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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Outre le freinage constant par tous les temps, c'est même selon moi ce qui donne le plus de sens au freinage à disques : que le freinage s'exerce sur du spécifique et du "consommable", bon marché et aisé à remplacer, en l'occurrence le disque, et non plus sur quelque chose de bien plus onéreux et dont la principale fonction est tout autre, ici la jante.

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Surtout ne jamais oublier que nous parlons de la même chose. Le disque existe déjà c'est la jante, la mâchoire c'est l’étrier, les patins sont les plaquettes. Seul le câble et l'hydraulique changent. 

La jante du vélo est en fait un disque de 680 mm contre 160 mm pour le disque hydraulique. Le levier n'est plus le même, donc la force à exercer est plus faible pour les patins!

A vos calculettes !

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Non, on ne parle pas de la même chose. La différence que je mettais en exergue, c'est que la jante, ça coûte un bras à remplacer quand c'est usé, particulièrement par le freinage, et que ça sert d'abord comme constituant de la roue et à porter le pneu. Le disque, lui, ne sert qu'au freinage et est beaucoup moins onéreux à remplacer. Le portefeuille y trouve son compte... et une certaine logique aussi.

Quant à la force, ce qui compte c'est le moment de cette force exercé sur la roue, et l'efficacité du freinage à disques hydraulique de bonne qualité n'a semble-t-il rien à envier à ce niveau aux meilleurs freins à patins, même uniquement par temps sec. Quant à la force exercée sur le levier de frein, ça dépend du modèle et de la marque. Je peux juste dire qu'avec les freins TRP Hylex que j'utilise, c'est un bonheur de douceur et de progressivité.

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Franchement les gars, sous la pluie, dans une descente de grand col,  descendez-vous à tombeau ouvert parce que vous êtes équipés de FAD, ou le bon sens vous retient quand même un peu? Mais comment faisait le grand Eddy, avec son cadre acier qui se déformait sous son poids, des jantes basses avec ces p....s de boyaux qui devaient bien se décoller de temps en temps quand il pleuvait, ses manettes au cadre qui lui faisait quitter la route du regard, ses cales pieds qui restaient fixés aux souliers lors des chutes, ses positions redressées qui lui faisaient perdre du temps dans les lignes droites?

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Hé bien il se passait des choses comme au col de Menté en 1971, quand Merckx, puis Ocaña sont tombés dans un virage sous le déluge, et puis quand Zoetemelk, dont les freins ne répondaient plus, est venu percuter Ocaña et l'a contraint à abandonner.

Zoetemelk ne descendait pourtant pas à tombeau ouvert, il a freiné, mais ça ne l'a pas ralenti... si les disques avaient existé à l'époque, qui sait, Ocaña n'aurait peut-être pas abandonné et aurait gagné le Tour ! 😃

Hé oui, même si on est prudent, on peut avoir à réaliser des freinages d'urgence, et on apprécie d'avoir des freins qui répondent présent à ce moment-là !

Si tu as envie de revenir au cale-pieds ou aux manettes au cadre, sous prétexte qu'on faisait avec dans le temps, libre à toi, mais moi je préfère les pédales automatiques, les leviers aux cocottes... et la qualité du freinage à disque par tous les temps.

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La jante du vélo est en fait un disque de 680 mm contre 160 mm pour le disque hydraulique. Le levier n'est plus le même, donc la force à exercer est plus faible pour les patins!

En considérant que l'objectif final est d'obtenir un freinage puissant et dosable, aussi bien sur le sec que sur le mouillé, qu'essaies-tu de démontrer ?

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les roues disques ont des rayons croisés de chaque coté, avant et arrière

Par rapport à un freinage classique à patins, les contraintes au niveau des moyeux et des jantes sont plus importantes avec un système à disque. Cela constitue effectivement un frein (😆) à l'allègement du matériel.

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     Cycliste sur le tard, comme beaucoup ici, je n'ai pas une grande habitude de la conduite de vélo en montagne. J'habite en Loire Atlantique, région ou les descentes n'ont rien de rédhibitoires 😃. Donc le freinage n'est pas une priorité, l'usure prématurée des jantes , connais pas!!! Par contre (sauf cette année) je pédales pendant un mois au printemps du côté de Dénia en Espagne. Je me suis pris 2/3 fois des orages dont un sur une descente de col. Le freinage  était effectivement très très moyen sur des ksyrium Elite avec Michelin pro race 4 en 25, mais ce qui m'a le plus stressé c'est la peur de la glissade en entrée de virage. Freinage à patins ou à disques dans ces conditions humides, je pense que cela ne doit pas changer fondamentalement, l'adhérence ou la capacité du pneumatique a passé la puissance est primordiale.

 Après quand on nous dit que le surpoids du vélo, c'est pas bien grave, mais quand ça grimpe tout surpoids est malvenu, ou alors c'est  faire peu cas de la physique. il y a surement d'autres arguments plus entend ables à mettre en avant.

A+ 

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Magura HS 33, vieux comme le monde, ou encore les étriers sur jantes très confidentiels de Sram. La comparaison jante = disque ne tient pas, la surface de contact d'une paire de plaquettes est bien plus importante que celle des patins. Les plaquette dissiperont toujours mieux la chaleur. Autre point : un étrier traditionnel est actionné par un tirage mécanique, la pression exercée de la sorte est bien moindre que celle d'un système hydraulique. 

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Voila là un vrai argument intéressant pour les petites mains ou les jeunes. La puissance de freinage de ton frein à patins est proportionnelle à la pression que tu exerces sur la poignée alors que le freinage hydraulique, tu déplaces un liquide et que la puissance de ton freinage est proportionnelle au déplacement de ton levier. ça nécessite un vrai apprentissage sur le maniement du levier car en cas de freinage réflexe cela peut se révéler dangereux (blocage des 2 roues). 

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Tout juste, pour moi, de toute façon mon trek à patins est tout neuf, et comme je  garde longtemps  mes vélos, les freins à disque je les réserve pour une autre vie. C'est clair que si l'on doit absolument rouler sous la pluie, ils serviront à qqch, mais on peut aussi choisir ses parcours en fonction du temps, ça ne me viendrais jamais à l'idée de sortir aujourd'hui pour une escalade du Grand St Bernard, car là-haut on se ramasse des seaux...

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Tout juste, pour moi, de toute façon mon trek à patins est tout neuf, et comme je  garde longtemps  mes vélos, les freins à disque je les réserve pour une autre vie. C'est clair que si l'on doit absolument rouler sous la pluie, ils serviront à qqch, mais on peut aussi choisir ses parcours en fonction du temps, ça ne me viendrait jamais à l'idée de sortir aujourd'hui pour une escalade du Grand St Bernard, car là-haut on se ramasse des seaux...

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