Rémy LORIOT

Ah non ! Pas de ça chez nous !!!

Coupure complète, ça sera seulement une petite dizaine de jours sans sport à la Toussaint. Sinon, c'est réduction drastique de l'entrainement à partir d'octobre, activités annexe, plus de souplesse niveau métier (plus vraiment de garde-fou en fait... 😇) jusque là. Ensuite, reprise progressive avec un grosse composante PPG et éventuellement natation. A partir de décembre, la PPG continue, et le vélo reprend progressivement ses droits... Mais là j'ai vraiment hâte d'arrêter la saison (dernière échéance ce week-end, et après => Stop !!!).

Merci pour cette interview, qui éclaire d'un jour nouveau "l'affaire". (je n'étais pas passé sur le site depuisun petit moment). Du coup, un peu d'acharnement envers le susnommé ?

Oui, mais ce qui pèse, ce n'est pas l'hygiène de vie à titre général, c'est plus le "métier". Comme le disait Brice, c'est plus une question de ne pas pouvoir se permettre alors que "c'est la saison", un apéro, un bbq ou une soirée de temps en temps, un week-end sympa à droite à gauche etc... sans savoir que tu vas avoir des conséquences néfastes pour ta compétitivité. Ajouté à ça tout ce qui a trait à l'entraînement proprement dit, et à l'impossibilité, pas totale, mais relative d'aller surfer, à la plage, ne pas s'entrainer 3 jours de rang etc... etc... Depuis mars, avec une préparation hivernale un peu sérieuse, ça fait long...

Bon, la dernière en FFC cette saison hier, à Villenave d'Ornon, en 3/J. Beau circuit de 4,5 km à parcourir 18 fois à travers les vignes de l'appellation Pessac Leognan. On passe à côté de Couhins, Couhins Lurton et Carbonnieux, ça sent bon le vin !!! Jamais plat, un sprint en bosse à l'arrivée (au total plus de 820 m de D+ pour 81 km). Une 60 aine au départ, couvert mais sans pluie au départ, ciel menaçant. 16°C seulement, l'été semble s'être fait la malle... Ca part, et rapidement les escarmouches se succèdent. On est 2 du club, et on alterne à sauter dans les roues chaque fois (ou presque) qu'un coup semblant dangereux part. On met aussi quelques mines à tour de rôle. Bon, rien ne sortira vraiment, bien que ça insiste durant toute la course. On est quelques uns à tenter un dernier coup dans le dernier tour, mais sans succès. Un sociétaire du CAM Bordeaux a plus de chance et sort pour aller gagner seul (à moins qu'il ne soit sorti un peu avant notre dernière tentative, je n'ai pas bien vu). On arrive pour la 2° place, je dois être autour de la 20/25° place, pas très bien placé au départ du sprint. Reste 3 jours de compète à la GFNY Provence le dernier week-end de septembre. J'avoue que la saison se fait un peu longue et que j'ai hâte d'en avoir fini avec les compétitions et tout ce que ça implique niveau entraînement et surtout hygiène de vie où j'ai de plus en plus de mal...

Effectivement, je ne parle pas ici de piste.

Même pas sur. De l'avis d'un ancien pro qui connait pas mal le vélo, quand tu gonfles "trop" tes pneumatiques (peu importe qu'il s'agisse de boyaux ou de pneus), tu passes plus de temps "en l'air" que sur la route, donc moins bonne adhérence, pilotage moins sécurisant, et moins bonne transmission de la puissance. Le seul avantage serait une meilleure résistance à la crevaison par pincement pour les pneus, et perçage pour les pneus et boyaux. Ce dont je suis de moins en moins convaincu, vu que : 1) ceux qui roulent en 25, et donc moins gonflés ne crèvent statistiquement pas plus il me semble. 2) lors de la Chambérienne, un boyau en bon état et gonflé à 9 ou 9,5 ne m'a pas empêché de percer lors du ficitf et de foutre ma course en l'air (c'est le cas de le dire). Du coup, maintenant, mes pneus, c'est 7/7,5 bars max, et boyaux, 7,5/8 bars max. (Je pèse 64/66 kg selon l'état de forme). Je ne crève pas plus (pour l'instant), et le toucher de route est plus sécurisant. Surtout avec les pneus. Il faut se méfier des tests, qui, si on ne peut pas remettre en cause les résultats, sont réalisés en général dans des conditions impossibles à rencontrer dans la "vie réelle".

Il me semble que sur l'Essor Basque, les 1° sont systématiquement contrôlés non ? Encore qu'avec la baisse du budget pour les contrôles anti dopage en amateur, c'est pas si sûr... M'enfin à mon avis, Larpe était peut-être un peu ciblé...

Tu vas voir, Bagargi par Larrau, c'est du costaud aussi ! Quand j'y passe, je pense à Hamilton lorsqu'il avait gagné à Bayonne en passant ce col en tête, en serrant tellement les dents qu'il s'en est cassé quelques unes... le tout avec une clavicule pétée !!! Pour Ahusquy par Mendive, soit Inharpu, c'est dur aussi, mais avec des portions de replat, voire de descente qui permettent de souffler (la Vuelta y est passée l'an dernier). J'ai fait ce circuit avec un pote en début d'été : départ St Jean le Vieux, Mendive, montée d'Inharpu, puis Ahusquy dans l'enchaînement, descente par Lecharria jusque Alçay, puis Tardets, Larrau, Bagargi, Burdincurutcheta et descente puis décrassage jusqu'à la voiture. C'était super sympa (et dur).

Oui, cette photo, c'est juste avant le col d'Arthaburu il me semble. En fait, Arthaburu est la tête rocheuse qui surplombe la route, (burua veut dire tête en Basque). Pour aller jusque Errozaté, il faut un peu plus loin tourner à droite, et changer de la D301 à une petite route qui rejoint la dite D301 juste au col d'Irau, ce que je n'ai pas encore fait, ayant poursuivi mon chemin sans quitter la D301 lorsque j'ai monté ce col. Et en effet, j'adore le massif d'Iraty. A chaque fois que je m'y promène, je suis émerveillé (et endolori !).

Et il passe bien le genre de bosses qu'il y a sur le parcours. Je pense que Guimard ne sélectionne ni Demarre ni Bouhanni pour leur faire "payer" leur guéguerre. Ce en quoi il n'a pas complètement tort... mais bon, dommage quand même de ne pas avoir de finisseur sur ce genre d'épreuve, juste au cas où... En même temps, comme Coquard ne court plus trop, et que Boudat est peut-être un peu juste, il ne reste pas grand monde.

Je connais aussi. Bien que je n'ai jamais poussé jusque Errozate, vu qu'à chaque fois, j'ai continué jusqu'Iraty par Sourzay. M'enfin, une fois qu'on a passé Arthaburu, on peut dire qu'on a vu l'essentiel de la vacherie. Gros chantier aussi. Moins dur que Beillurti, mais gros chantier. Sinon, la montée vers Arnosteguy par la route impériale et le refuge Orisson vaut aussi le détour dans le genre...

Oui, c'est vrai. Ce que tu dis en revanche est étonnant concernant le 2° km de Beillurti. Maintenant, c'est toujours pareil, tout dépend où se situent les bornes de celui qui détermine le profil. Et parfois, l'IGN, sans avoir tort pour autant, se base sur des bornes qui peuvent être différentes de la montée "réelle". Pour l'avoir grimpé en fin de printemps, quand on part juste après l'église et qu'on s'engage sur la rampe qui vire vers la droite, si on compte à partir de ce moment là, le 1° km ne fait "que" 18%, et le 2° en fait bien 16. D'ailleurs sur Strava, le 1° km constitue un segment nommé "kilometro de la muerte", et le 2° a un nom guère plus engageant. Ensuite, si la pente moyenne se pose, c'est surtout à cause des ruptures de pentes si fréquentes dans la zone, et il y a constamment des pentes assassines. Par exemple, sur un km, tu peux tout à fait trouver 150 mètres à 3%, pour une moyenne de 11%. Ce qui laisse imaginer ce que ça donne lorsque la pente se "cabre". Bref, comme tu dis, dans tous les cas, on n'est pas dans la même "catégorie". La Bastille, on pourrait la classer dans le genre Huy ou La Redoute, alors que Beillurti (plus encore si on pousse jusqu'Arnosteguy) se situerait plus dans la case "Angliru ou Zoncolan". Mon intervention se voulait plus "touristique" (si on peut appeler tourisme le fait de lutter contre la gravité et l'équilibre en même temps, en suant comme un goret, soufflant comme un boeuf et en forçant sur ses cuisses comme un damné 😃 ).

😃

"mais les pourcentages semblent quand même globalement inférieurs à celui du mur grenoblois" euh... Dans Beillurti, le 1° km fait 18% de moyenne, le 2° 16,5%. Autant te dire que quand tu les enchaînes, ça pique un tout petit peu !

OUi, par la voie de Beillurti tant qu'à faire !!!

Précision : ce n'est pas un "no show" lors d'un contrôle de "suivi longitudinal" dont il s'agit, mais d'un contrôle à l'issue d'une course. Le Tour de Basse Navarre lors de l'Essor Basque en l'occurence. Effectivement, il semble que ce n'était pas 2 mois, mais 2 ans qui avaient été prononcés en premier lieu, et que la sentence finale de 6 mois résulte d'un appel de l'intéressé. Ce qui tend à étayer ton propos. Toutefois, Larpe termine 32°, et n'avait pas abandonné. Il était donc à l'arrivée. Après, si personne de son équipe, pourtant pas débutante en DN2 n'a pris la peine de vérifier les appelés au contrôle, ce n'est en effet pas de chance (ou un peu léger, c'est selon...). D'autant que dans ces cas là, il est de "coutume" d'aller prévenir le DS...

Là, c'est amateur. Larpe n'est plus pro depuis 2010.

Une petite crise de Parkinson sur l'index droit ?😃

Mickaël Larpe vient de prendre 6 mois de suspension pour n'avoir pas satisfait aux obligations de contrôle antidopage. En clair : "no show". Alors on connaissait les faits depuis quelques mois, alors qu'il avait écopé d'une suspension provisoire de 2 mois. Une sentence plus lourde est néanmoins tombée plus récemment. 6 mois pour "no show", c'est largement plus léger que 2 ans pour contrôle positif. Alors, on peut se poser la question : Est-il possible que l'intéressé se soit volontairement soustrait au contrôle préférant risquer 6 mois plutôt que 2 ans ? N'a-t-il réellement pas pu se présenter au contrôle en toute bonne foi ? Il est vrai que son passé ne joue pas pour lui (2 ans de suspension suite à un contrôle positif à l'EPO lors de Cholet Pays de Loire 2010 alors qu'il était pro). Néanmoins, si la 2° hypothèse est la bonne, c'est cher payé. Si c'est la première qui est bonne, en revanche, on peut dire qu'il s'en "tire bien". Dans les 2 cas, le résultat est injuste. Soit pour lui, soit pour les autres. Que penser de ce système ? Est-ce qu'un "no show" ne devrait pas donner lieu à la même suspension qu'un contrôle positif pour éviter ce genre de stratagème ? Mais en même temps, n'y a-t-il pas une possibilité de rendre ces contrôles plus "pratiques" pour les sportifs concernés ?

Le white spirit dissout la colle. Tu en fais passer entre la jante et ton boyau progressivement en tirant au fur et à mesure, et en t'armant de patience et de persévérance, tu devrais arriver à passer un doigt sous ton boyau. Ensuite, y'a plus qu'à tirer (fort !). Ensuite, si vraiment tu as beaucoup de colle sur la jante, profites-en pour en enlever un peu avant de recoller un autre boyau. Pas la peine de tout enlever pour la remettre "à neuf" à chaque fois. Tous les 3 boyaux ça suffit. Pour le saut, un autre technique apparemment efficace (jamais essayé pour ma part) consiste à enlever un peu de matière de la bande de protection du boyau à la base et autour de la valve à l'aide d'un cutter (attention quand même) pour que celle-ci s'enfonce un peu mieux dans le trou de la jante.

Ah oui ! Dommage en effet. Bon, pour relativiser, nous, on n'était pas au protocole, alors retour fissa à la maison pour aller boire une mousse !! 😛 Sinon, je ne sais pas si tu as eu des nouvelles du coureur d'Angoulême qui a fini dans un pare-brise au sprint, mais un post de son club sur FB signale une commotion cérébrale il me semble... Pas étonnant vu le trou dans le pare brise.

Bah ouais... Le 2° cette année... UN Garmin 500 et un Bryton 310. Sauf que là, pas eu le temps de m'arrêter pour le récupérer... C'est l'année du GPS 😕

Je ne connaissais pas cette épreuve. à un jet de pierre de chez moi... Si mes dispos le permettent, pas exclu que j'y fasse un tour. Pour les autres, Gorramakil, rien d'exceptionnel, mis à par une chaussée dégueulasse et un dernier km assassin. Artzamendi, c'est vraiment très dur par contre. Surtout les 3,5 derniers km à 13,8 % en moyenne. Pas encore faits cette année. Baigura, jamais monté à vélo, mais je ne suis pas certain que ça soit totalement praticable jusqu'au sommet. Je me rencarde...

Oui, mais celle là, je trouve que c'est la pire de toutes !!!