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Olivier MILLIÈS-LACROIX

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  1. En fait j’ai changé 2 fois les roues. Une première fois pour troquer les velomann palladium d’origine (pneus Pirelli P0 race 26 mm à chambre) par des Zipp 303 firecrest (pneus tubeless Pirelli 30mm, plus petit que 30 chez Pirelli ce n’est pas compatible avec la jante qui est sans crochets, “hookless”). J’avais récupéré ces roues du vélo de ma femme, ou je les avais remplacées par des Shimano Dura Ace C36. Avec les Zipp je pensais alléger le vélo, en réalité je l’ai alourdi ! (Pas dû aux jantes mais au Tubeless, les jantes exigent des pneus TLR de 30 minimum, avec le préventif, et plus le pneu est large plus il en faut, le résultat est lourd). Mais malgré le surpoids le comportement du vélo s’est amélioré et je butais moins dessus qu’au début. Est-ce du au changement de roues, à l’amélioration de ma forme ou à ma familiarisation avec le vélo ? Je pense les 3. Le 2ème changement c’est le remplacement des Zipp par également des Shimano DA C36 (avec les Pirelli 26 à chambre cela allège le vélo de 300g !), je les ai montées la semaine dernière, je ferai un retour d’ici 15 jours quand j’aurai un peu roulé avec. Globalement, sur les quelques centaines de km que je l’ai roulé mes sensations sur le Specialissima, sur lequel j’étais complètement planté au début, n’ont cessé de s’améliorer, et s’il est plus exigeant que mes Trek (un Émonda SLR et un Domane SLR gen 2 réglé mou, car l’amortissement du cadre est réglable), il va plus vite sur le plat, je me retrouve sur certaines portions à 40 km/h là ou c’est plutôt 38 avec les autres. J’espère qu’avec les Shimano C36 je pourrai le prendre pour les parcours et cyclos de montagne pour lesquels cet été je suis resté sur l’Emonda.
  2. Oui on est d’accord, nous cyclos perdre une ou même 2 minutes sur un col on s’en fout. Et là où on est d’accord aussi c’est qu’il y a trop d’importance donnée au matos avec des prix trop élevés. C’est pour cela que je garde précieusement mes Trek qui vont vers les 6 ou 7 ans d’âge. Si j’ai acheté le Bianchi c’est parce que c’est peut être mon dernier vélo et que j’ai toujours voulu avoir un Bianchi, une marque qui a une place à part dans l’histoire du cyclisme.
  3. Sur Guillaume Martin, j'ai mentionné les 40s que LUI avait perdu dans la Bonette, pas celles qu'un cyclo lambda perdrait dans un quelconque col, car de cela on est d'accord on s'en fout. Pour Martin, si tu as regardé l'étape, ces 40s lui ont coûté très cher en efforts dans la descente et ensuite dans Isola qu'il a commencé vidé. C'est pour cela qu'il a eu cette réaction sur le poids de son vélo, et je trouve qu'elle était juste et saine. Sur le Bianchi, quelque soit mon état de forme (j'ai pu fin août faire la cyclo du Valais dont des cyclos aguerris sur ce site disent qu'elle n'est pas pour tout le monde, donc ma forme à ce moment là ne devait pas être si mauvaise), le fait est qu'il est plus dur à emmener que mes Trek, l'Emonda comme le Domane. Cela ne veut pas dire que c'est un mauvais vélo, d'ailleurs j'ai finalement décidé de le garder, cela veut dire qu'il est plus exigeant. Il y a plusieurs raisons possibles à cela, évoquées par notre camarade forumeur québécois : la forme du triangle arrière, la fibre, la rigidité, les roues (que j'ai changées), et aussi le poids, qui découle de ce qui précède. Je pense qu'il est honnête de dire que les dernières évolutions des vélos proposées (tubes aéro, triangle arrière réduit, freins à disques, jantes plus large..) a conduit à des vélos quelque part plus performants mais aussi plus exigeants. D'ailleurs, je constate que face à l"aérodynamisation" du Tarmac Specialized maintient son vélo léger Athéos au catalogue, que Trek a considérablement travaillé sur l'allègement du Madone dernière génération, et que d'autres marques vont ressortir bientôt des vélos légers (selon les confidences d'un très bon vélociste de mon coin). Comme disait Colin Chapman, le fondateur de Lotus, "Light is right". Après, le gabarit, le régime alimentaire, le surpoids ou non du cycliste, c'est un autre sujet.
  4. c’est marrant que lorsqu’on parle de matériel vélo, le sujet dévie souvent sur la morphologie, le régime alimentaire, ou je ne sais quoi d’autre. Le matériel c’est un sujet, la forme du cycliste en est un autre, il faudrait éviter de systématiquement traiter de l’un quand la question porte sur l’autre. La question posée est claire :si vous avez plusieurs vélos de poids différents, ressentez (et on parle de ressenti, pas de chrono ou autre) vous une différence ? J’ai répondu oui car mon ressenti est mon ressenti , mon expérience est mon expérience, vécue à divers degrés de forme et d’entraînement , et je crois que cela n’appelle pas de commentaire de ta part. Moi je n’en fais pas sur ta personne, ni sur tes vélos, ni sur rien qui te soit personnel.
  5. La réponse est oui ! J’ai 3 vélos de route, un Émonda SLR de 6,7 kg prêt à rouler (avec portes-bidons et tout le tsoin tsoin), un Domane SLR a 7,3 kg prêt à rouler et un nouveau Specialissima à disque de 7,7 kg. Je confirme, la différence est vraiment sensible. J’ai terminé la sortie Velo101 de mai (114 km) avec le Bianchi plus fatigué qu’après les 174 km de la Mallorca 312 faite 10 jours plus tôt avec le Domane, malgré moins de km, moins de D+, et plus d’entraînement. Et quant à ma dernière cyclo, la Mediofondo du Tour des stations du Valais faite sur l’Emonda (85km et 2900m de D+), j’ai déjà écrit ici qu’avec le Specialissima je n’aurais probablement pas vu la ligne d’arrivée. Pas uniquement ni purement une question de poids, certes, question aussi de rigidité, elle-même dérivant en partie des roues à disques, mais dans les vélos d’aujourd’hui ces effets pénalisants de poids et rigidité sont en grande partie liés. (Le Bianchi a depuis subi une cure d’amaigrissement avec un changement de roues, il est à 7,38 kg maintenant, je ferai un retour de sensations le moment venu). Quant à Guillaume Martin, je lui suis reconnaissant d’avoir été le premier coureur pro à dénoncer l’aberration de devoir se coltiner 1 kg inutile tout le long des cols du dernier Tour. Les 40 secondes qui le séparaient des favoris en haut du col de la Bonnette ne sont pas à chercher plus loin que dans ce kilo inutile.
  6. Il n’a pratiquement jamais eu beaucoup plus que 50 s d’avance. Pendant 103 km ! Et les équipiers belges et NL ayant, hormis le valeureux Mollema, 38ans, disparu très vite, c’était de l’homme à homme avec les 2 autres favoris, i.e. Remco et MVDP. Mais ceux-ci n’ont jamais vraiment pris leurs responsabilités, roulant par à-coups, ou s’énervant inutilement, comme Remco. Même un coureur comme Skuijns, qui n’est jamais leader à la Trek, a pu prendre les devants pendant un long moment. Quant aux autres coureurs qui “avaient la jambe”, Mas, coureur de nature attentiste, n’a pas couru pour gagner, bien qu’ayant longtemps Adria avec lui, les USA (pourtant encore à 3 dans le 2eme groupe à 25 km) et les australiens non plus et Hirschi était trop seul. De plus, dans ce genre de scénario, le coureur devant se focalise sur son rythme, alors que derrière on perd de l’énergie dans les à-coups et dans les relances et aussi à se surveiller mutuellement ou à s’énerver.
  7. Oui, j’avais oublié de citer Mortensen, dont je me souviens. Mais entre lui et un Jorgen Marcussen qu’on voit apparaître sur le podium du Mondial 78 derrière Knetemann et Moser (rien que cela, en plus sur le Nurburgring que tu apprécies), je ne me souviens pas de coureur danois pesant sur une course. Quant à Olé Ritter, le me rappelle qu’il était recordman de l’heure avant Merckx, mais je ne l’ai jamais vu courir, hormis peut être sur piste (mais à cette époque-là, je n’étais en Europe que l’été et le reste de l'année je n’avais pas accès au cyclisme à la TV).
  8. Et quand on compare les époques, on oublie une chose : à l’époque de Merckx, en tous cas celle que je me rappelle (69-77), le cyclisme ne concernait réellement que 5 nations : la Belgique, les PB, la France, l’Espagne et l’Italie, plus quelques individualités comme Agostînho pour le Portugal, les frères Peterson en Suède et quelques autres. Aucun coureur allemand de 1er plan entre Altig et Thurau, curieusement pas de Suisse, pas de danois, pas d’américains, pas de latinos, pas d’australien visible avant Phil Anderson qui apparaît au début des 80s. Je me parle pas bien sûr des coureurs des Pays de l’Est.
  9. Quand on compare cette course à la purge que fut le Championnat d’Europe, on comprend un peu mieux pourquoi Pierre-Yves et moi avions qualifié ce dernier d’”inutile“.
  10. Evenepoel a été lâché par son équipe, qui a explosé en 15km, Van Aert a cruellement manqué. Guère mieux chez les Orange, l’incroyable Bauke mis à part. Que Bardet finisse meilleur tricolore démontre la faiblesse actuelle du cyclisme pro français à ce niveau-là. Les italiens aux abonnés absents. Belle course de Mas, de l’équipe d’Australie et de Hirschi qui est revenu à un excellent niveau après quelques saisons moins en vue. Et chapeau à Skuijns et Healy qui méritaient le podium mais il n’y a que 3 places… On voudrait voir des courses comme celle-là plus souvent… Quand on y assiste on comprend pourquoi on aime le vélo. Il nous reste le Tour de Lombardie.
  11. Absolument. C’est le terme juste, d’anthologie.
  12. Ça qualifie le pays (Nederland, en anglais The Netherlands) et la nationalité. (J’y ai vécu, comme vous….)
  13. On désigne les orange comme des “hollandaises”. S’il passait sur ce fil, je pense que notre camarade néerlandais du forum nous reprendrait car dans l’équipe des Pays-Bas seules Demi Vollering et Réjane Markus sont hollandaises. Les autres coureuses sont du Brabant (Marianne Vos et Talitha de Jong), de la province d’Utrecht (Bredewold et Peterse) et (la 7ème) du Limbourg, province où se trouve la célèbre ville de Maastricht. La Hollande du nord et celle du sud sont les 2 provinces les plus peuplées et regroupent les plus grandes villes (Amsterdam, La Haye, Rotterdam…) mais il y a d’autres provinces aux Pays Bas (de mémoire 10, soit 12 en tout).
  14. Merci pour l'info. Triste nouvelle. Espérons pour le mieux pour cet enfant.
  15. Pour demain, j’ai regardé la liste de départ, et j’y ai noté des absences remarquables : pas de Bernal pour la Colombie, pas de Vingegaard pour le Danemark, pas de Kwiato, ancien lauréat, ni de Majka pour la Pologne, pas de Carapaz (déjà scandaleusement exclu des JO) pour l’Equateur, pas de Sepp Kuss pour les USA, pas de Lutsenko pour le Kazakhstan malgré un parcours sélectif qui leur convenait (et j’en passe…) Dommage de voir des coureurs d’un tel calibre absents du mondial. Des raisons particulières à cela ?
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