Rémy LORIOT

Excellent post. Parfait complément à celui de Simon. Rien à redire, pas grand chose non plus à ajouter. Peut-être seulement oserai-je parler du modèle économique catastrophique du cyclisme, qui rend impossible un réel soutien des coureurs concernés par ce fil au travers de structures fédérales, par manque de moyens. Ce qui est sans doute partiellement une conséquence de la suprématie d'ASO, qui écrase, "médiatiquement" du moins tout ce qui n'est pas ASO. Certainement à grand renfort de pots de vins divers et variés, ce qui rejoint ton paragraphe sur le sujet... Le rapport peut ne pas sembler évident, mais il est pourtant certain, car la seule façon de modifier le modèle économique serait de "reprendre la main" (via l'UCI ou les fédés nationales concernées) sur les organisations de course afin d'être gestionnaire des droits d'image qui en découlent, et ainsi pouvoir mettre en place un vrai système de redistribution des revenus jusqu'aux petits clubs formateurs...

Ok. Je souhaitait juste apporter une précision. Sur ce dernier sujet je précise même que les "courses de côte", c'est d'ailleurs ce que je préfère.

Pour ma part, je n'habite pas une grande ville et j'ai à tout casser 20 mn de trajet pour aller tafer. Pas d'horaires stricts, pas de contact public ou de magasin ouvert, ou de chaîne de montage ou autre qui m'impose des plages horaires définies. Alors je peux prolonger ma pause du midi, finir plus tôt, commencer plus tard... (pas tout le même jour !!! 😃) du moment que le boulot est fait... Parfois faut bosser plus longtemps, d'autres fois non. C'est une organisation "souple" qui a ses inconvénients, mais à laquelle je trouve plus d'avantages (certains ne sont pas cet avis et préfèrent une vie "bien réglée", ce n'est pas mon cas). Ensuite, y'a les RTT, pour poser une après-midi ça et là sans toucher aux vacances. Une organisation familiale bien répartie entre tâches ménagères, enfants etc... Jamais ou presque à "ne rien glander" à la maison, (à tel point que je me demande souvent pourquoi je paye un abonnement canal+...). Au bilan, tout ça plus le HT et la salle me permet d'avoir une activité sportive satisfaisante. J'arrive même à faire de la musique ! Mais l'emploi du temps est bien rempli !

Bravo ! Mes félicitations... 🙄 Sinon, la "compét' pour de vrai", ce n'est pas la course de côte... ça c'en n'est qu'une infime partie.

T'imagines que si tu transpose la même chose au foot, tu te retrouverais avec les clubs amateurs qui fileraient du blé à la fédé (licences, organisations des matchs...), fédé qui organiserait des pôles de formation dans lesquels viendraient piocher les clubs pro (qui pourraient aussi directement piocher dans les clubs présents en élite amateur), sans jamais rien reverser à quiconque. Et toi, en bas tu galères entre une fédé qui te vampirise, la difficulté croissante d'obtenir sponsors et subventions, et des coureurs qui veulent qu'on leur paye la licence, les courses et l'équipement, presque on te demanderait des dédommagements pour aller courir... Il me semblerait plus logique (et certainement plus efficace financièrement), et pas si compliqué que les fédés nationales et l'UCI prélèvent une part sur les recettes générées par les courses, qu'il y ait des droits TV avec reversions au équipes pro, que les-dites équipes soient obligées de verser quelque chose aux clubs et structures formatrices des jeunes vers le haut niveau à chaque signature de contrat et sans doute autre chose. Cela permettrait aux clubs d'organiser des courses sans que ça coûte un bras, d'avoir plus de moyens pour autres choses (matériel, formation des bénévoles, équipement etc...), et ça donnerait sans doute plus de moyens à la fédé. Alors que là, la base finance la formation sans retour, l'équipe nationale, la piste etc... les coureurs sont bien souvent des smicards du sport pro, les petites équipes pro rament pour survivre... et quelques structures tirent les marrons du feu sans jamais participer au développement du sport. Au premier rang desquelles ASO. C'est à se demander comment un tel système perdure sans que personne ne s'en émeuve. De là à penser qu'il y a des retro-commissions et bakshish, il n'y a qu'un pas. Complaisance coupable dans le meilleur des cas.

Et encore, pas dans toutes les catés ! En 3/2/1 et juniors, tu reverses tout à la FFC, avec en plus un "droit d'organisation". Le buisness model du vélo est déplorable. C'est le seul sport que je connaisse (en sport générant des recettes substantielles etc...) où le bas niveau finance le reste, et où la thune générée ne va que dans les poches des organisateurs de courses, et où absolument rien, n'est reversé au monde amateur. Tu formes des futurs pros, non seulement tu n'as absolument aucun "retour sur investissement", mais en plus, tu leur payes leur licence "pro" FFC vu qu'ils ont l'obligation d'être affiliés à un club FFC club (c'est l'usage) !!! Un scandale !

Ben si, ça glisse quand tu prends des vagues. Si c'est juste du "race", là, en effet, c'est purement de la pagaie...

Le gain de poids n'a d'intérêt que lors d'ascensions longues. Sinon, tous les vélos de CLM seraient au poids "minimum" UCI. Or, c'est loin d'être le cas. Le gain aéro est largement plus important. La résistance à l'air est de très très loin le premier facteur de limitation de la vitesse en déplacement. Et il est de plus en plus important à mesure que la vitesse augmente. Cette résistance est moins sensible en montée car la baisse de la vitesse réduit mécaniquement la résistance à l'air.

Autant pour la selle je ne suis pas convaincu qu'il y ait une réelle différence de rendement, autant pour les pompes, je te confirme qu'avec une semelle plus rigide (donc carbone), tu vois une réelle différence au niveau de la déformation de la semelle à chaque coup de pédale. Je ne sais pas si ça se traduit par un gain de puissance, mais en tous cas, ça donne l'impression de mieux transmettre la puissance. Après je ne sais pas si ça va réellement te faire aller plus vite, ais perso, quand je suis passé à des semelles carbones, lorsque je réutilisais ponctuellement mes anciennes pompes à semelle plastoc, je sentais une réelle différence de flexion de la semelle au pédalage. Pour le savoir, j'imagine qu'on pourrait se faire une idée en testant 2 sortie identiques, avec CFM et capteur de puissance pour voir si lors d'exercices à la même puissance, la FC est différente avec un type de semelles ou un autre. En faisant l'expérience 2/3 fois, ça pourrait peut-être donner une idée...

Je te confirme, c'est marrant. Moins fun que le surf mais beaucoup moins dur et moins ingrat. Et puis s'il n'y a pas de vague, tu peux quand même sortir en ballade, et s'il y a trop de mer, un lac et zou !

"que le site concernait peut fonctionner." Mille excuses pour cette horrible faute... tapé trop vite... Merci de lire concerné...

Oui. T'as qu'à aller ailleurs si t'es pas content ! Rien à foutre que tu comprennes, du moment que tu cliques !

Bon, le Ventoux on en fait tout un plat ce n'est pas non plus insurmontable. C'est dur parce que c'est long, mais il n'y a aucune pente trop difficile. C'est surtout magnifique et très sympa à monter. Un peu magique même. Et c'est un "monument" du fait des pages mythiques du sport cycliste qui y ont été écrites. Mais du moment que tu as un peu d'entrainement et les braquets adéquats, ça passera. Le tout est de ne pas se mettre dans le rouge d'entrée, mais c'est valable pour n'importe quelle ascension. Bref, pour répondre à ta question, juin ou septembre pour la période, et sur 3 jours, un conseil, faîtes les 3 faces. Ou allez grimper la montagne de Lure pas loin pour compléter.

Du bilboquet.

Certes. Même si je n'ai pas réagi à ce fil jusqu'alors, je vais le faire maintenant. Allant jusqu'au bout du raisonnement, on n'est même pas obligé de fréquenter le site.C'est vrai ! Si on le fait, c'est parce que le vélo ça nous plait. Et c'est accessoirement grâce à ça que le site concernait peut fonctionner. Cette justification du type "je fais de la m..de, ok, mais si ça ne te plait pas, regarde ailleurs !", si elle est imparable reste néanmoins étonnante et stupide quand elle concerne une structure qui dépend (un peu quand même) de sa fréquentation pour fonctionner. C'est un peu comme si un restaurateur disait : "les gens n'aiment pas ma cuisine, pas grave, z'ont qu'à aller ailleurs !". Si le nombre de couverts baisse, la faillite risque de suivre... Sur le fond, je ne sais pas, je n'ai pas lu l'article. Mais si ça suit la tendance actuelle (pas seulement de ce qui est publié sur le site) il est vrai qu'il est un peu regrettable de voir comment la langue française est régulièrement massacrée par des gens dont le métier est de l'employer... Alors on peut trouver le fait de s'intéresser à la langue ringard ou "has been". Il n'empêche, si les règles grammaticales, orthographiques et syntaxiques existent, ce n'est pas seulement pour faire joli. C'est surtout pour que ce qui est écrit soit compris par le lecteur. Maintenant, ce n'est que mon avis. Bien cordialement.

Ben Landa est peut-être (sûrement) plus fort que Quintana. En plus, l'équipe est Navarraise, Landa est Basque, et la Navarre est historiquement Basque (même si tous les Navarrais ne le sont pas)... Bref, Landa est le "leader" idéal de l'équipe. En plus, il a autrement plus de classe sur un vélo que l'autre ratagasse Colombien...

C'est un peu terminé tout ça. Même en FFC ça n'existe plus vraiment hormis en DN, mais ce n'est plus exactement le même vélo...

Exactement. Je dirais même que pour mon ressenti, passer de 8 à 11 % c'est quasiment doubler la difficulté, alors même que la pente ne s'accroît "que" de 40%. Il doit y avoir des calculs tenant compte des forces gravitationnelles qui expliquent cela.

Attention, je n'ai jamais dit que le col de Portet est facile. Je suis même sûr du contraire. Je dis juste que se baser uniquement sur le kilométrage et le dénivelé moyen est trop réducteur pour jauger la difficulté d'un col. Ce que j'ai cité n'est pas réellement une comparaison, mais justement un exemple que pour évaluer la difficulté d'une ascension, plusieurs choses rentrent en ligne de compte, et pas seulement le dénivelé et la distance. D'ailleurs, c'est le Pla d'Adet que j'ai cité et pas le col de Portet quand je parle du col des Tentes. Je dis que pour avoir grimpé un certain nombre de cols et ascensions difficiles, dans les Pyrénées comme dans les Alpes, je n'ai nulle part trouvé de difficultés comparables à celles qui existent au Pays Basque sur le massif d'Iraty. En opposition avec ton affirmation qui était qu'il n'y a rien de plus difficile que le col de Portet dans les Pyrénées. Et je ne serais pas surpris qu'il y ait plus dur que ce col également ailleurs dans les Pyrénées. Pour ce qui est du RDV, pourquoi pas. Je suis à peine à plus de 2 h de voiture. Sinon, 8% sur 18 km, je suis bien d'accord, c'est monstrueux. Sur ses 18 "derniers" km, c'est la pente moyenne du Ventoux par Bédoin. Montée que je connais également. Et bien je t'assure que Arnostegi par Beillurti (ou par le refuge Orisson), Errozate, ou encore le Port de Larrau, et même l'Artzamendi sont plus difficiles. Pour aller plus loin, et comparer 2 montées aux "caractéristiques" identiques, L'Alpe d'Huez et Hautacam, je crois aussi qu'on peut dire que Hautacam est plus difficile que l'Alpe.

Sans oublier la pire de toutes, pour ceux qui connaissent, Arnostegi par Beillurti... Pas une sinécure...

Carrément. Mais si crevaisons multiples, avec ce genre de "route", ça deviendrait un sacré bordel !

La difficulté d'une ascension ne se résume pas à son dénivelé. Sinon, le col des Tentes (par exemple) serait plus dur que le Pla d'Adet (par exemple). Or il n'en est rien.

Bon, y'a plus dur dans les Pyrénées Basques. Mais bon, c'est sûr, ça va être un gros chantier amusant à voir.

Alors j'y étais aussi. Mon point de vue : 1) pour le positif - hébergement, très bien. - conditions de course, signaleurs, motards, parcours etc... très bien aussi. - compte rendu, "suivi" de la course sur le net... - jolis lots pour les vainqueurs ou gagnants du tirage au sort. 2) pour le négatif - bouffe inadaptée et pas géniale, comme déjà souligné (plats en sauce en veille de course, pas de protéines aux repas d'après course...) - manque une ou deux voitures de dépannages supplémentaires, la seule présente ne couvrant que la tête de course... Voilà. J'ai bien apprécié. Bon moment entre potes,conclu par un super apéro de fin de saison (nous concernant) ! A la décharge de l'organisation, pour ce que j'ai compris, ils se sont fait un peu racketter par l'organisation GFNY, et le village vacance ne leur a pas vraiment fait de cadeau non plus (truc du genre la totalité des apparts loués, sans un centime de rabais, sur base saison haute...).

En même temps, Pau, ce n'est pas en leur vendant 4 jours dans les Hautes Pyrénées que tu va les convaincre, vu que c'est la pref... des Pyrénées Atlantiques ! Tu confonds peut-être avec Tarbes ?