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Adrien FERRY

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Tout ce qui a été posté par Adrien FERRY

  1. Froid et neige ce soir en Lorraine. La météo conjuguée au fait que je rentre souvent à 19h le soir, çà va être dur de rouler cette semaine :(
  2. Faire les deux en même temps est possible, mais plutôt en guise d'entretien. Tu comprends bien qu'il est difficile de conseiller beaucoup de séances de force dans une semaine, ce type d'entraînement nécessitant un temps de récupération important pour progresser et éviter de se blesser (ce qui compromettrait la saison future). Pour faire les choses correctement, il convient donc de commencer par un cycle de développement de la force maximale pendant un mois (à raison de deux séances par semaine), puis d'entraîner la force sous-maximale. Tu n'es pas obligé d'entreprendre un cycle de développement de la force maximale. Certes, ce type de travail à l'avantage d'améliorer l'explosivité et de solliciter les muscles à de hauts niveaux de force (supérieurs à à la force utilisée lorsqu'on roule en endurance). Mais il soumet également l'articulation du genou à de fortes contraintes, du fait des braquets employés. Il est donc vivement recommandé si l'on est pas habitué, de commencer par des sprints très courts (7-10 s) sur petit/moyen braquet et d'augmenter graduellement le développement par la suite. Le travail de force sous-max lui, sollicite les fibres lentes à des niveaux de force proches de ceux utilisés à I4-I5 ou en course. Il permet en partie d'augmenter le temps de maintien à un niveau de force donné. Globalement, je ne suis pas entièrement favorable au travail de force sous-maximale à très basse cadence. Je préfère travailler la force d'abord via des sprints répétés de 8-20 s en côte (pas plus longtemps pour ne pas entrer dans la filière anaérobie lactique) puis des séances de tempo à I3-I4 avec une cadence un peu plus basse que celle généralement adoptée (65-80 tr/min). Le cyclo-cross est intéressant à condition de ne pas en faire trop. Tu es encore jeune. En hiver, il faut savoir se modérer pour ne pas finir cramé au printemps. Les sorties clubs peu structurées et où tout le monde se met mal dans les montées, c'est souvent ludique mais également contre-productif. A limiter donc. Enfin, solliciter un peu ses lombaires en roulant, c'est normal. Surtout si tu es jeune : tes muscles des jambes ne sont pas encore suffisamment musclés et ce sont les muscles lombaires qui compensent. Mais si tu as vraiment mal au dos lorsque tu utilises de gros développements à cadence basse, ne t'entête pas. Je ne peux que te conseiller de faire également des étirements pour soulager le dos et entretenir la souplesse des cuisses et des mollets. Adrien
  3. Bonsoir, Le travail de force spécifique présente un intérêt s'il est bien conduit. Néanmoins, il ne doit pas se substituer aux autres types d'entraînement. En hiver, malgré tout, il peut être intéressant de développer sa force et la vélocité conjointement. Les résultats sont variables selon les individus ; personnellement, j'ai remarqué que le travail de force-endurance à 50 tr/min ne m'apportait pas réellement grand chose, et que le travail par intervalles à haute intensité suffisait à faire progresser rapidement le niveau de forme. Il faut bien différencier le travail de force maximale (sprints de 10 s, braquet maximal) et l'entraînement de la force sous-maximale que tu évoques. Il convient habituellement de commencer par développer dans un premier temps la force maximale (qui sollicite les fibres à contraction rapide) avant d'aller progressivement vers un entraînement d'endurance de force à cadence basse. Surtout, il est nécessaire d'y aller très progressivement, tant en ce qui concerne la durée des répétitions que la force développée. Deux séances (trois maximum) pendant 2 mois sont largement suffisantes; ensuite, prendre une pause pour éventuellement recommencer ultérieurement. Une durée d'1h-1h30 est correcte. Commencer par des séries courtes, par exemple 5 x 2 min lors de la première séance pour ensuite tendre vers des séries de 5 min voire plus, pour un travail effectif de 25-30 min maximum (5 x 5 min, 3 x 8 min, 2 x 10 min). Avant de s'entraîner en montée, on peut débuter sur le plat (plus facile) à 70 tr/min puis, 60 tr/min et enfin 50 tr/min. Je ne conseille pas d'aller au-dessous de 50 tr/min car les genoux de le supporteraient pas longtemps. La fréquence cardiaque doit dans tous les cas rester en-dessous du seuil (I3 en général) car on ne recherche pas une augmentation de la concentration de lactates : la diminution de la force doit être le facteur limitant, et non l'augmentation de l'acidité musculaire. Coupler le travail de force avec un travail de vélocité pour améliorer la coordination musculaire, à 100 tr/min en descente/sur le plat, voire à >160 tr/min pendant 20 s. Enfin, il est également possible d'entraîner la force/vélocité sur parcours vallonné, en montant simplement chaque bosse à 50 tr/min à I3, ce qui est peut-être moins ennuyeux que de monter/descendre toujours la même côte (commencer par 1h puis 1h30, 2h max., ... et augmenter petit à petit la difficulté du parcours). Pour finir, bien se concentrer sur le coup de pédale (technique) : phase de poussée, phase de tirage. Et en cas de douleur aux genoux ou dans le bas du dos, arrêter immédiatement l'entraînement. Bon entraînement. Adrien.
  4. Y avait pas besoin d'aller dans le Sud ce week-end pour trouver des conditions agréables. En Lorraine, 20 à 22 degrés au meilleur de la journée. Deux petites sorties en cuissard et manches courtes, du jamais vu au mois de novembre.
  5. Scanner hier, résultats : colonne "à priori nickel". D'après le rhumatologue, il s'agissait d'un problème vraisemblablement d'origine mécanique. Or, il est vrai que suite à la manipulation le mois dernier, ma douleur au bas du dos s'est estompée. Cependant, j'ai toujours ces étranges douleurs intermittentes aux cuisses et mollets depuis 2 mois et demi, qui ne m'empêchent pas de rouler certes, mais dont je ne connais toujours pas la cause. Je vais essayer de reprendre progressivement la course à pied mais la dernière fois que j'ai trottiné j'ai eu mal pendant 2 jours :/
  6. D'accord. Utilisé à bon escient, le capteur de puissance est un outil super intéressant. Personnellement, je prône le juste milieu. J'aime la performance. J'aime m'entraîner au ressenti. J'aime m'entraîner avec compteur. Et je prends surtout plaisir à analyser toutes ces données de l'entraînement.
  7. A vous lire, on dirait qu'il y a ceux qui voient la puissance comme LE paramètre indispensable à un bon entraînement et ceux qui rejettent l'idée de rouler avec un compteur Je pense qu'il faut relativiser, que les outils à notre disposition aujourd'hui fournissent des données intéressantes à condition de savoir les exploiter et surtout de ne pas en devenir dépendant. En particulier, les données de puissance sont ce qu'elles sont : des chiffres. A trop faire confiance aux chiffres, on ne s'écoute plus soi même mais on se fait en quelque sorte dirigé par le compteur. Et là, je rejoins Joachim. Petite histoire pour illustrer. Le compteur sonne: BIP BIP. "Zut je suis dans le rouge, il faut que je ralentisse". Là le mec fait confiance à la fréquence cardiaque. Or s'il s'était écouté, il aurait probablement pu monter sur le podium... Bien évidemment que les compteurs sont accidentogènes ! Et c'est en connaissance de cause : au moins deux chutes dont j'ai été victime auraient pu être évitées si je n'avais pas eu le nez dans le compteur à ce moment là. Imaginez-vous lors d'une séance d'intervalles, sur une simple route départementale, les yeux presque constamment rivés sur votre compteur pour savoir quand s'arrête votre effort (ou bien quand commence la prochaine répétition). A ce moment précis, un camion vous coupe la route, ou une voiture roulant en sens inverse vous ignore et se met à doubler (la voiture arrive donc face à vous, ceci est malheureusement très fréquent et dangereux). Qu'arrive t-il ? BOUM. Ensuite, on peut très bien progresser sans suivre un entraînement TROP structuré (qui a dit rigide ou ennuyeux ?). Des intervalles sans compteur ? C'est possible : pédalez donc à haute intensité pendant une certaine durée et relâchez votre effort instinctivement, et ainsi de suite. Des montées/descentes dans la même côte au seuil/FTP ? Contraignant et chiant hein (et en connaissance de cause , beaucoup seront du même avis je pense). N'est ce pas plus plaisant de se laisser guider par le profil du terrain tout au long d'une sortie vallonnée ? Pour finir, il ne faut pas confondre "sensations" au sens d'état de forme et perception de l'effort: il est tout à fait possible d'avoir une perception de l'effort représentative de l'effort réalisé face à un fort vent de face, même à 20 km/h... à condition de ne pas confondre vitesse de déplacement et intensité de l'exercice...
  8. Je ne suis ni contre et ni forcément pour les capteurs de puissance. Chacun doit trouver quelque part son bonheur. Autrefois, le capteur de puissance n'existait pas ; et si on remonte encore dans le temps, les cyclistes n'avaient même pas de compteur de vitesse. Alors me direz vous, pourquoi se priver des avancées technologiques? Probablement que la puissance sera aussi banale que la fréquence cardiaque dans un futur proche, mais pour le moment les capteurs de puissance sont chers. Alors oui, la vitesse n'est pas du tout représentative de l'intensité de l'effort dans la plupart des cas, tout comme la fréquence cardiaque (inertie, environnement, facteurs individuels, ...). Et l'entraînement par la puissance est très intéressant. Mais la connaissance de la puissance développée, si elle permet de calibrer objectivement l'intensité de l'effort, n'est franchement pas indispensable pour mener un entraînement sérieux. En outre, elle rend l'entraînement plus compliqué. A force de regarder son compteur et ses performances, je pense qu'on en oublie les sensations (...et de regarder sa route ?!). Pourtant, les sensations fournissent des informations pertinentes quant à l'intensité de l'effort et l'état de forme. En conclusion, pour le compétiteur qui a les moyens ou l'opportunité de disposer d'un capteur de puissance, et qui sait exploiter les données mesurées : je dis oui, ce sera certainement un plus indéniable (à condition de ne pas en faire une obsession). Pour cent-cinquante euros, certains compteurs de vélo proposent aussi la fonction puissance calculée à partir de la vitesse de déplacement et de la pente. Mais pour la majorité des cyclistes que nous sommes, s'équiper d'un simple compteur, écouter ses sensations et prendre du plaisir à pédaler devrait suffire.
  9. Je rejoins certains messages: la vitesse moyenne n'a pas vraiment de sens à l'entraînement puisqu' elle n'est pas forcément représentative de la qualité/intensité de la séance. En d'autres termes, elle ne renseigne pas sur le contenu de la sortie. Mais pour répondre à la question, me concernant, voici les données généralement obtenues sur la durée totale des sorties : • Récupération active/endurance facile sur le plat : 28-30 km/h • Endurance sur parcours peu vallonné: 29-32 km/h • Interval training : 30-34 km/h • Travail en côte (force/vélocité, montées/descentes au seuil/PMA) : 28-30 km/h • Sorties longues d'endurance critique : 30-35 km/h (selon la forme, le dénivelé, la durée, le vent, ...) • Montagne: 24-27 km/h (grands cols alpins ou pyrénéens), 26-29 km/h (Vosges)
  10. J'ai acheté récemment un nouveau VTT (mon premier avec freins hydrauliques). Après avoir ôté la roue avant, j'ai tenté de la remettre : en vain. L'espace entre les deux plaquettes était trop mince (d'ailleurs, un bruit de frottement était déjà audible en faisant tourner la roue), et le disque ne rentrait pas. Agacé, j'ai commencé par dévisser un peu la vis qui retient les plaquettes. Je découvre le fonctionnement du frein à disque, jusque là tout va bien. Mais ensuite, je crains d'avoir fait une petite bêtise. En effet, sur l'étrier il y a 4 vis : 2 qui fixent celui-ci à la fourche, et les 2 autres fixant entre elles les deux parties de l'étrier. Et ce sont ces dernières que j'ai d'abord un peu dévissées pour voir si elles étaient la solution à mon problème : régler (augmenter) l'espace entre les mâchoires afin que je puisse réinstaller ma roue et qu'il n'y ait plus de frottement. J'ai alors pu remettre ma roue en place, mais j'ai actionné la manette de frein et un peu d'huile est sortie. Après avoir resserré toutes les vis, le frottement est pire qu'avant ! Habitué aux freins mécaniques (câbles), je ne sais pas comment régler le souci. De plus, est-ce important que de l'huile soit sortie (en d'autre termes, faut-il que je purge le système d'après ce que j'ai pu voir ??). En fouillant un peu sur le net, j'ai aussi rencontré le terme de contamination des plaquettes de frein, or il y a maintenant de l'huile dessus. Mes freins sont des SRAM AVID. Merci de votre aide.
  11. C'est marrant, je me posais justement ce genre de question car je suis sujet depuis deux mois de douleurs dans les cuisses et j'essaie d'en trouve la cause. Mais il ne s'agit pas de tendinite, alors je me demandais si une infection dentaire pouvait causer aussi ce genre de problème.
  12. Salut, Tu n'as pas eu mal au moment de l'effort ? C'est étrange mais si la douleur survient deux jours plus tard, ce n'est peut-être pas bien grave. Cela m'est déjà arrivé, et généralement quand le mollet est atteint la marche est plus difficile que le vélo. Si la douleur ne t'handicape pas au point de pédaler, continue a rouler en endurance pour stimuler notamment la circulation sanguine et accélérer la récupération des tissus. Au bout d'une semaine, si la douleur n'est pas partie, consulte un médecin.
  13. Pour le coup, ma douleur lombo-sacrée est plutôt bien localisée, je peux la sentir au toucher à la base du sacrum, près de la racine S1. Cela fait depuis le mois d'avril, lors d'une séance de course à pied mais j'ai relativement été tranquille l'été. Elle est plus importante en position assise et en fin de journée. Les anti-inflammatoires me soulagent moyennement. Sinon, depuis mi-août, c'est surtout des douleurs aux deux quadriceps, aux fessiers ainsi que qu'aux mollets (plus modérément). La nuit et le matin je n'ai pas de douleurs. Mais quand les douleurs se déclenchent, souvent lors d'un très léger effort, par exemple la marche (que peu de douleurs aux membres inférieurs au repos), le muscle quadriceps "se crampe" également à un ou plusieurs endroits (vaste interne, vaste externe, ...). Comme vous le dites, la cruralgie n'est déjà pas courante et il est rare à priori d'avoir une atteinte bilatérale. Le plus chiant c'est que çà dure, et je ne sais pas d'où proviennent ces douleurs. Donc j'essaie de soulager temporairement par des mouvements appropriés. Visite chez le doc demain; on verra...
  14. Merci pour vos messages. Je suis allé voir le rhumatologue jeudi dernier et c'est lui qui m'a fait la radio. Il m'a également fait une manipulation vertébrale, qui s'est révélée positive, mais cela n'arrange pas les choses pour autant. J'ai même davantage mal au dos depuis. Je vais solliciter mon médecin une nouvelle fois car un scanner permettrait effectivement de déceler une hernie ou autre chose. Une sacro-illite peut-elle aussi occasionner des douleurs nerveuses périphériques dans les cuisses ?
  15. Bonsoir, Depuis 2 mois je suis atteint de radiculalgie bilatérale et je ne peux plus m'entraîner normalement. J'ai fait une prise de sang et une radio qui n'ont rien montré d'anormal (donc je ne sais pas s'il s'agit d'hernie discale) mais j'ai toujours mal dans le bas du dos et surtout au niveau des deux cuisses, les quadriceps essentiellement. Les douleurs, "brûlures musculaires", crampes, sont exacerbées au moindre effort (me lever d'une chaise, marcher, ...) et parfois accompagnées de fourmillements dans les pieds. C'est supportable mais je commence moralement à m'épuiser et aimerais en finir. Je souhaite donc prendre réellement les choses en main. Je m'étire, je vais chez le kiné, je masse certains muscles où les nerfs pourraient être coincés, j'ai trouvé la méthode Mackenzie sur Internet mais avez vous d'autres astuces ? Je pense à ceux qui ont déjà été dans un cas similaire. Combien de temps cela peut-il durer encore ?
  16. C'est çà, déjà les habits de cosmonaute en octobre ! Moi du côté de Nancy. Je roule pas trop en ce moment, j'ai des neuropathies. Bon vélo !
  17. Je suis dans le même cas pour la météo, j'habite en Meurthe-et-Moselle ;)
  18. Bonjour, Il s'agit d'une randonnée montagneuse de très longue durée. Ceci dit, il n'est pas question de parcourir la distance à l' entraînement (pensez au marathonien qui fait la distance seulement le jour de la course). Trois à cinq séances suffisent si votre objectif est de pouvoir terminer la distance avec de bonnes sensations: des séances de 1h-2h avec une ou plusieurs thématiques (tempo, force, vélocité, côtes, ...), des sorties d'endurance-vélocité un peu plus longues (jusqu'à 4h) mais sur parcours facile et surtout, une sortie longue sur terrain vallonné/montagneux à partir de janvier, tous les 10-15 jours, avec augmentation progressive de la durée jusqu'à 7-8 h maximum (ou 200 km) en mars-avril. La sortie la plus longue étant effectuée à au moins deux semaines de l'objectif pour se laisser le temps de récupérer (penser à l'affûtage). Je ne connais pas votre plan précédent, mais s'il a fonctionné pour vous, il n'est pas forcément nécessaire de le modifier. Enfin, pour terminer une aussi longue randonnée dans de bonnes conditions, la gestion des réserves énergétiques est aussi très importante. Le métabolisme des graisses est prépondérant mais il faudra, en plus de s'alimenter régulièrement tout au long de la durée de l'effort, gérer votre allure pour ne pas entamer trop tôt les réserves de glycogène. Adrien
  19. J'aurais deux questions à ce sujet ? • Dans les chaussures hiver dont vous parlez, peut-on réellement rouler à une température proche de zéro (voire négative) sans avoir froid aux pieds ? • Existe t-il des "chaussettes hiver" qui auraient les mêmes propriétés que les sur-chaussures, mais qu'on enfilerait du coup comme une chaussettes classique ?
  20. Moi je préfère rouler le jour du réveillon que le lendemain. Après 100 km d'effort on peut à peu près manger le soir et le lendemain sans se priver, ce qui permet de récupérer et de limiter la prise de gras. Quand on roule après les excès, c'est trop tard 😛
  21. Le souci, c'est qu'il y a un décalage on va dire entre ton besoin de rouler et l'état de forme actuel qui ne permet sans doute pas à ton corps d'assimiler une charge d'entraînement importante comme auparavant. Se freiner fait partie du principe de progressivité en quelque sorte. S'il ne faut pas précipiter les choses, il ne s'agit pas non plus d'avoir peur de s'entraîner ! L'essentiel est que tes charges d'entraînement et de récupération soient bien équilibrées pour permettre l'élimination de la fatigue et la progression de la forme physique. Essaie de trouver intuitivement le meilleur équilibre entre stress et repos, réserve quelques périodes (2-5 jours) dédiées à la récupération et accorde toi certains jours de repos complet. Quant à ces sorties au Pays Basque, je n'y vois pas d'inconvénient si la récupération derrière est suffisante. Mais encore une fois, ne pas chercher à brûler les étapes. Il y a toute la saison prochaine pour penser à monter de beaux cols 😉
  22. Me limiter à une sortie longue tous les 10-15 jours, c'est personnellement le meilleur équilibre que j'ai trouvé pour m'améliorer sans compromettre la fraîcheur physique (mais je fais aussi de la course à pied, donc il faut parvenir à concilier les deux efficacement). Mais ces sorties longues, que je réserve désormais exclusivement à la pleine saison, sont également la plupart du temps spécifiques : même si l'essentiel de la sortie s'effectue en endurance à I2, la séance est ponctuée de temps d'effort en côte ou sur le plat, généralement à I3-I4 (tempo) ou à allure course. Des sorties longues entièrement réalisées à I1-I2 n'apportent en revanche que peu de fatigue, et peuvent certainement être répétées plus régulièrement. Enfin, je ne saurai trop te conseiller sur "l'ordre à respecter" pour travailler les différentes intensités car cela fait bientôt 3 ans que je ne m'entraîne plus selon le modèle traditionnel de périodisation. J'essaie plutôt de travailler toutes les qualités (force, vélocité, puissance) avec cependant des priorités en fonction de mes objectifs et de mes points faibles, de varier au maximum l'entraînement, tout en respectant les principes de progressivité et d'alternance repos/entraînement. La focalisation sur une aptitude physique se fait forcément au détriment des autres et l'entraînement est plus monotone. Selon moi, une semaine de récupération partielle par mois n'est pas non plus nécessaire: c'est un modèle simple et permettant de récupérer, c'est certain, mais il y a finalement un déséquilibre important entre la semaine de décharge et les trois semaines "chargées" qui précèdent. La troisième semaine est souvent difficile à digérer d'ailleurs, et la semaine de repos est bienvenue. Ainsi, je constate qu'il est préférable de bien répartir la charge d'entraînement (bien veiller en particulier à alterner les jours de charge élevée avec des jours plus légers) et de prendre plus régulièrement - toutes les deux semaines environ - 2 à 5 jours de récupération partielle, où l'activité est plus légère (pas d'intensité, pas de grosses sorties). La planification en plus d'une micro-coupure toutes les 6-8 semaines est bénéfique.
  23. Salut, Quand je me suis fracturé la clavicule en septembre 2012, j'ai repris le vélo en décembre. J'avais faim de vélo et de sport comme toi, et j'ai grillé un peu les étapes je pense, surtout en ce qui concerne le volume d'entraînement: natation, course à pied, vélo, musculation... Un volume total d'environ 15 heures par semaine. Je me sentais bien ! Mais deux sorties de 3-4 h en hiver, dans le froid, parfois sous la neige, sur des parcours le plus souvent vallonnés, çà fatigue et çà laisse des traces. Dès le début de saison, en mars, je l'ai payé cash avec un début de "surentraînement". J'ai dû couper pour récupérer de manière forcée ; heureusement la fin de saison fût meilleure ! Je serais dans ta situation, je recommencerais progressivement sur de bonnes bases en augmentant très progressivement la durée des sorties jusqu'à 1h30-2 heures. Quitte à sortir peut-être plus fréquemment mais moins longtemps, et à faire des sorties de bonne qualité. En ce qui me concerne, j'ai remarqué que d'accumuler les bornes tout l'hiver ne me rendait pas service: la capacité à faire 150 km en plein hiver n'a pas d'incidence positive sur la forme de l'été suivant, et peut même affecter l'état de fraîcheur. Mais une sortie longue toutes les deux semaines en endurance, si la motivation est présente et l'augmentation de la durée des sortie est graduelle, ne devrait pas faire de mal. Surtout, bien veiller à ce que la majorité du temps de la sortie soit effectué à I2 et non I3 ! Bizarrement, les séances d'intensité (> I4) sont assez éprouvantes sur le moment mais je pense qu'avec un bon dosage, l'augmentation de l'aptitude physique est significative et le risque de fatigue à moyen et long terme est moindre. L'important est toujours la progressivité: PMA/seuil en endurance intermittente puis sur des répétitions d'1 min, 2 min, etc. Finalement, l'alternance repos/entraînement et la prévision de micro-coupures me semble être une bonne idée ! Prends le temps, surtout si tu n'as pas d'objectif précis pour le moment. Et sois à l'écoute de ton corps.
  24. Je m'étais amusé une fois à faire des statistiques à partir de ma base de données d'entraînement. Le jour ou je roulais le moins était le lundi je crois. Mais je n'ai pas de préférence en terme de jour, je roule quand c'est possible. Par contre, niveau horaires, je préfère sortir à la m-journée (11h-14h) ou en fin d'après-midi. C'est là aussi que je me sens le plus performant. Je n'aime pas rouler le matin tôt !
  25. Je rejoins ce qui a été dit précédemment. La "saison morte" arrive et il faut penser à récupérer, donc ne te force pas à rouler si tu n'en as ni le temps, ni l'envie. Je faisais cette erreur avant, mais ce n'est pas forcément en bornant tout l'hiver qu'on est plus performant l'été. Ce qui a été accompli précédemment compte aussi. Ceci dit, pour conserver une base minimale de forme, il est souhaitable de continuer à pédaler un minimum, ne serait-ce que pour entretenir le coup de pédale. Quand on dispose de peu de temps à consacrer au vélo, il faut idéalement optimiser chaque séance. Dans un cas comme le tiens, je prendrais plusieurs semaines de récupération relative pour éliminer la fatigue et prendre le temps de retrouver la motivation. Ensuite, je conseillerais simplement 2 x 30-45 min sur HT en semaine avec une thématique, en variant pour éviter la monotonie et entretenir un peu toutes les qualités, par exemple comme suit : • Echauffement (10 min) • Endurance de base/coup de pédale ou tempo (ex. 10 min I3), intervalles courts (ex. 10 min 30/30) ou force/vélocité. • Retour au calme (5 min) A ces deux séances courtes, j'ajouterais si la météo et la motivation le permettent, une sortie le week-end à l'extérieur, pourquoi pas en groupe. Dans cette sortie au parcours facile et d'une durée de 1-2 h, il faut rouler "aux sensations". A côté du vélo, il est profitable d'aller de temps en temps à la piscine, non pas pour enchaîner les longueurs de bassin mais pour se relaxer et nager tranquillement, en endurance. Le renforcement musculaire et le gainage sont aussi importants : la période hivernale est idéale pour s'y consacrer. Enfin, la plupart d'entre nous (cyclistes) ne travaillons pas assez la mobilité et la souplesse qui sont pourtant essentielles.
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