Jérémie LAPLAC

Tu seras en forme pour TBT la semaine prochaine, Franck ! Pour ma part, samedi, c'était la Flèche de Wallonie sur le grand parcours. J'y participais avec deux amis triathlètes au long cours. Nous avons récupéré nos dossards à 6h45 et nous nous sommes mis en route vers 7h, alors qu'il ne faisait que 3C° ! Le parcours a évolué par rapport à ma dernière participation : exit le redoutable enchaînement matinal Maquisard, Redoute, Forges et la Roche aux Faucons 😳 L'itinéraire proposé cette année empruntait le Rosier pour redescendre vers Stoumont, remonter vers Lorcé avant de redescendre sur la vallée de l'Ourthe pour le premier ravitaillement au km 44. Une fois ce premier arrêt avalé, nous avons suivi des petites routes qui nous ont amenés vers Durbuy ; les seules routes de la journée à être dans un état lamentable ! Arrivé au ravito 2 au km 92, le soleil avait fait son travail. Exit les manchettes, remplissage des bidons, une bananes, un panini au jambon le tout en immersion néerlandaise… Et nous voilà prêt pour attaquer la première grosse difficulté de la journée : la Roche à Frêne. C’est passé comme une lettre à la poste et nous avons donc embrayé sur l'Ancienne Barrière, plus redoutable par sa longueur que par son pourcentage. Sachant ce qui suivait, nous sommes resté gentiment en dedans, en moulinant prudemment sur le 50x21. La suite, jusqu’au ravitaillement du km 141 se passa sans encombres, en prenant soin de boire et de manger régulièrement. Et c’est justement à ce ravito du km 141 que j'ai commis la bêtise de la journée : je me suis littéralement goinfré de gaufres ! La sanction fut immédiate : lourdeurs à l’estomac, rots qui n’arrangeait rien, jambes sui commençaient à crier misère …. Et puis brutalement, 2 km avant Stavelot et son terrible triptyque Stockeu – Wanneranval – Thiers de Coo, plus rien, plus de jus, des crampes dans le ventre et dans les cuisses, l’envie de vomir 😢 Nous nous sommes arrêté à l'ombre ; j'ai bu de l'eau par petites gorgées et les crampes se sont estompées. Après cette courte pause forcée, nous avons redémarré prudemment. Km 171 : j’appréhendais les premières rampes du Stockeu dont le pourcentage est effrayant, surtout après un tel kilométrage, un tel D+ et le tout récent épisode des crampes mais surprise, c’est passé « comme une fleure » en moulinant. J’ai béni la K7 de 27 ! Un panini et une descente rapide et dangereuse plus loin et c’est parti pour Wanneranval. Je sentais que les jambes étaient à nouveau bonnes, mais sans plus. J’ai donc laissé filer mes deux comparses qui m’ont attendu au ravito où nous avons rempli les bidons et mangé une banane. Direction le Thiers de Coo. Curieusement, les sensations sont allées en s’améliorant et les terribles pourcentages sont passé sans encombre. S’en est suivie la descente vers Stavelot pour attaquer la Haute Levée, dernière grosse difficulté du jour, rendue désagréable par la circulation. Curieusement, l’organisation nous a fait suivre la route jusqu’à Francorchamps au lieu de nous faire bifurquer à gauche au sommet, par la petite route qui ramène directement vers Moulin de Ruy. C’est sans doute un des endroits du parcours le moins agréable, mais d’un autre côté la petite route alternative est très technique et fut souvent le théâtre de chutes douloureuses. Arrive le dernière côte de la journée : le Rosier par le versant Est. Rien de terrible dans l'absolu, mais après plus de 200 km et 4000 m de D+, ça peut être compliqué. Un de mes amis était cuit ; je suis resté avec lui et nous avons gravi à notre aise en pendant que l'autre bonhomme se testait et escaladait la pente sur la plaque. Dernière descente vers Spa, remise de la plaque de cadre vers 16h et embarquement des vélos dans la voiture pour un retour à la maison dans la bonne humeur. Au total, une superbe journée sur le vélo, sous le soleil, avec les amis et dans une ambiance bon enfant. Le parcours est certes un peu moins sélectif que ce qu’il ne le fut par le passé, mais n’en reste pas moins compliqué. C'est pour moi plus intéressant que Liège Bastogne Liège, le parcours empruntant beaucoups plus de petites routes. De plus, il n'y a que très peu de portions roulantes où on peut former un groupe et rouler. Un grand bravo à l’organisation : signaleur à chaque bifurcation délicate ( ! ), ravitaillements bien positionnés, nombreux et bien achalandés, le tout pour 13€. Vivement la semaine prochaine et Tilff - Bastogne 🆒

Une sans viser personne 😉 "Quand on est cintré comme toi, on porte un écriteau, on prévient"

J'adore les cyclistes, leurs capacités intellectuelles et cet esprit Vélo 101 tellement inimitable... "Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche"

J'avais oublié qu'il y avait un modérateur 😃 quand je lisais les propos racistes et diffamatoires de certains "anciens" 🙁

Superbe, Eric, t'as dû bien t'amuser 🤐

Hello Eric, dépêche-toi de mettre ton CR sur ton blog !! Tu ne veux pas faire Tilff-Bastogne ? 😆 🆒 Beau parcours, qui te conviendra sûrement !

Salut Franck, je serai aussi sur Tilff-Bastogne, du moins si la météo n'annonce pas le déluge ! Si le coeur t'en dit, on pourra faire au moins une partie du parcours ensemble...

là, je comprends mieux le pourquoi du changement de cintre ; effectivement, la selle est droite !

Une matière ne fait pas un comportement de cadre ; certains titanes sont mous, d'autres très rigides. L'avantage du titane, c'est principalement son côté inusable et intemporel. Sur troc-v...com ou .be, il y en a une volée, à tous les budgets. Près de chez moi, un Lynskey R330 en Sram pour 1800€ ; pas cher pour du matériel de cette gamme (léger et solide). De quelle région es-tu ?

la selle semble fort inclinée vers l'avant ; c'est curieux, un tel réglage après étude posturale 🙄

David, ton post est très intéressant. Pour ma part, je n'ai jamais fait d'étude et je m'en suis toujours tenu aux "bonnes vieilles règles de base". Ce qui me gêne dans les études posturales, c'est la diversité des résultats pour un seul individu. Il arrive (et je l'ai vu chez un collègue) que deux études donnent deux résultats complètement différents, avec plusieurs cm d'écart. Donc où est la vérité ? J'espère que tu rendras compte de tes sensations sur le long terme, sachant que le corps évolue et donc la position aussi. A+ JL

Didier, j'utilise aussi ce produit, à la belle saison. Quand il pleut, c'est pas top ; mais j'avoue n'avoir jamais trouvé un lubrifiant qui laisse une chaine propre et bien huilée après une sortie humide. La solution : faut que je déménage en Drôme Provençale 😃 Ainsi, en plus d'avoir une chaine propre, je pourrais manger du BH aux Rsys sur les pentes des jolis cols de la région 🆒

Valable uniquement dans le sud au pays de la Clairette. Là où il pleut souvent, rien de tel que le Gasoil.

Même si je grimpe comme une enclume... Tu dois grimper comme une enclume en carbone light 😬

Quant au DFU, les dates sont malheureusement incompatibles avec mes obligations professionnelles et l'organisation familiale. Bien dommage, d'ailleurs !

Sois prudent dans les descentes. ça roule vite, mais c'est très dangereux. J'ai mis trois fois les roues sur ces pentes terribles et j'y ai systématiquement vu des types à terre 🙁 Je rejoins ceux qui te conseillent de démarrer par Bédoin. Pour les ravitos, c'est chacun selon ses habitudes. Perso, c'est boire toutes les 10 minutes et manger salé toutes les heures. Quand j'ai fait l'enchaînement, je m'étais arrêté à une petite boulangerie dans le centre de Sault qui vendait de très bonnes quiches 😉 qui m'ont donné l’énergie nécessaire pour terminer la boucle. Bon amusement.

Tu vois, Karl, c'est encore plus stupide que ça. En gérant bien, je fais des sorties de 220-250km dans nos Ardennes Belges, là où c'est rarement plat 🤐. J'ai fais plusieurs Tilff-Bastogne ou LBL sans trop déguster. Je vais refaire, comme presque chaque année, Tilff-Bastogne sur le grand parcours, en partant de chez moi et je sais que ça va passer sur les 275 - 280 km de la journée. Le soir en bouclant le parcours, je me dis :"Petit, tu rentres à la maison à vélo, sans téléphoner à maman et t'auras tes 300km sur la journée". Mais comme je l'expliquais, c'est dans ma tête que ça ne passe plus. Je débranche, je descends du vélo, je n'ai plus aucune volonté et j'appelle ma femme pour qu'elle vienne me chercher. Chaque année, je me dis que je vais faire le Tour du Mont Blanc mais c'est pareil : j'ai une espèce de blocage, un mélange de frousse et d'inquiétude ; la peur de ne pas être à la hauteur, pas la volonté de faire les sacrifices nécessaires.

Olivier, question alakon : quels développements as-tu utilisé ?

Bravo, Olivier ; et chapeau-bas ! J'apprécie d'autant plus ta performance que la longue distance m'a toujours fait rêver. Simplement passer la barre (mythique pour moi) des 300km me branche. Mais curieusement, je me suis toujours trouvé une excuse pour ne pas le faire. Peut-être qu'un jour, le déclic se fera 😉

parfaitement bilingue sauf que son allemand est truffé de fautes 😉

Bonjour Michel, bonne merde pour la suite ! Courage et garde le moral. La forme reviendra tout douccement dès que tu pourras tourner les jambes sur un home trainer. Amitiés, Jérémie

Baum fait des oeuvres d'art .... nous sommes d'accord. Sur un autre forum axé vélo optimisés et légers, tu as de très beau montages et de belles finitions, comme par exemple un Moots titnae / noir d'une beauté surprenante !

Christian, en sais-tu plus sur les circonstances de son accident ?

Effectivement, c'était en 2007 ; ma première participation !

Mont de Soie et Ligneuville étaient au programme il y a 5 ans (?) Une de mes plus belles journées sur le vélo !