Bernard MOREAU Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Je ne réponds à personne en particulier, mais je suis en désaccord avec beaucoup de choses écrites sur ce fil.Remarque liminaire pour Franck : tu serais fier de moi car hier je me suis surpris à monter un petit col à plus de 70 rpm .Autrefois j'ai fait la Marmotte avec pour plus petit développement un 36/21 (mi-chemin de 42/24 et 42/25), comme la Louison Bobet était moins exigeante je mettais 36/20. C'est-à-dire que je montais l'AdH autour de 50 rpm.Je viens de la FFC où il faut être capable de travailler en force à bonne vélocité pour répondre aux attaques lors des courses.Ici j'emploie le mot vélocité (cadence) pour parler d'un nombre de tours/minute des jambes élevé. Il est faux de dire que l'on peut produire davantage de puissance en augmentant la vélocité, la puissance max (je ne parle pas de sprint, mais d'efforts de plus longue durée) dépend peu de la vélocité, il y a peu de différence entre 45 et 80 rpm (rotations/révolutions par minute).Une bonne vélocité dépend de mécanismes neuro-musculaires performants, je n'ai rien à voir avec un Gané capable de tourner à 300 rpm : au-dessus de 120 rpm mes mouvements commencent à être désordonnés. Je suis donc condamné à privilégier la force pour arriver à la puissance maximale que je peux soutenir sur une ascension, mais je ne suis pas pire que la majorité des cyclistes.Comme je n'ai pas ce "contrôle" neuro-musculaire fin j'ai toujours été nul en course à pied sur le plat tandis que mon classement s'améliore à mesure que la pente augmente.Un truc qui montre bien qu'on peut développer plus de puissance à rpm faible c'est une observation que tout le monde a fait ou peut faire en course : quand on peine à suivre, que l'on est au rupteur et que le haut de la bosse n'est plus qu'à 500 m, qu'est-ce qu'on fait ? On tombe une dent, sur ce plus gros développement on arrive encore à résister un certain temps alors qu'on est incapable de tourner les jambes plus vite, c'est une mesure d'économie d'énergie que tout le monde pratique.Les muscles n'aiment pas trop travailler en force trop longtemps, mais certains cyclistes le tolèrent mieux que d'autres.Plus la vitesse s'élève, plus on a tendance à tourner les jambes rapidement. Si je suis en bosse je peux descendre sans problème à moins de 50 rpm, mais si je roule en peloton à 45 km/h, ça ne me gêne pas de faire 100 rpm. Bernard Piguet propose une formule reliant la vitesse et la vélocité optimale pour cette vitesse et qui va dans ce sens.Un biomécanicien aurait probablement une explication (à ce que je viens d'écrire ci-dessus) liée aux tensions auxquelles on soumet le genou quand on travaille à puissance élevée avec une cadence faible.A une certaine époque (vers 2003) F. Grappe a voulu nous faire croire que les "succès" d'un certain texan étaient dus à une cadence supérieure, faut dire qu'il bossait pour ce texan à l'époque, ceux qui l'ignoraient encore ont depuis appris ce qu'il en était réellement des raisons de cette domination. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian BRETIN Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 " Mouais, pas trop d'accord sur l'effet groupe."pour t'en persuader , je te conseille d'arreter de rouler en groupe pendant une saison , tu vas vite te rendre compte , je suis même étonné de ta réflexion tu étais jusqu'à maintenant pour moi, une personne intelligente ! suis vraiment déçu , reprend toi !!😉😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thibaud CHERBONNEL Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 C'est mon expérience perso en fonction de ma pratique et de mon approche du groupe 😃En résumé dans un groupe je me contente de prendre quelques relais en fin de sortie dans le groupe qui est devant. Avant ça, c'est tout au fond de la classe et je fais le saut de puce quand ça casse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Seulement 300W ?A 300 watts Kenny Elissonde est déjà à 5,8 W/kg, ce qui est largement suffisant pour imprimer le rythme en tête de peloton. Bien sûr, pour Greipel, c'est à peine suffisant pour rentrer dans les délais 😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Je suis d'accord avec Thibaud. J'ai arrêté de rouler en groupe pendant un an puis y suis retourné, pour voir où j'en étais… et rien n'avait changé, j'étais toujours dans les bons du groupe. Pour être complet, ce n'étaient pas des compétiteurs actifs mais des cyclos et anciens coureurs à la retraite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian BRETIN Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 bien sur , si vous n'avez pas dans vos groupes des clients meilleur que vous qui vous poussent vers le haut c'est une évidence ,dans mon groupe nous avions des gars qui courraient et la , je peux te dire qu'en bosses , sur le plat tu galères au début ,après tu sais mieux gerer , mais tu fais d'énorme progrès , vous êtes deux comiques , suis vraiment déçu de vous 2 , vous faisiez pour moi, partis des gars sur qui je pouvais me reposer en cas de fatigue intellectuelle , maintenant mon poteau c'est réduit , ressaisissez vous !!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Un truc qui montre bien qu'on peut développer plus de puissance à rpm faible c'est une observation que tout le monde a fait ou peut faire en course : quand on peine à suivre, que l'on est au rupteur et que le haut de la bosse n'est plus qu'à 500 m, qu'est-ce qu'on fait ? On tombe une dentPas d'accord ! Lors des sorties dont je parle plus haut, nous jouions à la course avec un sprint à l'arrivée, juste après un faux-plat montant qui opérait déjà une belle sélection. Me faisant régulièrement dépasser au sprint sur mon 50 x 13, j'ai fini par mettre un départ 12. Plein d'optimisme, j'ai donc mis mon 12 pour le sprint… mais j'ai dû remettre le 13 au bout de 100 mètres, je coinçais, mes jambes ne le supportaient pas.Tu remplaceras donc le sujet de ta phrase par un "je" à la place du "on" 😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 C'est mon expérience de plus de 25 ans, Christian, avec des périodes en groupe, parfois sportifs (des coureurs venaient se mêler au groupe le plus rapide du club en hiver et là il m'arrivait de décrocher), et aussi des périodes où je roule seul, j'ai donc un peu recul.Mais je ne conteste pas que d'autres progressent plus que moi en groupe, inutile de s'énerver 💋 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Tu te places dans un contexte différent : l'arrivée.Je parle d'expériences partagées avec de multiples cyclistes, d'observation des autres cyclistes en course : il s'agit d'essayer de tenir jusqu'à un répit, en l'occurence le sommet de la bosse.J'ajoute : observation des pros à la télé que j'ai souvent vu faire de même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Plus la vitesse s'élève, plus on a tendance à tourner les jambes rapidement. Je modifierais ainsi : Plus l'intensité d'effort est grande, plus on a tendance à tourner les jambes rapidement. Ce qui a l'avantage de s'appliquer aussi en côte. Tu auras observé qu'il n'y plus seulement une exception genre Armstrong qui soit véloce en montagne (véloce = haute cadence de pédalage), mais que ça s'est largement généralisé dans le peloton actuel. Ce n'est pas une question de dopage selon moi, c'est que simplement parce qu'on s'est aperçu qu'on gère mieux un effort intense ainsi et que les braquets d'aujourd'hui le permettent.Je n'ai jamais compris pourquoi on devrait tourner les jambes moins vite en côte que sur le plat, à part pour une question de braquets limités… comme cela a été le cas pendant très, très longtemps. Donc de quoi prendre des habitudes, je dirais même des traditions, de cadence de pédalage en montagne qui n'étaient pas optimales. Maintenant, ça a fortement changé, et tant mieux.Et à propos, 70 tours/minute en montagne, c'est bien 😉, mais pour pouvoir mieux en juger, il faudrait savoir quelle serait ta fréquence de pédalage sur le plat pour une même intensité d'effort, car c'est vers cela qu'il faut tendre. En sachant que l'habitude est une seconde nature, et que lorsqu'on est habitué depuis ses débuts à tourner les jambes lentement en montagne, on ne va pas pouvoir changer du jour au lendemain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Pour te répondre rapidement, ma fréquence, disons naturelle, sur le plat est autour de 85 rpm. Comme tu le dis, à une intensité supérieure à ma moyenne elle monte un peu.Mais je dois tenir compte du temps qui passe et ne pèse pas que sur mes épaules : sur des parcours vallonnés (0,5 à 1% de la distance en D+) où je roulais, il me semble que c'était hier, à 33 de moyenne sur 3 heures, je me retrouve à 26-27 km/h aujourd'hui 🙁. (Encore heureux dirait Thierry que je puisse rouler). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thibaud CHERBONNEL Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 T'es dans la finale de Koh Lanta, ils te réduisent le poteau 😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Charles FULLENWARTH Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 +1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Charles FULLENWARTH Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 quand on peine à suivre, que l'on est au rupteur et que le haut de la bosse n'est plus qu'à 500 m, qu'est-ce qu'on fait ? On tombe une dentJ'ai également cette expérience, si je suis cuit et que je veux rester en contacte, je mets plus gros.Quand il reste du jus, mais que je suis limite de lâcher, je mouline d'avantages, la coordination musculaires le permet, mais quand je suis cuit, je n'ai plus cette capacité à mouliner ! Si je ne travailles pas les deux composantes, je régresse, mais je travaille le plus souvent la force.En vttae je travaille la vélocité, facilement a + de 90 rpm, travailler la force sur un vae !!😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian BRETIN Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Ha !! Tu m'as vu ? J'ai bien tenu hein ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylvain KARLE Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 +1 tous les spécialistes actuels s'accordent pour dire qu'il faut une bonne cadence de pédalage , c'est une évidence...il faut trouver le bon compromis force -velocité , selon sa génétique certains auront + de facilité a tourner les jambes.....Perso je suis entre 72-80rpm max de moyenne sur parcours légèrement vallonné mais j'aimerais bien être entre 80-85rpm j'y travaille.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylvain KARLE Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Charles sur le VAE a 25km/h l'assistance ce coupe et la tu travaille la force ...ou tu peu rouler sans allumer l'assistance.....Sur mon VTTAE de 23kl j'ai fait une fois 20km au dessus de 25km/h en permanence , jai eu l'impression d'être sur mon 53-12 de route ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude SIFFERLEN Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 vous faisiez pour moi, partis des gars sur qui je pouvais me reposer en cas de fatigue intellectuelle , maintenant mon poteau c'est réduit , ressaisissez vous !!!!!!!!!T'inquiètes pas, avec moi tu vas progresser, mais dans les descentes uniquement;Tu lâches les freins (à disque ?) et tu fermes les yeux ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Les gars, ça dévie. On parle de pousser gros ou pas, mais vous voyez ça sous l'angle de la course et de la vitesse très élevée dans un groupe, ce n'est pas la même chose. Dans mon club, il y a 3 groupes, et dans chacun on peut progresser ou du moins se maintenir à un bon niveau, même les papys du groupe 3.Pas besoin d'être un cador pour faire du vélo, à vous lire j'ai l'impression de sorties à fond la caisse genre tour de France local. On peut aussi pousser plus gros en roulant modérément, comme nous le faisons au groupe 2 dont la moyenne est de 26 kmh réels. Et ça ne nous empêche pas de bourrer dedans de temps à autre, mais la majorité de la sortie se fait à un rythme cool, cyclosportif léger je dirais.Ne confondez pas vitesse et gros braquet, ce n'est pas du tout pareil. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 5 mai 2020 Share Posté le 5 mai 2020 Tes arguments sont peu convaincants : quand on se tire la bourre, qu'on soit cyclo ou coureur, le problème est identique, seules les vitesses diffèrent. Enfin, non, le pro risque de perdre son contrat alors que le cyclo ne met en jeu que son ego. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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