Bernard MOREAU

Finalement je ne serai pas sur Joux Plane cet après-midi, pour diverses raisons. Pour ceux qui veulent comparer à une autre ascension, Joux Plane correspond à 90% de l'Alpe d'Huez. A 61 ans j'ai participé à 2 chronos, l'un sur l'AdH et l'autre sur Joux Plane, le matin dans les 2 cas. 58'47 " sur l'AdH ( retrancher un peu plus de 1 mn pour le plat avant le virage du bas et la mini descente de l'arrivée devant le Palais des sports, reste dans les 57'30". 52'30 env. sur Joux Plane (je n'ai pas le résultat sous les yeux). Grosse différence : sur l'AdH les plus gros %ages sont en bas, tandis qu'ils sont dans la 2e moitié pour Joux Plane.

... Repris il avait abandonné au pied de Joux Plane. Impossible : 1) je l'ai vu passer vers 1200 m d'altitude (ou plus) 2) il était encore 14 au général ce soir-là. Il n'a pas pris le départ le lendemain.

L'histoire est assez bien connue, peut-être dans le bouquin de Ballester et Walsh.

Une étape mythique du tour J'ajouterais drolatique avec L.A. qui en pleine course téléphone à Ferrari pour lui demander si Pantani irait jusqu'au bout (de l'étape). J'espère que la NSA vendra cette bande-son un de ces jours.

J'y étais, comme d'autres fois, au passage 14%. J'ai donc vu passer Pantani loin derrière. La route de la descente après Ranfolly a été améliorée ces dernières années, Delgado y avait chuté en 8?, fracture de la clavicule.

Comme disait l'autre, il reste vert grâce à son patronyme. Le fait d'être espagnol ça aide, demande à Nadal, et il n'est quand même pas au niveau qu'avait Horner à 42 ans. Par ailleurs, comme Jo Garo, je ne suis pas loin de penser qu'au naturel il était tout près d'être le meilleur de tous, sûrement sur 1 jour et pas très loin sur 3 semaines. Il est encore bon là où il a toujours été excellent : efforts de la durée du Mur de Huy. Il n'avait qu'une seule poche chez Fuentes.

Qui sera sur Joux Plane demain vers 14 h ? J'y avais pris une très belle photo de Philippe Gilbert (seul, largué et pas pressé, sur le D.L. y'a pas mal d'années) dans le passage à 14%.

Après le Guide du Routard le Guide du Cyclard Par Clémentine Seta Dans toutes les bonnes connexions au web 😃😉

Bien dit Michel. J'ai eu ma part d'accidents, peut-être même plus et le boulot de rééducation je l'ai fait tout seul dans presque tous les cas, mais j'ai la chance d'être généralement assez peu sensible à la douleur (je pense). J'y ai passé des heures à bosser sur moi-même, à reprendre le vélo ou la marche le plus tôt possible. Ce qui m'avait marqué c'était le passage au micro du vainqueur chez les handicapés d'une Marmotte dans les années 2000 : il disait combien il en avait bavé durant ses séances de rééducation (après accident de moto) entre les mains de Didier Miranda (vainqueur Marmotte 1998), bien plus disait-il que sur le vélo, et pendant des mois d'effort !!!

🤐🤐🤐

Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu sur le forum. Bon retour 😄

Il m'est arrivé de faire 3730 m de D+ sur 69 km (7 A/R) sur la Croisette lors d'un entraînement pour la Marmotte. 7 fois 642 à 1175 m.

...c'est plutôt notre système éducatif qui n'est pas très performant dans l'apprentissage de la langue ... D'après ma propre expérience je ne peux pas être complètement d'accord avec cette affirmation. Je n'ai eu que 2 profs d'anglais, qui en français étaient à peine compréhensibles tant ils mâchaient leurs mots. Après bien des années ils ne nous avaient pas appris à parler anglais, aucun doute là dessus. Je me souviens de ce douloureux voyage en stop entre Paris et Calais ou Dunkerque : un anglais m'avait pris à bord pour que je puisse lui indiquer si la voie étaient libre pour doubler, car sa conduite à droite le handicapait (pas d'autoroutes à l'époque). Mes mots mal prononcés ne sortaient qu'au forceps. Plus tard dans ma vie, comme j'avais des collègues anglophones, j'ai pris des cours de conversation et je me suis alors rendu compte que je connaissais énormément plus profondément cette langue que je n'avais pensé. Je n'avais pas appris à parler l'anglais à l'école, mais j'avais bel et bien appris la langue. En 2 mois toutes ces connaissances enfouies étaient revenues à la surface après avoir été enterrées pendant 7-8 ans.

Pour éviter les discussions privées sur le site il serait bon de traduire les citations en français Je te trouve un peu sévère car de nos jours il existe des traducteurs automatiques qui font un boulot correct pour ce genre de texte simple, dont Google. Ce n'était pas le cas il y a 20 ans. En fait ça demande moins de temps de faire faire cette traduction par ce moyen que d'aller chercher l'information de départ.

Très sympa ton message, je ne sais pas si collectivement nous le méritons. Beaucoup de bonheur et de vélo au Québec, même s'il te faut des pneus à clous sur ton ...biclou 😃

...descendre un col avec les mains aux cocottes c'est à dire en position semi relevée à plus de 60kms/.h ne témoigne pas d'une grande volonté de performance et les disques ou pas n'ont rien à voir avec ça. C'est juste que ça montre une moindre recherche de vitesse par le pilote. Bien sûr, d'accord sur ces 2 points. Je sais que dans la descente du Kuhtaï ou même du Ventoux côté Malaucène, où on atteint ou dépasse rapidement les 90 km/h, je préfère relever le buste plutôt que de laisser filer. Certains semblent penser que mains aux cocottes on ne peut pas faire un freinage d'urgence, pourtant avec de bons freins (patins) on n'a plus besoin d'appuyer tellement fort pour obtenir le freinage maximum (en rapport avec l'adhérence des roues au sol), on y arrive donc même avec les mains aux cocottes. Ou encore certains (comme Jo Garo), pensent qu'il est indispensable d'avoir les mains en bas du guidon pour ne pas les voir éjectées du guidon en passant sur un caillou ou dans un trou de la chaussée, or , mains aux cocottes on peut tenir très solidement son cintre.

... on voit descendre des gars avec ... les mains en haut des cocottes Descendre les mains aux cocottes n'est plus rédhibitoire avec le matériel actuel.

Ala c'est le nom du bled. Sega c'est l'un des hameaux, dont voici la liste : Chizzola, Marani, Pilcante, Rifugio Fraccaroli, Rifugio Scalorbi, Ronchi, Santa Margherita, Sega, Serravalle 😉

Quel serait de l'avis général (ou sinon le tien) le message que voulaient transmettre ces 2 excités ?

Dans le sens de ce Giro 2021, j'ai monté le Giau une seule fois, c'était à l'occasion du Maratona dles Dolomites 1997. Le bas devait se situer un peu avant le 120e km et après les cols Gardena, Sella, Fedaia, Campolongo et Valparola. J'avais 3 gars assez loin devant moi qu'il s'agissait de rattraper, ce que j'avais réussi à faire bien avant le sommet mais après des km près de mes limites. Bien m'en avait pris car entre le sommet au 130e km et le bas du dernier col, le Campolongo (en sens inverse), 170e km, il y avait peu de D+. Et j'avais largué mes compagnons sans coup férir dans cette dernière ascension. Une belle ascension au soleil, un bon souvenir de ce Giau.

... tu étais junior il y a 40 ans ? Je suis étonné que quelqu'un qui suit V101 depuis si longtemps ne sache pas qui est Bernard Piguet, vainqueur de P-B-P en 1979 et 1983 (mais bien sûr avec un énorme C.V. en dehors de cette épreuve.

...ils n en sont qu au début du sport cyclisme en Colombie, Tu dois être bien jeune pour écrire cela car dans les années 60 et avant, la Colombie organisait la plus grande course par étapes amateur du monde : le Tour de Colombie de 3 semaines. C'était déjà un très grand pays de cyclisme. (Tout le monde se rappelle de Cochise Rodriguez) Je rêvais d'y participer, et j'ai essayé de le faire quand j'étais en Bolivie en 1966-67. Je m'étais mis en contact avec la province la plus pauvre, en me disant que c'était là que j'avais le plus de chances d'être accueilli, pour offrir mes services et ils avaient même semblé intéressés. Malheureusement cette province avait été frappée cette année-là par un terrible tremblement de terre et ils avaient renoncé à envoyer une équipe en 1967. Comme je m'étais assez bien entraîné, entre 3200 et 5200 m, mais sans vraies compétitions, je m'étais rabattu sur l'Argentine (où il y avait toujours des courses par étapes) et participé à une course par étapes de 6 jours dans laquelle je m'étais pas mal débrouillé en dépit de mon manque de compétition. Je m'étais engagé comme individuel avec ma licence de la FFC et voilà que la veille du départ j'étais tombé dans les rues de la ville de départ (Tucuman) sur Delmo Delmastro et 2 ou 3 de ses potes et il m'avait invité à me joindre à eux en faisant comme un membre en plus de son équipe, si bien que tout s'est déroulé pour le mieux pour moi, on s'occupait de mes bagages pour moi, etc. Delmo Delmastro avait fini 4e du championnat du monde à San Sebastian (vainqueur Jacky Botherel). Anecdote : en 1985 je revenais de vacances en Bolivie et faisais escale à Bogota le jour où l'équipe de Colombie était attendue, dès qu'on m'a vu arriver dans le hall avec mon vélo (il y avait une grève Avianca et on devait passer la nuit sur place), ça a commencé à gueuler : ils pensaient que je faisais partie de l'équipe du Tour 😆😆😆

😆😆😆

Putain les chochottes, c'est pas en Chine qu'on verrait ça. Blizzard, neige, grêle, rien n'arrête le chinois, 88% résistent à tout. Les autres 12% on s'en fout, c'était des nuls de toute façon.

Il n'est jamais redescendu de son vélo. Il avait le meilleur temps sur l'Everesting (escalader le D+ 0 8848m de l'altitude de l'Everest sur un parcours unique en une seule sortie) pendant quelque jours/semaines au printemps 2020. https://cyclingtips.com/2020/07/alberto-contador-breaks-everesting-record-with-time-of-72720/