Rémy LORIOT

Ceci dit, on peut tout à fait faire 1m74 et 64 kg tout en étant sec comme un ail.

Certes Sébastien. Cela étant, le "foncier" est une base. Et le principe "entrainement volume = temps de course + 1heure" à faire au moins une fois tous les 15 jours reste d'actualité. Ce qui pour un coureur pro-tour qui prépare une épreuve de 230 km (soit environ 5h40) se traduit par des entrainements de 6h40. A une moyenne de 30 km/h, ça correspond à environ 200 km. Alors sans aller jusqu'à ce que dit Hinault, je pense qu'il n'est pas trop loin de la vérité.

Analyse un peu hâtive il me semble. Landa est pro depuis 2010, en étant passé par toutes les étapes de la structure Euskaltel (Naturgas / Orbéa / Euskaltel), où le côté "course d'équipe" est une valeur très marquée, et ou chaque coureur, même doué, passe par la case "grégario". Il a donc été équipier chez Euskaltel assez longtemps (après son passage chez Orbéa), derrière les têtes d'affiche qu'étaient Sanchez, Nieve et Anton. Ce qui ne l'a pas empêché de réaliser des perfs notables (6° à la classique de San Sébastien en 2013 par exemple). Il a pris une autre dimension plus récemment, en arrivant à ses 25 ans, comme beaucoup. C'est un "gros moteur" depuis gamin. Rien d'étonnant à ce qu'il s'affirme de plus en plus comme une des valeurs sûres du cyclisme. Je n'irai pas jusqu'à affirmer avec certitude qu'il na jamais rien pris ni ne prendra jamais rien, je dirai comme pour la totalité du peloton pro, et une grosse proportion du peloton amateur. Mais de là à suspecter systématiquement tout coureur qui se met à marcher...

ça dépend aussi d'une chose : la capacité du pilote à freiner proprement. je pense comme toi, que quand on sait freiner, sur le sec, aucun intérêt, à part à la rigueur un certain confort sur les trèès loongues descentes. Quand c'est mouillé, bon, ça freinera un peu mieux que les freins sur jantes, (surtout carbone), et ce sans avoir besoin de "nettoyer" régulièrement ses pistes de freinage au cours de la descente. En revanche, dans les 2 cas, le frottement résiduel (même très léger) sera présent. Ce qui est pour moi rédhibitoire. Si on ajoute à cela le poids, la complexité de l'entretien et le danger en peloton...

Salut, désolé de ne pas avoir répondu plus tôt... Pas venu sur le sujet depuis. Et non je ne suis pas à Peyrehorade, mais plus proche de la côte, du "bon" côté de l'Adour !!! 😉

Pas faux... En même temps, je comprend le gars. Quand tu n'as rien comme responsabilité, que tu es "victime", ça fait suer d'en être de ta poche à la fin.

Ben pour ma part, lors d'un sinistre survenu quelques 2 ans après achat d'un vélo, les données étaient : Prix 3400. Prix payé 2400. Réparation (remplacement cadre et remontage), 2200. Proposition d'indemnisation compte tenu de la vétusté, 1800. J'ai gardé "l'épave", j'ai acheté un autre cadre (et accessoires) et j'ai fais remonter un vélo. Ensuite, j'ai fais réparer le cadre (le carbone se répare très bien) et remonté un vélo au fur et à mesure en achetant des pièces ça et là, en promo, en occase sur tr.c vélo etc... Pour ma part, il n'y avait pas tiers responsable, donc c'est mon assurance qui a pris les dommages en charge. Pour ce qui te concerne en revanche, tu n'es pas obligé d'accepter l'indemnisation (ce qui mettrait un terme au dossier), mais ça risque de t'amener devant les tribunaux pour résoudre ton soucis. Si tu optes pour cette option, un conseil, prend ton propre avocat et réalise tes démarches sans passer par ton assurance.

Essayes la fonction "recherche" et tape tes mots clefs. Des sujets qui te donneront des pistes, il y en a à la pelle. Pour ma part, j'ai déjà répondu nombre de fois sur ce thème, je ne m'étendrai pas plus. Bonne continuation.

Très bien le choix du pseudo ! Ca fait un peu mal aux jambes, surtout par Beillurti, mais je persiste, bon choix.

ça dépend. Si c'est pour faire de la saucisse ou du boudin, inutile que le boyau soit sec. En revanche, pour du saucisson ou de la saucisse sèche, je serais moins affirmatif...

Youpiiiiiii !!!!

Ou les autres plus forts ?

Non, cyclocross et VTT, pas de soucis. C'est sur la route (y compris en cyclosportives) à cause des risques en peloton.

Shim, tu montes les dents (et plateaux) en poussant sur le levier de frein, et tu descend en poussant sur la palette. Sram, tu montes en "appui long" sur la palette, et tu descend en "appui court", avec, pour un passage de plusieurs pignons en un seul coup, une course longue. Ca semble "compliqué" comme ça, mais on s'y fait très bien, et ça devient rapidement intuitif. Pour avoir les 2, Sram Force 22 sur un vélo, et Shim Ultegra (6700) sur l'autre, je passe de l'un à l'autre sans soucis. Petit avantage au Sram pour poids et esthétique (critère subjectif). Peut-être une fiabilité et longévité un tout petit peu légèrement au dessus pour Shim (encore que...), mais je n'ai pas assez de recul pour l'affirmer.

De quoi se poser des questions en effet. Pour avoir participer au tour de l'Ain cyclosportif (en 2012), il y avait des équipes qui faisaient vraiment une course d'équipe, avec stratégies, les gars qui forçaient l'allure aux pieds des difficultés pour se garer, etc... etc... On se serait presque cru en élite par moment. Et ben, en fin de compte, je ne vois pas où était le mal. Ca rendait même la course plus intéressante. Alors si on peut se poser la question du comportement des pros sur une cyclo, à la lecture de l'article, ce qui m'interpelle davantage, c'est ça : "Certaines notions propres au langage des coursiers (leader, stratégie, etc.) n'ont rien à faire sur une cyclo." Car en effet, je me demande en quoi la présence d'un groupe de potes qui courent ensemble est "anti-esprit" ? Il serait plus "dans l'esprit" que certaines très grosses machines (dont le niveau est largement élite mais qui ne prennent pas de licence) défoncent tout le monde ? Car si on va par là, et qu'on continue sur la voie on fixe un paquet de limites. Voire on interdit à tous les coursiers le départ des cyclos... Bref, de ce qu'il m'avait semblé, le cyclosport, c'est un peu comme le tri, le trail ou le marathon. Avec chacun qui fait "sa course" en fonction de son niveau. Car même si ce n'est pas une course cycliste proprement dite, il y a quand même un chrono. Et un classement. Ou alors, on fait une rando cyclotouriste, où les gens s'amusent, mais sans notions de classement. Il n'y a pas de honte à ça. On ne peut pas, d'un côté vouloir participer à des épreuves chronométrées avec classement pour avoir l'impression de "faire la course", et d'un autre se plaindre que des gens plus forts "fassent la course".

Merci de tes encouragements. Sinon, au club, on essaye justement de mettre en valeur ce côté "course d'équipe". Pour ce qui me concerne, les courses actuelles ne sont pas celles qui correspondent le plus à mes points forts, donc je me mets "au service", sachant très bien que ça tournera quand le profil se fera plus accidenté ! Sinon, puisses tu avoir raison ! 😉

Salut ! Début de saison moyennasse pour ma part. Début mars, la ronde du sel, en 2/3/J, à Salies de Béarn. Un peu plus de 100 km. Comme chaque année, plus de 150 au départ, nerveux, ça gamelle tout le temps (un vrai jeu de quilles), dur de remonter, je n'y suis pas, je végète dans le peloton. A une quinzaine de km de l'arrivée, dernière bosse, je saute de ce qui restait du peloton (une cinquantaine de type) et finit comme je peux. 2 semaines après, belle course à nouveau, la "classique du jambon de Bayonne", entre Salies et Arzacq. 100 km environ, 2/3/J, 150 environ au départ. Belle course, plutôt plate au début, puis quelques belles bosses dans les 15 derniers km. Je suis présent au départ, je me fais violence pour sortir. Une première fois échappés à 3 pendant 3 km, puis repris, pour ressortir, à nouveau à trois, cette fois pendant une dizaine de km. On se fait reprendre dans le vent par le peloton. je reste sage un peu le temps de me refaire la cerise, puis remonte pour être présent à l'avant. On a des gars pour le final. Je me replace avant les bosses, et là... crevaison juste au pied de la 1° difficulté... je me fais dépanner, la voiture me ramène, mais je ne suis pas Démarre... Je la libère dans l'avant dernière bosse, et j'arrive juste après le paquet. Le lendemain, circuit à Tarnos, une centaine de km encore, en 2/3/J toujours. Une centaine au départ. Je fais la course placé le plus souvent, tente même de me placer pour le sprint massif, mais renonce tant ça frotte, et finit cool. Semaine suivante, course du club. 2/3/j, 100 km bien tassés avec le fictif, 150 au départ. Les jambes sont bonnes, il fait beau. On a une stratégie d'équipe. le couteau ente les dents dès le départ, je suis devant pour participer au contrôle de la course. C'est verrouillé, mais je tente quand même un coup quelques km avant le 1° grimpeur. D'abord tout seul, puis à 3, on insiste sur 4/5 km, mais ça ne sort pas. Je rentre dans le rang, me replace devant au pied du grimpeur suivant. Dans la descente qui suit, plutôt faux plat descendant, ça va vite, y'a des îlots... du coup y'a des vagues... je me fais balayer la roue avant, et vais au tas. Impossible de repartir (vélo en vrac). km 60, dans le balai. Dégoûté, j'étais en forme. Semaine dernière, toujours en 2/3/J, Tour du pays d'orthe, avec CLM le matin, puis étape en ligne de 105 km l'aprème en 5 tours. Ca commence mal, puisque'ils sont en avance pour les horaires du clm et que je suis juste. Je pars avec 30 sec de retard... Sur un chrono de 5 km... Tant pis. L'aprème, on définit une stratégie pour les mieux classés de l'équipe. Du coup, devant. Au grimpeur, un groupe d'une quinzaine se détache, où on n'est pas bien représentés. Je fais un gros effort pour faire la jonction sur le haute de la bosse. Et juste après virage à gauche et... Bordure ! Impossible de me glisser dans la file, je me fais éjecter. On se groupe à 6 et on s'organise bien. on rentre au tour suivant dans le grimpeur. Je me replace, et juste après, virage à gauche et... Bordure ! là, ce n'est pas l'impossibilité de me glisser dans la file, ce sont les jambes qui font défaut. Je boucle les 2 tours suivants et vais voir l'arrivé. Début de saison qui donne envie de se mettre à la pétanque... Et hier, enfin, grosse course à Mont de Marsan, 2/3/j toujours, "la ronde des Pins", 110 km dans les landes, alternant plat et vallonné, avec du vent. 130 au départ. Encore une course verrouillée. Rien ne sortira vraiment, excepté un petit coup à 3 qui ne prendra jamais le large. Devant tout du long, je flingue, pars dans les roues etc... A l'arrivée, un sprint massif se profile, alors on décide de mettre en place un train. Sur le peloton restant (80 à vue de nez), on est 6 du club. On se met en place, mais insuffisamment rompus à l'exercice, on n'arrive pas à mettre nos sprinters (ou définis comme tels, car on est un peu pauvre en la matière) en position idéale. Dommage, car on n'est pas payé alors qu'on a fait une belle course collective. Espérons que ça vienne...

Et le concombre masqué ?

Oui, enfin, pas sûr du tout... Sachant que le principal organe d'efficacité du freinage, c'est le pneumatique, et qu'à vélo, vu la surface en contact au sol, dès les 25 km/h (voire même moins), il faut une distance certaine pour pouvoir s'arrêter, il n'est pas du tout évident qu'un système de freinage plus efficace que celui qu'il avait (qui à mon avis l'était déjà) aurait changé quoique ce soit.

Mais pas de problème Laurent. Le sujet n'est pas de dénigrer l'utilisateur de frein à disque. C'est plus de parler de la place d'un tel système dans un peloton de course. Il y a des situations où les avantages l'emporteront sur les inconvénients, et des situations où ce sera l'inverse. Dans le cas des pelotons en course, on sera plus dans la 2° hypothèse.

Bon, déjà, je ne t'ai pas réprimandé au sujet de la déficience de ton orthographe. Je ne suis pas fan du déchiffrage quand je lis, mais ce n'est pas grave, je m'adapte. Ensuite, il est vrai que le vélo comporte des risques inhérents à sa pratique, que chaque pratiquant accepte. A fortiori quand il s'agit d'un coursier. Mais ce n'est pas une raison pour rajouter des équipements superfétatoires qui rajoutent au danger (sans aucun apport notoire).C'est en cela que Ventoso a parfaitement raison. Il y a les risques qu'on ne peut éviter, et ceux qu'on peut tout à fait se passer de prendre. Le freinage à disque en fait partie. Par exemple, la moto, c'est dangereux. Est-ce que pour autant tu en ferais sans casque ou chaussures au motif que de toute façon tu prend des risques même avec ? (C'est exactement ce que tu dis dans ta façon de raisonner).

Sais-tu seulement ce que c'est de rouler en peloton pour écrire une ânerie pareille ? Car ce que dit Ventoso, ce n'est pas que les freins provoquent des chutes. Les chutes, elles sont acceptées comme faisant "partie du jeu" par touts les coureurs. Qu'ils soient pro ou amateurs. Le danger avec les disques, c'est qu'en cas de chute massive, avec la vitesse, et dans le cas de descentes avec la chaleur emmagasinée par le métal à cause du frottement, ça rentre dans la viande comme un fil dans du beurre. Alors pour le pratiquant cool, pas de soucis. Mais pour le coursier, gros danger en effet. Pro ou amateurs, les mecs ne font pas du vélo pour risquer leur peau.

En effet. Lorenzo Taxis (Campagnolo) nous rappelait : "le frein à disque reste une expression des constructeurs et la fédération internationale ne pourra pas stopper une telle évolution. Quand le marché va dans une certaine direction, il est difficile d'imaginer l'UCI bloquer cette expansion. L'expérimentation établie par l'UCI permet de voir ce qui va se passer. Mais ce que décideront les professionnels influencera le marché, il en a toujours été ainsi pour chaque produit." article vélo 101. Même s'il part encore du principe que "le marché" va dans la "bonne direction" (celle du tiroir caisse évidemment), il concède que les décisions des pro l'influenceront. Espérons seulement que les instances dirigeantes auront l'intégrité de ne pas se laisser acheter par les industriels, et accorderont plus d'importance à la sécurité des coureurs qu'au remplissage de leur compte en banque...

Oui, mais la situation du plateau fait qu'il est beaucoup moins probable d'être blessé qu'avec un disque de frein.

😃 il me semble aussi...