Bernard MOREAU

C'est surtout Scarponi qui a creusé l'écart entre Nibali et Kruijwijk dans la "descente" très difficile vers Guillestre. Un seul équipier aurait suffi à Kruijwijk pour garder le maillot.

Moi aussi j'ai fait ce col, en septembre 1998, départ Pinerolo comme demain, même parcours jusqu'à Château Queyras, mais après on se tapait l'Izoard puis Montgenèvre et Sestrières pour rentrer, 245 km! 26,3 km/h. Je crois bien que c'était le tracé (+ ou -) d'une étape du Giro gagnée par Fausto et l'épreuve s'appelait la Campionissima. J'ai encore le maillot illustré de la photo de Coppi qui était offert avec l'inscription. Beau parcours qui m'avait valu de gagner un cadre en acier de marque Fausto Coppi justement.

Je ne connaissais pas cette molécule Taborre non plus, il a confondu avec un produit pour son chat 😃

Il n'a même pas eu le temps de se rezipper le Trentin!

Mais La Bonette n'est pas un col ! Juste un sommet.

http://www.apexbt.com/fg-4592-asp1517.html Certains y ont pensé, Taborre l'a fait 😃

... ça peut être pour Rovny, Malacarne, Moser, ou pourquoi pas Axel Domont Etonné je suis, tu ne paries pas une cacahuète sur King Küng?

De mon point de vue le compte n'y serait pas. En effet, monter un col d'une certaine longueur avec D+ substantiel présente une plus grande difficulté que de faire le même D+ sur une succession de bosses courtes, car on récupère mieux dans ce second cas. Puisque je suis sur le sujet et qu'on parlait plus haut de la meilleure perf mondiale, et des 19 000m accomplis en Autriche, sauf erreur (par manque d'information et de précisions publiées sur le web), la perf avait été accomplie par 2 cyclistes sur un circuit avec 1 ou des bosses pas très longues. (Franz Venier, 19 335m si vous voulez chercher et lisez l'allemand) Il est bien évident que l'on peut dans ce cas choisir un circuit où l'on peut attaquer la ou les bosses lancé et profiter de l'élan, surtout à 2. (sans parler des erreurs sur l'altitude qui se cumulent et multiplient) Pour moi, la meilleure perf que je connaisse est celle d'Alessandro Forni sur le Bondone. Il avait fait - de mémoire - à peu près 17 600 m (je lui avais fait remarquer qu'il ratait de peu 2 Everest, mais il n'y avait pas pensé 8848 fois 2 = 17 696 m). Il aurait pu faire mieux car il s'était arrêté après 23h et xx'. Il était jeune et avait le niveau élite. Je crois me souvenir qu'il a un blog sur le web. Jean-Pascal Roux s'en est approché très près car 1 552 fois 11 = 17 072 m et il avait les moyens de faire mieux en prenant la même fraction du Ventoux que Stéphanie Gros. On perd pas mal de temps en roulant sur les faibles %age entre Bédoin et Ste Esteves - aussi entre le Chalet Reynard et le sommet car l'altitude commence à se faire sentir. Par ailleurs, s'il s'agit d'un record de D+ sur 24h, je trouve assez ridicule l'exigence des gens de Guinness de revenir au point de départ.

Pour info : IAM se prononce YAM et non pas I AM. ------ Merci à tous pour vos messages, j'ai pu me connecter juste à temps pour les 2 derniers km. Je regarde sur https://www.firstonetv.eu/en/stream/it/27 l'image est de très bonne qualité (RAI) En italien bien sûr.

Compte tenu de ce que nous avons pu lire dans le passé sur le cyclisme guadeloupéen, et ça remonte à très loin, je ne suis surpris que par l'ampleur des découvertes. Intéressant aussi de voir la détection d'hormones de croissance. A une certaine époque c'était les colombiens qui s'y faisaient épingler. L'EPO vient-elle d'armoires mal fermée dans les hôpitaux? Ce serait intéressant de le savoir. 67%. Waouh! C'est plus du sang, c'est de l'huile 😲. Plus même que Pantani à son admission à l'hôpital après sa chute dans Milan-Turin. (65%). Presqu'autant que Bernardo Guarachi, 1er bolivien à l'Everest (69%), mais chez lui c'était une condition médicale naturelle.

Et voilà Le Géant a trouvé sa géante ! Stéphanie Gros a largement battu le record du monde de dénivellation positive en 24 heures ce matin aux alentours de 5h30 avec 14 612 mètres de dénivelé au compteur ! Malgré la fatigue, malgré le froid, malgré la nuit, la Francilienne a continué de gérer tel un métronome au cours de ces dernières ascensions. Elle reviendra sur les circonstances de son exploit dans une interview à paraître prochainement sur Vélo 101. BRAVO STéPHANIE !!! On attend les détails.

Il fallait bien que quelques-uns aient du vent, parce que dans le coin (pied du Jura côté Lac) nous en avons eu bien moins que la moyenne cette année (et aussi à la fin de 2015).

Ne ratez pas l'entretien de Jean-pascal avec velo101 http://www.velo101.com/cyclosport/article/interview-de-jeanpascal-roux--14642

Bon d'accord. Soit des couilles soit du clito😛💋

Je copie sur velo101 19 heures, Stéphanie Gros est sur le point d'entamer sa onzième montée du Ventoux du virage de Saint-Estève au Chalet Reynard, ce qui la place toujours dans les temps pour battre le record du monde de dénivellation positive en 24 heures. Aucun ennui mécanique n'a été connu par la cycliste soutenue par le département du Val de Marne. La voiture Mavic qui la suit, fidèle au poste depuis ce matin 5h30, n'a toujours pas été sollicitée pour une crevaison ou un changement de roue. Si la Francilienne a connu une très légère baisse d'intensité au cours de sa neuvième montée bouclée en un peu plus de 60 minutes, Stéphanie a pu s'alimenter et se changer pour repartir du bon pied. Elle peut également compter sur le soutien de quelques cyclistes venus l'accompagner sur les trois dernières escalades. Le moral est toujours intact alors qu'elle n'est plus qu'à cinq montées du record à plus de dix heures de la fin de son défi !

Et bravo à Stéphanie Gros qui est sur le Ventoux en ce moment sur la partie St Estève-Chalet Reynard. Ce qu'en dit velo101 Le tableau de marche qui doit permettre à Stéphanie Gros d'atteindre les 15 000 mètres de dénivelé positif d'ici demain 5h30 est toujours respecté ! Actuellement dans sa septième ascension de la portion du Ventoux du virage de Saint-Estève au Chalet Reynard, la cycliste francilienne tourne toujours dans temps compris entre 1h15 et 1h20, descentes comprises. Le vent présent depuis ce matin à 4 kilomètres du Chalet Reynard s'est renforcé, mais devrait tomber en fin de journée. Le froid qui gênait sa progression depuis ce matin a laissé place à des conditions clémentes, en tout cas ensoleillées. Stéphanie continue de bien s'alimenter avec un ravitaillement au Chalet Reynard, un autre au virage de Saint-Estève. Si elle préfère du solide en haut, elle fait le plein de gels en bas. Des gels qu'elle prend à mi-montée, toutes les 45 minutes.

J'ai fait la même constatation dans les cols du Jura, que ce soit sur la Faucille (plusieurs fois) ou sur le Marchairuz (1 fois). Quand les éleveurs montaient leurs vaches à la montagne, j'arrivais il y a 15-20 ans à les suivre sur un certain nombre de km. maintenant, même la nuit je ne rêve pas d'y parvenir 🙁. En réalité, que ce soit sur du 6% ou du 8% ils roulaient à la même vitesse. De ce fait, en bas, sur du 6% à 20 km/h j'arrivais à suivre ; mais plus haut ça passe à 7-8% et mes hectomètres m'étaient comptés. Blague à part, c'est vrai que sur le plat les tracteurs actuels ne roulent plus à 30 km/h comme autrefois, c'est plutôt du 40 km/h et parfois plus (sans doute le fils qui débride le tracteur du père 😃)

... j'urine chaudement ... Hou là! Chaude pisse. demande à Rémi.

Si je comprends bien, ce sera bientôt la mise en bière de IAM. Mais c'était prévisible de longue date : http://www.lemontsaleve.ch/la-biere-velosophe-iam/ Restons vélosophes 😃

C'est sûr, il faut des couilles pour faire du vélo 🤐

... 10 ans plus tard. Et c'est bien là que l'on voit les limites physiques liées à l'âge.... J'avais écrit : Sur l'ensemble des 10 premières montées (soit 15 520 m environ) il a mis 1h13 de plus qu'en 2006 ( il avait accompli 11 montées en moins de 24h cette année-là). Soit en moyenne 7' de plus par ascension. Sa moyenne actuelle est de 1h58 selon velo101 (contre 1h51 en 2006) Donc si l'on veut attribuer la chute de performance aux âges de Jean-Pascal en 2006 et 2016 - 42 et 52 ans je crois - et sans rentrer dans des calculs détaillés, on a une perte d'environ 6% en 10 ans. Ce qui n'est pas déraisonnable. Mais bien sûr cela serait à confirmer. ---- PS si j'en reviens au sujet âge performance et Helge Schroeter-Jensen, http://www.velo101.com/forum/voirsujet/ageperformance-selon-helge-shroeterjensen--27464 on y voit que le potentiel athlétique, par rapport au maximum vers 25-35 ans 42 ans X 0,973 52 ans X 0.908 chute de 6,6 % 😲Je crains de me faire fusiller par Maurice Autobus pour oser souligner cette coïncidence.

😆

3e semaine de mai, personnellement j'étais loin d'être au point Idem pour moi. Mais dans le Vaucluse on peut s'entraîner tout l'hiver, ce qui n'est sans doute pas le cas au pied du Puy -de Dôme ni au pied du Jura (sauf lors des années sans neige vers 1988-1990 je crois). Je m'interrogeais sur la durée, car pour en faire 12 en 24 h il faut 2h par montée/descente, donc une moyenne des ascensions seules proche de 1h30 compte tenu des descentes de nuit et des à côté. Pour tenir un tel rythme il faut être capable d'en faire une en 1h à 1h05 je pense.

Sur l'ensemble des 10 premières montées (soit 15 520 m environ) il a mis 1h13 de plus qu'en 2006 ( il avait accompli 11 montées en moins de 24h cette année-là). Soit en moyenne 7' de plus par ascension. Sa moyenne actuelle est de 1h58 selon velo101 (contre 1h51 en 2006) -------------- Après avoir écrit ça j'ai que velo101 avait posté ce qui suit Le Ventoux est resté le plus fort. Si Jean-Pascal Roux a attaqué la onzième montée du Ventoux en avance de son tableau de marche, notre cycliste a connu une violente panne d'énergie. Les jambes ne répondaient plus, le corps a dit stop, mais Jean-Pascal a malgré tout trouvé l'énergie pour grimper jusqu'au Chalet Reynard avant de mettre la flèche. Le plaisir n'y était simplement plus et le Vauclusien d'adoption a donc préféré écouter son corps. Aussi douloureuse soit-elle, la décision reste sage. Le manque de lucidité, la fatigue accumulée et le stress auraient augmenté considérablement le risque de chutes en descente. Les difficultés éprouvées par Jean-Pascal montrent à quel point le défi qu'il s'était lancé était extrême et les mots viennent à manquer pour qualifier l'exploit qu'il a réalisé. ----------------- PS je ne peux que compatir puisqu'une mésaventure du même genre m'était arrivée lors de ma 1ère tentative de passer 10 000 m sur la Faucille (défi personnel sans assistance) à peu près au même âge. J'avais été ce jour-là tellement bien sur les premières ascensions que je devais me modérer en regardant le cardio. Puis la chaleur était montée, plus de 30°C en bas, route exposée au soleil et humidité assez importante ce jour-là. Après 6500m de D+ j'avais renoncé - ce qui est quand même plus facile à faire quand on n'a pas de spectateurs et qu'on n'en a parlé à personne. J'avais dû attendre le mois suivant et des journées plus courtes pour retenter et réussir la chose.

En effet Je reproduis le commentaire de 8h de velo101 Jean-Pascal Roux se trouve actuellement dans sa onzième escalade du Ventoux, égalant ainsi son record datant de 2006 ! Le Vauclusien a bouclé sa dixième révolution aux alentours de 6h45, soit un quart d'heure de mieux que son tableau de marche. Les descentes nocturnes que craignait notre cycliste se sont bien déroulées. Mais à chacune de ses huitième (2h03), neuvième (2h09) et dixième (2h16) montées, Jean-Pascal a dû veiller à se vêtir très chaudement au sommet derrière sa voiture suiveuse afin d' attaquer la descente avec des vêtements chauds et secs. L'atmosphère s'est nettement rafraîchie avec 5 degrés au sommet du Mont Chauve. Le vent donne même l'impression d'évoluer sous des températures négatives. Jean-Pascal Roux a opté pour un braquet de 34x32. Aucun problème matériel n'est à déplorer. La légèreté des roues Mavic Ksyrium Carbon (environ 1200 grammes) qu'il utilise sera un allié d'autant plus précieux alors que Jean-Pascal attaque ses deux dernières montées. C'est décidé, il s'arrêtera à son douzième passage à Bédoin, sans doute aux alentours de 11h30-12h.