Adrien FERRY

Regarde Dean Karnazes, c'est un coureur américain sur longues distances. Il a couru 50 marathons, en 50 jours d'affilés.

Aujourd'hui, pas roulé. Roulé mercredi 1h30 en endurance fondamentale sur parcours facile. Semaine de repos relatif pour mois, çà fait du bien après plusieurs semaines/mois d'entraînement régulier.

Ou que le Garmin déconne 😉

Je prends ma FC de repos systématiquement le matin, après une bonne nuit de sommeil, assis ou couché. Une FC prise en journée et notamment à la suite d'un repas est très souvent plus élevée (digestion...). Pendant la mesure, il faut "faire le vide" dans sa tête et respirer normalement (la FC tend a s'élever lors de l'inspiration, et à s'abaisser lors de l'expiration). Attendre quelques instants afin que la FC se stabilise à peu près (ce qui en réalité n'arrive jamais, cf variabilité de la FC...). Prendre la valeur la plus basse. J'utilise maintenant un oxymètre de pouls pour mesurer ma FC: c'est simple, pratique et efficace.

+1 Le comportement du coeur à l'effort est déterminant.

Aucune incidence c'est vite dit... L'écart entre FC max et FC min est un indicateur important en tout cas. Perso, j'ai aussi 38-40 au repos en général. Parfois je suis un peu plus haut, parfois je descends à 37 voire 36 quand je suis très reposé mais c'est assez rare. Lorsque j'étais plus jeune, il y a 8 ans environ, j'ai pu descendre à 32 pulsations un matin. Ceci dit, ma FC max absolue enregistrée n'est pas très élevée (191 bpm).

Ce n'est pas encore assez bas, je pense que tu devrais t'entraîner encore un ou deux mois supplémentaires et tu pourras frôler 30 pulsations au réveil. Un coeur de champion quoi 🆒

La course à pied est une bonne option pour progresser, je ne la remets pas en cause, loin de là. De plus, comme tu dis, il est plus facile de s'organiser pour aller courir que d'aller pédaler, surtout l'hiver. Je mets simplement en garde car il ne suffit pas de lacer ses chaussures et d'aller courir 10 km du jour au lendemain. Ceci dit, si tu ne t'es jamais blessé, tu es bien chanceux et tu peux continuer ainsi tant que cela te réussit. En revanche, courir 45 min à 90-95 % VMA, je ne sais pas comment tu fais (si un tant soit peu c'est réalisable), mais çà représente une course d'environ 10 km à fond chaque semaine. Enfin, je n'aime pas trop les histoires d'équivalence entre le vélo et la course à pied, je pense que çà ne signifie pas grand chose de dire qu'une heure de course équivaut à deux heures de vélo.

45 min en continu à 90-95 % VMA ?! 😲 Mon avis est que si la course à pied est bénéfique pour développer les aptitudes cardio-vasculaires, elle est assez traumatisante pour l'appareil locomoteur et nécessite une base/technique avant de vouloir augmenter l'intensité. En tant que cycliste ET coureur, je ne conseille pas la course à pied intensément l'hiver à des pur cyclistes. Du moins sans 6-10 semaines minimum au préalable de travail technique et de footing pour enregistrer les bons schémas moteurs d'une part, et pour renforcer les muscles, les tendons et les articulations d'autre part. Il ne faut pas oublier que les muscles travaillent différemment à vélo et en course à pied. Le cycliste possède une bonne base aérobie qui souvent le conduit à s'entraîner trop durement en course à pied, sans avoir laissé le temps à l'appareil locomoteur de s'adapter. S'aventurer trop rapidement dans un programme "intense" de course à pied peut être source d'ennuis... Alors si c'est pour abandonner la course à pied au printemps, mieux vaut pratiquer le VTT et la natation en complément de la route. La marche rapide et le jogging restent de bonnes alternatives.

Pas facile de rester individuellement à l'heure d'été quand toute la société est calée sur l'heure d'hiver. Je vais modifier mes horaires de travail en hiver. Au lieu de 9h-17h, ce sera 8h-16h ou même 7h-15h tiens lol

Je vois les choses de la même manière, parce que j'aime faire mon sport en fin de journée. En elle-même, l'heure d'hiver ne me dérange pas, c'est les horaires d'activité qu'il faudrait caler en fonction du soleil 🆒

Sinon j avais aussi pensé 6 mois au pôle sud et 6 mois au pôle nord. 🆒 Mais bon çà caille, et la neige n'arrange pas les choses.

C'est vrai, l'heure d'hiver est considérée comme l'heure "normale". En fait, l'heure en elle-même je m'en fiche un peu, puisque c'est arbitraire. On pourrait même se baser sur l'heure solaire. Ce qui me dérange, c'est que dans notre société, quand tu vas travailler le soleil se lève à peine et quand tu sors du bureau il fait nuit. Génial 😃

L'hiver approche, les jours raccourcissent, le changement d'heure arrive (c'est pour ce week-end). Je ne sais pas vous, mais je n'aime pas trop l'heure d'hiver: à moins d'être partisan de l'entraînement tôt le matin ou de bosser en horaires décalés, quand tu pars t'entraîner à 17-18 h, il fait déjà nuit. 🙁 Quel plaisir en juin de pouvoir rouler de jour entre 20h et 22h ^^

Conseils sages de Joachim. Nous ne sommes qu'en automne, donc pas utile de précipiter les choses. Personnellement, en hors saison je privilégie le maintien de la condition physique générale, le développement des qualités de base comme la vélocité et la force auquel j'associe ensuite un travail à haute intensité mais sur des intervalles assez courts en général pour développer le VO2 Max. Je ne suis pas partisan d'un volume hebdomadaire d'entraînement élevé, encore moins en hiver. Après une période de repos relatif de 2-3 semaines, je reprendrais de la manière suivante avec 3 ou 4 sorties par semaine: - endurance fondamentale sur des sorties de 1h à 2h (éventuellement une sortie longue par semaine mais pas nécessaire) ; - travail de la vélocité dans un premier temps comme le propose Simon, en faisant par exemple des répétitions de 1 à 2 min à une cadence de 130 tr/min et de la vélocité maximale à 160+ tr/min sur 20 secondes ; - travail de force en montée à 50-60 tr/min sur des durées de 1 à 5 minutes en zone 3 ; - tempo entre les zones 3 et 4, par exemple 2 x 10 min avec 5 min de récupération entre chaque ; - PMA courte, typiquement de l'endurance intermittente (30/30) ou des intervalles de 1 min en zone 5. Ensuite, en période pré-compétitive et compétitive peuvent être réintroduits progressivement les intervalles plus longs à PMA et au-dessus du seuil anaérobie au sein de séances plus spécifiques (pas avant janvier dans ton cas). Adrien

Combien çà vous coûte un test d'effort ?

Me concernant, il peut toujours attendre que j'atteigne "220 - âge" lol ... étant donné que j'atteindrai jamais 192 pulsations

Grosse sortie cet après-midi, 109 km / 3 h 40 min sur parcours vallonné. Il commence à faire frais en Lorraine !

Qui pratique le vélo en compétition sans avoir jamais réalisé un examen cardio-vasculaire relativement approfondi ? J'approche la trentaine, je me souviens avoir fait un électrocardiogramme mais à part çà je n'ai jamais fait de test d'effort en laboratoire ou autre examen du coeur. Et quand je vais chez le médecin pour un certificat médical, je l'obtiens à chaque fois sans réel examen clinique. Les seules choses que je connaisse à propos de mon coeur sont sa fréquence de repos, sa fréquence cardiaque maximale et son comportement à l'effort.

Cela correspond simplement au rythme cardiaque que tu avais ce jour là à une puissance de 295 W ... Sans connaître la puissance atteinte à FCM, difficile d'en déduire à quelle intensité correspondent ces watts... Comme dit J-F, tu aurais dû demandé au docteur. P.S.: Pourrais-tu faire un petit effort rédactionnel à l'avenir (phrases) ? Ce sera plus agréable à lire et à comprendre pour répondre. Merci.

Maths, physique, biologie, psychologie... le vélo est vraiment un sport complet 😃

Bonjour, Une montée à X % de pente signifie que pour un déplacement de 100 m à vélo, tu montes de X mètres (en toute rigueur, il s'agit du déplacement horizontal mais pour des petits angles, tg(X) ~ sin(X)). De façon générale: "Pente en %" = 100 x "dénivelé en mètres" / "distance en mètres" ou "Dénivelé en mètres" = "pente en %" x "distance en mètres" / 100 Ainsi, un col de 15 km avec une pente moyenne de 7 %, c'est un dénivelé positif de 7 x 15000 / 100 = 1050 mètres. Difficile de connaître le dénivelé que tu as fait sans un compteur qui mesure l'altitude, mais certaines applications connaissant le parcours que tu as fait peuvent te donner une estimation du dénivelé à partir des courbes de niveau et des points connus d'altitude référencés par l'IGN.

Bonjour, "plusieurs ecoles se croisent pour l entraiement" "pour moi pour eviter tte erreur dans son entrainement la seconde est moins riquee et plus profitable" Il y a peut-être plusieurs écoles, mais je pense qu'il ne faut pas tout cloisonner. Le travail d'endurance à faible intensité et le travail par intervalles à haute intensité sont par exemple très complémentaires (cf entraînement polarisé ou 80/20). Dans le premier cas, on maximise des adaptations centrales (ou cardiovasculaires) et dans le second cas des adaptations périphériques (musculaires). Chaque type d'entraînement a donc sa place pour progresser car il vise un déterminant différent de la performance. De plus, la variété dans les séances est pratiquement essentielle, ne serait-ce que pour éviter toute forme de lassitude. Les séances tempo et VMA peuvent faire des dégâts oui, si on ne respecte pas une certaine progressivité, si la technique (posture, geste, foulée) est mauvaise et si on en abuse (dans l'entraînement, tout est question d'équilibre). Les sorties longues "d'endurance" en course à pied peuvent apporter plus de mal que de bien également, à fortiori si elle sont répétées trop souvent. Et quand je vois certains programmes pour débutant où on propose assez vite une sortie longue de 1h30 et plus chaque semaine soi-disant pour développer le fond (peut-être le fond de l'air...), çà me laisse perplexe. Combien de coureurs se sont déjà retrouvés avec une blessure, comme une tendinite ou, plus sérieux, une fracture de fatigue? Je ne suis donc pas favorable à la méthode Lydiard, ni généralement aux programmes trop focalisés sur le volume d'entraînement, dont on dirait que le seul objectif est d'aligner les kilomètres avant de pouvoir ajouter quelques pointes d'intensité. La première raison évidente, c'est que pour la plupart d'entre nous, qui ne sommes pas des pros, le temps est un allié précieux. La seconde, c'est que selon moi, le concept de périodisation linéaire de l'entraînement est dépassé. "seance de vma ou et pma et sport d endurance: pas trop d interet risque d aller dans la filiere aerobie" Les séances VMA/PMA sollicitent les deux filières, aérobie et anaérobie. Elles ont un intérêt certain pour qui souhaite améliorer sa puissance/vitesse et son VO2 Max. "seance au seuil : notion de seuil tres aleatoire a cibler" Il y a plusieurs seuils qui ont été définis. La notion de seuil aérobie n'a pas trop d'intérêt. Tu parles certainement du seuil anaérobie, palier que tu atteins lorsque le taux de lactates augmente rapidement, l'intensité à laquelle tes jambes commencent à faire mal et ton essoufflement s'accélère de façon notable. Dans la zone seuil, tu peux tenir entre 20 min et 1 heure. La FC tourne autour de 90-95 % FCM. "je ne pense pas que des seance de 3030 et autre en vma soit utile surtout pour des anciens et qui pkus est débutants dans la discipline" Je pense que tu fais erreur. Si ce type de séance n'est pas indispensable et qu'il est légitime de ne pas vouloir intégrer ce type d'entraînement, les séances de 30/30 peuvent s'avérer très profitables. De plus, le travail à haute intensité n'est pas réservé aux jeunes. Ceci dit, pour un vrai débutant, le travail technique et le renforcement musculaire associés à de l'endurance à faible intensité devraient être privilégiés pendant au moins deux mois avant d'aborder les intensités hautes.

Pour compléter ce post, un petit coup d'oeil sur ma séance réalisée l'après-midi si çà peut donner des idées 😉: • 10 x 30 s vélocité maxi @ I5+ (1'30 s entre chaque répétition) • 6 x 3 min force sous-max en côte @ I3-I4 (récupération en descente) • 2 x 5 min @ I4 • Reste de la sortie à I2 Le début de séance est le moment idéal pour travailler la vélocité max (réveil neuro-musculaire et sollicitation des fibres rapides). Ensuite, travail de force à 50 t/min puis transfert de force à l'intensité seuil et une cadence optimale de 80-90 t/min.