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Olivier MILLIÈS-LACROIX

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  1. Moi je n’aime pas trop. Alpes escamotées, étapes du nord sans pavés, passage dans le pays de Loire qui semble n’être dicté que par des raisons commerciales, retour de la purge des Champs Elysées, pourtant bien ringardisée par l’épreuve des JO… Des étapes en Normandie je ne sais ce qu’on peut en attendre. Il y a quand même des bons points, de belles étapes pyrénéennes, le Mur de Bretagne, le retour du Ventoux et pour l’Histoire un hommage à Bobet pour le centenaire de sa naissance.
  2. Je suis d’accord là dessus. Mon point de vue ne portait pas sur le côté sportif, mais sur le côté économique. J’aurais du écrire : y a t’il en France la place (du point de vue économique, donc) pour 4 équipes World Tour, quand il y en a zéro en Italie, et une seule en Espagne, Allemagne et Royaume Uni ? Les équipes cyclistes ne sont essentiellement financées que par le sponsoring, et à la différence des autres sports majeurs ne perçoivent rien des droits Tv. Ce ne sont pas les points UCI qui assurent les salaires dans une équipe .
  3. Peut-être pourrait se demander s’il y a la place en World Tour pour 4 équipes françaises (soit plus de 20% des équipes du World Tour) quand il n’y en a aucune italienne, une seule espagnole, et une seule britannique. Le cyclisme en France est il plus florissant que dans ces 3 pays ? Je ne le pense pas…
  4. Moi j’ai eu un ALR monté en gr 810 avec des roues DTSwiss ER1400 et des pneus de 32. Un Gravel plutôt « route » donc. Utilisé comme vélo de voyage. J’en ai été très content. Vélo très confortable et très facile à emmener.
  5. Je suis passé ces jours-ci par ma maison de famille dans les Hautes-Alpes, et j’y ai trouvé un exemplaire des mémoires de Poulidor, dont Merckx avait bien voulu rédiger la préface. Il y écrivait :« Bien sûr, il (e.g Poulidor), m’a donné du fil à retordre dans le Tour de France, surtout, lorsque mon rendement en montagne a commencé à s’amenuiser. ». Il est évident que Merckx faisait là référence au Tour 74, car en 73 et 76 il n’a pas disputé l’épreuve et en 75 Poulidor n’était pas dans le coup. Là ce n’est pas moi, ni Poupou qui affirmons qu’à partir de 74 Merckx n’avait plus le même niveau en montagne, c’est lui-même qui le dit.
  6. Et pour souligner qu’il ne lâchait jamais, lors de la dernière étape (1ere du genre sur les Champs, et cette année là intégralement) il avait attaqué dès le km zéro, et du coup Thevenet et lui avaient fait tout le début de l’étape échappés à deux.
  7. Je ne dis pas que 1973 c'était la fin de Merckx. Je dis que son ultra domination dans le Tour commence à s'amoindrir en 74. Sur le Tour de cette année-là, que je me rappelle avoir très bien suivi, celui qui m'a dit que Poulidor l'avait lâché dans toutes les étapes de montagne sauf une, c'est Poulidor lui même !!! (fin 2014, nous avions passé tout un week end ensemble, invités par la même personne). Tu t'appuies sur les victoires d'étape pour décréter match nul. Mais tu oublies que dans l'étape d'Aix les Bains, que Merckx gagne effectivement, Aja et Poupou l'avaient largué dans le mont du Chat (tellement dur avec les braquets de l'époque qu'on ne la plus monté dans le Tour avant 2017). Merckx n'est revenu que dans la descente avec Mariano Martinez (le grand-père de Lenny) dans la roue, et à Aix il gagne le sprint des 4. (Quand je lui ai dit que l''adolescent que j'étais avait été navré qu'il se fasse reprendre dans la descente, Poulidor m'a répondu modestement "je n'avais pas beaucoup d'avance..".). Et dans le Ventoux, c'est Aja qui gagne, mais Poupou arrive second détaché devant Merckx. Dans les Pyrénées, dans l'étape du Pla d'Adet que Poulidor gagne, Merckx se fait aussi lâcher par Lopez Carril. Crois-tu que le Merckx d'avant 74 se serait fait lâcher par Poulidor et Lopez Carril ? Je ne crois pas. Le lendemain, en haut du Tourmalet Poulidor arrive encore détaché, de lui, 2ème de l'étape derrière Danguillaume échappé. Enfin, pour finir avec le Tour 74, sur le dernier long CLM il est battu par Pollentier. (Daniel Pautrat qui commentait alors sur TF1 et que j'ai connu plus tard dans ma carrière lorsqu'il était DGA d'Eurosport m'a confié qu'il avait eu du mal à y croire. Avant cela il n'avait été battu que deux fois en CLM sur le Tour, par Altig lors du prologue du Tour 69 et par Gonzales Linares sur un prologue très court lors du Tour 70. Si Poulidor termine loin au CG c'est surtout parce qu'il a un énorme jour sans dans l'étape du Galibier, que gagne Lopez Carril (Poupou m'a dit qu'il ne s'était jamais expliqué ce jour sans). Pour 75, comme je l'ai écrit, je n'ai pas de mémoire des classiques, ne pouvant les voir à la Tv là où j'habitais. Mais je crois que sur LBL il n'avait repris Thévenet (qui avait une culture des classiques proches de zéro) que près de l'arrivée. Quant au Tour, que j'ai cette année-là aussi très bien suivi, je pense que la lamentable affaire du Puy de Dôme n'est pas la seule responsable de sa défaillance de Pra Loup, qui ressemble quand même aussi à une fringale suite à une étape de folie ou il avait attaqué dès le début (Thévenet lui aussi avait fait une fringale dans le col précédent c'est pour cela qu'il était derrière avant la montée de Pra Loup). Et à Valloire, le Tour était déjà joué. Enfin il faut rappeler que cette année là il avait aussi été battu dans le CLM du prologue (qui se passait en Belgique) par un débutant du nom de Moser, dans le CLM en montée par Van Impe, et que dans le long CLM précédant les Pyrénées il n'avait devancé Thévenet que de 9s, après une première semaine où il n'avait cessé d'attaquer, créant 2 bordures le 1er jour (il y avait des demi-étapes) car il voulait d'une part reprendre le maillot jaune à Moser d'autre part prendre de l'avance sur Thévenet, Van Impe et Zoetemelk qu'il sentait désormais supérieurs à lui en haute montagne, car dans le Dauphiné précédent le Tour, il n'avait fini que 10ème, à 10 minutes de Thévenet, devancé aussi par Van Impe, Zoetemelk, Moser, Poulidor et quelques autres. C'est peut être cette débauche d'énergie en 1ère semaine qui a aussi contribué à sa défaillance de Pra Loup. Et il ne faut pas oublier qu'avant le coup de poing, il avait été largué dans les 2 précédentes arrivées au sommet, à St Lary par Zoetemelk et Thévenet et au Puy de Dôme par Van Impe et Thévenet , le coup de poing ne lui ayant fait perdre aucun temps sur l'étape qu'il a fini avec Zoetemelk avec qui il avait fait toute la montée. Pour avoir très bien suivi les 2 Tours 74 et 75 et pour avoir pu échanger longuement avec des personnes qui l'ont disputé ou commenté, ma convictions faite que le Merckx de 74 et après n'était plus au niveau des années précédentes, sur le Tour tout au moins.
  8. Je parle de trompe l’œil car l’argument «les 5 nations traditionnelles dominent encore le cyclisme , Slovénie excepté » ignore le fait que le classement est très dense de la 6ème place, occupée actuellement par l’une des 5, l’Italie je crois, à la 10ème place. À l’époque de Merckx, derrière les 5 nations B, PB, I, F, et E, c’était le vide sidéral ou presque, les coureurs des autres pays se comptant sur les doigts des 2 mains voire une : Agostinho, Gosta et Thomas Peterson, Leif Mortensen, Barry Hoban pour les sprints et je n’en vois pas beaucoup d’autres. Trompe l’œil aussi parce ce classement semble privilégier la quantité de résultats sur leur qualité : ainsi la 4ème place de la France me semble flatteuse pour un pays dont les coureurs n’ont plus gagné un grand Tour depuis 27 ans alors que des pays ayant des coureurs qui en ont gagné parfois plusieurs dans les 5 ou 6 dernières années (Danemark, USA. Colombie, Equateur, UK) sont classés derrière. On pourrait faire des considérations du même genre pour les grandes classiques et les monuments.
  9. Oui, je répondrai plus longuement à l’argument de Michel sur les « nations traditionnelles qui dominent encore le cyclisme », car le classement UCI est un peu un trompe l’œil, du moins à mon avis.
  10. Arguments pertinents, mais je mettrais quelques bémols sur le sujet de la concurrence de Merckx. -Jusqu’en 76, année de sa victoire, Van Impe ne s’est intéressé qu’au classement de la montagne, pensant peut être que son petit gabarit de grimpeur l’handicapait trop sur les CLM. Et ensuite, lorsqu’il s’est intéressé au maillot jaune, Merckx n’était pas là (76) ou plus compétitif (77) - Quant à Zoetemelk, sur le Tour tout au moins, il s’est avéré un « secundeon »parfait, plus encore que Poulidor, ce qui n’est pas peu dire. Je me rappelle qu’en 71 il était déjà surnommé le « champion du monde des suceurs de roues », - et pour Gimondi, après avoir dans le Tour 69 pris une demi-heure et terminé 4ème derrière Pingeon et Poulidor il n’est revenu sur le tour qu’en 72 (deuxième) et en 75 où en fin de carrière, il finit de mémoire 5ème, gagne une étape, et termine second de la fameuse étape de Pra-Loup. Ses confrontations avec Merckx sur le Giro, je les ai pas suivies. Ma mémoire, des classiques est moins bonne mais au sujet de Maertens, il faut rappeler qu’il n’apparaît au premier plan international qu’en 1973, à l’occasion du fameux couac de Barcelone, que tu cites dans ton poste. Et en 1973, c’est le début de fin de la période de domination totale de Merckx, puisqu’en 1974, pour la première fois, il ne gagne pas de monument. Par contre, je suis entièrement d’accord sur le fait qu’on s’économisant un peu plus, Merckx aurait pu faire une plus longue carrière et gagner encore et beaucoup plus de courses.
  11. Nous étions plusieurs sur ce forum à dire avant son accident qu’avant de l’appeler « le petit cannibale », surnom donné par la presse belge et que lui-même n’appréciait pas, il fallait attendre de pouvoir le comparer à Pogacar, qui est à peine plus âgé que lui.
  12. Le jeune Van Eetveld méritait peut être mieux que 7ème. Mais il faudra qu’il s’améliore en descente !
  13. Je pense que comme athlète de haut niveau et personnage public il sait très bien qu’il doit faire des efforts pour canaliser les réactions que peut susciter son très fort caractère (qui fait partie de sa force). Je trouve qu’il le fait de mieux en mieux. Moi non plus je n’ai pas compris pourquoi il s’est énervé après la moto image (dont le conducteur et passager ne faisaient que leur travail, qui accessoirement participe à sa notoriété), alors que la course était pliée. Mais j’ai trouvé son interview post course très sincère, sans langue de bois, sur un ton parfaitement juste.
  14. On commence à voir fleurir les articles comparant Merckx et Pogi, se demandant qui est le plus grand, ce qui signifie que la question commence à se poser, alors que jusqu’ici elle ne s’était jamais posée avec quiconque. - arguments en faveur de Merckx : le palmarès (beaucoup plus étoffé, et aussi plus varié, incluant dans les classiques la Primavera et Paris-Roubaix, dont on n’est pas certain que Pogi puisse les gagner un jour, surtout la deuxième, et aussi le record de l’heure. - mais il y a déjà des arguments en faveur de Pogi : le niveau de la concurrence à laquelle le slovène doit se frotter est beaucoup plus élevé que celui de la concurrence de Merckx, qui a fait la majeure partie de sa carrière à une époque où la planète vélo ne comprenait essentiellement que cinq pays. Au climax de sa carrière i.e. 68-73, (en 74 il était déjà en déclin, Poulidor à 38 ans avait réussi à le lâcher dans toutes les étapes de montagne du Tour sauf celle du Galibier), il n’y eut que le seul Ocaña qui se soit en une seule occasion montré capable de le secouer sur un Grand Tour, et sur les classiques il n’y avait que les frères de Vlaeminck qui pouvaient espérer le battre, en s’ y mettant à deux. (Ok j’exagère un peu). Pogi, en comparaison, coexiste avec une sacrée brochette de super cadors (Remco, MVDP, WVA, Vingegaard, Roglic…) Un autre facteur de comparaison est le nombre de jours de course par saison : Merckx en avait beaucoup plus (j’ai lu le chiffre hallucinant de 190 jours de course). Ceci pourrait plaider en faveur de Poggi, car si on utilise la même méthode de comparaison Inter-époques que pour la Formule 1, où on compare le nombre de victoires ramené au nombre de départs, la statistique de Pogi sur cette saison 2024 est tout simplement renversante : il a gagné 7 des huit dernières courses dont il a pris le départ, ne perdant qu’au Grand prix de Québec en étant repris par le groupe des sprinters peu avant l’arrivée. Mais comme le rappelle très bien Jean Pierre, c’est à la fin de la carrière de Pogi que l’on pourrait complètement les comparer. La question est de savoir combien de saison Pogi pourra se maintenir à ce niveau. Merckx (tout comme d’ailleurs Hinault) avait arrêté sa carrière assez tôt, entamant son déclin dès l’âge de 29 ans et finissant le Tour 77 à la 6ème place, à 32 ans.
  15. Je sais parfaitement qu’elle est l’importance du poids pour moi. Et le but de mon post n’était pas de relancer une discussion sur le sujet, on l’a déjà eue. Il était juste de souligner avec un peu d’ironie la versatilité du marketing des marques. A l’avenir, je me dispenserai de ce genre d’ironie, puisque visiblement elle n’est pas relevée…
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