... mais dans les courses en ligne Anquetil n a jamais été un puncheur ça c'est ce que pense Claude Carries, la réalité est autre et je n'ai pas besoin d'en dire plus parce que Wiki l'explique très bien. En 1958, l'objectif de Jacques Anquetil est de gagner une classique pour montrer qu'il est capable de s'imposer sur d'autres épreuves que les contre-la-montre[YJ 18]. Lors de Paris-Roubaix, il durcit la course et participe à une échappée de quinze coureurs partie en début de course. Le groupe de tête doit faire face à un fort vent défavorable et perd peu à peu des unités. À 25 km de l'arrivée, ils ne sont plus que cinq échappés et leur avance n'est que d'une minute sur le peloton des favoris. Jacques Anquetil est victime d'une crevaison, mais revient rapidement sur les coureurs qui l'accompagnaient. Rattrapé à trois kilomètres de l'arrivée avec ses compagnons, il finit quatorzième. Déçu, il renonce aux classiques, qu'il considère comme des « loteries »[YJ 19]. Replace-toi en 1966; il avait été vexé par les louanges déversées sur Gimondi suite à une victoire ardennaise où il avait laissé le 2nd à plus de 5 minutes et il avait voulu prouver que d'autres pouvaient en faire autant, lui en particulier. PS : A son époque Bordeaux-Paris était considéré comme une classique.