais qu'ils sont parfois débordés par la demande. Rappelle-toi, certains de leurs articles ont été en rupture de stock pendant des mois… notamment les leviers qui équipent mon vélo actuel.

Maintenant les stocks sont fournis, mais jusqu'à quand ?

Ceci dit, pour l'instant, pas de problème lourd à signaler qui nécessite un remplacement de quoi que ce soit dans les étriers ou les leviers.

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J'ai gravi mon premier col en 87 je crois, vers 15 ans, le col du Coq en Chartreuse… j'avais un vélo acier Peugeot à 2*6 vitesses avec… 40/24 comme plus petit braquet.

Pour l'anecdote, ce jour-là j'ai calé à deux bornes du sommet, vidé de mes forces. Le versant de ce col que je grimpais ce jour-là, c'est quand même 12,7 km à 8,6 % de moyenne d'après Altigraph… Après un repos court mais salvateur j'ai échangé de vélo avec mon père qui m'accompagnait. Lui avait un triple avec 32/24. J'ai pu finir comme cela. Expérience formatrice, comme on dit.

Aujourd'hui je grimpe ça avec 24/30 comme braquet minimal sur ce versant (24/34 sur l'autre versant avec son long passage à 16 %), sans m'arrêter, avec une cadence variant de 85 à 90 tours/minutes généralement. Et en allant, globalement, certainement beaucoup plus vite qu'à 15 ans !

Mon record absolu est de 62 minutes lors d'un jour de grâce comme je n'en ai plus connu ensuite, mais c'était il y a 21-22 ans (j'en ai 49) et à l'époque je me contentais d'un 28/28 comme plus petit braquet. Généralement l'ascension me prenait 65-75 minutes. Aujourd'hui, ça tourne entre 75 et 85 minutes… pas bon de vieillir. Et pourtant je n'ai pas pris un gramme, ma cadence de pédalage n'a pas varié non plus, mais je me suis fort éloigné de mes montagnes depuis. Mes muscles ont largement oublié ce que c'est que de grimper des cols toute l'année ou presque.

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Mon premier col à 15 ans, j'avais 42/21 (dans le Massif Central).

Deux ans après, première "vraie" semaine dans les Alpes, j'avais 42/25 (j'avais l'impression de grimper aux arbres) pour l'enchainement Télégraphe/Galibier et Croix de Fer.

Pour la Marmotte un peu plus tard, j'avais 39/23, tout comme pour l'Etape du Tour à l'Alpe d'Huez.

Je n'ai mis le 39/25 qu'encore plus tard, pour le Tour de l'Ain avec les pros, pour la grimpée du Grand Colombier. Mes collègues se moquaient de moi. Mais ça m'a permis de décrocher Salmon et Rineiro dans la partie la plus dure.

Mais à l'époque, quand on montait un col à 70 rpm, on avait l'impression de "tourner les jambes".

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Hé ben quand même, 75 pages sur des freins, et dès que quelqu'un remet une pièce dans le juke box, ca repart comme au 1er jour, comme à la première ligne.

On analyse, on donne un avis, on tournicote, on s'asticote et on chipote.

on fini par s'engueuler, mais personne ne change d'avis...

on tourne en rond, parfois, souvent, passionnément etc. C'est amusant, ou pas... ca dépend de l'humeur du jour,

Un rien fait déraper la conversation. Un rien nous fait sortir en hors sujet. Les freins sont un prétexte. on parle vélo, on parle de soi, des autres et du reste. On est là. 

Je souris dans mon coin, j'adore !!

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A mon tour alors de parler de mes exploits. Je n'ai de souvenirs précis de mes montées de cols que tard, vers les années 95/96, j'avais déjà plus de 40 piges. A l'époque c'était déjà cassettes de 8v et petit plateau de 39, avec un cadre en Colombus Genius, pendant les vacances d'été, je quittais la famille à 7h00 et rentrai vers midi. J'avais mis 27 à l'AR et c'était très bien, y avait alors pas grand choix de plus petit!! (Ventoux, Izoard, Vars, Galibier, Allos, Cayole, .. pour les Alpes, Tourmalet et Aspin, Ourquette d'Ancizan, ... pour les Pyrenées.

70 rpm c'était beaucoup, ça descendait certainement bien en dessous. Mais le pire souvenir c'est en Corse, là j'ai failli mettre pied à terre et suis monté en zig zag sur 200/300m pour diminuer le %: le col de la Battaglia  en Balagne, le village de Speloncato, dantesque, avec en prime la vue sur la méditerranée.

Maintenant je mettrais 36x30 ou 34x30 et j'irais (peut être) plus vite, avec 25 ans de plus.

C'était mon quart d'heure. Bien à vous, le vélo c'est la vie

 

   

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Le Mont Valérien j'ai un record à 19 kmh sur le mulet, en 42x21 ça passerait même avec un carbone à 75 rpm en danseuse 😆

On pourrait à l'occasion ;)

j'essayerais pas sur Milon-La-Chapelle par contre 

Si j'ai le temps ce WE j'essaie le Mont Valérien en 48x20 avec la poutre pour rigoler  

 

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Shimano ultegra 8020 Br !

Donc finalement pas de pièces de rechange même pour un service center, éventuellement (reste à confirmer) une réparation chez Shimano France.

Faudra démonter la poignée, l'envoyer Fdp aller et retour + la pièce et la main d'oeuvre et remontage, c'est presque pas compliqué ! 

Pour ceux qui font la vidange, changement de plaquettes,  le mécano averti qu'il faut repousser les pistons très très lentement et la vis de remplissage doit être enlevé, sinon la pression trop importante perfore le joint du réservoir de la poignée !  

 

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