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Bernard PIGUET

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Tout ce qui a été posté par Bernard PIGUET

  1. OUI la croix de cœur, beau balcon sur la station. Pour ma part il y à 5/6 ans j'étais sans vélo à SAILLON, et un jour beau bien entendu, je me suis offert une virée à Verbier en louant un VTT et avec télécabine bien entendu je suis parti sur le col des Mines 2320 m, puis très mauvaise descente (sentier avec stops en rochers) et finalement descente presque tout à pied, pour rejoindre la Croix de Cœur version nord et sans être goudronnée très roulante et carrossable. BELLE VIREE ! A Hervé, la montée de Mex ? un cul de sac comme le disait un autre sujet ! Vaut-il le détour ?
  2. Ah je confirme ! Faire cet itinéraire du Rosenlauital est fantastique. et puis l'accès à la Sheidegg ( celle qui est gross) avec 2/3 coup à 15% n'est pas de la tarte. Concernant les bus postaux, en fait il faut prendre garde à la première rencontre, où au premier dépassement, car après ce doit être toutes les 30'. Concernant la descente sur Grindelwald avec une route qui fait 3 m de large à tout casser, je repense à un Td CH avec BUGNO vainqueur ce jour là qui avec les autres avaient dû descendre à 60 km/h entre les 2 barbelés de chaque côté. Bien entendu ils n'avaient aucune crainte concernant les bus, mais quand même c'est cela être PRO.
  3. En fait tu es comme moi, mon ennemie est la chaleur. Je trouvais le bas du Télégraphe ( 10 h du matin) et les premiers lacets de l'Alpe trop chauds. Et justement en te parlant du Valais, j'aurais pu aussi nommer le col de la Croix (alors c'est vrai que ce n'est plus le Valais ?), où j'ai vraiment eu chaud quelques jours après le Susten d'ailleurs, et donc bien content d'atteindre la station de Villard à +1200 m, et ceci en version Ollon et non Bex, et puis pour arriver au col ce n'est pas de la tarte, il y a de beaux bouts droits. Ah le sujet nous remet dans les souvenirs.
  4. Je ne voudrais pas passer pour un ancien combattant et avoir connu une autre époque, mais ces échanges m'ont obligé à rechercher les faits. J'ai découvert le Susten en 1978, et même pas en juillet, en août semaine 32 exactement et le samedi. Venant de Davos on se déplaçait pour une autre semaine à Leysin, et j'avoue qu'au passage du Susten j'avais noté pas mal de m3 de neige versant ouest. Ayant fait dans la semaine l'Albulla et le Julier d'altitudes un peu supérieures au Susten, je n'avais pas noté la même chose, bien que les sommets de Saint Moritz étaient garnis. Mais il reste vrai qu'au fil des ans il y a régression des glaciers et des champs de ski d'été comme à l'Iseran, Crans Montana et autres. Sinon bien des cols nous offrent un décor hivernal en plein été, mais bien entendu leurs altitudes le justifient.
  5. Le sujet nous remet un peu les pédales aux pieds, et j'ai noté ta version qui peut tenir, mais en bon valaisan tu redoutes les "coups de chaud", et je veux bien croire que les premiers lacets de la Forclaz, du Sanetsch ou encore de l'accès à Verbier ou Crans Montana peuvent être redoutés pour leur exposition. Mais là le terrain de jeu est tout autre et au contraire on ne pourrait que souhaiter à Hervé d'avoir un peu chaud, car s'il choisit le sens +, il va se retrouver à tout casser à 13 h au Susten, et passé le tunnel du sommet il va se retrouver dans un champ de neige, et il y a en tout 95 km au dessus de 1200 m. A propos puisque nous sommes sur le sujet, comment tourne le brevet alpin ? Et son point de départ ?
  6. Ton message pose une très bonne question, et en me remettant dans le paysage je dirais en étant obligé de faire un choix : le sens +. Grimsel a toute sa gueule, Furka avec son glacier du Rhône, et le Susten moins long que sur le versant ouest offre de belles images, mais seront-ils tous ouvert le 10 juin ? Alors, il est vrai que faire les 2 tours résoud toutes interrogations, mais c'est suffisamment attrayant pour y retourner, et le tour dans le sens - serait préférable depuis Gletsch. Sans compter que accéder par la vallée du Rhône offre encore un autre petit tour, mais qui ne fait que 100 bornes avec encore un beau trio.
  7. Vincent, Il y a une grande règle ! x jours d'arrêt = 2x jours pour revenir, c'est le double et il convient de patienter, et dans ton cas le mal étant musculaire, il faut reprendre en douceur. Alors que tu a voulu reprendre comme un gladiateur, et oublie ton niveau ton sponsor ne vas pas te laisser tomber. PATIENCE et que de l'endurance !
  8. MERCI ! Mais sur le moment je n'arrive pas à te remettre, 1 ou 2 indices ou 1 MP
  9. OUI, 2001 c'est Sport.com (j'ai tendance à toujours dire sport.organisation) qui est organisateur, et ils ont donc continué en changeant le nom de l'épreuve.
  10. Je ne suis pas allé au bout de ma pensée, j'ai revu depuis le passé et je m'aperçois avoir fait 1994 (toujours Tom Simpson). Puis en 2001 j'étais sur le terrain mais pour la Tristan MOURIC, toujours au départ de Beaumes de Venise. Et il semblerait qu'il n'y a pas eu interruption, puisqu'actuellement S.O organise à peu près la même sous un autre nom, mais avec Ventoux (Malaucène) en partant.
  11. OUI effectivement le vélo est un sport de plein air avec tous ses inconvénients, mais aussi les avantages. Tu as oublié "en mai fait ce qu'il te plait", et je suis d'accord qu'en mars nous aurons peut-être la neige que nous n'avons pas maintenant. Et tu vois la chaîne de Yorick n'a pas voulu faire la reprise, elle a protesté "mais qu'est ce qu'il lui prend ? 8 mois sans tourner, et voilà qu'il faudrait......." Parce que le vélo, quand on le délaisse il y a un minimum relationnel à entretenir, il faut aller au garage lui parler de temps en temps.
  12. Je ne peux m'empêcher de te répondre ! Si il y a 8 mois que tu es en panne, tu ne vas pas aller demain enfourcher un vélo. Attend MARS, et ce sera une bonne reprise en toute sécurité.
  13. Je me souviens très bien de ton Everest, mais je n'aurais pas dit 1984, et voilà que tu me fais penser à ce défi. Alors si je devais rajeunir et faire de tels projets, je pense que ce serait 5,5 Ventoux par Malaucène et ceci en 9h30/10 heures. Ou encore une première boucle B.Oisans/ Bourg d'O + 1 Marmotte, et il manquerait 500 m, donc redescendre en dessous d'Huez, mais là ce serait 16 heures, donc il vaut mieux travailler sur une montée assez dure genre Grand Colombier ( et cela m'aurait permis de le connaître).
  14. Tu sais que comme toi, je suis à l'heure de quelques regrets concernant notre passion. Mais concernant ce défi vraiment pas ! Je n'y ai même jamais pensé, sinon j'aurais dit : où, quand, comment (en vélo je pense), et surtout pourquoi ? Bien que je comprend cette sensation. Et pour rester dans le sujet il est vrai que je regrette vivement que le TMB cyclosportif n'ait pas été proposé plus tôt, cela m'aurait vraiment plu.
  15. Pour en revenir au sujet, un pionnier Hervé T cité sur le volet 3, prolonge sa passion de belle manière. En 2015 il se paie la R.A.A.M et nous pouvions penser que c'était son droit à la retraite. Et bien pas du tout il veut plus de points, alors personnellement je découvre depuis un mois seulement que les voyages à l'ouest lui plaisent, et il s'attèle donc en 2016 à l'ex Furnace, qui se nomme maintenant la Silver State d'également 508 miles de distance et 7000 m de D+ et en plus avec un excellent temps. Notre Hervé ne veut toujours pas de retraite, je l'ai eu au fil récemment, et effectivement comme nous le précise Miguel, il se "décrasse" en pignon fixe, en lorgnant sur 2017 et n'a pas l'intention de rester en Chevreuse, et veut s'offrir une nouvelle R.A.A.M en juin. Alors je vous invite à suivre l'évènement et à être ses premiers supporteurs. Vivrons nous assez longtemps pour le voir faire des tours de piste à Saint Quentin ? Et cela dans 30 ans !
  16. C'est tout à fait vrai Isaac ! J'ai connu des amateurs ne pas rouler 2 ans durant, pour reprendre pas de la tarte. Et en plus reprendre la vie courante et gagner sa vie.
  17. Jean Pierre, MERCI du merci et comme j'ai révisé ma leçon en ressortant les dossiers si LML c'est LMB, c'était 300 F en 1987 et 200 F pour un accompagnateur donc le coüt de l'hébergement. Pour en revenir à Ferdi, il convient de préciser que comme pour Bartali et bien d'autres la guerre a fait de l'ombre à leur palmarès, puisqu'il avait déjà 30 ans en 1949. Même Fausto COPPI aurait une autre carte de visite.
  18. Alors Didier pas rentré ? Pourtant 85 bornes c'est de la bibine même un 31 décembre, même pas 3 heures ! Ah c'est vrai il y a la douche, et il faut que les doigts puissent frapper un clavier.
  19. OUI cette photo a fait le tour des magazines, et justement elle marque bien le désespoir de cette étape Cannes-Briançon. Et après réparation il va repartir après les autres pour finir Vars.
  20. Voilà donc la suite à l'introduction d'hier, et le final proposé à Eric : Déjà vainqueur de 2 étapes en 1947, il semble faire l’impasse en 1948 ayant remporté son tour national en juin, c’est donc en 1949 qu’il prépara son succès de 1950. Il remporte la 5e étape de Saint Malo, celle là même ou Fausto échappé lui aussi s’accroche avec « La perruche », chute et brise roue et fourche, les incidents y compris les crevaisons, prenaient toujours un contour dramatique, discussion, tergiversation, perte de moral, évocation d’abandon, si bien que le débours le soir est de 19’ pour le futur vainqueur de ce tour. Quelques jours plus tard, il en efface une partie sur la très longue étape CLM, Les Sables d’Olonne-La Rochelle pas moins de 98 km, et justement Ferdi son dauphin, se fit pénaliser pour le port d’un maillot de soie. Cela était strictement interdit, pour motif que tout le monde ne pouvait s’offrir un tel article et qu’en plus il procurait un avantage, de poids certes, mais aussi d’aisance, on ne parlait pas encore d’aérodynamisme. On croit rêver quand dans notre 21e siècle, ou l’on prêche hypocritement, tous les jours, l’égalité des chances, les équipes riches lors des arrivées en altitude, rapatrie dans la ville étape leur leader en hélicoptère, alors que les autres moins riches redescendent à vélo dans le trafic. Arrivèrent les Alpes, elles s’effectuaient intégralement alors, en 3 jours du sud au nord pour ce tour qui tournait dans le sens + (trigo bien sûr). Cannes-Briançon était la première réjouissance, 285 km, 5200 mètres d’élévation, 3 cols seulement non asphaltés bien entendu, car on ne s’embarrassait pas de compter toutes les taupinières de France, ce qui fait que les 4 cols entre Grasse et Castellane étaient passés sous silence et n’étaient en fait, qu’un échauffement. Il faut croire que Ferdi était plus vite échauffé que les autres, car dès les premières pentes d’Allos il joua les éclaireurs, pour prouver ce qu’il clamait depuis quelques jours, que le tour se gagnerait dans les Alpes et que les Pyrénées n’avaient servi qu’à vérifier le matériel. Passé cet obstacle et la vallée de l’Ubaye, il attaqua Vars, toujours avec fougue, hélas contrariée plus haut par 2 crevaisons. Je ne saurais dire s’ils disposaient alors de 2 boyaux de rechange, et le rôle que jouaient les voitures techniques, qui étaient alors des jeeps, mais comme mentionné plus haut la crevaison était alors pénalisante et la réparation à la charge de l’intéressé. Les « due campionissimi » qui allaient terminer l’étape en 10h05’, passèrent avec ce qu’il pouvait rester de l’avant garde, sans un regard pour cet infortuné qui implorait le ciel, pompe à la main. L’Izoard ne nous dira jamais le volume de ses invectives contre le sort, car comme « La Brambille », vainqueur ou vaincu, il manifestait verbalement ses états d’âme. quoiqu’il en soit il rejoignit Briançon, pour rester dans le jeu dans l’attente de jours meilleurs, mais peut être aussi pour honorer son public le surlendemain à Lausanne, ou encore tout simplement, pour conserver le rythme car 6 jours après le tour, il prenait le départ du tour de Suisse exceptionnellement placé début août, pour le remporter bien sûr. Eclectique, il s’est exprimé sur tous les terrains, spécialiste du week-end Ardennais, qu’il a remporté 2 fois de suite en 1951 et 1952, en ratant un 3e de peu en 1954. Je précise bien WE, car à cette époque la flèche Wallonne se déroulait le samedi, et Liège-Bastogne-Liège le dimanche, avec classement sur l’ensemble à la clé. Par ailleurs, il fut champion du monde sur route en 1951 à Varèse au nez et à la barbe des Italiens. Et pour parfaire son répertoire il remporte Bordeaux-Paris en 1953, épreuve disparue aujourd’hui, pour sa trop grande spécificité, n’offrant pas une rentabilité garantie en image et en revenu tout court. Du sport, même du grand sport ! Et de très bons acteurs.
  21. Eric, Justement voilà ma version du ventoux et c'est le final de l'épisode F.K : A 36 ans Ferdi est au départ du TDF 1955, pas pour figurer, pour se battre conformément à son statut de guerrier. Et le 19 juillet vaut un commentaire pour mieux situer l’homme, ce jour là sous un ciel de feu, le Ventoux version Bédoin est au menu, avec arrivée en Avignon. A l’approche du géant de Provence, il s’isole à l’avant avec Scodeller et Géminiani qui avait toujours trop chaud dans un peloton. Dès les premières rampes « Le grand Gem » voulut modérer l’ardeur de Ferdi « Attention Ferdi ce col n’est pas comme les autres », que diantre quel était cet empêcheur ? Et il rétorqua « Mais Ferdi non plus, pas coureur comme les autres ». Et bien sûr les difficiles pentes arides, peu ombragées, propices à la dégradation physique, châtièrent une fois de plus un non calculateur, travers qu’il assuma en donnant de la voix, et si ce n’était pas sa première détresse, elle s’avéra suffisamment cuisante pour que ce soit la dernière. Il est vrai qu’il n’apparût plus dans les résultats, néanmoins en 1957, au critérium de Daumesnil qui se courrait derrière scooter, il fut un des 4, avec Bobet, Baldini et Darrigade, à ne pas prendre un tour par le nouveau prodige Jacques Anquetil. Un coureur ! un vrai
  22. Ah Ferdi un grand, un tout grand symbolisant cette décènie après guerre. Je l'ai appris à midi ce jour, et c'est arrivé hier, le jour de noël il avait donc 97 ans et exactement 5 mois. Quand la société du TDF avait eu la très bonne idée de commémorer le 100e anniversaire, cela m'avait porté à écrire quelques lignes sur l'évènement : voici le début sur lui : Entre-temps faisons honneur au doyen de cette mémorable soirée d’anniversaire, Ferdi Kübler, né en 1919, 84 ans le 24 juillet prochain, l’homme semble intact, poids et taille de pantalon des années 50. « L’aigle d’Adliswil » « Le Cheval fou » ou hennissant, ou encore « Monsieur 100000 volts » suivant l’humeur des proches, des journalistes, ou du scénario en cours. Car que l’on se souvienne, les acteurs de cette époque hauts en couleurs, imprévisibles, libres de leurs mouvements, étaient et avaient le comportement de véritables champions. Une grande élégance le caractérisait, jamais ou rarement en danseuse, très en ligne, j’ai encore en mémoire une photo de Ferdi prise dans un virage pavé du Lukmanier. C’est sur de tel cliché, que l’on apprécie toujours avec sévérité, le style et l’aisance d’un cycliste. La suite à venir dans la mesure ou cela vous passionne.
  23. TRES BONNE NOUVELLE. Et bonne clairvoyance de Jan.
  24. Comme promis plus haut, je souhaiterais revenir sur l'évènement S.O des années 1980 et qui fait l'objet de ce sujet. Donc 1982 création de la Marmotte, 1985 : La Louison BOBET, 1986 : l'ISARD, 1987 : Jacques Anquetil en Chevreuse & Epervier, 1988 : l'Olympe, 1989 : les portes du soleil ( toutes les 2 pour 3 éditions). Après il y eu d'autres mises sur pied, mais on rentre dans les années 1990. Ceci pour préciser qu'à mon sens l'ISARD était la plus difficile de toutes avec ses 204 km et 4500 m de D+, en plus après la longue transition entre Tourmalet et Aubisque dont on abordait le pied après 140 km, et surtout il restait 2700 mètres à monter, et le final de Hautacam était plus sévère et irrégulier que l'Alpe. Et le temps était supérieur de 45' / à la Marmotte. On retrouvait les mêmes acteurs, avec une note régionale et hélas les Espagnols qui n'avaient pas le comportement cyclosportif. D'après mes notes elle a connu 11 éditions.
  25. OUI effectivement dans les colonnes du Progrès du 13 juin, il déclare être mécontent de ne pas avoir suivi et qu'il allait attaquer le lendemain au départ, ce qui s'est effectivement produit dès la sortie de Sallanches. Mais en relisant bien, ils ont roulé à 3 avec CHAVY (qui n'était pas une 1/2 portion) et curieusement il n'est pas classé, ni la veille d'ailleurs, était-il un mercenaire ? Curieux de re-tripoter tout cela. Mais la veille, je n'ai plus les images en tête, HILAIRE avait dû partir dès la sale rampe du Fournil après Thones et grimper allègrement les Aravis, pourtant on était pas en roue libre derrière, et je ne souviens vraiment de notre collaboration à l'arrière. Ce que je n'ai pas précisé plus haut, ce sont les 2 seules fois que nous avons vu PRAT à Lyon-Mont Blanc-Lyon, et je ne crois vraiment pas qu'il soit apparu dans un trophée d'or et autres.
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