Bernard MOREAU

Et j'ai porté ces «fours crâniens» dans la fournaise estivale grenobloise dans les années 90 sans ressentir de supplice particulier. Tandis que j'étais obligé d'enlever le casque dans les ascensions (trop de sueur dans les yeux).

Le "vous", tu l'as très bien compris je pense, J'avais un doute 😉

Une intervention dans ta réf. a attiré mon attention. To The end (intervention No 11, le 3/12/2015) donne des stats suisses qui indiquent sur 166 cas 33 atteintes à la tête. Comme le casque ne protège qu'une partie de tête, il protège DANS MOINS DE 20% DES ACCIDENTS. Avant l'obligation du casque dans les courses FFC, nous avons pendant des décennies été matraqués par des articles citant de prétendues stats californiennes faisant état de 90% de chocs à la tête lors des accidents de cyclistes. Tout cycliste un tant soit peu attentifs ne pouvait pas ignorer que cela était manifestement faux, pourtant ce prétendu "FAIT" était repris partout comme une évidence. Quand tu ajoutes à cela l'horreur des premiers fours crâniens nommés casques proposés dans les magasins au début des années 90, tu comprendras que certains aient longtemps eu une certaine animosité envers ces supplices obligatoires et une suspicion légitime que ces campagnes de désinformation aient été attisées par les fabricants. ToTheEnd , le 03.12.2015 à 09:21

Pourquoi toujours opposer l'un et l'autre ? Opposer? NON. Ordonner : 1) prudence 2) protection. PS . "Vous" : tu t'adresses à qui? Je retourne à mes activités.

***, j'ai oublié d'écrire ceci, le message de la vidéo de départ c'est quand même : sans casque tu t'exploses la cervelle avec le casque ton cerveau sors indemne. C'est pourquoi j'écrivais qu'on y prend les gens pour des cons.

Franck, tu auras remarqué que je porte mon casque quand je prends mon vélo de course. Quelques exemples des bienfaits du casque ne font pas une statistique, donc les anecdotes des uns et des autres (y compris celle négative d'Yves Martin/Benoît Sapin) me laissent froid. La protection qu'il offre est extrêmement limitée. Le casque ne remplacera jamais la prudence, je prends parfois un ton un peu provocateur pour essayer de faire passer ce message : il vaut mieux ne pas tomber que de dire qu'on s'en est tiré grâce à son casque.

Tu ne réponds pas à la question posée.

Tout ça me fait quand même penser au Culte du Cargo 😲.

Certains croient en Dieu, d'autres aux casques 😃

Et pour les piétons? Et pour ceux qui ont une assurance privée? (Tant qu'à faire dans le stérile, allons-y 😃)

Depuis que j'ai mon dernier casque MET (6-7 ans?), je le mets tout le temps parce qu'il est confortable, contrairement à 2 GIRO, 1 Rudy Project et mes casques anciens plus anciens qui étaient une horreur. Cela dit, je ne me fais aucune illusion sur la protection qu'il est susceptible de m'apporter.

Je suppose que la vidéo est destinée aux piétons qui pourraient tomber sur la tête et donc porter un casque pour se protéger. La pastèque tombe de 1,2 m environ mgh = 0,5 mv^2 On parle d'une vitesse à l'impact inférieure à 5 m/s = 18 km/h. ça fait mal de se cogner la tête à cette vitesse et à 18 km/h le casque est bénéfique. A part ça, cette vidéo ne prouve pas grand chose. Il vaut encore mieux ne pas tomber tête la 1ère que ce soit en marchant ou à vélo.

De l'art de prendre les gens pour des cons 😆

Il n'est pas nécessaire de tout connaître de la question pour savoir l'essentiel concernant le sportif.

Voulant voir l'origine de ce document, je suis remonté et j'ai trouvé dans l'éditorial d'introduction ce savoureux passage : Ce site, qui vient récemment de franchir le million de visites, n’existerait pas si le centre de recherche en dermatologie de Sophia Antipolis n’avait pas été créé par L’Oréal et Nestlé à une époque où leurs dirigeants n’avaient pas une vision purement mercantile mais également l’ambition de développer nos connaissances dans le domaine de la biologie de la peau et de la dermatologie. Merci, c'est très long et détaillé et à l'évidence sérieux. Je me demande si un jour on trouvera un moyen d'optimiser l'utilisation de l'eau exhalée à l'effort pour refroidir le sportif. INEOS, il y a là un gain pas si marginal à exploiter 😆.

Je n'irai pas acheter le dernier 200, mais je n'ai aucun mal à imaginer le pire. Ces 40 dernières années mes sorties vélo aux US ont été rares. Avant ça, pour m'entraîner je cherchais les parcs de l'état ou des centres de recherche (l'un, agricole, en particulier), les routes limitées à 25-35 miles/h.. De mon point de vue, dans la mentalité anglo-saxonne (cad US, Australie, RU), les routes sont payées par les automobilistes et donc, pour eux les cyclistes (ou piétons = vagabonds) n'ont rien à y faire. L'idée de liberté de circulation n'existe pas comme une liberté essentielle de l'homme, TRUMP ne fait pas de vélo. Dès lors le cycliste est un intrus. Le pire que je connaisse par mes lectures sur cyclingnews c'est Sydney en Australie où l'automobiliste a droit de vie ou de mort sur le cycliste, mais il semble que certaines villes soient pacifiées. A cela il faut ajouter le fait qu'aux US le permis de conduire s'obtient sans savoir conduire. Si un jour tu fais du vélo ds le coin d'Orlando, éloigne-toi rapidement de la ville car tu es invisible pour l'automobiliste moyenne (vu l'âge de cette dernière ce n'est pas étonnant). A côté de cela il y a des gens tellement concernés par ta sécurité que cela peut en devenir gênant. Un état où j'ai bcp roulé, le Maryland, se caractérise par des routes très anciennes où la visibilité est très mauvaise (comme en Angleterre du Sud-Ouest d'ailleurs). Il existe qq villes universitaires (je pense à une ville de Caroline du Nord) qui sont des havres de paix car les étudiants, cyclistes, y sont majoritaires. Par contre, une fois, voulant voir Charlottesville après 150 km paisibles sur le Blue Ridge Parkway, j'ai eu tellement peur que j'ai fait demi-tour sans atteindre cette ville considérée comme l'une des capitales du cyclisme universitaire. Les témoignages d'automobilistes lançant des objets depuis leurs véhicules sont courants. Malgré tout, il y a sans doute des progrès depuis 40 ans. En conclusion, bien étudier son itinéraire avant de traverser les US à vélo.

C'est exactement ce que je me disais en lisant David à l'instant.

Du coup INEOS est la dernière équipe classée et part la 1ère demain.

C'est aussi le principe de la clim des pays chauds et secs, utilisé non seulement dans les habitations, mais même dans les voitures aux Etats-Unis à une certaine époque (ainsi que dans les gourdes à vin espagnoles - mais ça marche moins bien)

Donc,il y a peut-être des frapadingues aux USA,mais je suis sur que globalement,ils sont plus civilisés et disciplinés qu'énormément de nos compatriotes (ou supposés tels...) Marie-Noëlle nous a expliqué sur quoi elle basait son opinion de la condition de cycliste dans le pays. On aimerait savoir sur quoi tu bases tes propres certitudes sur la courtoisie des automobilistes états-uniens, pays où tu n'as jamais mis les pieds.

Citation 2019 d'Hervé Talabardon : "Je n'ai aucune chance de finir, c'est pour cela que je le fais"

... l'impression d'avoir des jambes en coton, pareille quand je descend de mon vélo, j'ai l'impression que mes jambes ne vont plus me porter alors que j'ai pas de douleur, C'est la 1ère fois que je lis la description de ce que je ressentais à 16 ans quand je faisais une sortie un peu trop dure où je me chronométrais. J'avais pas mal de km dans les jambes pourtant. Continue 😉

http://www.cyclingnews.com/news/chris-froome-leaves-hospital-as-thomas-and-bernal-lead-team-ineos-into-tour-de-france/ He spent roughly two weeks in Saint-Étienne before being transferred to a hospital in Monaco, where he resides with his wife and children. "He left hospital yesterday and transferred to home. That’s a big step. He’s managed to put his feet on the floor for the first time in a long time," said Brailsford

On se refroidit non seulement par la peau, mais aussi par la respiration (comme les chiens). Que les voies respiratoires se dessèchent ds de l'air sec ne signifie nullement qu'elles ne refroidissent plus le sportif. Je suppose que cette voie de refroidissement devient elle aussi plus efficace ds de l'air sec - demandez à vos chiens. Quoi qu'il en soit, je fais plus confiance à mes réflexions basées sur la physique qu'aux élucubrations d'Igor basées sur du doctissimo mal assimilé (désolé Igor). Cela dit, je suis en train de bouffer ds un pub et je n'ai pas de manuel de physiologie sous la main. On y trouve forcément les contributions respectives des voies respiratoires et de la peau ds le refroidissement du sportif en ambiance sèche et humide et la température du sportif en fin d'exercices imposés ds ces 2 cas.

C'-à-d. que la transpiration est largement perdue en atmosphère humide : les gouttes d'eau qui tombent et ne s'évaporent pas à même la peau ne servent à rien. Il faut donc transpirer plus pour un même effet de refroidissement. Et si tu ne peux pas transpirer plus, ta température monte.