Christophe MASSIE

Je suis de l'avis de Claude, ce sont les performances de Wiggins qui amènent le doute, pas les déclarations, qui évidemment résonnent un peu comme une provocation. Le doute n'est pas certitude, et l'expression du doute n'est pas condamnation. La présomption d'innocence ne peut pas donc effacer pas les interrogations liées aux perf, et qui sont légitimes vu le passé de ce sport. Ou bien alors, on s'en tient à la posture du pas vu pas pris et c'est l'omerta. Ceci dit, Wiggins est peut-être victime de malformations physiologiques, avec des mitochondries hypertrophiées, ou un volume d'éjection systolique ou un taux de globules rouges naturellement et anormalement élevé. Et dans ce cas, il peut être propre. Peut-être ? Dans tous les cas, une sur-performance trouve nécessairement une explication quelque part, et comme déjà dit, certainement pas n'est pas le travail acharné, qui est le lot de tous les coureurs du tour.

Bonjour Tristan, Nécessité, non puisque beaucoup sont arrivés à un très bon niveau sans HT, mais une aide précieuse oui. D'abord, cela permet de respecter un planning d'entrainement quel que soit la météo, ce qui est primordial car la régularité est un élément essentiel dans l'efficacité d'un entrainement. Ensuite, le HT permet de cibler avec beaucoup de précision sa séance d'entrainement. On peut se fixer un travail sur une cadence donnée, une FC donnée, une puissance donnée, sans aucun des aléas rencontrés sur la route (circulation, signalisation, vent, relief) ==> gain de temps et d'efficacité. Enfin, sur le plan musculaire, toute la puissance transmise à la roue vient des jambes, car tu ne peux pas compter sur l'effet d'inertie du au déplacement sur la route, et très peu sur les bras. C'est donc un appareil ultra efficace pour les entraînements ciblés (seuil, PMA, force, vélocité), qui sont nécessaires à une progression en compétition. Mais ça reste un complément, qui ne dispense pas du travail sur route, notamment pour l'entretien du foncier et l'entrainement en distance/durée longue (par ex. la préparation d'une cyclo). A côté, il faut savoir qu'une séance de HT, qui dure entre 45 et 75mn avec échauffement et retour au calme, c'est un exercice austère. Difficile de se distraire de ses sensations : pas de paysage qui défile, pas d'alternance ombre/soleil, etc. Bonne réussite, donc ...

C'aurait été intéressant de voir le physique qu'aurait eu ces coureurs s'ils n'avaient pas fait de cyclisme. J'en connais qui ne font aucun sport, qui bouffent ce qu'ils veulent et qui gardent un taux de MG très faible, avec une musculature fine et sèche. Question de métabolisme naturel. Prenez un gars comme ça et mettez le au régime cycliste, ça le transformera pas énormément. Après, sur la finesse de la musculature, le cyclisme, c'est avant tout de l'endurance qui se joue au rapport poids/puissance. Ce n'est pas incompatible avec ces morphologies.

Pour la pluie, je prie avec toi, dans l'Amiénois, et en attendant les effets de notre ferveur, j'ai ressorti mon HT ... Pour le reste, très bonne conclusion, il fallait la dire.

Je ne suis pas étonné qu'il y ait autant de différence entre le dernier des pros et le meilleur amateur. Et heureusement sinon ça voudrait dire que le cyclisme ne peut pas être un métier, juste un loisir. Vous, les très bons amateurs, si vous faisiez le même entrainement dans 1 ou 2 disciplines de l'athlétisme que le meilleur des amateurs à vélo, imagineriez-vous descendre sous les 10" au 100m ? Passer ne serait-ce que 2m30 en hauteur ? etc. ? Non, l'essentiel de cette différence est obtenue au travail et au développement acharné d'une capacité physique naturelle hors du commun. Elle suffit à faire de tous ces pros des athlètes exceptionnels, à l'abnégation tout aussi exceptionnelle, qui se démarquent des amateurs par tout ce que leurs défenseurs mettent en avant à juste titre. Il est connu, regrettable et inutile que cette différence soit améliorée/entretenue dans la durée (parfois? toujours?) par ce que les défenseurs en question cachent sous un voile de ... pudeur, restons polis. Cf la Comedia del Arte à laquelle on a encore eu droit récemment (énervant, n'est-ce pas?), qui dessert finalement les plus méritants : les coureurs, au profit des éminences grises qui encadrent/financent tout ce beau business. Voilà, je laisse mes contradicteurs me tomber dessus, je me retire du débat. Pas trop d'insultes svp ..

POLAR CS400 en ce qui me concerne. Très complet, fiable, affichages personnalisables. Pour la lisibilité (taille écran) et les manips pendant les sorties, correct mais perfectible. J'ai aussi hésité avec un GARMIN, que je n'ai pas retenu car je n'avais pas besoin de GPS. Plus POLAR : fonction cardio complète sur tous les modèles avec + de possibilités d'analyse, fiabilité, prix. Budget à partir de 100€ (CS200 sur potence ou CS300 en montre) pour avoir vitesse et fonctions cardio. Plus GARMIN : GPS, look, ergonomie. Budget mini = 250€ (Edge500) pour avoir les fonctions cardio

Bonsoir les grimpeurs, Je serai à Nice quelques jours aux alentours du 15 août. J’en profiterai pour faire des échappées dans l’arrière-pays. Au programme, le col dela Madone, par la moyenne corniche, Eze, col deLa Turbie, Gorbio, Sainte Agnès, retour par Peille, repassage àLa Turbie, puis la grande corniche. Et le col de Turini, départ Lucéram, par Peira Cava à l’aller et retour par Lantosque. J’ai déjà fait ces routes en voiture, mais ça fait déjà un moment que je n’y suis pas repassé. Avez-vous déjà fait ces cols par ces routes ou par d’autres, et quelles sont vos impressions ? Eventuellement, d’autres parcours à recommander ? A+, merci par avance.

Bonjour à tous, Quelqu'un aurait-il un retour d'expérience sur le Tacx Flow 1680, en particulier sur les points suivants : fiabilité de l'indicateur de puissance, et lien entre l'indicateur de pente (qui peut varier de -4 à +9) avec un % de côte ? D'après mes expériences, l'indicateur de puissance semble correct, voir sous estimé par rapport à la puissance réellement développée, par contre l'indicateur de pente est une simple mesure de la puissance du frein, sans rapport avec une pente quelconque. Je m'intéresse à ce sujet parce que je fais sur mon HT en ce moment 1 pgm d'entrainement qui simule une ascension de col pendant 1h45/2h00 échauffement/détente compris. C'est un peu hard de rester sur son HT aussi longtemps mais pour l'instant, je ne suis pas encore arrivé au bout simplement parceque parti sur des paliers de puissance à maintenir qui sont au dessus de mes moyens (chaque palier correspondant à un passage dans le col supposé avoir une pente et donc une difficulté donnée). Ainsi, je m'étais mis au pgm plusieurs paliers de 9mns à 260W, mais ça m'amène au delà de mon seuil. J'ai passé le 1er palier de 260W mais pas le 2ème, plus de jambes au bout de 50mn .... D'où ma question sur la fiabilité de la puissance. Et concernant l'indicateur de pente, à 260W, je suis à +7 sur un braquet 48/16 à 72 rpm (mon mulet est un VTC), ce qui représente une vitesse de 28kmh environ. Une vitesse pareille délivrée avec une puissance de 260W ne correspondant certainement pas à une pente de 7%, plutôt à du 2% ! S'il y a sur le forum quelques utilisateurs de cet appareil, merci d'avance pour leur avis sur ces questions.

Certainement que qqs techniques permettent de s'améliorer en descente, les plus utiles me semblant celles qui conduisent à la décontraction, en plus des petites astuces de position, etc. Mais de toutes façons, dans ces situations on est conditionné par sa nature, avec une intuition du danger plus ou moins aigue. Consolons-nous, cette peur nous préserve. Est-ce raisonnable d'atteindre les vitesses proclamées par certains : 90 voir 95kmh ? 70kg sur un vélo qui n'en fait pas 10, ça part en l'air au moindre imprévu, et à ces vitesses, la seule chose dont on soit sur, c'est de ne pas se râter ! Certains doivent connaître Gilles Villeneuve, pilote F1 décédé en 1982 pendant une séance d'essais. Il était réputé pour avoir un pilotage de "malade", avec des prises de risques énormes en vitesse de passage en virage, en dépassement, etc. Il a été une fois sous surveillance cardio pendant un essai privé. Le test a démontré une quasi-absence de réactions cardio-respiratoires dans les situations de danger : virages, freinages trés appuyés, vitesse max en ligne droite, écarts de trajectoire, etc. Augmentation trés modérée de la FC ... bref, une absence de peur. Il en est mort. Son fils en a tiré la leçon, avec moins de risques mais du panache, il a eu le titre que son père n'a jamais eu, comme quoi ... Personnellement, je descends prudemment (max 50/55, je me suis porté une fois à 70, pour voir ...), beaucoup sur les freins, en regardant toujours aussi loin que possible sur la route. Ca c'est un ppe général, applicable même en voiture. On regarde toujours là ou on va, pas ce qu'on veut éviter (ce qu'apprennent tous les pilotes), et plus on va vite, plus il faut regarder loin. Je ne serais jamais champion de quoi que ce soit, mais j'arriverai toujours en bas !

Un peu de stat, ça vous intéresse ? Allons-y, sur la base des km déclarés en vélo de route : - la moyenne des km parcourus depuis le 1er janvier s'établit à 4593 km - le plus gros rouleur, c'est Grégoire (Brindel), de loin, 11800km - médailles aussi pour Thomas (Bouyer) 8200km et Guillaume (Leroyer) 8000km - le plus fainéant, c'est Elliot (Ticounet) avec ses 980km, désolé Elliot ... tu t'en doutais un peu non ... - le plus représentatif, Jean-Luc (Pineau) : 4638 km - mes respects à Roger (Landeloos) pour ses 6298 km tous sports confondus à 68 ans, à Christian (Albanel) pour les 4000 km à 66 ans avec son poids de gamin et à David (Viessman) pour ses 70km de dénivelé. Bye !

4 730km et 34 750m D+ en 175h40mn. Modeste à côté de quelques bêtes à rouler du forum qui affichent des compteurs impressionnants !

Et dernier point : il faut que tu adaptes ton alimentation. Tu vas augmenter ta dépense énergétique hebdomadaire de 10, 20, 30 voir 50% par rapport à ta dépense habituelle. Il faut que la diététique suive et que tu aies le bon équilibre entre apports et dépenses énergétiques. Tu dois consommer des glucides à faible index glycémique, des fibres et des protéines. Tu trouveras sur le net un tas d'infos à ce sujet. Tous tes besoins peuvent être couverts par des aliments naturels et simples, inutile de consommer des préparations alimentaires toutes faites, sauf peut-être quand tu seras à la veille de faire la Marmotte... En attendant, avec des légumes secs, des pâtes al dente, des céréales naturelles, de la viande maigre, des oeufs et du poisson, tu trouveras ton bonheur. Donc, bon appétit également !

Bonjour Damien, Tout d'abord, bienvenu dans la communauté des cyclistes ! Pour démarrer dans ce sport, la première chose à acquérir est l'endurance. Pour cela, tu dois aligner les kilomètres sans trop forcer en intensité cardiaque. Le nombre de sorties et leurs durées doivent être appréciées en fonction de tes sensations, de ton niveau de forme physique, de ton passé de sportif, de ton âge, etc.. Il n'y a que toi qui puisse le définir correctement. Commences déjà par des sorties de 30 à 50km sur des parcours peu vallonnés, 2 par semaine si tu peux, pour voir comment tu te sens au retour. Puis augmente progressivement la durée de tes sorties, en fonction de ta forme. Pendant quelques semaines, il faudra ensuite tourner à 2/3 sorties par semaines de 60/80 km. A toi d'adapter ces chiffres à ton cas personnel. Bien sûr, rien ne t'empêche de piquer un sprint de temps en temps ou de te tester sur une bosse. L'acquisition d'un cardio-fréquence-mètre te sera utile, mais pas tout de suite, fais tes première sorties uniquement aux sensations. Par la suite, cela te permettra de travailler dans les bonnes fréquences cardiaques lors de tes sorties (entre 70 et 80% de ta FCM). 2 indicateurs pour vérifier que tu acquières l'endurance recherchée : ta fréquence cardiaque au repos et ta fréquence cardiaque moyenne au cours d'une sortie (à intensité constante, bien sûr): les 2 doivent diminuer au fil du temps. Ton coeur se muscle, augmente son volume d'éjection systolique. Il envoie ainsi plus de sang dans tes artères à chaque battement et pour un effort donné, a donc besoin de moins de battements. Tu constateras que tu t’essouffleras moins à l'effort et dans la durée. Lorsque tu arrives à aligner régulièrement 80/100 bornes sur un parcours roulant, sans fatigue excessive et sans être en difficulté sur le plan cardio-respiratoire, tu pourras alors commencer une deuxième phase d'acquisition, avec un travail en intensité qui te permettra de gagner en puissance et de supporter des efforts prolongés dans des zones cardiaques plus élevées (85-90% de ta fréquence maxi, voir plus). Mais ce sera un autre travail, basé sur des séances spécifiques et/ou des parcours plus compliqués. Et qui dépendra de ce que tu voudras faire de ton temps de vélo : promenades, compét, cyclos, cols, etc. Pour les boissons, au début, de l'eau suffira amplement, environ 0.5l par heure sur le vélo. Sur des sorties de plus de 3h, on peut prévoir d'y ajouter quelques ingrédients apportant un peu d'énergie (sucre, sirop par exemple, mais en faible quantité : l'équivalent de 50g de sucre par litre, pas plus) et un peu de sel si l'on sort par temps chaud et que l'on transpire beaucoup. Inutile de dépenser des fortunes en produits industriels, qui peuvent avoir un intérêt pour des compétiteurs d'un certain niveau, mais aucun pour le débutant. Surtout, lorsque tu rentres d'une sortie, étires bien les muscles de tes jambes pendant 15/20mn et bois 1/2l d'eau. C'est la garantie de passer une journée sans douleurs le lendemain. Sur ce, bon courage.

Boucle de 120km hier entre vallées sud (Noye) et nord (Authie) d'Amiens. A la sortie de Doullens, je me suis raccroché sur la côte d'Arras, lieu emblématique des Paris-Roubaix d'avant-guerre. Rien à voir maintenant avec les photos d'époque, c'est un beau billard, dédoublé pour les camions, mais le % est toujours là : entre 8 et 10% sur une partie des 2.5kms de la montée. En Picardie, ça se remarque ! Au final, sortie plaisante, assez roulante (4h15) avec un vent de face pénible au retour. Pour les cyclistes du coin, les liaisons roulantes et verdoyantes entre Amiens et Doullens se font en passant par la D49 côté Ouest (Vignacourt-Canaples-Candas) et côté Est, mieux vaut pousser jusqu'à Vaux et Contay pour rejoindre la vallée de l'Hallue. Ca fait qqs kms en plus, mais on évite ainsi la D11 que j'ai empruntée et qui est on ne peut plus ennuyeuse.

Finalement, tu as raison, je vais acheter aussi, euh, comment tu l'appelles déjà ? oui, c'est ça une montre cardiaque. Et ça me permettra de garder mon Polar bien au chaud pour faire mumuse avec l'inclinomètre et le Fitness Test. Merci.

La fonction cardio marche trés bien sur cet appareil. C'est qd même le pt fort de la marque. C'est peut-être un pb juste sur le tien. Attention à la ceinture : il faut qu'elle soit relativement serrée et bien humidifier la zone de contact électrique. Et que penses-tu des fonctions dont je parle dans mon post ?

Bonjour, Je possède un Polar CS400 comme cardio. Comme tous les autres appareils qui donnent FC / cadence / vitesse, c'est vraiment un bon outil qui aide à bien contrôler et orienter son travail pendant une séance d'entrainement. Ce modèle possède une fonction qui mesure l'inclinaison de la route, basé sur la pression atmosphérique sans doute. J'ai regardé un peu ce qu'il en était : au final, on dispose aprés sa sortie de la pente moyenne sur le parcours et sur les tronçons de parcours qu'on définit soi-même et de la pente max. Pendant la sortie, on peut afficher la pente instantanée. (Gadget dirons certains ? Oui sans doute, mais ce n'est pas la question, merci de ne pas faire dériver le post sur cette discussion inutile !) Ma question est la suivante : j'ai constaté que la pente moyenne fournie en fin de séance est assez juste, elle correspond aux relevés que l'on peut faire à partir d'une carte IGN. En revanche, la pente instantanée affichée pendant la sortie est assez fantaisiste. Par exemple, sur une bosse à 8% constants, l'affichage va osciller entre 4 et 12% ! Y a-t-il sur le forum des cyclistes qui utilisent cet appareil ou un équivalent, et quel est votre retour d'expérience sur le sujet ? Et que pensez-vous du "Fitness test" qui calcule FCmax et VO2max à partir de l'analyse des pulsations au repos ? Moi ça m'a l'air assez bluffant, évidemment il faut avoir rentré ses données personnelles de façon précise. Tout comme le calcul des dépenses caloriques (qui semble se faire à partir de la FC) qui me semble assez précis également. Merci.

Je ne suis pas sûr d'avoir compris la remarque/question ? L'utilité du travail au seuil est incontestable pour les amateurs, qu'ils fassent de la compét, des cols, du contre la montre, du peloton, des cyclos, etc. Ce que je désignais comme plutôt destiné aux pros, c'était l'usage d'un capteur de puissance. Ensuite, à propos de ta remarque (ou question?) sur la quantité du travail d'intensité, chacun doit adapter à son niveau de pratique et ses objectifs. Ce qui compte, c'est le temps passé au seuil, je ne sais pas si le fait de répartir ce temps sur 2 séances dans la journée plutôt qu'une apporte un plus pour l'efficacité, en dehors du fait que cela ajoute un petit temps de récup entre 2 et permet peut-être d'en faire davantage. C'est ce que tu voulais dire ?

Bonjour Michel, Avec le même âge, 3 kg de plus et 4 cm de plus, je te fais part de mon expérience, pas tout à fait une réponse à ta question, mais quelques points en commun. Je prépare également des ascensions de cols pour cet été, dont le Ventoux. J'ai commencé le cyclisme en juillet dernier. J'ai d'abord travaillé le foncier pendant plusieurs mois pour acquérir l'endurance de base que je n'avais pas, en augmentant progressivement distance et intensité. Depuis 2 mois, j'effectue par semaine : une sortie de détente (80/100km environ) couplée avec 2 sorties de travail spécifique pour élever mon seuil anaérobie et augmenter ma force (50-80km par sortie). Je ne mélange pas ces 2 types d'entrainement (seuil et force), je les enchaîne par phases de 3/4 semaines. Lors de mes sorties de détente, j'essaie d'augmenter très progressivement ma cadence de pédalage, en réduisant éventuellement le braquet pour que ça reste de la détente. Cela complète le travail sur la puissance. Au total, j'ai effectué 4200km depuis le début de l'année et 31000m de dénivelé, mais en bosses courtes uniquement. Pour la préparation de cols, il me semble que le travail spécifique te sera plus profitable que le travail de l'endurance, que tu vas retrouver rapidement au vu de ta pratique passée. La clé pour tenir une ascension, c'est de pouvoir développer une puissance suffisante pendant longtemps. Donc il faut élever son seuil (pour augmenter sa puissance disponible sans se mettre dans le rouge) et travailler en force pour développer son niveau de puissance sous le seuil. Cela habitue aussi les jambes à fournir un effort prolongé sans trop souffrir. Mon plus petit braquet est plus court que le tien : 34x28. Si j'ai un doute au dernier moment, je passerai sur un 34x30. Bonne continuation.

Bonjour, 1000 euros, c'est malheureusement un petit budget pour un vélo de route. Je te conseillerai de chercher des modèles de l'année dernière qui peuvent être encore invendus et bradés, en grande surface (Intersport, Décathlon). Tu aurais ainsi pour moins de 1000 euros des vélos vendus au départ entre 1200 et 1800 euros. Pour ce prix là, tu as déjà un cadre et une fourche carbone et une bonne transmission. Le point faible reste les roues mais ça fera déjà une bonne machine en venant d'un VTT. Pour les braquets, la plupart sont en compact 34*50 et cassette 11*28, du Shimano 105 à ce niveau de gamme. Cependant, partant d'une 11*28, je crois qu'il est possible de monter une cassette 12*30 bien étagée pour les ascensions (21/24/27/30), sans changement de chaîne ni de dérailleur. Avec un 34x30 on s'ouvre déjà pas mal de possibilités sans être un super grimpeur ni avoir 20 ans.

Effectivement, ce qui compte dans l'entrainement au seuil, c'est l'intensité donc la puissance développée plus que la FC. C'est paradoxal, parce que l'on a tendance à croire que travail au seuil = travail à sa FC de seuil anaérobie. Mais en fait, le temps de réponse de l'organisme (qui augmente avec l'âge) fait qu'on est vite perdu en fractionné si l'on ne se fie qu'à son cardio. Si l'on revient à la base physiologique, travailler au seuil, c'est faire travailler ses muscles à la limite du début de l'asphyxie, celui où le taux de lactates dépasse une certaine concentration. Cela correspond à un certain niveau de puissance fournie, sa "puissance au seuil". Donc le capteur de puissance c'est bien l'idéal. Ce faisant, il faut impérativement connaître sa puissance réelle au seuil et donc aller passer un test complet avec mesures des données gazeuses. Sinon, inutile d'investir dans un capteur de puissance. Globalement, ça relève davantage à mon sens de l'entrainement d'un pro que de celui d'un amateur. Quand on ne dispose pas de capteur de puissance, c'est à dire sans doute 99% des participants au forum, il faut 1 séance ou 2 pour s'étalonner. On travaille au seuil lorsque lors de la dernière phase d'intensité du fractionné on est sur le même rythme que dans la 1ère phase et encore à son seuil (à juger sur les sensations). Si on a les jambes cramées ou un FC dans le rouge, c'est qu'on est au dessus. Si l'on est dans le même état de forme qu'au début, c'est que l'on est en dessous. Ceci dit, même avec ces imperfections d'appréciation, que je subis en ce moment car je travaille mon seuil justement, les progrès sont là quand même.

Aie Aie Aie, le pauvre, il s'est pris un gadin dans le peloton, et un autre sur le forum. Dur !

Au vu de ma petite expérience, ce qui est important pour travailler correctement au seuil, surtout en fractionné long, c'est d'avoir un parcours qui permette un effort régulier. Si c'est du plat, il faut trouver sa vitesse au seuil selon le vent, éviter d'avoir à ralentir pour cause de carrefour, circulation, etc. Comme les vitesses atteintes sur le plat au seuil sont relativement élevées, il faut une bonne distance permettant de travailler dans ces conditions. Si c'est de la côte, il faut une pente régulière. J'ai essayé un travail au seuil sur des côtes irrégulières, ça donne n'importe quoi au niveau cardio. il faut réajuster cadence et braquet à chaque changement d'inclinaison, un peu à l'aveugle car le coeur met un temps de réponse avant de réajuster son rythme à l'effort. On n'est jamais certain dans ces conditions de travailler à sa puissance au seuil.

Bonjour, peut-être faudrait-il préciser la situation. Pour faire intervenir une assurance, il faut un préjudice matériel, physique ou moral : vélo fichu, réparations onéreuses, atteinte de ton intégrité physique, etc. . Est-ce le cas ? La "grosse douleur" en question, as-tu le diagnostic d'un médecin ? Si ce ne sont que des "bobos" réparables et des réparations matérielles mineures (c'est ce que je te souhaite en tous cas), est-ce utile d'engager une procédure ?

Moi j'en ai une aussi de sortie fétiche. Départ chez moi, c'est une boucle de 110km/1000m de dénivelé dans un des plus beaux coins de l'Amiénois : la vallée des Evoissons. Elle est sur OpenRunner, je peux la filer en MP à ceux de la région (Poix/Conty). C'est une sortie qui me permet d'évaluer mes progrés : d'abord par sa longueur, et ensuite parce qu’elle concentre les plus belles bosses du coin : 6 bosses de 1 à 2 km (bon j'en vois qui rigolent dans le 73, le 84 et le 66, mais chez nous dans le 80 l'altitude max, c'est 230m) avec des pourcentages de 6 à 14% (ça c'est honnête par contre). On se hisse d'une vallée à l'autre, avec certains passages qui suivent le cours d'eau, d'autres en sous-bois. Faire un parcours comme ça quand on est en forme, c'est un vrai plaisir. On attend la bosse d'après avec impatience pour savoir de combien on va être mieux que la fois précédente : -10bpm ou +2kmh. Et entre 2, on profite de l'environnement bucolique et du charme de certains villages (je suis dans le domaine de l'architecture, avec un intérêt particulier pour les architectures rurales). Cette sortie satisfait à la fois une envie de nature, d'effort et de performance.