Clementine SETA

Beau temps en effet en Savoie. 100 km qui m'ont permis, au départ de la maison de découvrir des routes vraiment sympas, autour de Belley, où je ne m'étais jamais aventurée. C'est bien de voir qu'il en reste toujours à faire, même quand on roule depuis 10 ans dans un même endroit. Retour laborieux par contre: beaucoup de petites distances à VTT le mois dernier, il me manquait un peu d'endurance et de puissance...

A-t-on vérifié si le casque avait un moteur? A mon avis, il y a un sujet polémique à lancer...

En ski de fond, à -12, on commence à mettre du temps à se réchauffer; à -15, quand la neige colle sous les skis tellement il fait froid, ça commence à être vraiment rude... entre -18 et -20, c'est limite supportable. La règle vaut pour le plateau de la Féclaz, où je skie tout l'hiver, mais j'ai des souvenirs de -20 en Finlande où la sécheresse de l'air rendait le froid très acceptable. A vélo, pas d'avis: je jette l'éponge dès que la neige tient au delà de 1000m, donc assez tôt dans l'hiver...

Bonjour Jacky. Le challenge, c'était il y a quelques années, quand le club organisait une cyclosportive... vues les contraintes liées à ce type de manifestation, nous organisons à présent juste une randonnée, à vélo de route et VTT. Un peu plus de 600 personnes au total cette année: un bon chiffre pour nous; le soleil; des grands parcours VTT qui avaient été totalement retracés et sur lesquels les cyclos ont pu bien s'amuser. Quelques soucis de marquage, et quelques améliorations à apporter à certains tracés, mais une journée qui a été un succès pour notre club. On pense déjà à l'an prochain...

... et le Paris-Roubaix cyclo: pas la grande messe d'ASO, mais celle organisée par le VC Roubaix au mois de mai. Un grand moment de ma vie de cycliste, j'ai adoré! Bernard, si tu ne crains pas les pavés et que tu peux te déplacer là-bas, n'hésite pas, mets à ton programme! Quant à Liège-Bastogne, j'en rêve... mais ça tombe rarement un week-end où je peux me déplacer si loin + c'est tôt dans la saison et je ne roule pas l'hiver...

La réponse à ta question dépend aussi de là où tu habites et de ta capacité à te déplacer... Pour un grand quart centre-est, je peux te parler de ce que je connais: l'Ardéchoise, si tu ne l'as jamais faite; dans l'Ain, la Bisou permet de trouver du rythme en début de saison (mais, en terme de paysages, ce n'est pas l'extase totale) et j'aime bien l'organisation sympa et à taille humaine du raid du Bugey. Si tu veux du beau spectacle alpin, s'il faut un top 3 des cyclos que j'aime bien faire: la JPP début juillet, la Luc Alphand, et le Challenge Vercors: trois organisations bien rodées sans être de trop trop grosses machines... mais il y a aussi la Bourgui en Tarentaise ou les Cimes du Lac pour découvrir les Bauges. Tu peux effectuer ces cyclos à ton rythme, même s'il est tentant de se laisser prendre à pédaler plus vite que ce que nécessiterait une pure rando contemplative. Si tu préfère des cyclos sans chronos, juste en ballade, celles que j'aime bien: balcons de Belledonne à Eybens, Coublevitaine, rando du Reblochon à Annecy... et regarde aussi BCMF qui se tiendront cette année: c'est toujours magnifique. Mais, si tu habites dans l'ouest par exemple, toutes ces randos te seront difficilement accessibles...

Tout de même faisable, 10 000 km en habitant en montagne... et même en bossant; j'avais dû atteindre ce cumul, il y a trois ou quatre ans; et pourtant, ce n'est pas vraiment plat autour de chez moi. Il est vrai qu'en voyant le chiffre des bornes effectuées augmenter peu à peu au cours des mois, j'avais un peu forcé sur la fin de saison, et "bouffé" du km juste pour le plaisir d'en mettre un peu plus sur mon carnet. mais j'avais trouvé ça plus marrant que contraignant. Moins la pêche depuis 2 ans, moins le temps de rouler aussi: j'en suis à 6400 cette année. Ca me va bien aussi, j'ai fait de beaux trucs même en roulant moins; on dira objectif "8000", ça peut permettre de pimenter un peu la fin de saison que de vouloir atteindre le chiffre, à défaut d'impressionner qui que ce soit sur le forum ou dans mon entourage... Bon... faut que je me presse quand même un peu: coupure prévue mi-octobre, puis ski de fond dès que la neige arrivera... il va peut-être falloir que j'arrête de passer du temps sur vélo101 pour ne plus dilapider le temps libre que je pourrais mieux rentabiliser à rouler...

Royalement 700km ce mois-ci: faiblard... mais il faut aussi bosser, et il y a pas mal de sorties de VTT, beaucoup plus courtes que ce que je fais en route... Un peu plus de 6000m km cette année; je ne compte pas le dénivelé, la moindre sortie que je fais en sortant de chez moi m'amenant souvent à dépasser rapidement les 800m... ça doit faire quelques bons mètres de bosses avalées.

Moi, ça me dit bien, ce genre de projet... toujours partante pour le Nord de l'Italie, c'est un de mes endroits-fétiches pour faire du vélo, et les compte-rendu de Loïc ne font que me rappeler de bons souvenirs. Quant à juillet ou août... peu d'importance pour moi; je fais partie de la petite branche des fonctionnaires qui, de toute façon, ne disposant plus de leurs traditionnels outils de travail partis s'égayer sur les plages après les examens, ont une totale liberté de mouvement durant les deux mois estivaux... donc, oui, vraiment intéressée pour caler une semaine (après conciliabule avec mon cher et tendre, lui aussi cycliste et prof à ses heures perdues, bien sûr...): ne serait-ce que pour voir si Guillaume, que j'ai définitivement identifié à son avatar, peut ressembler à quelqu'un d'autre qu'à Domenico Pozzovivo... si le BH de Didier est aussi performant que ce qu'il dit... si mon Specialized à moi arriverait à suivre les acharnés dont je suis les sorties en rentrant du boulot le soir (ben oui, septembre, c'est plus dur, moins le temps de rouler...)

Bonjour Jean-Luc. Nous avons fait l'ascension de la route du barrage il y a deux ans. En effet, juste sous le barrage, commence une petite route dont l'accès est uniquement piéton, interdit même aux vélos. Nous avions donc rebroussé chemin avant d'arriver au lac (sans doute dommage...), et avions poursuivi notre tour, après quelques km de descente, vers Evolene. Arrêt au village et redescente. Nous n'étions pas allés jusqu'à Arola (tunnel dont je n'étais pas sure qu'il passe à vélo + je connaissais le bout de la vallée pour y être passée en rando pédestre, lors d'un mémorable Tour du Cervin).

En septembre, c'est en général mélange route-VTT, en privilégiant le premier; j'inverse en octobre, car je prends assez vite goût au tout-terrain et que la route me semble plus monotone... mais je suis ensuite contente de chausser les skis en décembre et de laisser tous mes vélos au placard, et je retrouve mon vélo de route avec encore plus d'envie en mars... j'aurais par contre du mal à recommencer par le VTT en début de saison; j'aime bien tout de suite sentir la fluidité du vélo de route. Pour ce qui est de faire du vélo (sous quelque forme que ce soit) en septembre... ce n'est vraiment pas un problème pour moi, mais cela doit aussi dépendre de là où on habite: autant je détestais cette saison quand j'habitais à Brest, que tout était humide, et que les feuilles finissaient invariablement dans une sorte de bouillie infâme collant au bitume (et je suis brestoise d'origine, je sais de quoi je parle...), autant j'apprécie ces mois depuis que je suis en Savoie: impression de calme, couleurs magnifiques, et même premiers frimas... quelque chose de très reposant après le grand bleu chaud de l'été... Donc, je ne m'étonne pas que tu te sois régalé dans le Tourmalet. Continue à bien en profiter si tu en as l'occasion.

Même méthode que Thierry: j'anticipe la baisse de motivation en changeant d'activité: VTT à l'automne puis ski de fond l'hiver. Aujourd'hui, 30 km sur les pistes et chemins en Haute-Maurienne. Circuit de plus de 1000m de dénivelé autour des forts d'Aussois; ce sera encore plus beau dans 15 jours/trois semaines, quand les vraies couleurs d'automne seront là, mais, avec le beau temps et les premières neiges qui ont poudré les sommets, une journée déjà magnifique. Savoir que les mois de septembre et d'octobre offrent ces petits plaisirs, ça aide forcément à sortir le vélo. Et le VTT demande tellement de se concentrer sur ce que l'on fait que le temps passe très vite, sans saturation.

Tout ce que je peux te dire, c'est que le petit St Bernard côté français est très régulier et agréable à monter; tu peux d'ailleurs partir de Bourg Saint Maurice ou de Séez, il n'y a aucune difficulté. Route tracée sur un des chemins d'accès des armées napoléoniennes vers l'Italie; il na fallait pas trop de pente pour pouvoir monter les canons. Je ne connais pas par contre le versant italien... Beau programme en tout cas.

Oui, j'ai vu les vélos Lapierre, commercialisés chez mon vélociste. A priori, c'est dans leur gamme que je vais faire mon choix. J'attends le rapatriement d'un vélo taille S pour voir s'il me convient bien. Pour l'instant, mon ancien VTT étant vraiment peu sécurisant, je roule avec celui de mon copain, mais en taille M, j'ai du mal à le manier correctement.

Salut. Je ne savais pas si on pouvait le faire sur le forum, mais comme je vois que Chatenay Malabry ne s'en est pas privé, j'y vais de ma petite annonce. Le club de l'UC Nivolet, domicilié à Saint-Alban Leysse à 5 min du centre de Chambéry, organise sa randonnée ce week-end. 3 parcours route, autour du Val Coisin et de la Vallée des Huiles; et surtout, un gros boulot effectué sur le VTT: 6 nouveaux parcours pour tous les goûts, court et simple, long et simple, court et technique, long et technique... jusqu'à 2000m de dénivelé pour un peu plus de 50 km. Beau temps prévu, bon ravito à la fin. Les circuits sont sur le site du club et sur openrunner.

Merci pour ta réponse Gérard. J'en étais arrivée aux mêmes conclusions que toi: 1300 euros max, vu que le gros de mon activité cycliste se passe sur la route, et que l'hiver reste consacré au ski de fond. Donc, pour 3/4 mois, il faut rester raisonnable. Semi-rigide, cela me semble plus nerveux. quant au carbone... pas sûr que vu mon niveau technique très moyen, cela s'impose. Pour les roues, j'avais de toute façon éliminé le 29''. Pour mon modeste 1m64, et le type de terrain où je pratique le VTT, le modèle me paraît bien trop grand. Quant à la marque... les Scott sont quand même beaux... et je suis assez sensible à l'esthétique des vélos sur lesquels je roule. Mais je ne suis plus dans mon budget si je succombe à ce seul argument... donc je vais sans doute me rabattre sur les Lapierre, qui semblent un bon compromis.

Hier, rando organisée par le club d'Arvillard. 110 km entre vallée des Huiles et val Coisin, pour un peu plus de 2000m de dénivelé. Un bon 25 km/h de moyenne à l'arrivée; avec les copains qui tiraient à 35/36 sur le plat, il est que ça aide à retrouver les quelques km/h que l'on perd lors des ascensions. Pas de très grosses jambes de mon côté (reste de petite crève trainée toute la semaine), les 5 derniers km ont été quelques peu laborieux. Parcours sympa par ailleurs, beau temps, donc presque que du plaisir.

Questionnement classique sur le forum: j'aimerais bien quelques conseils pour changer de VTT. Ancien vélo: un Lapierre entrée de gamme qui commence à fatiguer, semi-rigide; pratique du VTT: pour changer de la route notamment à l'automne, en mode cross-country long avec du relief (habitant en Savoie...), sachant que, physiquement, je tiens encore à peu près la route, et que, techniquement, je ne serai jamais au niveau d'un pratiquant régulier de VTT, je ne passe pas toujours sur le vélo des obstacles que certains franchissent sans problème. Les options chez mes revendeurs habituels, à qui j'ai à cœur de rester fidèle (donc je n'irai pas voir chez Canyon par exemple; je suis pour le commerce direct où on peut discuter avec le vendeur): - premier débat: semi-rigide ou tout suspendu? En théorie, je suis plutôt pour le premier choix, plus nerveux... mais m'étant fracturé l'épaule de façon assez sérieuse à l'automne dernier, et ressentant toujours fortement les à-coups même à vélo de route + d'après le chirurgien, étant dans l'interdiction de retomber sur la-dite épaule (même pas trop le droit de faire du VTT a priori, mais là j'ai trop envie...), l'hypothèse du tout-suspendu se pose... - ensuite: carbone ou pas carbone? Si je pars sur du semi-rigide, une différence de 800 euros en plus justifie-t-elle de passer de l'alu au carbone? - enfin, pour la marque: Scott ou Lapierre? Les Scott sont plus beau et mieux équipés (au niveau de la fourche notamment), mais, vu que je ne serai jamais une as du pilotage, est-il raisonnable de mettre plus de 2000 euros dans un VTT ou la gamme Lapierre (entre 1200 et 1800 euros) est-elle suffisante? Voila pas mal de questions. Si quelqu'un a un début d'embryon de réponse? Merci.

Sortie de 105 km sur le parcours proposé par le club de La Motte Servolex: Granier par Saint-Cassin puis des bosses très casse-pattes autour de Chapareillan. Vendu pour 1900m de dénivelé... sans doute un peu moins au juger, mais on ne doit pas être loin du compte malgré tout. Le tout dans les roues des gars du club, dans un rythme dynamique. Bonne matinée.

T'es sur? Je voyais plus chaud: le désert, les chameaux, et tout ça; au moins 40° dans mon esprit... Mea culpa, je retire si j'ai dit une connerie...

Ben... il y a deux choses à mon avis: les grands tours où la chaleur est présente (le Tour cette année, la canicule était là, dur pour des amateurs comme nous déjà, je n'imagine même pas dans une course dure comme le Tour) et le fait qu'on "force le hasard": Tour d'Oman en février (ou mars) pour ne prendre qu'un exemple. Ce n'est pas tout à fait pareil.

Je ne mettrais de mon côté pas tout dans le même panier... 5000 m de dénivelé, ça me paraît gérable par des pros, même si la vitesse à laquelle ils pédalent rend la chose difficile, et si le fait qu'il faille repartir le lendemain change beaucoup la donne. De même, des courses comme les Strade Bianche ou le Tro Bro Leon, dans le même ordre d'idée, ne me semblent pas rédhibitoires. Elles ne sont pas récentes dans le calendrier tout d'abord, et les routes en terre de Toscane ou du Finistère sont roulables, sans que cela ne relève des jeux du cirque... pas plus que les pavés de Roubaix et des Flandriennes en tout cas. Et, des deux derniers, personne ne contestera la légitimité dans le calendrier, j'espère. Je suis plus circonspecte sur les passages par des dénivelés très raides, surtout parce que les écarts s'y creusent peu et que je les trouve justement pas si spectaculaires que cela au regard de l'effort demandé aux coureurs... sauf quand je les monte moi, mais là, c'est autre chose. Quant aux températures... c'est sûr que faire courir par 40° en début de saison, c'est une surcharge de fatigue pour les organismes, et c'est dangereux pour le matériel (échauffement des pneus ou freins) et donc les coureurs. Disons que le cyclisme est un sport suffisamment dur comme cela pour ne pas aller dans la surenchère permanente; mais le cyclisme devenant comme beaucoup de sports un placement financier, pas étonnant que l'argument de la fatigue des coureurs passe peu à peu à l'arrière plan...

Bonjour Olivier. "Col de Leschaux par le Semnoz", tu veux dire? (parce que le Tamié par le Semnoz, ça me semble complexe en terme de liaison...). Pour le parcours proposé par Jean-Christophe, il ressemble beaucoup à celui que nous tracions quand nous faisions la randonnée du club en juillet, sauf que le grand parcours, arrivé au Chatelard, filait sur le col du frêne et remontait le Marocaz par Cruet. pour redescendre sur St-Alban Leysse par Curienne. On avait aussi fait une variante une année, en enchaînant Revard et Semnoz, par Quintal, puis en rentrant à Saint-Alban par le col des Prés. Pour les cols des Bauges dont tu parles, le versant sud est à chaque fois plus dur (Col des Prés depuis Thoiry et Marocaz depuis Cruet), donc sportivement plus intéressant. ces deux montées se déroulent cependant longtemps en forêt, et je ne les trouve pas très belles; le côté nord, par l'intérieur des Bauges, me semble plus agréable en terme de paysages.

Bonjour Nicolas. Si tu ne veux pas partir trop loin de Lyon, tu peux mettre la voiture à Aix-les-Bains: le long du lac jusqu'à Culoz puis Anglefort, tu peux ensuite monter le col de la Biche, redescendre en direction de Lochieu, et remonter au Grand Colombier, par Lochieu, ou par Virieu (4km très pentus). Ce ne sont pas les grands cols les plus cités en Savoie, mais ça te fera un très beau tour. Un peu plus de 100km, à vue de nez, et tu dois passer les 2500 m de dénivelé; il faudrait tracer sur opnerunner pour voir précisément ce que ça donne.

Salut Frédéric. Si tu as l'habitude de monter des cols, le Ventoux ne devrait pas être infranchissable, il n'est même pas sûr que tu en baves tant que cela, à condition de ne pas te mettre dans le rouge à la sortie de Saint-Estève, quand la pente commence à s'élever. A partir de là, il y a une dizaine de km vraiment durs, mais certains cols de Haute-Savoie n'ont rien à envier au Mont Chauve sur ce point. Si tu veux te tester sur des pentes raides, entraîne-toi à grimper le Semnoz par Quintal (c'est raide sur 3 ou 4 km avant de récupérer la route d'Annecy, tu dois connaître je pense), ou bien, en faisant un peu plus de km, tu peux aller faire Joux-Plane ou le Grand-Colombier; tu auras à la fois un kilométrage et des pentes qui peuvent s'approcher du Ventoux. Mais, vraiment, ne te mets pas trop de pression; le Ventoux n'est pas facile, mais ce n'est pas non plus un mur absolument horrible.