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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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À noter quand même qu'il ne s'agit pas directement d'un problème lié aux freins à disques, mais bien d'un problème lié aux axes traversants qui viennent généralement avec les disques aujourd'hui. Ils améliorent la rigidité de l'ensemble et diminuent aussi le risque de frottements intempestifs.

J'ai des freins à disque avec axes classiques (blocages rapides) et n'ai évidemment pas ce genre de problème de démontage/remontage. Ça va presque aussi vite qu'avec des patins. Le remontage prend un chouia plus de temps, parce qu'il faut bien viser pour faire passer le disque entre les plaquettes.

J'ai du mal à comprendre pourquoi tous les fabricants de roue n'ont pas opté pour un système d'axe traversant à la Mavic…

Une autre vidéo de leur système, assez convaincante. Bon, cette vidéo vient d'eux-même également:

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Oui le choix de solutions rapides adaptées a contexte course ne devrait quand même pas être si compliqué, quand on voit la détresse du coureur victime d'un dépannage aussi lent le privant du gain de tous ses efforts, on est obligé de se poser des questions sur l'articulation fabricants équipementiers et staffs d'équipe.

 

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Avoir aussi en tête que chaque seconde en plus posé sur le bord de la route, c'est quinze mètres de plus d'écart à combler ensuite, à allure peloton ou échappée qui roule bien.

Il aurait presque fallu que plusieurs événements du type : un coureur qui perd une étape, un Tour, une classique, aient eu lieu, pour que cela marque les esprits et fasse se rendre compte des adversités que cela ne manquera pas de poser un jour de façon donc aussi spectaculaire qu'une victoire qui échappe...

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De vous à moi, les changements de roue que j'ai vus sont gravement catastrophiques...

Si le remplacement d'une roue à disque (sans quick release) est effectivement un peu plus longue que une roue classique... rien ne justifie ce que j'ai vu hier en terme de lenteur...

Ca dénote surtout un niveau de non préparation consternant...

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" Il faudrait plus se poser la question de la résistance à la crevaison des boyaux en question que du fait d'avoir des freins à disque en fait."

comme des pneus , mais je ne pense pas que la question soit la , ou alors faire des pneus et boyaux anti crevaison , sinon cela tient plus de l'endroit ou tu poses ta roue plutot que du boyau en lui même , deux crevaisons d'affilés ,  avec des clous qui on traversés le boyau de part en part, que veux tu faire contre cela ? tu peux faire 20 000 km ou plus sans crever et comme moi crever deux jours de suite, pas de règle, juste de la chance .

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Bon, j'ai fait l'exercice avec FAD et freins à patins, cinq fois sur chaque vélo pour avoir une moyenne, dans les mêmes conditions (chaine posée sur le petit pignon)

Démontage roue à patin (déverrouiller le blocage, écarter les patins, enlever la roue, la remettre, rebloquer, resserrer les patins)

En moyenne : roue arrière 27 secondes, roue avant 33 secondes

Démontage roue à disque (Départ clé de 6 en main, insérer la clé,dévisser l'axe, le retirer, enlever la roue, la remettre, revisser l'axe, sortir la clé)

En moyenne : roue arrière 36 secondes, roue avant 33 secondes

Bon je pense que sur les vélos des pros ils liment les ergots sur les fourches (ce qui fait gagner pas mal de temps) et j'ai fait sur des freins Campa qui sont plus merdiques à desserrer que les Shimano.

Donc effectivement c'est un peu plus long sur les freins à disque... bon après moi je l'ai fait dans mon garage "sans pression"... mais sans entrainement non plus...

 

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En moyenne : roue arrière 27 secondes, roue avant 33 secondes


Ce serait pas plutôt l'inverse ?


--> non, la roue avant prend plus de temps car en raison des ergots il faut dévisser le blocage en tenant les deux cotés puis le revisser.


C'est pour ça que j'ai fait le commentaire sur le fait que généralement les pros liment les ergots

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Non mais là ce n'est pas la question, je ne vais pas relancer un sujet ou chacun a pu longuement exprimer ses avis, c'est juste que le triste spectacle des changements de roues à rallonge à Paris Tours m'a interpelé non pas sur le système lui même, mais sur l'amateurisme des moyens mis en oeuvre par les équipes, copieusement filmé par les TV en plus.

C'est quand même un système qui ne date pas d'hier et les staff des équipes auraient pu depuis belle lurette se saisir du problème et exiger des constructeurs des solutions compatibles avec la course de haut niveau. C'était juste l'objet de ma remarque, évidemment ça ne concerne pas du tout la pratique hors compétition internationale, quand tu cours en petite caté tu crèves, tu abandonnes, pas de voitures suiveuses.    

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Hello,

Je pense quand même que ce sont aussi ces chemins "de vigne" qui ne sont pas bien adaptés aux courses sur vélos de route (et vice versa...). Sauf à faire toute la course en vélo de gravel (qui 'est pas un vélo de route...). 

En fait en mettant ces chemins on veut imiter les Strade Bianche, pour s'inspirer de leur succès, et aussi tenter d'élever l'intérêt de la course parce que pour rester modéré Paris-Tours n'avait jamais été une épreuve vraiment palpitante.... Mais le problème c'est qu'en lieu et place des Strade Bianche on ne peut mettre que des chemins de VTT, parce que la Terre de Sienne et les "Crete Senesi" cela n'existe qu'à Sienne .... Le résultat est que les vélos de route qui passent sur les Strade Bianche ne passent pas sur ces chemins là. Les coureurs eux même l'ont dit vertement suite aux premières éditions de ce Paris-Tours sur terre..  Dimanche Jaja a été sympathique de dire sur France Tv que désormais les chemins de vigne étaient au point et nickel pour courir en vélo de route mais cela reste à confirmer vu le nombre de crevaisons observées...

On observe la même situation dans le vélo vintage : à l'Eroica, la course vintage qui a lancé les Strade Bianche —qui devait initialement s'appeler l'Eroica Pro—et que j'ai faite 4 fois, je n'ai crevé que lors d'une seule édition... Pourtant la première fois j'y étais allé avec sur une roue un boyau quasi d'origine du vélo, de 1976 (!), et sans crever.

Par contre, à l'Anjou Vélo Vintage, pendant français de l'Eroica, et où on a voulu mettre "du gravel" pour faire "comme l'Eroica", —mais un "gravel" sur laquelle il eût fallu prendre un VTT cross-country— j'ai crevé une première fois au bout de 300 m et de crevaison en crevaison j'ai fini par devoir rentrer à Saumur par la route et sur la jante (merci les boyaux...). (Cela s'est peut être amélioré lors des dernières éditions, je ne sais pas car je n'ai plus voulu y retourner).

Pour finir je suis d'accord avec toi que les équipes pourraient ou devraient mieux se préparer en choisissant un matériel spécifique pour ce Paris-Tours comme elles le font pour Paris-Roubaix, et j'imagine, les Strade Bianche, mais elles doivent se dire que pour une course de fin de saison et qui n'est pas WT elles préfèrent y aller avec ce qu'elles ont en magasin.

 

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en général c'était pour les circuits très courts, un tour jusqu'à 5 tours de l'arrivée, je n'ai connu que sur des circuits de moins de 2km, il y avait des malins qui lâchés repartaient avec le peloton, c'était plus sur les nocturnes d'ailleurs

quand on avait un tour dans la vue on était éliminé

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  • 3 weeks later...
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