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Michel ROTH

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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Ce que l'on peut reprocher aux Français, comme aux Allemands, c'est qu'ils étaient avertis ! Les Belges, et Boonen en particulier, connaissaient bien les courses au Qatar et ils savaient de quoi ils parlaient. Penser qu'il n'y aurait pas de vent en octobre était aussi une erreur d'appréciation, comme ne pas reconnaître la partie désertique. La Belgique avait très bien composé son équipe avec deux objectifs bien définis: provoquer des bordures et durcir très tôt la course, rouler pour Boonen en cas de sprint (et pour personne d'autre) car il avait sa chance si la course était rendue très dure, et un plan B avec Van Avermaet. Parmi les équipes qui étaient loin d'avoir les plus grands favoris pour la victoire, c'est elle qui a le mieux joué. On peut toujours critiquer, mais ils se sont pliés à leur plan de départ et ont rendu la course très attractive. Les équipes qui avaient tout misé sur plusieurs de leurs sprinters avaient de surcroît un gros problème: en cas de sprint massif, qui était le leader ? Quand on voit que Boasson-Hagen et Kristoff se sont disputés à l'arrivée, ce n'était pas évident à gérer. Je pense que Greipel a failli accrocher la bordure, à moins que ce ne soit Degenkolb. J'ai entendu une interview de Degenkolb juste après son abandon, par un journaliste de Sporza. L'Allemand, très déçu visiblement, disait qu'il avait manqué de chance au moment de la bordure et qu'il en voulait aux Belges du groupe des poursuivants de faire de l'obstruction. Je n'ai as très bien compris ce qu'il voulait dire par "pas de chance". Sauf que pour l'obstruction, perturber les relais est ce qu'il faut faire quand ses leaders sont devant. Les Allemands en auraient fait autant si la situation avait été inversée. Probablement des propos plus tenus sous le coup de la déception que sur le plan sportif.
  2. Plus facile à dire qu'à faire. Sortir était pratiquement impossible avec le fort vent dans le dos. Si l'un puis l'autre avait attaqué à 30 ou 20 km de l'arrivée, c'était rapidement voué à l'échec et autant d'hommes en moins pour les 5 derniers kilomètres. D'ailleurs ce ne sont pas tous les Belges qui ont roulé en tête, mais principalement deux. Ceux qui roulaient en tête empêchaient les Norvégiens et les Italiens de tenter le coup. A trois, les Norvégiens n'ont rien tenté, ni les Italiens non plus. Sortir, c'était uniquement dans les 5 derniers kilomètres que c'était possible. C'était Van Avermaet qui devait le faire dans la roue des Hollandais, dont on savait à l'avance qu'il allait tenter le coup. Il n'y avait pas d'autre tactique à appliquer. Les belges en nombre rouler pour se faire sauter la caisse eux meme était tout de meme un grand moment de vélo . Non le grand moment de vélo, c'était le coup de la bordure. A l'approche du retour vers Doha, il ne fallait pas être sorcier pour voir ce qui allait se passer. Toute l'équipe belge s'est mise en tête comme à l'approche du Koppelberg dans le Tour des Flandres. Eux, au moins, ils savaient que c'était un endroit stratégique. En plus, ils l'avaient annoncé à l'avance. C'est presque une faute professionnelle des équipes française et allemande de s'être fait si bêtement piégées.
  3. Les Français se consolent comme ils peuvent après avoir été ridiculisés par les Belges. Parce qu'au point de vue tactique, on peut vraiment rigoler des Français qui se voyaient déjà champions du monde avec leurs deux sprinters plus habitués à gagner des sprints de courses de deuxième catégorie Malgré qu'ils avaient Bonnet dans l'échappée celui-ci n'a même rien tenté, le train des Belges l'ayant épuisé. La tactique belge était excellente. Boonen aurait très bien pu gagner ce sprint après 257 km. Si Roelandts ne faisait pas l'effort pour revenir sur Leezer c'était le Holandais qui gagnait. Roelandts cuit, c'était l'homme clé pour emmener Boonen au sprint qui, en plus, a eu un saut de chaîne pendant l'emballage final. On peut juste reprocher à Van Avermaet d'avoir été inattentif sur l'attaque de Leezer après avoir répondu à l'attaque de Terpstra. L'équipe belge avait un plan B. Van Avermaet savait que Terpstra allait attaquer dans les derniers kilomètres. Dans ce cas, il devait l'accompagne, collaborer et le battre au sprint. C'était lui qui devait répondre à toutes les attaques en fin de parcours. Quand Leezer est parti, il ne l'a pas vu car il surveillait encore Terpstra. Si Van Avermaet avait accompagné Leezer, les Belges auraient laisser faire et au cas où il y aurait eu malgré tout regroupement, Roelandts était là pour Boonen. Ils n'ont rien à se reprocher au contraire des Français, nuls sur toute la ligne. Pauvres Français...faudrait apprendre à bordurer.😃
  4. Il y a aussi du rififi chez les Norvégiens après la course. Kristoff accuse Boasson-Hagen d'avoir joué sa propre carte au sprint alors qu'il était censé l'emmener... Kristoff s'est calé dans la roue de Boasson-Hagen, mais celui-ci au lieu de l'emmener a attendu et puis a fait son propre sprint (dixit Kristoff). Source (néerlandais) http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/WK/1.2795411
  5. Lubberding http://cyclopassion.blogspot.be/2016/05/palmares-henk-lubberding.html
  6. La saison se termine. Merci avant tout à Guillaume qui a assumé son boulot comme un pro. En plus, il fut un candidat sérieux et tenace pour la victoire finale et il m'a talonné de près, ainsi que Joëlle que je félicite pour son titre de champion(ne) du monde. Il a fallu garder les nerfs solides pour les derniers pronos et, pour moi, ne pas céder à la tentation de placer trop souvent les outsiders dans le top 3. 😄 Merci à l'équipe pour toutes ses victoires et à Claude de m'avoir accepté dans son team. Je n'ai pas comptabilisées toutes les victoires d'Occitanie Sud, mais il y en a un tas, comme la dernière sur le clm mondial de Michèle. Je ne sais pas si je reviendrai l'an prochain, je n'ai plus trop envie (j'en suis à ma 11ème saison). Mais je dis çà chaque année et après l'hiver j'ai toujours changé d'avis. 😉
  7. Personne ne l'a mentionné, mais Tom a eu un problème de chaîne pendant le sprint. Pour rester objectif je ne pense pas qu'il aurait gagné malgré ce problème technique. Il termine tout de même à 2 vélos de Peter Sagan. Le plus rapide dans les cent derniers mètres était tout de même encore le Cav. C'est lui qui termine le plus fort, alors qu'il s'était retrouvé un peu enfermé. Mais un sprint, on peut le refaire dix fois.... Sagan n'est pas seulement le plus fort, mais aussi le plus malin. Il s'est bien économisé dans les 50 derniers kilomètres (Cavendish aussi). Mais les Belges n'avaient pas d'autre choix que de durcir la course, comme prévu (et tout le monde le savait !). On peut toujours critiquer, mais il était prévu que Van Avermaet parte avec Terpstra si celui-ci attaquait. C'est ce qu'il a fait quand Terpstra a démarré, mais ils étaient tous les deux un peu cuits et çà n'a pas marché. La dernière attaque de Tom Leezer a aussi coûté des forces aux équipiers de Boonen. Mais c'est çà le cyclisme. Les Néerlandais ont très bien joué également car ils n'avaient pas d'hommes rapides dans l'échappée. Mais ils savent aussi ce qu'est une bordure. Tant pis pour les détracteurs de ce circuit, mais pour moi, c'est le plus beau championnat du monde que j'ai vu depuis au moins 10 ans. Tant pis si je reçois encore une volée de bois verts, mais c'est aussi pour çà que je trouve le Tour de France plus intéressant à regarder que la Vuelta car le Tour offre des étapes aux profils très variés où chacun peut s'y exprimer, et notamment un coureur comme Sagan, le meilleur coureur actuel, et comme le Cav, le meilleur sprinter mondial actuel. On oublie trop facilement que Quintana a perdu 2 min 27 s sur Froome lors d'une bordure sur le Tour 2015 et que c'est là en fait qu'il a perdu le général à Paris où il terminait à 1 min 12 s de Froome. Impensable un tel scénario sur une Vuelta avec ses étapes tellement prévisibles.
  8. Je viens de rentrer de mon tour. J'apprends le résultat après avoir regardé ce matin en direct. Je ne voulais pas rater la traversée du désert en direct et j'ai eu raison (j'ai suivi les conseils de Boonen). Le coup de bordure a donc été au bout et les plus rapides du sprint mondial n'étaient pas au rendez-vous, excepté Cavendish que je croyais moins fort vu sa récente maladie. Quel podium ! Rien que des champions. C'était donc tout le contraire d'une course de kermesse comme les râleurs la présentaient. Pour ce que j'ai vu au matin, c'est bien la première fois qu'un championnat du monde se joue à 180 km de l'arrivée. Dire qu'on aurait eu le même résultat sans les bordures est de la mauvaise foi. Car Greipel, Kittel, Démare, Bouhanni, et j'en oublie probablement d'autres ont tous sauté, y compris les équipiers. Alexander Kristoff qui était bien dans la bordure était apparemment cuit puisqu'il ne termine même pas dans le top 5. Il fallait donc être plus qu'un simple sprinter, car Sagan n'est pas intrinsèquement le plus rapide. Quand on voit qu'il n'y a que 53 coureurs qui terminent, c'est dire toute la difficulté de cette épreuve. Bravo à l'équipe belge qui a fait la course qu'elle devait faire, c'est-à-dire créer la bordure. Quel boulot de Van Avermaet ce matin ! 7 coureurs de l'équipe terminent ce championnat. Bravo à Tom Boonen qui à 36 ans n'est battu que par Sagan et Cavendish, lui qu'on ne présentait même plus comme un "sprinter". Une belle leçon de cyclisme à tous ceux qui étaient présentés comme plus véloce que lui et qui ont tous sombré dans l’anonymat. C'est donc bien les hommes forts qui étaient devant. Les plus rapides (ou présentés comme tels) n'étaient tout simplement pas assez costauds. Greipel (pourtant expérimenté sur les flandriennes) a raté la bordure de peu mais il n'était tout simplement pas assez fort pour boucher les derniers mètres. Un des plus beaux championnats du monde de ces dernières années où l'on n' a pas dû attendre la dernière bosse du dernier circuit pour voir de la bagarre. Une course de bordures c'est toujours spectaculaire (nettement plus qu'une étape de montagne) et les Belges y excellent.
  9. Qui a dit que cette course serait ennuyeuse! Les Belges, quels cracks des bordures ! Tempête dans le désert. Des groupes partout. Et vent à plus de 10 km/h Out: Gaviria, Ewan. Piégés: Kittel; Greipel, Bouhanni,... Pour revenir ils vont devoir s'épuiser. Bon je vais rouler et je regarderai l'enregistrement plus tard.
  10. C'est parti... Et il y aura du vent ! ce ne sera pas 10km/h mais entre 20 et 30 km/h. Boonen a raison, les sprinters ne seront plus très frais à l'arrivée, s'ils sont encore là. Ce ne sera pas le plus rapide qui gagnera, mais le plus fort.
  11. Pour ceux qui croient que ce championnat du monde sera une partie de plaisir et ne consacrera pas un grand champion, voici l'avis d'un spécialiste (et pas n'importe lequel vu son palmarès et son expérience): Je suis convaincu que le parcours est assez difficile que pour y faire la différence. Ce n’est un secret pour personne : la boucle dans le désert sera un endroit stratégique pour nous, Belges. Nous devrons y durcir la course car, comme Greg (NdlR: Van Avermaet), je ne peux pas me permettre d’attendre un sprint de plus de cent coureurs. Il n’y a pas nécessairement besoin de beaucoup de vent pour pouvoir mettre sur pied un coup de bordure. Même si cela ne souffle pas à plus de 10km/h, cela peut être suffisant. Le Qatar est très particulier et ce qui vaut ici, n’est pas toujours vrai ailleurs. Nous sommes ici pratiquement sur une île où aucun élément naturel n’offre d’abri. Nous n’avons pas d’autre choix que de déclencher une bataille où ce sera du chacun pour soi. Lorsque vous vous retrouvez dans un éventail, il n’y a plus de leader, d’équipier, de sprinter ou de rouleur : chacun n’a alors plus d’autre choix que de se livrer totalement sous peine d’être lâché. Il n’est pas possible de se cacher ou de s’économiser dans un tel contexte. Le peloton va exploser en multiples morceaux et certains ne reverront plus la tête de course. Nous devons fatiguer la concurrence, il n’y a pas d’autre option possible. Je ne vois pas plus de 50 % des sprinters disputer la finale car ce Mondial sera très différent d’une étape du Tour par exemple. Il ne sera pas possible de se cacher durant toute la journée avant la dernière ligne droite. .... A Bakou, lors des derniers Jeux Européens, personne ne s’est ému des 42°C qu’affichait alors le thermomètre. Oui, il fait chaud au Qatar mais ce n’est tout de même pas une surprise à cette période de l’année, les statistiques montrent qu’il fait toujours autour de 35°C à la mi-octobre. On sait aussi qu’il fait froid en Sibérie non ? (rires) Je préfère courir dans la chaleur que dans le vent glacial, mais celle-ci constitue un problème. C’est d’ailleurs toujours un problème. Mais on ne peut pas changer une course parce qu’il fait chaud. Je pense avoir disputé plus d’une centaine d’épreuves dans des conditions similaires durant ma carrière et vingt-cinq par des températures plus élevées." ..... Il faudra gérer son organisme pendant six heures de course, disposer d’encore assez de fraîcheur au moment d’arriver sur le circuit local pour espérer disputer la finale. Beaucoup de gars verront The Pearl, mais peu seront à l’arrivée. Vouloir boire est une chose, pouvoir le faire en est une autre… Sur le retour de Al Khor vers Doha, là où je suis persuadé que des bordures se créeront, je ne vois pas comment il sera possible d’attraper un bidon tendu par un assistant, la moto fraîcheur ou même le sélectionneur depuis la voiture." Et de conclure: "Quand la bataille est totale et que cela roule à plus de 60km/h… Cela pourrait durer 20 à 30 kilomètres. J’ai aussi entendu qu’il n’était pas simple d’attraper les bidons sur les deux zones de ravitaillement du circuit local. Cette chaleur ajoutée à la bagarre que provoquera le vent dans le désert vont faire de cette course l’épreuve la plus difficile de l’année. Tom Boonen Source: site de la Dernière Heure Les Sports (journal belge)
  12. Bravo à Michèle pour sa victoire, ainsi qu'à Tory et Claude qui ont assuré la victoire de l'équipe pour ce prono.
  13. Salut Patrick, Heureusement, il y a des spectateurs devant les écrans de télévision. 😉 J'espère que tu es bien rétabli de ta fracture à la jambe.
  14. C'est peut-être lui qui gagne ce prono sans connaître la liste des engagés ! Non ce doit être Michèle Brecher avec Kiryienka en 4. Bravo au team Occitanie car Claude a Castroviejo en 3 et Martin en 2 (ce qui fait 11 points)
  15. J'aurais faire monter mes deux jokers. Kiryienka était bien là et termine bien devant Castroviejo. Dennis et Dumoulin n'ont pas répondu à l'appel. La victoire de Tony Martin était en fait prévisible. Il fallait juste oser le mettre sans tenir compte de l'opinion générale. Belle performance de Lampaert, Van Emden et Jungels.
  16. Il te reste encore dimanche pour passer à l'offensive. Mais dernière chance pour toi ! Je vois ma cote monter. 🆒
  17. Le voilà. J'ai eu tout le temps de l'écrire avant 11h. J'explique mon prono. Maintenant qu'avec Guillaume on a joué nos pronos à l'aveugle et que l'heure limite est passée, je peux dire que pour moi, entre Tony Martin et Rohan Dennis c'était difficile de trancher. C'est un prono difficile en fait car c'est en fin de saison et avec le facteur chaleur en plus. C’est nettement plus difficile à pronostiquer qu’un clm dans un grand Tour. J'ai joué la sécurité en mettant Rohan Dennis vainqueur car on le cite partout comme le favori devant Dumoulin et Martin (souvent dans cet ordre). Mais au fond de moi-même je crois plus en les chances de Tony Martin car j'ai l'impression que l'Allemand terminera plus fort que Rohan Dennis. En plus, il s’est spécifiquement préparé à la chaleur chez lui en s’entraînant sur rouleaux dans une pièce surchauffée ! Dans une interview il a aussi dit que lors du clm par équipes, il avait pris ses repères et savait où il allait grappiller du temps sur ses adversaires. Ce qui joue en faveur de Rohan Dennis, c’est le fait que sans son incident technique au JO, il terminait probablement second. Il est donc revanchard. Mon prono était donc avant tout un prono défensif pour ne pas perdre trop de points au général. Autrement, si j’avais été distancé au général, j’aurais inversé Tony Martin et Rohan Dennis quitte à me retrouver encore plus loin au général. Pour Dumoulin, je n'ai pas trop hésité à le mettre en 3 car sa forme me semble descendante. Pour les jokers, je pense que Kyrienka sera encore là et même devant Castroviejo. Guillaume a mis Castroviejo et Campenaerts en 4 et 5 en se basant probablement sur les résultats de Plumelec. J'ai aussi regardé les résultats de Plumelec et je me suis dit que si Castroviejo n'avait battu Campenaerts que d'une trentaine de secondes, ce n'était pas terrible (vu aussi l’absence des ténors du clm) et que Kyrienka pourrait le battre. Car si les résultats de Kyrienka en clm cette année sont mauvais, c'est avant tout parce qu'il s'est mis au service de l'équipe. Hier, dans une interview à la TV flamande, Campenaerts a dit qu'il espérait finir dans le top 10 et qu'un top 5 lui semblait hors de portée. Donc pour moi, "exit" Campenaerts dans un top 5. Mais on sait aussi que dans un championnat du monde clm, il arrive souvent que le podium est très surprenant et que j’ai tout faux ! Je suis curieux de voir le classement de Bob Jungels par exemple qui a terminé très frais le clm par équipes. Il pourrait aussi faire un top 5, voire mieux... Je suis également curieux de voir le résultat de Van Emden (mais il partira plus tôt, normalement avec une température plus élevée que les derniers à partir). Van Emden a déjà battu Dumoulin au championnat national de clm aux Pays-Bas et il est très fort sur le plat.
  18. Quand l'heure limite sera passée, je ferai un commentaire dans "général: championnat du monde, les courses".
  19. Même prono pour les 3 premiers. 🙄 Tu me prendras au plus des points sur les bonifications (ou l'inverse).
  20. Bonjour, Voici mon prono: F1: Rohan Dennis F2: Tony Martin F3: Tom Dumoulin F4: Vasil Kiryenka F5: Jonathan Castroviejo Team Occitanie Sud
  21. Oui c'est vrai, le dénivelé de la doyenne est du même ordre. Mais à la différence, LBL totalise 21 km 700 pour 10 côtes répertoriées, contre plus de 50 km pour les 8 côtes (presque des cols) répertoriées du Tour de Lombardie qui sont concentrées dans les 115 derniers kilomètres. D'où l'assimilation par certains coureurs à une étape de haute montagne. Le dénivelé de LBL s'explique aussi par le long faux plat montant en dents de scie de la première partie qui va de Liège (altitude 66 m) à Bastogne (510 m) avec seulement la côte de Laroche (2km 800 à 6,2 %; 174 dénivelé).
  22. Note que la chaleur ce n'est pas pire que d'organiser une Vuelta avec presque 3 semaines d'étapes de montagne et presque autant d'arrivées au sommet, parfois aussi avec plus de 30°C lors de certaines étapes. Ni non plus pire que de transformer une classique comme le Tour de Lombardie en une étape de haute montagne avec plus de 4400 m de dénivelé positif. Ni non plus comme dans un récent Giro organiser une descente de col sur un chemin de chèvres (heureusement annulée). On veut de plus en plus de spectacle comme au cirque (çà se voit chaque année, en particulier sur le Giro et la Vuelta), et bien on y est. Pourquoi se plaindre. Tout le monde applaudit la Vuelta et le Tour de Lombardie parce que ces épreuves consacrent le meilleur grimpeur (ce qui ne rend pas la course plus intéressante). On applaudira au Qatar parce le champion du monde ne sera pas nécessairement le plus rapide, mais le plus fort dans des conditions météo exceptionnelles.
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