Bizarres, ces questions d'images... je crains en fait qu'on impose tellement de stéréotypes aux filles qu'elles finissent elles-mêmes par les croire vrais. Aucune crainte de rouler sur route ouverte de mon côté, et bien souvent seule de surcroît. Je n'ai jamais eu le moindre problème en 10 ans de pratique, et je ne suis pas sure qu'une fille ait plus une "crainte naturelle" à rouler au milieu des voitures qu'un mec pourrait l'avoir. Quant aux éventuels dragueurs, il existe une technique très simple: accélérer quand il y en a qui se manifeste. Soit le type n'arrive pas à suivre, et son égo en prend un tel coup que ça lui coupe les jambes (pour ne pas dire autre chose) et qu'il se laisse décrocher sans problème. Soit le type est capable de suivre, et comme il ne peut s'en laisser compter par une fille, il accélère et on le ne voit plus... ou réfugié dans une buisson pris d'une brutale envie d'uriner; urgence parfois étrange quand on se trouve en plein milieu d'un col (et pas celui auquel certains penseront, je coupe court aux mauvais jeux de mots...). En tout cas, merci, Franck, pour la remarque: tant qu'on continuera à véhiculer l'idée que les filles sont moins faites pour le sport que les garçons, il ya fort à parier que beaucoup seraient tenté(e)s d'y croire... Contentons-nous donc de dire que les filles n'ont certes pas, en moyenne, la même puissance que les mecs, qu'elles sont de temps à autre confrontées à d'autres problèmes physiologiques que les hommes, mais qu'à leur mesure, elles peuvent déployer tout autant d'envie et de volonté de s'éclater dans le sport que leurs homologues masculins.