Christophe MASSIE

Bonjour Thomas, En effet, difficile d'énoncer des généralités, car tout dépend de l'âge, de tes objectifs et de la sollicitation de l'organisme pendant les sorties. Pendant une période d'entrainement, on considère déjà que 2 sorties par semaine avec travail en intensité, complétées par une 3ème sortie plus axée sur la distance et le foncier, c'est déjà un bon rythme. Et que dans un tel programme, il faut intégrer 1 semaine par mois bcp plus légère. Concrètement, cela fait donc entre 1 et 2 jours de récupération, sans oublier 1 semaine par mois de relâchement. Ca te fait déjà quelques repères, à adapter à ta pratique et tes sensations. Cela correspond à ce que je m'applique, et ma foi, ça fonctionne bien. Entre 2 sorties intensives, 2j de récup. Après une petite sortie, moins intense ou moins longue, 1j suffit. J'ai enchaîné juillet/août sur ce rythme, et là, je ressens le besoin de faire un break : la fameuse semaine de relâchement que j'ai séchée au mois d'août. Pour le maximum, c'est simplement une question de conservation de son niveau de forme. Trop peu de kilomètres provoqueront une érosion de tes capacités foncières, trop peu d'intensité vont diminuer ta capacité de performance. Là encore, tout dépend de tes objectifs.

En fait, je n'ai jamais de douleurs en montant sur mon vélo. C'est la fatigue qui arrive plus vite que d'habitude pendant la sortie. Comme je maintiens mon rythme malgré tout, la fin de parcours est vraiment éprouvante et je rentre dans un état de fraîcheur assez catastrophique. Donc semaine prochaine, 3h de vélo max en 1 ou 2 sorties avec un peu d'intensité et le reste cool. Merci !

Bonsoir les compétiteurs, Existe-t-il une fatigue de "fin de saison" ? Il me semble que oui en ce qui me concerne. Depuis 15j, mes sorties longues ou intenses me fatiguent bcp +, et il me faut bien 2 jours pour récupérer. Long, pour moi, c'est 120/130km, avec plus ou moins de dénivelé, dans lesquels j'essaie toujours de faire un temps. Ce qui m'ennuie, c'est que j'ai une cyclo samedi prochain. Je vais faire une petite diète de dépense physique la semaine prochaine, avec juste une sortie de 70/80km sans forcer en milieu de semaine. Je mets cette fatigue sur l'accumulation de tout ce que j'ai fait ces 6 derniers mois, entre les kms et le dénivelé accumulés, les entrainements intenses et les sorties estivales dans les cols. Comment ça se passe pour ceux qui font une vraie saison de compet ? En vous remerciant de vos retours !

C'est la vitesse d'ascension : 850m de dénivelé par heure. Dans du 10%, ça fait une vitesse de 8.5km/h.

Donc parfait, rien à faire sur le vélo, uniquement sur le bonhomme pour entretenir la forme ! Pour te situer mon niveau, j'arrive à grimper 800-850m/h dans du 10%, un peu mieux dans du 8% ! J'espère que l'été prochain sera l'occasion pour moi d'y aller, et qu'on pourra se faire quelques ballades ensemble avec tes autres rencontres de Velo101.

Salut Michel, Magnifiques ces endroits, quel dommage pour moi d'habiter si loin des Pyrénées. Il va falloir que je trouve un bon prétexte (surtout par le vélo!) pour emmener ma famille par là-bas aux prochaines vacances. J'ai fait cet été quelques cols biens pentus mais irréguliers dans les Alpes Maritimes ainsi que le Ventoux par Bédoin. J'étais en compact 50x34, 28 au plus gros sur la roue libre. Est-ce que ça passe dans ces cols des Pyrénées ou serait-ce franchement plus dur ? Bonne fin de vacances là-base ! Bien cordialement.

Je ne crois pas qu'il y ait matière à se disputer sur le sujet. Claude rapporte une information, on ne va pas jouer sur les mots, demande/souhaite, ça ne change rien à l'hypocrisie de la situation. Le coup de pied dans la fourmilière a été donné, et voici toutes ces honorables institutions, qui connaissent tout du sujet depuis longtemps - et même complices si j'ai bien compris - qui doivent prendre une position officielle en sauvant la face, et si possible l'existence de ce sport au plus haut niveau, les compétitions, etc. . Exercice délicat, je n'aimerais pas être à leur place. Que voulez-vous qu'elles fassent ? 1. on fait semblant de prendre connaissance du problème 2. on fait semblant de s'indigner 3. peut-être va-t-on punir ? Là c'est plus compliqué, car si on est soi-même mouillé, ça risque quand même de revenir dans la gueule et de faire bien mal. C'est assez facile pour la FFC de souhaiter/demander quelque chose. J'attends de voir qui aura le culot de passer à l'action en se tirant une balle dans le pied. Néanmoins, ce que dit Joaquim est vrai, ça reste trés hypocrite, et l'idée de voir punir LA et ses complices peut paraître injuste si l'on est convaincu que de toutes façons tout se passe ainsi. Pour autant, il faut bien commencer par un bout. Ca me paraîtrait plus injuste de voir LA trinquer tout seul alors qu'il est loin d'avoir été seul dans l'histoire, plutôt que de le voir trinquer avec tous ceux qui sont mouillés avec lui, sans que l'on passe ensuite aux affaires suivantes pas encore dévoilées, si évidemment il y a d'autres "affaires". Si le miracle se produit, à savoir qu'une sanction exemplaire soit prise, que cela emporte la mise au propre de ce sport dans le milieu professionnel tout en préservant les compétitions, ce sera aux dépens de personne. Le fait d'être sanctionné quand on commet une faute n'est jamais dénué de fondement. Ce n'est pas le sens de la justice des hommes, si l'on considère que celle-ci n'a de valeur que si elle s'applique de la même manière à tout le monde, mais ça a un sens quand même. Qui pense que LA ne mérite pas de sanction ? On n'excuse pas sa faute par celle des autres.

Bonsoir Gérard, Je n'avais pas vu ton message ! Oui c'est passé, sans casse et sans excès. Apparemment tu n'a pas reçu le texto que je t'avais envoyé juste après ma descente vers Sault. Tes conseils de préparation m'ont été plus qu'utiles et donc je t'en remercie. Côté alimentation, j'ai pris ce qu'il fallait juste avant et je n'ai eu aucun souci. Cela fait 15j à présent que cette expérience est passée, je l'ai digérée. Elle restera un moment fort de mon existence. A+ pour de prochains défis certainement, amicalement.

Je crois que comme le dit Jérôme, il y a une question de geste à trouver. Personnellement, j'ai mis un peu de temps, mais à présent, je me mets régulièrement en danseuse au cours de mes sorties, ce qui n'était absolument pas le cas il y a 6 mois. Ainsi pratiquée, c'est une position d'effort quant on l'utilise à des fins de performance (effacer une bosse, relance, etc.) mais de repos en fin de sortie ou dans des montées difficiles, surtout comme je l'ai dit en abaissant le plus possible les talons dans la descente et au point bas. Par contre, j'évite absolument si ma FC est déjà haute et que je n'ai pas une zone de répit derrière. Par exemple, dans le Ventoux, j'ai tout fait assis, sauf les 400 derniers mètres à l'arrivée. Mais dans le col de Braus, où les pourcentages sont irréguliers, j'ai pris quelques unes des parties les moins pentues en danseuse, au moins dans leur début.

J'ajoute une dernière chose : plus on est léger, mieux on est en danseuse, car le poids n'est plus porté par la selle. Donc si tu fais 90kg, tu te trouveras toujours moins confortable qu'un grimpeur de 60kg.

J'ai eu le même pb en passant sur un vélo de route léger. Avec la pratique, j'ai compris 2 ou 3 choses : - d'abord l'accoutumance au poids léger du vélo de route : il part un peu tout seul quand on se met en danseuse et on est vite désarticulé. Par rapport à un VTT, l'assise des bras doit être moins large et cela demande plus d'attention de maîtriser son vélo. - ensuite, il faut bien se maintenir au niveau de la ceinture abdominale : pas de mouvements latéraux. L'axe de la nuque aux fessiers doit rester dans une trajectoire rectiligne. Ce sont les bras qui envoient à de chaque côté pour aider les jambes. Le bassin travaille en oscillation verticale. - et puis cette technique est à utiliser à bon escient : soit pour maintenir ou relancer sa vitesse, en côte, en faux plat, pour effacer une petite bosse, soit pour soulager les muscles postérieurs de la jambe en montée. Mais dans ce dernier cas, il faut pédaler talons en bas pour bien étirer les ischios et les jumeaux, ça fait vraiment du bien quand on en a plein les jambes. L'effort sur la pédale est principalement produit pas le quadriceps en mouvement descendant, et selon qu'il est plus ou moins vaillant, on supporte son poids plus ou moins avec les bras. - dernière chose : la position en danseuse augmente en général la vitesse, car globalement, l'effort musculaire est plus important. En côte par exemple, en se mettant en danseuse, on monte facilement d'un braquet pour éviter d'avoir à pédaler trop vite. Forcément, le rythme cardiaque augmente. Donc cette position doit être choisie quand on a encore un minimum de réserve de fréquence cardiaque, sinon, on se retrouve dans le rouge Cette position est moins sensible aux réglages du vélos.

As-tu déjà fait ce parcours Isaac ?

Bonjour Christian, Jean-Michel On sera au moins 3 donc sur ce parcours ! A partir du tracé donné sur le site, j'ai créé le parcours dans Openrunner. Avec un risque d'erreur, car le site n'est pas très précis pour le tracé. Voici le lien : http://www.openrunner.com/index.php?id=1913434 Pour les difficultés, 2 bosses s’enchaînent en début de parcours suivi d'un tronçon qui monte sur 30km environ. Pour le reste, c'est plutôt plat. Du point de vue dénivelé, donc, rien de très compliqué, la principale difficulté sera le vent je pense qui en général est à l'ouest. S'il est au SO, les 50 premiers kilomètres ne seront pas rigolos du tout et vont bien clairsemer le peloton. Sinon, toute la partie sur le littoral devrait être assez sympa. Mon n° de dossart : 2165, vélo et tenue blanc/noir, casque blanc/gris/rouge. Première participation également. A bientôt !

Les arguments avancés pour démontrer le propos (un peu naïf soit dit en passant, ou au minimum démago) sont bien minces. Bien plus minces que ceux que tu dénonces comme étant injustement accusateurs, en dépit du fait que le faisceau de présomption, ça a aussi une valeur juridique. Quant à l'exemple de DSK que tu cites pour mettre LA au rang des martyrs, je le trouve excellent, mais pas pour les mêmes raisons bien sûr.

Belles photos. Les pavés, ça n'en fait pas rigoler beaucoup apparemment ! Petite question : la côte où certains ont rendu les armes, laquelle est-ce ?

Salut Franck, très bien rendu tes péripéties ! et bravo pour la ténacité. Je compatis à toutes ces difficultés car j'ai eu le même genre de temps hier pendant une sortie de préparation d'une prochaine cyclo (133km avec un peu de dénivelé), à part la pluie. Non loin de chez toi d'ailleurs, dans la Somme, en Picardie. En particulier un fort vent d'ouest de 30km/h, et même plus dans les rafales, qui m'a rincé les jambes pendant les 60 1ers km, avec toute une section de 30km en faux plat grimpant à me faire mal aux cuisses à cause du vent, en plafonnant à 23 de moyenne ! Il n'en faut pas plus pour me mettre les nerfs en pelote. Malheureusement, au retour, le vent se calme et surtout s'oriente au Nord Ouest, ce qui fait que je ne récupère pas au retour le temps perdu à l'aller. Je suis rentré usé, je n'aurais pas pu avaler une bosse de plus. Je partage largement avec toi le goût des ascensions, plutôt que de se tirer la bourre sur le plat pour lutter contre le vent ou tenir une moyenne. Le relief en Belgique semble très proche de celui de la Somme : de courtes bosses plus ou moins pentues entre vallées calmes et plateaux venteux. Bon repos !

Je viens de regarder sur Openrunner, ça m'a l'air pas mal ! Je vais peut-être bien y faire un tour. Côté Amiens Sud, les meilleures bosses sont dans le secteur Poix/Conty et la vallée des Evoissons. Très bel endroit en plus. Si un jour tu as l'occasion de pousser jusque là-bas, quitte à en faire une partie en voiture, on pourra aller y transpirer ensemble !

Salut Mickaël, Pas trop loin de chez toi, il y a la Ronde Picarde 2012 le 8 septembre prochain. J'y serais. 2 parcours proposés : de 180km/1500mD+ ou 135km/1000mD+. Le tracé s'étend dans une zone comprise entre Abbeville et la côte Picarde (Ault-Cayeux-St Valery). Peu de dénivelé donc, mais vent à prévoir, comme toujours dans la baie de Somme. Le parcours passe complètement le long du littoral. J'habite au Sud d'Amiens, et il m'arrive de pousser jusqu'à Doullens. Peux-tu me dire vers où tu as des bosses à 12/15% ? Ça m'intéresse, j'aime bien l'effort en côte ! A+

Bonsoir à tous, je me suis inscrit sur cette cyclo locale qui se déroule à Abbeville et en baie de Somme. Aurais-je la chance d'y croiser l'un d'entre vous ?

Totalement d'accord, c'est un argument objectif. L'analyse sur le sujet ne peut pas s'en réduire aux chiffres. Questions que j'adresse à Bernard, pour s'en tenir à un sujet simple à modéliser sur le plan de l'effort : quelle est la performance la plus surhumaine entre courir 5 fois le 100m en 9"70 avec une récup de 2h entre 2, et le courir une fois en 9"50 ? Comment modéliser la capacité de récupération ? Cela me paraît bien délicat à trancher.

Oui, c'est vrai, sans doute que je ne connais pas suffisamment les dessous du cas Amstrong. Cependant, il a pu agir ainsi par le "bénéfice" d'une marge de manœuvre liée au fait qu'au final, s'il se fait choper, il est le seul à trinquer. Personne n'a jugé intéressant ni utile de lui faire obstacle, parmi ceux qui en avaient le pouvoir, tant son action les a servis. Je connais assez bien le mode de pensée des grands groupes, qu'ils viennent de la finance, des services, du monde des communications. Ils sont très vigilants sur leurs obligations légales. Mais ce n'est pas l'éthique, le respect d'autrui, ni la déontologie qui les arrêtent, ce sont bien sûr les sanctions et surtout les conséquences qu'elles ont sur les hommes en place.

Pour le retrait des titres, je suis d'accord avec Claude. Il vaut mieux les lui laisser, et faire savoir qu'il les a eu en étant chargé. Cependant ... . Cependant, un coureur ne se dope jamais seul dans son coin à l'insu de tout le monde. Il y a une hiérarchie dans une équipe, des responsables, des sponsors qui investissent gros, des enjeux financiers qui génèrent des contraintes et une pression qui sont bien loin de l'esprit sportif. Les entreprises viennent chercher une image en sponsorisant un sport aussi populaire que le cyclisme, il n'y a aucune philanthropie, aucune passion désintéressée vis à vis de ce sport. Le public touché est très large, la visibilité est plus que conséquente : combien de fois avons-nous lu et entendu "Cofidis", "Rabobank", "Sky" pendant le TDF ? Une telle audience ne peut qu'attirer l'attention cupide de ces grands groupes. Est-il normal qu'ils puissent bénéficier des retombées marketing de leurs victoires lorsque celles-ci sont acquises déloyalement ? Une fois les preuves établies, chacun devrait être sanctionné dans ce que le dopage lui a procuré de façon illégale. Le sportif perdrait non pas son titre, mais l'aura qui l'accompagne. La direction de l'équipe et les sponsors rembourseraient les primes touchées par le coureur, écoperaient d'amendes bien pesées et surtout seraient mises en cause aussi publiquement que les coureurs. Cela conduirait forcément à un auto-contrôle. A chacun sa responsabilité. Quant à quoi faire de ces "recettes", elles pourraient par exemple servir à renforcer les moyens de lutte contre le dopage.

Comme dit plus haut, les pistes cyclables en milieu urbain, c'est surtout fait pour ceux qui préfèrent un déplacement en vélo bien pépère plutôt qu'à pied. Ca n'est absolument pas conçu pour la pratique du vélo tel qu'on l'entend. Il suffit d'ailleurs d'en voir la largeur, beaucoup trop faible pour envisager de rouler à plus de 20km/h et aussi le revêtement qui n'est jamais bien nettoyé (gravier, copeaux, etc.). Moi, je ne pose pas mes roues là dedans de peur de crever ! Je roule donc sur la route, qui appartient à tout le monde, et ceux qui s'impatientent parfois derrière moi prennent donc une leçon de patience ... ou de savoir vivre, c'est comme on veut !

Merci pour ce retour, Jacques. Je n'aurais pas pensé que tant de personnes apprécieraient. L'écriture a été un exercice nécessaire, il me fallait absolument un buvard de toutes ces émotions accumulées pendant les 2h de l'ascension. Je les ai couchées sur le papier immédiatement, la journée même, avant que le temps ne les estompe. Puis j'ai construit mon récit au calme, quelques jours plus tard. Je l'ai déjà relu plusieurs fois et cela me transporte immédiatement dans ces instants magiques. Je peux affirmer que j'ai été marqué par cette expérience au delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. La nostalgie est énorme. Les fans de perfs et de résultats s'en étonneront, trouveront ça décalé, exalté. Ceux qui, comme toi, Claude et tous les autres qui se sont retrouvés dans ces lignes, voient dans le sport une manière d'accéder à une forme d'accomplissement de soi comprendront. Et puis il y a aussi cette relation toute particulière que l'on peut nouer avec une montagne, que connaissent encore mieux que nous les alpinistes. La nature est élément vital pour moi, je la fréquente dans ma vie de tous les jours, je l'ai aussi mise au centre de mes préoccupations dans mon métier. Il n'y a qu'un pas pour voir une personnalité en chacun de ces grands cols qui nous font rêver, nous, les cyclistes. Amicalement.

Élève Martin, c'est moi qui vous recale pour insuffisance de niveau en géométrie ! Virage à droite pris à gauche = distance + longue = temps plus long puisque j'en profite pour me reposer, de même pour les diagonales entre les accotements. Donc je maintiens : reçu, peut-être même avec mention si j'enlève les rallonges que tu soulignes comme étant des raccourcis !😉 Plus sérieusement, le temps réalisé est le vrai fruit du hasard, car je n'ai eu aucune idée de mon chrono depuis Bédoin pendant tout le parcours. J'aurais tout aussi bien pu terminer à 2h04 qu'à 1h55.