Olivier TÉTART

Mais en GS c'est sûr qu'il y en a qui font plus de vélo que lui depuis tout petit...

Moi je cours avec un Gios Compact Pro après avoir utilisé dans l'ordre un Méral en Reynolds, un sur-mesure en Colombus SL, un sur-mesure en Camus, un Vitus 992, un Look kg461, un Gios Compact pro, un Venetto en Airplane avec fourche Reynolds Ouzo Pro (le plus léger de tous), et un EXS en 7050 (le plus rigide), de bons vélos dans leur genre. Retour sur l'acier parce que ça répond bien, ça filtre bien (c'est relativement confortable par rapport au reste à la longue), et c'est beau avec des raccords... C'est finalement le matériau sans ennui qui est fait pour durer, sans histoire (enfin ça dépend dans quel sens, il a fait l'essentiel de l'histoire du vélo), qui a une "âme". Le poids est bien secondaire par rapport à ces qualités (et puis comme je ne suis pas léger le pourcentage en plus dans le total homme+machine est assez dérisoire). L'acier est ce que j'ai connu pendant mes jeunes années, aussi, c'est avec ça que j'ai mes points de repère, il y a sans doute de la nostalgie là-dedans (les chromes à l'italienne, les raccords travaillés, le souvenir de mécanos qui m'ont donnés leurs astuces, etc...) Je fais sans doute décalé au départ, mais moi je cours aussi avec mes fantômes... Steel is real comme on dit chez ceux qui causent angliche... Ca me fait plaisir de voir que certaines marques tiennent bon la tradition, surtout en Italie (Gios, malheureusement séparé en deux maintenant, mais aussi Faggin avec de très beau cadres dans la très grande tradition, et d'autres tout aussi discrets mais toujours là), en France les artisans semblent plus ennuyés par les normes pour pouvoir la défendre (quasiment impossible de chromer des cadres ou des fourches...) Il y a quand même de chouettes artisans chez nous qui font de l'acier moderne et de l'inox (qui demande un bon savoir faire) comme les cycles Perrin près de chez moi, mais visiblement il y en a d'autres plus ou moins luxueux... Et ils font aussi des cadres à raccords comme autrefois... A+ Olivier

Salut Christian, Ca tourne très mal sans rondelle, quand je la mets c'est carrément bloqué... C'est pour ça que je veux garder sur mon acier un système traditionnel dont le jeu est indépendant de la dimension de la boîte du cadre (et impeccablement réglé en usine). C'est peut-être la faute à pas de bol, mais mes aventures avec les "axes intégrés" m'ont suffi. A+ Olivier

C'est sûr que le rapport qualité/prix de l'impact est excellent. Que le derrière de l'étoile ne soit pas anodisé (sur le modèle qu'on 'a montré) est surtout psychologique, dans la pratique ça ne se voit pas du tout une fois monté. A+ Olivier

"Bonjour Olivier. Si tu le souhaites, je pourrais te communiquer le site où j'ai vu les boitiers de pédalier à emmanchement carré qui pourraient t'intéresser." Merci Alain, C'est très sympa. Mais les jeux ne me posent pas de problème, mon vélociste peut en avoir de toutes sortes, ce que j'ai du mal à trouver c'est un pédalier moyen/haut de gamme *neuf* (des trucs qui traînent dans les placards avec l'alu qui a pu un peu vieillir il y en a plein, j'en ai chez moi aussi, tout comme des jeux). Apparemment il n'y a plus que l'Impact ou le FSA de disponibles, donc plutôt du bas de gamme (ou des trucs fabriqués en Asie et revendus très cher par des marques US comme Vélo Orange ou autres, mais pas avec les développement que j'utilise). Mon vélociste me propose simplement l'Impact qui est est bon pédalier en soi (les manivelles), mais avec une finition un peu light derrière l'étoile (pas d'anodisation d'après ce que j'ai vu sur un triple, en même temps on s'en moque, ça ne se voit pas, et peut-être que la finition sera-t-elle meilleure sur un double parce qu'apparemment il y a des versions qui semblent varier sur ce point). Le seul vrai défaut de l'impact au-delà de ce côté esthétique c'est son q-factor assez important, mais comme je vais utiliser des pédales qui permettent de le réduire un peu par rapport à d'autres, ça peut aussi le faire. A+ Olivier

Sauf qu'au dernier montage, *sans* rondelle, ben ça bloque un peu quand même.

Je ne sais pas, les tolérances pour les cadres entrent peut-être aussi en jeu, et pourtant les miens sont surfacés. Dans le cas du pédalier Zeus/FSA, le boîtier strictement identique à l'origine ne se fait plus chez FSA, j'ai pris le boîtier officiellement équivalent selon les tableaux du constructeur, ben ce n'est pas ça (ça freine franchement si on serre au couple préconisé). Pour le GXP c'est différent, j'ai du jeu et ça fait du bruit sur mon dernier cadre... J'ai demandé à mes connaissances autour de moi qui ne s'étaient jamais posé la question ce que ça donnait chez eux, certaines ont regardé de près à vide : apparemment quand c'est neuf et d'origine ça tourne assez bien, après le premier changement fait par tel ou te vélociste ça tourne souvent moins bien (voire ce n'est pas fluide du tout). Pour d'autres qui ne sont pourtant pas des fans de mécanique il n'y a apparemment jamais eu trop de problème même si ça ne tourne pas de manière très fluide (mais bloquent-ils bien la manivelle ayant le serrage dans le cas des FSA ? Parce que moi aussi si je ne bloque pas au couple préconisé j'arrive à avoir une fluidité "acceptable", mais je n'ai pas envie de risquer de perdre la manivelle en plein effort, ça m'est arrivé avec le GXP, heureusement sans bobo parce qu'assis mais avec une belle embardée, ça m'a suffit). je n'ai jamais eu le moindre problème avec les carrés, que ce soit avec des cuvettes T.A. réglables, avec les boîtiers scellés, ou même avec de vieux machins à billes qui se réglaient au quart de poil, même s'ils se déréglaient parfois (mais c'était facile d'entretien et de réglage avec un peu de soin). Il y a juste très très longtemps j'ai réduit des billes en bouillie sur un axe titane Super-Record des années 80 (une a sans doute cassé et semé le désastre, tout s'est bloqué d'un coup en course puis ça s'est libéré avec un jeu énorme, au démontage c'était une purée de limaille et de graisse). Mes expériences avec les roulements externes ont été très décevantes (sauf avec les roulements du Zeus d'origine sur un cadre qui ne demandait même pas de monter la rondelle ondulée, ça tombait pile poil et ça tournait de manière impeccable, alors que sur un autre cadre précédent le même montage était bof/bof, ça freinait carrément avec la rondelle et il y avait trop de jeu latéral sans). C'est vraiment trop aléatoire à mon goût, je préfère me rabattre sur du sûr. A+

Pour info et pour ceux que ça intéresse, après recherche, les derniers modèles Impact ressemblerait plus à un pédalier Andel (marque taiwanaise inconnue chez nous) qu'à un Sugino.

Je n'ai jamais utilisé l'Ultra Torque même si j'ai le matériel pour le monter (la fameuse clef longue). C'est peut-être meilleur mais là aussi je ne vois pas de possibilité de réglage et mon expérience avec d'autres marques sur des vélos différents m'a échaudé (pourtant boîtes surfacées au petits oignons, un roulement va bien, le même d'un autre exemplaire du même type non... Et je ne suis pas le seul, une copine courant à bon niveau a aussi eu ce genre de problème en changeant de roulements sur le vélo de son équipe, il a fallu plusieurs essais pour avoir un montage à la fluidité acceptable... D'autres ont ensuite contrôlé leurs montages : à matériel identique ça ne tourne jamais vraiment pareil si on fait attention... C'est du bricolage).

"rien de plus simple a regler" Ben non, c'est sûr : ça ne se règle pas. Il y a juste à monter et mettre la rondelle ondulée si il y a trop de jeu. Soit les marges de tolérance tombent bien et effectivement ça tourne très bien (pile poil ou un chouia de jeu, ça a été le cas lors de mes deux premier montages du FSA et du Truvativ), soit c'est un poil trop serré et ça ne tourne pas bien du tout (nouveaux roulements FSA nouvelle mouture déclarée compatible, l'identique à l'origine ne se faisant plus), soit ça ne tourne même pas du tout une fois la manivelle suffisamment serrée (cas avec roulements Ultegra montés sur le même pédalier FSA qui parfois donnent de bons résultats même si la marque est différente). Avec un boîtier axe carré ou ISIS ou Octalink tout est réglé en usine, il n'y a rien à faire non plus mais on est sûr que ça tourne de manière optimale, cette solution est à des années lumière de ce qui se fait maintenant : du gros bricolage au pif qui satisfera certainement si on n'est pas trop regardant, mais vu les prix affichés actuellement, et même sans ça, on est en droit de l'être un minimum. Et d'attendre d'un roulement qu'il tourne vraiment correctement. J'ai toujours eu du matériel entretenu pour un bon fonctionnement, ce n'est pas aujourd'hui que je vais me satisfaire du pifomètre ou d'essayer 10 jeux avant qu'un tombe juste.

Bon, après avoir écumé le***, c'est clair qu'il ne reste plus que l'Impact comme modèle disponible et abordable en standard carré. Les reproductions "vintage" de Vélo Orange, IRD, Sunxcd... Plus ou moins réussies, coûtent un bras, sont difficiles à trouver et ont des dentures limitées. Le TA monobloc est dans les mêmes prix (genre ttc dans les 200 euros sans les plateaux, bref : c'est pour des Américains...) Tout ça est donc bien pour des vélos à exposer dans le salon, pas pour rouler. C'est quand même triste qu'un standard qui avait fait ses preuves du point de vue de la fiabilité et de la fluidité ait été supplanté par d'improbables machins "technologiques" dignes d'un cadeau Bonux qui tournent carré même s'ils sont parfois en carbone pour faire sérieux (image pour ne pas utiliser un vocabulaire de station d'épuration qui me vient plus facilement à l'esprit vu leurs qualités)... Machins qui ne sont même pas pratiques pour caler un meuble à cause de l'axe "intégré"... Ecoeuré... A+

Cédric, J'ai eu un FSA/Zeus à roulements externes qui tournait bien parce que, coup de chance, les tolérances tombaient pile-poil (pas besoin de la rondelle ondulée, tout serré le jeu était impeccable). Quand j'ai changé les roulements, même après plusieurs essais, le pédalier lancé comme un cinglé ne faisait même pas un tour... En utilisant des roulements Shimano le pédalier bloquait carrément si on serrait bien la manivelle qui tient tout. C'est bien l'ajustage au petit bonheur et l'impossibilité de régler le jeu qui pose problème.On peut un poil jouer sur les joints en les retirant, ou bien en mettant des "céramiques", mais ça ne règle en aucun cas le problème de conception. En GXP c'était mieux grâce au hasard, mais c'était vraiment pas ça (là c'est le design de la manivelle qui était en plus mauvais, il fallait ajouter du frein-filet bleu pour ne pas risquer de la perdre même en serrant comme un barbare, un mécano ancien coureur connu régionalement m'a montré comment il bloquait ce modèle pour ne pas avoir d'ennui, ça m'a fait peur... En plus ça donnait un Q-factor de camion, heureusement avec des cales offrant une liberté angulaire les pieds pouvaient un peu pivoter (mais de fait le talon passait très près des manivelles). Pour les carrés, je t'assure que les derniers que j'ai eu, que ce soit en Campa ou en Shimano, ont bien des joints, et sacrément efficaces (j'en ai démonté un qui avait quelques dizaines de milliers de km par tout temps et j'ai été surpris de le trouver bien gras à l'intérieur). Une fois rôdé ça tourne encore bien mieux que neuf ! Pour l'utilisation du Karscher il faut éviter, et sinon orienter la buse comme il faut le cas échéant en stage ou autre quand on veut faire vite. Cerise sur le gâteau, les pédaliers avec boîtier scellé que j'ai eu donnaient toujours un Q-factor plus acceptable et permettaient de bien pédaler en ligne sans aller jusqu'à faire faire comme Idurain des cadres avec largeur de boîtier sur mesure... Alors qu'avec les intégré ça peut vite donner pédalage en canard avec problème de genoux si on est sensible ou si on roule vraiment intensément. Pour les moyeux c'était autre chose, je connais bien, c'étaient surtout les cônes/cuvettes qu'on montait à l'huile sur piste ou éventuellement sur route, mais en utilisation vraiment exceptionnelle, les moyeux actuels avec roulements industriels on peut bien ôter les joints pour les huiler mais le gain n'en vaudra vraiment pas la peine s'ils sont de bonne qualité et rôdés (sur des moyeux Miche dont on peut régler le jeu au quart de poil très facilement ça ne sert strictement à rien). Pour dire, comme je connais le truc j'ai même essayé l'huile et de virer des joints sur les jeux de pédalier "externes", c'est plus un peu fluide (et ça fait plus de bruit) mais rien à faire pour moi ça tourne simplement carré, il n'y a rien à faire (et pour la longévité je n'ose même pas imaginer). A+ Olivier

Non, comme je l'ai indiqué je ne veux plus entendre parler des "axes intégrés". Non seulement je sens bien que ça tourne moins bien à l'usage, mais en plus les roulements durent bien moins longtemps. Même si je n'ai pas essayé les Shimano, j'en ai utilisé d'autres et de haut de gamme, c'est terminé pour moi. A+ Olivier

Merci Pierre-Yves, Si l'Impact se fait toujours, c'est même le seul qui reste apparemment en dispo facile. Je cherche d'éventuelles alternatives. A+ Olivier

Merci Franck, Ce TA serait effectivement une piste, reste à savoir sa réelle disponibilité. A+ Olivier

Bonjour à tous, Voilà, j'aimerais changer mon pédalier Campa Centaur qui commence à être vieux (16 ans) pour un truc actuel (perte rigidité dans le temps). Seulement je ne veux plus du tout entendre parler des trucs avec axes intégrés (et encore moins des bricolages "emboîtés" comme des légos du genre BB30ou autres qui de toute façon n'iront pas sur mon vélo italien). J'ai eu (GXP, standard FSA, etc...), et je sais très bien que ça tourne très mal (parfois à peine un tour de pédalier quand on lance la manivelle à vide alors qu'un pédalier traditionnel fait 15 tours avec la même force), même monté dans les règles de l'art (normal, il n'y a aucun réglage possible, c'est une rondelle ondulée qui "adapte" le jeu qui se fait au petit bonheur suivant les tolérances de fabrication et du cadre et des cuvettes). Donc pas la peine de me proposer un changement pour des "standards" modernes, j'ai eu, j'ai donné et je n'en veux plus du tout (les derniers montages je les ai donné à des mécanos au top chez un artisan en pensant que ça venait peut-être de moi même si j'ai pas mal d'expérience, comme je les connais bien ils ont fini par m'avouer en privé que oui, il n'arrivaient pas à faire tourner ces machins en serrant bien comme le devrait être un pédalier sans mettre de frein filet, que c'est pas terrible du tout, qu'ils avaient des montages infiniment plus fiables et performants autrefois sans se prendre la tête dès le bas de gamme avec les boîtiers scellés, que le seul truc pour compenser un peu c'est de mettre des roulements céramiques qui coûtent un bras mais qui n'ont jamais été conçus pour les contraintes d'un pédalier, c'est à dire charge et faible vitesse de rotation, donc qui crieront pitié assez rapidement). Je comprends que certains aiment, que c'est à la mode, on en voit sur les vélos des pros, etc... Voire que c'est plus léger (pas toujours, et moi même je ne suis pas léger du tout, alors dans mon cas c'est un peu hors sujet). Mais je n'ai pas envie de démonter mon pédalier tous les trimestres pour qu'il tourne correctement, je n'ai pas une équipe de mécanos pour faire que je n'aie qu'à monter sur le spad, donc : carré même si c'est "obsolète". Les seuls modèles disponibles que j'ai trouvé en carré sont le Stronglight Impact qui est dérivé d'un Sugino, donc bonne qualité et rapport prix imbattable, à la limite le FSA vero qui est bof/bof esthétiquement (noir avec un Gios : bof), et des modèles façon vintage comme ceux de Vélo Orange mais avec des dentures limitées qui ne me conviennent pas, voire des pièces détachées non disponibles (pour les manivelles 50.4). Il y a aussi du T.A. en plusieurs pièces mais qui posent quelques problèmes de rigidité justement à cause de l'étoile vissée (utilisation course). Y-a-t-il des modèles NEUFS que certains connaîtraient et qui aurait échappés à ma vigilance, y compris en ISIS ou en Octalink ? (Peu importe à la rigueur même si je préfère de loin le carré pour des raisons de dimensions de roulements et de fiabilité, le principe c'est surtout d'avoir un boîtier fermé interne et donc relativement étanche et fluide et pas des roulements "externes" qui vont boire toute la flotte à la première ondée et donner un Q-factor de moissonneuse-batteuse en tournant de manière aléatoire). A+ Olivier PS : désolé, impossible de corriger la faute dans le titre.

L'argument pour le 25 est qu'il laisse une empreinte au sol plus favorable au rendement. Mais en fait il n'est pas bien difficile de conclure que ça dépend de la largueur de la jante : ça marche très bien avec les jantes en carbone qui adoptent de largeur de tracteur à cause des contraintes de fabrication, et certaines jantes larges en alu qui ont repris la même géométrie (19/20mm, voire plus, de largeur interne).Ces jantes seraient par ailleurs incapable d'accueillir du 20 'ne parlons même pas de 18) sans devenir dangereuses. Pour les jantes courantes d'il y a quelques années et très souvent toujours standard dans les montages artisanaux avec des jantes en alu (largeur interne de 13 mm) on obtient exactement le même type d'empreinte mais en plus petit. Comme on peut gonfler plus fort le rendement sera automatiquement meilleur. Et d'expérience l'adhérence sera quasi la même avec des pneus suffisamment souples. Par ailleurs les tests faits avec des pneus assez raides (Conti 4000 IIs) sur les mêmes jantes montrait une quasi absence de différence dans les mesures de performances (sans doute de l'ordre de la marge d'erreur...) Donc à mon avis jante large ---> 25 voire 28, jante étroite standard ---> 23, à la rigueur 25 si on cherche une bonne accroche et du confort en gonflant moins plutôt que du rendement. D'après mon vélociste/artisan chez qui on trouve de vrais techniciens qui font, évaluent et qui ne répètent pas bêtement les laïus, la mode du 25 en course est surtout un truc marketing. Et personnellement j'ai testé le 25mm pendant 2 ans en toute saison, qui me donnaient toute satisfaction. Mais en remettant des 23 souples comme les Hutchinson Atom en 23 (obtenus en promo) j'ai eu l'impression très très nette que ça roulait bien plus facilement, pour le coup tout en étant plus confortable bien qu'en gonflant plus fort (grande souplesse). A chacun de voir.

Tout dépend du pédalier qu'il y avait dessus avant, les vieux pédaliers (années 80) utilisaient des axes longs et le plus souvent en pente ISO (sur Campa, Strong, Zeus, Gipiemme, Zeus, Ofmega, T.A., Tevano, Nervar, etc...) Il faut regarder ce qui est préconisé pour le nouveau pédalier : carré ISO ou JIS, et la longueur (et prendre évidemment le boîtier au même filetage que celui du cadre). Comme il s'agit d'un Stronglight, je suppose qu'il s'agit de l'Impact (c'est malheureusement le dernier modèle de la marque qui reste avec axe carré). C'est un axe de 107 en JIS qui va avec ce modèle (qui ressemble à s'y méprendre à un modèle de Sugino, le XD, pour qui la marque conseille un axe de 110). Un boîtier existe pile poil dans ces cotes chez Strong en filetage BSC ou italien. Si tu gardes ton ancien axe il va forcément y avoir des problèmes de ligne de chaîne. Pour ma part j'ai fini par virer mes pédaliers "modernes" à axes intégrés de mes vélos tout simplement parce qu'ils tournent infiniment moins bien que les modèles avec boîtiers et axes séparés, dont les carrés, que j'ai ressortis du placard... Dans certains cas le poids n'est pas plus important quand on pèse vraiment tout, et la rigidité est bien suffisante quand tout est bien monté... Quant à la fiabilité elle est infiniment meilleure... (jamais perdu de manivelle avec un carré, avec axe intégré, si (avec un modèle catastrophique : contre l'avis du fabricant il fallait utiliser du frein filet en pagaille ou de la colle pour que la manivelle gauche ne parte pas au bout d'à peine 1000 bornes même en serrant comme un âne. Et la durée des roulements scellés dans un boîtier comme celui utilisé avec les axes carrés ridiculise celle des cuvettes rapportées des "axes intégrés" dont on ne peut réellement régler le jeu). A+ Olivier

C'est sûr que ces systèmes sont sans doute très au point et fonctionnent très bien, les marques mettent le paquet pour ça, et je comprends que certains aiment. Mais pour moi ça trahit la philosophie du vélo que j'ai toujours connu. C'est un peu comme la moto électrique qui a du mal à accrocher bien des motards alors que ses performances sont étonnantes. Sans compter que là ça ne fait pas aller mieux ou plus vite, c'est un peu comme la brosse à dent électrique, même si ça marche très bien la normale suffit bien, on peut même trouver des normales "luxueuses" façon Stark, toute chose égale par ailleurs.

Un vélo jusqu'à présent était tout mécanique, la seule source d'énergie : le bonhomme. Ca devrait rester la règle à une époque ou on parle d'écologie pour vendre à tout propos avec une certaine hypocrisie. Hydraulique (fluide/durites) et électricité (batteries/contacts) : de nouvelles sources de pannes dans les deux cas, et dans le second dépendance d'une nouvelle source d'énergie par rapport à l'objet traditionnel (cette dépendance fait-elle qu'on a encore affaire à un vélo à part entière qui se définissait aussi par l'autonomie énergétique qu'il offrait ?) Quant à l'écologie, avec le liquide de frein/de transmission et les batteries, comment dire... On va dire que c'est quand même vert pour que ce soit dans le vent...😃 Personnellement le jour où l'électricité ou l'hydraulique seront obligatoires du fait de la restriction de l'offre entre divers systèmes je passerai à un autre loisir, je n'ai pas envie de m'ennuyer avec ça en m'inventant de nouvelles contraintes alors que maintenant on fait du tout mécanique très fiable dès le bas de gamme.

Il y a aussi l'angle formé par les nappes de rayons (la hauteur et l'écartement des joues des moyeux) qui jouent. Ce qui fait qu'on peut avoir des roues à jantes haute relativement molles latéralement qui iront frotter les patins (mais qui secoueront leur bonhomme parce que toujours aussi raides verticalement du fait de la hauteur des jantes. Voir les pros bondissants chutant sur les classiques de printemps ces dernières années). Effectivement dans ce cas la solution est de tendre comme un âne en espérant qu'il n'y aura pas arrachage quelque part, surtout qu'en général ces jantes ont peu de trous donc ne permettent pas d'avoir un croisement multiple (meilleur pour éviter ça) sans dépasser la tangente des rayons avec le moyeu. On peut souvent obtenir une roue plus rigide latéralement avec une jante basse et beaucoup de rayons (32 ou 36) tout en étant plus souple verticalement, et en étant bien plus résistante en croisant à 3 ou 4... Evidemment ça sera souvent plus lourd (mais de combien, et avec un poids plus concentré autour du moyeu donc moins pénalisant) donc moins à la mode... Et aussi plus cher à produire.

Ah mais pur ça on est d'accord, aussi bien pour la consommation délirante à crédit. Il y a une inconscience incroyable dans ce domaine, à ce stade ce n'est même plus de la naïveté c'est de la bêtise. Idem concernant les logements loués par les petits propriétaires qui n'en tirent pas de bénéfices voire à qui ça coûte même quand les loyers sont bien versés parce que l'appartement ou la petite maison sont complètement souillés ou ravagés à et à remettre complètement en état quand ils les récupèrent (je connais des cas). On dira que ça fait marcher le bâtiment, mais bon... Une petite parenthèse concernant cet endettement pour acheter tout et n'importe quoi (GSM en pagaille, babioles inutiles à la mode, etc...) : on pousse aussi beaucoup à l'endettement personnel pour faire tourner la machine économique. C'est un "levier" qui a contaminé le logement jusqu'il n'y a pas si longtemps dans de nombreux pays, c'est même la source du crack de 2009, et non pas l'endettement public. Le tour de passe-passe a été ensuite de donner de l'argent aux banques d'affaires, pour qu'elles ne disparaissent pas après leur coups de casino hasardeux sur les placements pourris qu'étaient ces dettes pourries, ou plutôt de leur "prêter"avec des taux dérisoires en faisant tourner ni plus ni moins qu'une planche à billets virtuelle pour se le procurer, alors qu'on jurait que ce n'était pas possible de le faire avant pour relancer l'activité. Argent que ces banques se sont empressées de prêter aux états qui venaient de leur donner, mais cette fois à des taux délirants, ce qui est en très grande partie la composante des dettes publiques actuelles malgré le coup de frein de la rigueur pratiqué un peu partout en Europe. C'est ce qui a cassé la croissance chez nous, en Allemagne qui se retrouve historiquement avec des secteurs dominants qui s'accommodent parfaitement d'une forte monnaie la donne est différente même si elle peut aussi être très dure pour certaines composantes de la population (les jobs à un euro). En gros on paye collectivement le très gros crack privé, les bénefs que les banques on soutirés pour se refaire en plus du véritable endettement public avant crack...Le casse du siècle, Spaggiari est un rigolo à côté des financiers internationaux. Effectivement vu les orientations actuelles ce n'est pas près de changer, parce qu'on a besoin plus que jamais de cet endettement privé pour essayer de relancer la machine, y compris si c'est pour acheter le dernier truc idiot à la mode, jusqu'à la prochaine bulle que là les états ne pourront plus éponger. Sinon salaire réel est ce qu'il est en tenant compte de l'inflation qui elle-même est calculée selon l'indice des prix. Le problème est que ce denier est construit à partir d'un panier aux composantes précises que les politiques connaissent très très bien. Et parfois même, et là c'est très fort, où il est prélevé. Ca a donné des trucs assez délirants par le passé, on a même eu une manip qui s'est vue dans les années 70 : on avait rendu le gaz... Gratuit dans des quartiers chics de Paris pour essayer de faire stagner l'indice à une époque où l'inflation était galopante ! Exclure le logement sous prétexte que beaucoup de gens sont propriétaires est aussi très très discutable. D'abord dans la pratique souvent, pour un bon moment de la vie, ce sont surtout les banques qui le sont après emprunt, même si on compte dans les statistiques que c'est l'emprunteur qui l'est véritablement alors que lui continue à le payer avec intérêts. Ensuite on compte bien le prix de la viande même si pas mal de gens sont végétariens, les prix du transport même si certains ne voyagent jamais, etc, etc...

Il y a baisse des salaires réels depuis 20 ans tout simplement parce que dans l'indice des prix le coût du logement n'est pas pris en compte. C'est une bidouille "technique" des origines qui a toujours bien arrangé nos amis les politiques. Il y a existé des indices des prix avec des paniers bien plus réalistes, mais on s'est débrouillé pour qu'ils appartiennent à l'histoire. Et qu'est ce qui a explosé depuis les années 80 ?... Comme par hasard ? Que la part du logement passe de 25 à près de 50% d'un salaire médian en réalité, ça n'existe pas pour nos vedettes de la décision. Or c'est normal que ça se répercute ailleurs même si les prix n'y bougent pas, donc que leur joli indice tronqué évolue peu. Pour le reste on est d'accord, c'est bien pour ça que je dis que je me contente d'un vélo qui serait passé pour du haut de gamme il y a 15 ans. Même si la comparaison a tout de même aussi ses limites : j'aimerais bien que le n°200 du cycle m'explique comment un dérailleur véloce actuel serait vraiment aussi bon qu'un Record Titanium de la fin des années 90... Il marchera peut-être aussi bien, mais pour la durabilité et la souplesse de réglage, hum... "Si tu es une victime de la mode de consomation, on n'y peut rien. Toi seul est responsable" Ben voyons... En passant merci pour l'agressivité, mais ça semble être ici un mode de fonctionnement. Le mode de consommation et la mode en général je m'en tape comme de ma première paire de chaussettes (et les trucs en plastique améliorés me laissent de marbre. J'ai eu, et j'ai trouvé que c'était nul et source d'ennuis, que ce soit pour les cadres qui répondent étrangement voire dangereusement au sprint ou les manettes dont les axes de frein foirent dedans). Du moment que je trouve encore ce qui me convient d'autres peuvent bien s'endetter pour acheter ce qui me semble être des trucs sans intérêt ce n'est pas vraiment mon problème, c'est bien leur choix à eux. Quant au moi seul responsable, dans un monde où on doit justement subir les décisions de tout un tas de gens qui décident pour nous, et qui n'ont rien de commun avec nous, du financier milliardaire qui fait payer ses dettes à la collectivité en cas de crack au politique véreux qui est indirectement son employé, et qui mènera toujours la même politique parce que TINA parce que ça arrange l'autre comme disait le sorcière Thatcher, ça relève franchement du cocasse. Pour moi comme pour de plus en plus de gens c'est très simple : ils ne font pas partie du même monde que moi, donc certainement pas du même pays, je n'ai absolument rien à voir avec eux, je ne les hais pas mais je ne les aime pas non plus, ils n'existent que comme contraintes comme le loup existe pour l'agneau. Et je n'ai certainement pas à être responsable de leurs diktats : ça serait bien trop facile, à eux le butin et aux autres la culpabilité... Au bout d'un moment il faut cesser de se moquer du monde.

Avec la baisse des salaires réels depuis 20 ans et l'inflation des prix des vélos "haut de gamme" qui sont devenus un luxe quand certains valent le prix d'une petite voiture (pourtant avec une technologie infiniment plus pauvre), c'est quasi obligatoire qu'il y ait évolution des pratiques et des négociations comme pour les gros achats (justement comme pour celui d'une voiture où c'est devenu quasi systématique, les prix officiels étant étudiés pour être discutés...) C'est triste mais c'est l'évolution du système qui veut ça, c'est voulu tant au niveau politique qu'au niveau des grosses boîtes où ont se fout complètement de l'avis des salariés comme des indépendants parce qu'on n'y a jamais oeuvré pour eux. Je préfère ne plus acheter de haut de gamme mais en regard des revenus qu'on me donne. C'est à dire que je choisis du matériel qui aurait justement été digne du haut de gamme il y a 10 ou 15 ans pour le côté fiabilité/efficacité, de préférence fabriqué en France ou a défaut en Europe. Je ne négocie pas avec mon vélociste que je connais maintenant depuis longtemps, je sais que je peux lui faire confiance (ils sont au top techniquement, patrons comme employé), ses prix sont justes et pas faits pour arnaquer. Le reste, genre exposé sur le Tour, j'ai fait une croix dessus d'autant plus que ce n'est pas adapté à mes besoins, et il sera très très difficile de m'y reconduire un jour (surtout avec des machins fabriqués loin avec des blagues genre BB30 ou assimilé, ou encore avec de la fibre vendue au prix de l'or et si fine qu'elle arrive à fissurer sur des cassis, sans compter l'esthétique que je trouve généralement cradingue, mais ça les goûts et les couleurs...) Si un jour je m'achète un truc très cher, ça sera quelque chose qui en vaut la peine, qui le vaut tout simplement, un cadre artisanal par exemple, et de préférence en métal, à la rigueur un Time ou certains italiens fabriqués en Italie si c'est en fibre... Mais apparemment jusqu'à nouvel ordre mon employeur n'est pas d'accord. Un vélo c'est avant tout qu'un truc avec des pédales pour le faire avancer, rien à voir avec l'industrie spatiale, faut aussi arrêter le délire, surtout pour rouler en randonnée ou à petit niveau, l'important c'est avant tout que ça soit fiable et ne demande pas une maintenance délirante, et là le plus coûteux n'est pas du tout le meilleur. Truc typique : après diverses expériences je préfère de TRES loin les roues montées par mon vélociste avec des composants bien choisis et pas forcément très chers que les bidules tout montés qui quoique plus légers ne leur arrivent pas à la cheville (jamais de dévoilage même après courses avec pavés). Et là miracle, c'est bien meilleur marché (de loin), tout en faisant bosser l'employé en France et aux conditions françaises... Etonnant, non ? Le truc c'est que ça demande de la recherche et de l'expérience sur le long terme, parce que ce n'est pas le matériel mis en avant dans les magazines (par ailleurs chez beaucoup de vrais vélocistes "historiques", la mise en avant du gramme à gratter comme indicateur de qualité, et aussi devenu comme seule justification de prix, en privé ça énerve aussi un peu).

Les moyeux qui cassent aux oeillets ça veut dire trop forte tension pour compenser faible rayonnage à la mode. De bonne vieilles roue avec jantes CXP33 ou OpenPro ou Jump de chez Ryde (introuvable en France où la mode du "tout monté" limite le choix dispo chez les grossistes), le tout avec un bon moyeux, au pif le RacingBox de chez Miche parce qu'il est pas cher et très bien dessiné, le tout monté à la main par quelqu'un qui n'a pas deux mains gauches et tu auras de vraies roues qui tourneront très très bien très très longtemps sans jamais toucher les patins. De bons pneus là-dessus et les gains obtenus avec des roues plus légères seront négligeables en regard du budget et surtout psychologiques du fait du marketing pratiqué pour vendre des trucs faits très loin (et surtout ça ne bougera jamais au point de te gêner au sprint ou lors de vrais démarrages). Maintenant il y a aussi l'option Shamalow avec 18 ou 24 rayons,, ou super raide car tendu à mort avec les risques que ça encourt concernant l'arrachage au niveau de la jante ou du moyeu, pour épater les copains avec quelques grammes de moins mais pas forcément au bon endroit pour que ce soit sensible ou durable, mais ça sera à la mode. Ou encore la jante carbone qui se fissurera à la moindre ornière prise dans la bordure voire au raccord de goudron rockn'roll, le genre très courant sur les coursettes de campagne, pris un peu trop fort... Les pros peuvent se permettre le light jetable et cher : s'en foutent on leur fournit; le consommateur moyen et rationnel devrait avoir un autre point de vue. Encore un truc : le croisement s'optimise en fonction du nombre de rayons, et toujours le rayonnage radial quand il y a transmission de couple est un blague de potache (ça se faisait car c'était à la mode il y a 15 ans chez les pros et il y en a qui le pratiquent encore côté opposé à la RL en s'étonnant de la casse qui intervient plus ou moins rapidement bien que les rayons soient infiniment plus fiables qu'autrefois...) J'ai encore vu des gars abandonner cet été à cause d'arrachage de matière de la jante sur des roues avec peu de rayons : comme pour tout en vélo la règle c'est léger=jetable, un poil plus lourd (indétectable en mouvement autre que psychologiquement pour la plupart des cyclistes avec un peu de gras)=infiniment plus sérieux.