Olivier MILLIÈS-LACROIX

N’ayant pu voir que le résumé et le sprint final de la course, je ne peux pas la commenter sur son déroulement au fil des kilomètres. Je dirai juste que Skelmose est un bon coureur qui est régulièrement sur le podium des courses d’une semaine, et que son nom ne fait donc pas tache au palmarès de l’Amstel Gold Race. Si c’est une bonne chose qu’il y ait dans le cyclisme de super champions offensifs et spectaculaires comme Pogačar et Evenepoel , c’en est aussi une bonne qu’il y ait parfois un vainqueur surprise face à eux : cela s’appelle la glorieuse incertitude du sport, qui est un ingrédient indispensable à tout sport « bancable ». Ensuite, plus spécifiquement, je trouve qu’Evenepoel n’a pas très bien géré son sprint, en le lançant de devant et de trop loin. Mais après sa course, j’en fais mon mon favori pour la Doyenne.

Et le 2ème (Huet) est 27e, et les 2 sont des coureurs de continentales qui étaient plus là pour participer que pour peser sur la course..

Aranburu vainqueur déclassé puis reclassé… Cela sent bon l’arbitrage à la maison (comme les montagnes russes actuelles de la Bourse sentent fort la manipulation…). Pour revenir sur le Vélo, s’il y a de l’arbitrage à la maison il faut reconnaître qu’il semblait plus logique que le parcours passe par le côté droit pris par Aranburu, que de celui pris à gauche par les autres, véritable chicane qui aurait même pu engendrer des chutes en cas d’arrivée d’un gros peloton plus groupé. Aranburu mérite sa victoire.

Hier sur cette section finale le vent était fort dans le nez… Aujourd’hui cela semblait pareil et Pogi tout seul y a creusé l’écart sur les 4 autres, pourtant pas des petits rouleurs… Sinon j’ai trouvé WVA très fort, c’est lui qui tire les 3 autres dans l’Oude Kwaremont après l’attaque de Pogi. Il devrait être encore mieux sur Paris-Roubaix, je serais heureux qu’il puisse la gagner.

Non, je n’avais juste pas la distance dans les jambes. La réserve de glycogène s’amenuise plus vite lorsqu’on est à court d’entraînement, et le Patterberg ça ne se monte pas en aérobie, il faut mettre beaucoup de Watt.

De retour de la cyclo du Tour des Flandres j’apprends avec une très grande tristesse le décès de ces 2 participants. J’ai bien vu l’hélicoptère et et aussi vu pas mal d’allers et venues des ambulances. Je suis navré que cette journée ait été endeuillée car le parcours était superbe (avec pas mal de changements par rapport aux précédentes éditions, le Kanarieberg ayant en effet disparu). Le temps était magnifique ( le vent sur la fin pas si petit que cela). L’organisation et l’ambiance (participants et public) sont au top. J’ai trouvé cette année les pavés plus durs et plus « tabassants » que lors de mes participations précédentes, peut être est-ce dû au temps sec, ou au changement de vélo. mon Bianchi n’ayant pas de système d’amortissement comme le Madone ou le Domane utilisés précédemment. Sportivement cela s’est bien passé, mais n’ayant plus fait de longues sorties depuis août et n’ayant plus d’essence sur la fin j’ai dû mettre pied à terre dans le Paterberg. Je posterai des photos. Je retournerai l’an prochain mieux preparé. Bon vélo à tous et bon « Ronde » à la télévision à ceux qui auront la chance de le regarder (le Ronde est mon monument préféré).

C’est court. Ils ne m’ont jamais posé de problème, sauf si c’est blindé, mouillé et qu’un type s’arrête devant toi.

Ça ira…. Il n’y a pas de temps limite… On a tout le temps. Et je ne sais pourquoi les organisateurs ont réduit la distance de 144 à 128 km. Peut être le Kanarieberg qui saute comme pour les pros. Beau temps prévu (à la différence des années précédents, atroces), je vous raconterai.

Je remonte ce fil pour demander qui parmi les forumeurs fait la cyclo du Ronde samedi ? Je serai sur le 144 km en mode familial (avec mon épouse et mon frère) et en mode promenade (pas fait de sorties de plus le 35 km depuis la Marmotte du Valais fin août !)

Il y a aussi la victoire du vétéran australien (je ne me rappelle plus bien son nom, Heyman ?) dans le Paris-Roubaix 2016 au sprint devant Boonen qui en était l’un des grands favoris. Rescapé de l’échappée matinale il avait été lâché dans l’avant dernier secteur pavé et était revenu peu avant l’entrée sur le vélodrome. Personne n’aurait misé un kopeck sur lui…

Ce genre de scénario improbable contribue à la grandeur et à la légende du cyclisme et des classiques. Je suis ravi pour Powless, coureur talentueux et sympathique et qui est peut être le 1er amérindien à gagner une classique flandrienne, mais déçu pour WVA qui a la grandeur et l’honnêteté de dire clairement que l’erreur de tactique pour la fin de course est la sienne.

Et je pense aussi trop de temps et d’énergie dépensées à “larbiner” pour les leaders de la Visma dans les courses à étapes. MVDP a su mieux choisir ses équipes.

Je n’ai pas tout regardé, mais j’ai pu voir qu’à un moment, près de la fin, l’écart était plutôt de 55s. MVDP a clairement levé le pied dans le dernier tour, il pouvait se le permettre.

Vu hier la course des femmes : un championnat national des Pays-Bas plutôt qu’un championnat du monde. La planète cyclo-cross ne semble pas très etendue. C’est dommage, je trouve moi aussi que c’est un sport magnifique.

L’automobiliste qui à Majorque a fauché les pistards allemands —sur une route toute droite et large, et de jour— a 89 ans…. Cela ouvre un autre débat. À Majorque où je suis très souvent, les automobilistes sont généralement précautionneux avec les touristes, ils n’ont pas de problème à rester le temps nécessaire derrière un cycliste s’ils n’ont pas de visibilité. Ce sont les touristes en voiture qui sont dangereux, l’été, hélas, il y en a beaucoup (trop!).

Pour l’Eroica, que j’ai dû faire 6 ou 7 fois depuis 2016, compte tenu de l’âge de mon vélo, 50 ans, et de ses roues (Mavic Montlhery et GP4) il n’y a pas l’embarras du choix : boyaux obligatoires ! Vittoria, largeur 25 (plus ce n’est pas possible),et modèle plutôt endurance… Je n’ai souffert de crevaisons que sur une seule édition. Parcours magnifique. Cette année encore, ce sera le 145 km, en famille.

Très classe son communiqué aujourd’hui, après son opération. Souhaitons lui un bon rétablissement.

Bonjour tout le monde. Bon, Longchamp, la Vallée de Chevreuse et le vélodrome national ne semblant pas faire d’adeptes, le vote moi aussi pour le Morvan…

Moi je n’aime pas trop. Alpes escamotées, étapes du nord sans pavés, passage dans le pays de Loire qui semble n’être dicté que par des raisons commerciales, retour de la purge des Champs Elysées, pourtant bien ringardisée par l’épreuve des JO… Des étapes en Normandie je ne sais ce qu’on peut en attendre. Il y a quand même des bons points, de belles étapes pyrénéennes, le Mur de Bretagne, le retour du Ventoux et pour l’Histoire un hommage à Bobet pour le centenaire de sa naissance.

Je suis d’accord là dessus. Mon point de vue ne portait pas sur le côté sportif, mais sur le côté économique. J’aurais du écrire : y a t’il en France la place (du point de vue économique, donc) pour 4 équipes World Tour, quand il y en a zéro en Italie, et une seule en Espagne, Allemagne et Royaume Uni ? Les équipes cyclistes ne sont essentiellement financées que par le sponsoring, et à la différence des autres sports majeurs ne perçoivent rien des droits Tv. Ce ne sont pas les points UCI qui assurent les salaires dans une équipe .

Peut-être pourrait se demander s’il y a la place en World Tour pour 4 équipes françaises (soit plus de 20% des équipes du World Tour) quand il n’y en a aucune italienne, une seule espagnole, et une seule britannique. Le cyclisme en France est il plus florissant que dans ces 3 pays ? Je ne le pense pas…

Moi j’ai eu un ALR monté en gr 810 avec des roues DTSwiss ER1400 et des pneus de 32. Un Gravel plutôt « route » donc. Utilisé comme vélo de voyage. J’en ai été très content. Vélo très confortable et très facile à emmener.

Je suis passé ces jours-ci par ma maison de famille dans les Hautes-Alpes, et j’y ai trouvé un exemplaire des mémoires de Poulidor, dont Merckx avait bien voulu rédiger la préface. Il y écrivait :« Bien sûr, il (e.g Poulidor), m’a donné du fil à retordre dans le Tour de France, surtout, lorsque mon rendement en montagne a commencé à s’amenuiser. ». Il est évident que Merckx faisait là référence au Tour 74, car en 73 et 76 il n’a pas disputé l’épreuve et en 75 Poulidor n’était pas dans le coup. Là ce n’est pas moi, ni Poupou qui affirmons qu’à partir de 74 Merckx n’avait plus le même niveau en montagne, c’est lui-même qui le dit.

Et pour souligner qu’il ne lâchait jamais, lors de la dernière étape (1ere du genre sur les Champs, et cette année là intégralement) il avait attaqué dès le km zéro, et du coup Thevenet et lui avaient fait tout le début de l’étape échappés à deux.