Jean GUY

Xavier Legrand, c'est l'Inutile du forum. Le type qui ne sert à rien, qui ne fait rire que lui... Suffit juste de ne pas lui répondre.

Je n'ai pas essayé le GStar S. Je pense que le GMax est moins agréable en cols avec tout petits braquets car il est plutôt "rail", alors que je pense que le GStar S est plus joueur, plus vif. Mais dans les bosses de chez moi, le GMax est très bien, même quand j'ai besoin d'un 39x23.

Je roule aussi avec un GMax (en plus d'un Pinarello Dogma 65.1). Le GMax est d'ailleurs plutôt mon vélo principal car il est équipé d'un capteur de puissance, donc je l'utilise beaucoup. Et avec cette dernière mouture, j'en suis très content (à peu près 20000 km avec celui-là, mais j'en ai eu deux autres avant). En termes de comportement, il se rapproche du Canyon Aeroad. En un peu plus rigide à l'avant. La boîte BB3 permet d'adapter une posture vraiment sur mesure. Seul petit défaut (parfois) avec mon gabarit, c'est la largeur des tubes, qui fait prise au vent quand il est fort de côté (comme ce matin). Sinon il passe partout, il est précis en descente et assez maniable.

Je connais, j'ai mis le pied dedans au même âge, et sans doute un peu avec le même style de dirigeant. Ce qui est marrant, c'est que je vois toujours mon premier président de club (qui approche de 80 ans et qui est toujours aussi dynamique). Et que par la suite de mon expérience, quand j'ai évolué, que je suis parti, que j'ai connu autre chose, eh bien c'est plutôt moi qui lui ai appris des trucs en matière d'entraînement, même si c'est toujours à adapter à des jeunes, ou à des moins jeunes de 4e catégorie FSGT.

Y a juste un truc que tu n'as peut-être pas connu : le fait de faire corps avec son vélo, d'avoir de la force, de la puissance, des sensations. Quand t'as connu ça parce que tu t'es entraîné comme un fou et que c'est devenu ton niveau normal, c'est très dur de revenir en arrière. Pour moi, rouler une ou deux fois par semaine, aucun intérêt. En faisant ça, mon niveau dégringole, je n'ai plus de plaisir. Le vélo c'est dur. Quant à la compète, je m'en tape aujourd'hui. Plus rien à prouver. Ce n'est plus un objectif. Par contre, difficile de résister à la sensation de maîtriser son sujet. Alors des sportifs assimilés à des junkies, oui bien sûr. Mais si on s'amusait à analyser tous les comportements "anormaux" dans notre société, on aurait pas fini. J'en connais qui sont accrocs aux jeux. D'autres au canabis. D'autres à la bouffe. Plein le sont à la cigarette et à l'alcool. Qu'est-ce que ça cache? Sans doute des vides aussi. Il y a bien sûr eu un moment où je me suis posé la question. Maintenant j'arrête 🆒

Certains s'échappent pour aller au café, ou avoir des maîtresses. Il y a sûrement un fond de vérité dans l'étude que tu décris, mais enfin y a pire façon de vivre aussi. Personnellement, je ressens surtout un manque physique évident lorsque je ne fais pas de sport. D'autres compensent par la drogue et l'alcool. Je préfère le sport. Mon organisme a été formaté progressivement pour ça. Cela a ensuite été mon activité principale, celle qui me permettait de gagner ma vie. Quand j'ai arrêté, j'ai fait la fête, je suis sorti, j'ai vécu autrement. mais au bout de six mois à ce régime, je me suis rendu compte que ma vie ce n'était pas ça.

Bah moi je suis un junkie du sport, et un junkie du vélo en particulier (bien qu'avec la CAP, avec un peu d'habitude et d'entraînement, j'arrive à avoir ma "dose" pareil). Et je le revendique. J'ai passé l'âge de me justifier pour ce genre de chose. C'est comme ça que je suis heureux, et que je trouve mon équilibre, même si ça parait déséquilibré pour d'autres. Ce que je voulais souligner, ce n'était pas les horaires incongrues et tout ce que ça engendre derrière. Pendant plusieurs années, j'avais le vélo dans le coffre de la voiture en permanence, et je m'arrêtais le soir à Longchamp vers 19h, pour faire des fractionnés jusqu'à 20h30. Cela me permettait en plus d'éviter les bouchons (passés après 20h) pour rentrer chez moi. Ou alors au printemps, je partais parfois rouler vers 19h30, jusqu'à 21h30. J'avais la chance de ne pas commencer de bonne heure le matin, donc une séance de sport de 7h30 à 9h, c'était encore mieux. Si évidemment je respecte ceux qui mettent leur vie de famille (gigot/harricots etc.) en priorité, ce n'est pas mon mode de fonctionnement, et cela ne le sera jamais. Par exemple, mes parents, ma famille proche, savent qu'il ne sert à rien de m'inviter un midi. En vacances ou en week end, je refuse systématiquement. C'est comme ça. Mes journées sont remplies, et j'ai autre chose à faire que de trainer à une table jusqu'à 16h. Quant à ma vie person, eh bien, c'est comme Joachim. A prendre ou à laisser. Les femmes ne peuvent pas tout avoir. Une vie confortable, un type sans bide à plus de 40 ans, et qu'il soit à la maison tous les soirs à 18h pour regarder Lagaf' en famille. J'ai choisi un tout petit jardin (une heure de tonte une fois par semaine au printemps et en été, ça passe le samedi pendant la sieste de la petite), je fais les courses le soir après 20h (vive la région parisienne) et je suis un as de l'aspirateur. Quant à la petite, elle me connait cycliste et n'imagine pas son père sans son vélo. Maintenant, le vélo c'est prenant, et pour bien rouler, faut y passer du temps et se faire mal aux jambes. Ceux qui ne sont pas prêt à cela peuvent toujours faire du cyclotourisme ou de la balade, voire un autre sport. Mais dès lors que l'on parle de "plan d'entraînement", il n'y a pas de secrets...

Tu es soumis? c'est madame qui tient la culotte à la maison?

(les ventes d'EPO vont à 90% vers le dopage à 10% vers les malades. Certains remettent en cause l'utilisation de l'EPO dans divers traitements du fait d'effets secondaires indésirables, lu ici et là, à vérifier bien sûr) J'ai lu aussi qu'il y avait un sacré détournement de l'EPO. Mais 90%, ça me parait phénoménal et excessif. D'autant plus que circule maintenant les EPO chinoises, voire de contrefaçon, par essence moins contrôlables dans leur usage !!!

Si je me fie aux fameux carnets de Willy Voet, ce qui était utilisé chez Festina allait déjà dans le sens d'une large réduction d'utilisation. Alors je ne te dis pas maintenant... Bien sûr, si l'on parle du début des années 90, quand les charlatans ne maitrisaient rien du tout, il y a eu de sacrés abus qui obligeaient les coureurs à se relever la nuit. M'enfin, quand un malade est tombé en dessous de 20 d'hématocrite, on n'hésite pas sur les doses. Et sur du long terme pour les longues maladies. Dans ce cas, l'effet néfaste du médicament et les risques encourus sont secondaires car ce qui importe c'est de sauver sa vie. Et oui, les doses sont parfois très élevées, très chères pour la sécu, et tant pis pour les effets secondaires à long terme s'il y en a. La mère de ma fille travaille en milieu hospitalier. Et dans ce cas, ce qui compte si c'est possible c'est que le malade puisse rentrer chez lui entre deux injections.

Le problème, c'est plutôt de considérer "la vie de famille" comme une obligation. Être présent pour ses enfants, je le comprends parfaitement, mais s'il faut impérativement être rentré à 9h30 le dimanche pour ensuite se taper le repas de famille avec la belle-mère, la tante, les cousins et tout le toutim jusqu'à 17h, ça me dépasse un peu. Le sport, c'est un choix. Faire du vélo le matin le week end quand on subvient aux besoins de la famille en travaillant toute la semaine, c'est quand même bien mérité. Et ça laisse encore du temps pour autre chose, et notamment passer du temps avec sa femme et ses enfants.

Donc:2 séances de vélo d'appart /semaine de 40 minute et une sortie le dimanche matin.Pour pouvoir concilier vélo/bricolage/jardinage/vie de famille, départ le matin un peu avant le lever du soleil pour un retour à la maison vers 9 h30.Donc l'été lever vers 4 heures pour faire de belles sortie de plus de 100 km.Ainsi , tout le monde est content, j'ai fait du vélo et je n'ai pas pénalisé la vie de famille. Cela ressemble quand même un peu au bagne ton histoire 🆒

Et moi je suis bien en 1ere à 43 ans. Ce qui me gêne, ce n'est pas de courir en première, c'est de devoir faire 300 km presque tous les dimanches si je veux courir. Et en plus je ne peux pas courir le championnat de France Master (ma catégorie d'âge) parce que c'est interdit aux coureurs au-dessus de 2 e caté. Tu me diras, c'est de ma faute, je n'avais qu'à freiner !

Tu omet juste un paramètre. Les malades du cancer, on leur injecte moins d'EPO que ce que prennent les sprotifs en bonne santé (car ce n'est pas réservé aux cycliste, certains on dit que la coupe du Monde de foot de 98 était celle de l'EPO). Un cancéreux, on lui injecte de quoi rétablir une perte d'hématocrite provoquée par la chimio. Naturellement le taux évolue entre 40 et 50%. Quand tu monte à plus de 50% c'est plus que ce pourquoi est conçu le corps humain. Donc il fonctionne en mode anormal et s'use. Tu te trompes Igor. Les posologies en milieu médical sont la plupart du temps bien plus élevées que ce qui est utilisé par les sportifs. Chez les sportifs (qui durent), c'est plutôt du micro-dosage un jour sur deux ou tous les jours, quand les malades se voient administrer de grosses doses une fois par semaine (et bien plus grosses que ce que prennent les dopés en cumulé).

Je me suis un peu essayé au cyclo-cross par le passé, et je dois dire que c'est pour moi l'une des plus belles disciplines du vélo, si ce n'est la plus belle. Je pense que d'un bon crossman, on peut faire un excellent routier, car pour être constant à bon niveau dans cette discipline, cela requiert toute sorte de qualités transposables sur la route. On parle de technique, mais par expérience, je peux te dire qu'il n'y a pas de technique sans condition physique. Par exemple, je m'entrainais à passer les planches à vélo (à l'entraînement), et j'y parvenais. Mais en course, cela n'a jamais été possible pour moi, car avec le stress et l'essoufflement, cela ne passait pas. J'ai fait des cross lors des mois de décembre, un peu comme une reprise : grosse erreur. Comme le dit Joachim, on se retrouve dépassé tout de suite, aussi bien physiquement que techniquement. Je me suis vu lutter pour la trentième place place dans des cross régionaux avec un peu de monde au départ, et pour la quinzième avec moins de monde. Mais à chaque fois contre des gars qui étaient loin de mon niveau sur route. Plus tard, j'ai changé de tactique : j'ai fait des cross de la mi-octobre à début novembre, trois ou quatre, sur la lancée de la saison route. Avec un peu de chance, j'avais même droit à un terrain encore sec. Cela changeait tout. C'est d'ailleurs dans ces conditions que j'ai gagné mon seul cyclo-cross. Technique imparfaite, mais grosse puissance par rapport aux spécialistes. Un peu dépassé au départ, mais au bout de 5 minutes, quand les gars ont besoin d'un second souffle, je commençais à doubler et vraiment à prendre le dessus au bout d'une demi-heure. J'en ai refait aussi fin janvier-début février, juste avant les courses sur route. Pareil, je me souviens d'un cross où je suis parti dernier, puis j'ai commencé à remonter à partir de la cinquième minute. Au bout de trente minutes j'étais deuxième. Il y a avait un gros escalier (obligé de passer à pied), avec une relance en haut sur le bitume. Je sautais sur le vélo avec le gros plateau et la chaîne au milieu de la roue-libre. Cela suffisait pour faire la différence. Franchement, c'est une super discipline, et le format est excellent pour les spectateurs. Dommage que cela ne passe pas trop bien à la télé.

Je ne sais pas où tu as vu que Francis Mourey ne courait presque jamais contre les Belges, puisqu'il a quand même remporté une manche de Coupe du monde il y deux semaines et demi (avec les meilleurs Belges au départ). De plus, il faut savoir que le cyclo-cross en Belgique fonctionne un peu comme un circuit fermé. Des épreuves qui marchent au contrat, et dont les organisateurs "choisissent" leur plateau (comme pour le Super Prestige, de très haut niveau, mais qu'avec des Belges et des Hollandais pratiquement).

6 kg facilement, mais en faisant des concessions sur le comportement et la rigidité. En tout cas pour celui qui veut courir. Pour rouler pépère, c'est autre chose...

Arrive un moment où ce n'est même plus un problème de poids de tel ou tel composant pour gagner du poids global, mais c'est un problème de cohérence de comportement. Certes, il y a aujourd'hui des cadres en dessous de 800 g (moins il parait, mais je n'ai jamais pu en tester ni même en vérifier le poids réel avec peinture, verni, toutes les vis, etc.), suffisamment rigides. Mais ces cadres là à l'excellent rapport poids/rigidité perdent autre chose au niveau de l'absorption des chocs. Bref, ce sont des triques, et on commence à prendre des risques dans certaines conditions avec un cadre qui "rebondit" en virage sur mauvaise route par exemple s'il est très léger et très rigide. Dans la catégorie de poids au dessus (comme par exemple mon cadre, que je vends tous les ans, mais que je rachète identique aussi tous les ans ;), tu trouves des cadres rigides, toujours léger (autour de 1000 g), avec avec ce léger plus de matière qui permet d'absorber un peu plus les vibrations : pas pour une question de confort, mais pour une question de tenue de route. Pareil et même surtout pour la fourche (la mienne est pas loin des 400 g). Les roues : que donnent des roues trop légères sur un cadre rigide? Soit c'est cassant, soit c'est trop souple et ça navigue entre les patins. Donc soit c'est inroulable, soit ce sont de sombres crottes. Sas compter que des roues trop légères perdent en inertie ce qu'elles gagnent en nervosité. Alors oui ça démarre mieux, mais impossible d'entretenir de la vitesse avec ça. Pour les composants : pas de secret, une potence, un cintre, ça doit être rigide. Ou si ça doit être souple, il faut que ça s'accorde avec la souplesse du cadre, sous peine de rencontrer des phénomène de "cisaillement" : tu sens en permanence la pièce molle plier sous l'effort. Et pour garder un minimum de rigidité et de solidité sur de tels éléments de sécurité, il est difficile de descendre sous 350 g pour l'ensemble. En dessous, c'est mou. J'ai testé, et pourtant je ne suis pas une baraque avec mes 56/57 kg. Bon, ce n'est même pas une question de prix, parce que par exemple mon poste de pilotage atteint pas loin des 600 euros quand même ! La tige de selle et la selle : pas trop de soucis à se faire là dessus, mais à condition de ne pas oublier leur fonction première : assurer un mini de confort, et des réglages optimum de position. Donc par exemple, une tige sans recul, c'est plus léger, mais si c'est pour être posé comme un crapaud, aucun intérêt. Les pédales : c'est bien gentil les axes titanes pour gratter du poids, mais moi franchement, je pense qu'on y perd des watts. No comment sur les pédaliers, parce que je pense qu'on a tout intérêt à conserver le pédalier qui va avec le groupe pour une bonne indexation (bon, je suis en Super record 11, donc tu vois, je fais quand même dans le "beau"). Les freins : quelle blague ! Si t'as déjà essayé de freiner au sein d'un peloton à 80 km/h en bas d'une descente avec des étriers troués de partout, tu m'en redis des nouvelles... Heu, j'ai fait à peu près le tour. Mon vélo en mode "compétition", fait 6,8 kg, avec deux porte-bidons et un cardio GPS. Du roulable quoi. Et du haut de gamme/fiable. Et sincèrement, je ne vois vraiment pas où je pourrais gagner du poids sans perdre en comportement….

Plus haut tu as écrit : "le haut de gamme est délocalisé en Asie, et le bas de gamme en Tunisie". C'est l'inverse : le haut de gamme en Tunisie, et l'entrée de gamme en Asie. Pour la route, chez Look, il n'y en gros que trois modèles de cadre. Seul le 566 (entrée de gamme est fait en Asie). Tous les autres sont faits dans une usine propriétaire en Tunisie.

Faudrait commencer par apprendre à lire : Sur le lien que tu communiques, il est écrit "haut de gamme délocalisé en Tunisie, bas de gamme et vit en Asie". L'usine Look en Tunisie est bien une usine montée par Look, avec des employés Look (Tunisien, d'accord), et qui ne fabrique que des Look. Bien différent de ce dont tu fais l'apologie par ailleurs. Parce que ce n'est pas parce que deux vélos sortent de la même usine en Chine ou à Taïwan, que ce sont les mêmes vélos. Si cela te rassure de le croire, eh bien fonce.

En tout cas, tu as utilisé les infos de ce post, soit celles écrites par Igor (lecteur convaincu pour le coup!), soit les miennes, où il est clair que je suis partie prenante dans ce qui est dit au cours de cette enquête. Et curieusement, tu ne tiens absolument pas compte de ce qui est dit par nos contradicteurs. Tu ne nous prendrais pas pour des c.ns des fois ? C'est encore pire si tu n'as pas eu ce magazine entre les mains (je répète, Cyclo P. - janvier 2012 -, que tu connais très bien pour y avoir consacré un article lors de sa disparition), parce que tu as pris des informations sur un forum à partir de ce qui a été rapporté par des tierces personnes.

http://www.velo101.com/forum/voirsujet/cout-dun-cadre-carbone--12843 Tiens, j'ai trouvé un lien amusant. Sur ce fil, lancé par Igor, tu es le premier à répondre. Igor cite certains chiffres du dossier. Tu étais donc parfaitement au courant.

Ecoute, ta manière de travailler est inconcevable. Tu utilises des infos que tu dis avoir trouvé sur des forums, mais tu n'en vérifies en aucun cas la véracité. Cela veut dire que tu prends comme argent comptant ce que dit n'importe qui caché derrière un pseudo. Tu as donc utilisé point par point les infos que j'ai distillées ici, sans les vérifier, avec tout l'argumentaire que j'ai utilisé ici. Donc, soit tu me fais une confiance aveugle parce que tu sais très bien que j'ai fait ce travail en amont (et donc tu sais très bien que je suis journaliste), soit tu es un sombre idiot parce que tu as recopié presque mot à mot ce que raconte un type sur le web, sans recouper les infos. Il y a suffisamment d'éléments dans ton analyse qui montrent que tu as repris tous les points de mon argumentation sur ce sujet, et donc développés dans le dossier que nous y avons consacré. Tu as peut-être contacté deux ou trois personnes, mais il n'est pas possible que les gens de chez Giant en France ou chez Merida t'aient reparlé de tous ces détails. Pour la simple et bonne raison d'ailleurs, que les intermédiaires en France ou en Europe n'ont pas grand chose à voir avec la production, surtout pour des marques aussi grosses. Enfin, il n'était pas compliqué, si tu souhaitais utiliser mes infos, ou les vérifier, de me contacter ici par message privé. Je t'aurais même donné plus d'explications et t'aurais bien sûr autorisé à les publier. Bien entendu sans aucune autre contrepartie qu'un rappel dans ton article : "selon un dossier publié dans Cyclo P… en janvier 2012, etc. etc." Comme je l'ai écrit plus haut, il s'agit d'une simple reconnaissance d'un travail qui s'est étalé sur plusieurs mois. Et que tu n'as aucune raison de t'approprier.

Je ne vais pas te dire qu'il raconte que des conneries dans cet article, puisqu'il reprend point par point des arguments que j'ai postés ici, et qui sont issus d'une enquête que j'ai moi-même commandité. Cela veut dire que j'ai envoyé quelqu'un sur place, qu'il a fallu participer aux frais du voyage, user de beaucoup de diplomatie pour préparer ces rencontres, et ensuite toute l'habileté du journaliste que j'ai envoyé là bas pour obtenir ces informations (qui sont d'ailleurs un peu à contre courant de ce qui est imaginé d'habitude). De même le journaliste a pu assister aux différentes étapes de fabrication, avec photos à l'appui, ce qui n'est pas évident chez Giant et chez Merida, les deux plus grands constructeurs mondiaux, quand par exemple Time ouvre ses usines plus facilement. Quant à ce journaliste, je peux t'assurer que c'est l'un des plus réputés dans le cyclisme en France et dans le monde. Et même s'il n'y connait pas grand chose en matos, le fait d'être complètement décomplexé par rapport à ça l'a bien aidé pour créer un climat de confiance. En effet, il reste toujours difficile d'expliquer qu'il n'y a que 200 $ d'écart entre un cadre d'entrée de gamme et un haut de gamme par exemple (alors qu'il y a du simple ou triple en moyenne de différence de prix ici chez nous). C'est toute la différence entre un journaliste professionnel et un vulgaire bloggeur. Le bloggeur se croit tout permis parce qu'il utilise ce formidable espace de liberté qu'est le net. Le journaliste pro répond à un code déontologique. Et quand on utilise des infos recherchées et publiées par d'autres, il n'y a rien d'autre à faire que de citer ses sources. Point. Il peut utiliser l'info bien sûr, mais il reconnaît que d'autres se sont donnés du mal pour aller fouiller là où lui n'est pas allé. Et c'est d'autant plus malhonnête qu'il gagne de l'argent avec son site. Ce que je réclame, c'est JUSTE une reconnaissance du travail effectué.

Ouais, c'est quand même un comble pour un article qui traite de la contrefaçon ! Bon, cela dit, je sais maintenant à qui j'ai affaire. Je sais maintenant où classer ce blog, et ce n'est pas parmi les sites Internet sérieux et professionnels.