Geoffroy CACHAT

Les épreuves ont débuté hier, malheureusement dans une quasi totale confidentialité médiatique. L'équipe de vitesses hommes a progressé d'une place par rapport aux JO en s'inclinant face aux invincibles néerlandais. L'équipe poursuite hommes a battu (avec RF battu de 2sec à la clé) les champions du monde en titre, les Danois, et affronteront les champions olympiques italiens emmenés par leur machine Filippo Ganna. Mathilde Gros s'est qualifié en début d'après-midi pour les 1/4 de finale du tournoi de vitesses et fera face à la canadienne Laurianne Genest. En keirin hommes, Rayan Hellal s'est qualifié pour la grande finale ce soir, et fera face notamment aux deux intouchables Lavresen et Hoogeland. Vigier disputera lui la petite finale. Ce soir, il y a aussi l'élimination femmes, avec Valentine Fortin. Je m'interroge sur la non présence de l'équipe de poursuite femmes, qui avait pourtant brillé à Tokyo. Une personne avisée en connaitrait la raison ? La couverture médiatique est telle que je peine à trouver l'information ...

Je suis inscrit aux deux, ayant reporté mon inscription de cette année étant donné le changement de date qui rendait impossible ma participation. A mon avis, elle ne souffrira pas trop : cela peut aussi être l'occasion de faire une semaine de vacances très orientée vélo dans le secteur et tout organiser en conséquence.

Il est de tradition aussi dans la plupart des monarchies européennes d'apprendre le français ... Mais pour lui, comme pour la famille de Suède, il y a effectivement matière à être davantage francophone voire francophile. Sinon, joli plumeau Mister Jakob !

C'est un petit manque en effet ... Mais il va y avoir de l'action malgré tout avec un tracé très varié. Et la dernière montée va être dantesque et pourrait être sujette à bouleverser le classement général.

Pas encore vu sa coupe à Jakob mais au vu de la présentation de l'épreuve féminine, concentration dans le quart nord-est et les montagnes des Vosges.

Super que ça se soit passé comme ça ! Je pense que le matériel bien adapté y est en effet pour quelque chose. Vous avez fait le choix de la meilleure option en prenant les secteurs taquet. J'avais pris l'option inverse pour partie en voulant économiser le matériel, en roulant très fort entre pour compenser, mais physiquement, c'est pire. Rendez vous le 16/04/2022. ;)

Oui j'ai vu ça ... Il faudra attendre 2023 pour réaliser le doublé ... Et faire un choix en 2022. A titre professionnel, le milieu de mois me convient bien donc probablement Roubaix en 2022.

L'idée est à peu près la même pour 2022, avec Flandres et Roubaix si je peux prendre les jours nécessaires.

Doublon désolé

Matériel au poil, cela ne devrait pas pêcher de ce côté là. Et pas de raison que ça soit le cas pour le reste. La pluie potentiellement prévue la nuit risque de rendre cela un peu plus sport surtout Arenberg ... Mais si déjà il ne pleut pas le reste de la journée, cela sera moins désagréable. Bon courage et amuses toi bien !

Le sélectionneur n'a cru ni en Remco ni en Stuyven. Il a sacrifié le plus jeune des deux (le moins expérimenté), qui a roulé à bloc dans la partie de transition (à la demande de quelqu'un me semble-t-il avoir lu, peut être conformément à leur plan initial). Cette volonté de rouler à bloc n'était sans doute pas pour éviter un retour de l'arrière, mais pour empêcher pourquoi pas toute sortie d'un ou deux outsiders que les favoris pourraient sous-estimer et laisser avec une avance trop importante. Personne ne le saura, mais il est tout à fait possible que le but était celui-ci en fin de compte ... Là où ils ont eu des œillères, c'est d'avoir miser jusqu'au bout sur WVA (lui-même aurait peut être du sentir plus tôt qu'il n'était pas au top).

Franchement, acheter des pneus en 28 juste pour l'épreuve, à titre personnel je ne le ferai pas forcément. Confort supplémentaire certes, mais s'il s'agit d'un seule utilisation, je pense que ça n'est financièrement pas "rentable". Concernant la pression, à mon avis dans ton cas autour de 6,5. J'ai omis un détail important : prévoyez des portes bidons qui tiennent vraiment bien les bidons. Vous allez me dire : pourquoi, tous les modèles le font ! Bah non pas sur les pavés... Le nombre de bidons qui jonchent le bas côté dès les premiers secteurs en est la preuve. ;) Et puis la "souffrance" est relative, un vrai plaisir d'aller au bout malgré tout. Il faut en profiter même si physiquement, ce n'est pas une promenade de santé, évidemment. Bonne route et pavés !

J'ai vu que Shimano sortait plutôt ceci en 11-34 : 11-12-13-14-15-17-19-21-24-27-30-34. Donc cela irait bien non ? Personnellement, cette cassette me conviendrait plutôt bien : 52/11 permet d'envoyer en faux plat descendant ou en descente, et dans les Alpes où je vis, compte tenu de mon gabarit >85kg, je suis très content de pouvoir tourner les jambes avec une 30 ou 34 à l'arrière, dans les nombreux cols comportant quelques kilomètres >10%. J'ai une certaine puissance, mais je n'aime pas m'exploser les jambes dans les passages de plusieurs hectomètres supérieurs à 12% quand je pars pour une sortie supérieure à 100km. Par conséquent, j'apprécie beaucoup une large plage, n'en déplaise aux puristes du dent à dent ou des cassettes plus traditionnelles.

Avec plaisir, d'autres ont sans doute beaucoup plus d'expérience que moi en la matière mais bon ... Débuter avec Arenberg, dans un sens c'est bien, car vous allez arriver "frais" physiquement. Cependant la mise au parfum va être rude, c'est tellement particulier de rouler sur des pavés et encore plus sur Arenberg ! Cela donne l'impression que pas un n'est posé comme l'autre. Ils sont tellement usés et disjoints que des itinéraires gravel paraissent plus fréquentables. Si possible, faites vous la main la veille sur un ou deux secteurs près de votre lieu de séjour. Je ne l'avais pas fait, et je pense que ça vaut le coup malgré tout de tester. Je ne pouvais pas cette année (au printemps) et je n'ai pas cherché à m'inscrire (si cela était encore possible) pour cet automne, mais j'irai le refaire. C'est un peu comme la montagne, ça vous gagne ... ;)

Première et unique expérience en avril 2019, pour accompagner un camarade de club qui en était à sa 5° participation. Sur le 175, avec tous les secteurs pavés, idem sans aucune expérience des pavés avant de me lancer dans cette aventure. Pas vraiment d'entrainement de fond avant l'épreuve (environ 800km et c'est tout, en travaillant surtout la force). Matériel utilisé : mon Peugeot Alu datant de 20 ans, roues Mavic Ksyrium Equipe alu avec pneus Vittoria Rubino Pro Graphene 2.0 monté en 25 (le maxi autorisé par mon cadre), vraie double guidoline. Je suis un gros gabarit (poids à l'époque >95kg), gonflage à 8,5 bars. Le départ très frais le matin et libre, mais ça rentre vite sur un petit groupe pour faire les premières dizaines de kilomètres avant le premier secteur pavé. Et là, ça surprend de débouler à plus de 30km/h sur ces secteurs, et à moins d'être très costaud, tu ne tiens pas cette vitesse sur tous et très longtemps.Comme Clémentine l'a indiqué, tu te dis à la sortie du premier que 53km comme ça ce plus, ça va être compliqué. Ampoules sur les zones d'appui dès la sortie du 3° secteur, explosées au secteur suivant, donc difficile de tenir le guidon autrement qu'en "pince". Tant mieux car c'est plutôt conseillé au final, tout en élargissant la zone de contact de la main. Mais il est nécessaire d'avoir de bons avant-bras. Une seule crevaison à déplorer au 5° secteur, à l'avant, et je ne sais trop comment ... Sinon que dire, la difficulté au final, c'est de tenir le centre du pavé le plus possible et avec la vitesse la plus élevée possible. Physiquement, ça secoue et mentalement c'est aussi éprouvant car le risque de chute est permanent (du reste, il l'est au bord aussi compte tenu des débords des pavés irréguliers). J'avoue avoir eu une certaine émotion, voire appréhension avant la trouée d'Arenberg. D'abord parce que c'est mythique, visuellement quand tu arrives, mais aussi parce qu'une fois dedans, tu comprends pourquoi Paris Roubaix est un vrai "enfer". Là, vraiment, c'est de la survie car il y a du monde avec des vitesses très très très disparates par rapport à d'autres secteurs, et c'est tellement irrégulier qu'il est impossible de tenir une ligne en appuyant. Mais quel bonheur d'en sortir et de l'avoir passé. Les autres, Carrefour de l'Arbre, Mons etc sont difficiles car ils se trouvent au bout ou presque, mais techniquement pas aussi éprouvant (je trouve). Quel plaisir enfin de débouler sur le Vélodrome pour le demi-tour de piste ! J'ai fini explosé physiquement, mais tellement heureux d'être allé au bout. Concernant l'attitude à avoir, il y a deux stratégies : - soit rouler fort sur le plat entre les secteurs et gérer les secteurs à sa main - soit rouler tranquillement dans les roues de ceux qui le veulent entre les secteurs, et lâcher tout ce qui est possible lors du passage dans ceux-ci pour les passer en puissance, ce qui évite les rebonds etc ... J'avais opté pour la première, ce qui n'est à mon avis pas la bonne solution. Mais je ne me refais pas, j'aime bien être en groupe.

Etant donné le prix du kit cadre et le fait que ce soit le "vélo" d'une vie, je ne souhaitais pas faire installer un groupe qui serait dépassé (en restant chez Shimano) quelques mois après. D'où ma patience. Après, il est vrai que je ne connais ni les plages de développement, ni le prix, mais prêt à attendre pour avoir la possibilité de le faire poser sur ce vélo.

Les pistards de la vitesse par équipe en Bronze en battant l'Australie, éphémère détenteur du record olympique plus tôt dans la matinée. Une bonne nouvelle vu la jeunesse de cette équipe. De même, bien qu'elles ne terminent pas avec une médaille, les 4 filles de la poursuite battent la NZ pour le match pour la 7° place, en améliorant à chaque sortie le record de France (au final, 7 secondes gagnées !!!). Lors de ces matchs de classement et médailles, elles ont réalisé le 3° temps, derrières les intouchables allemandes (record du monde en finale) et les américaines (médaille de bronze). C'est une superbe performance de très bon augure pour les échéances futures.

J'attends un groupe Dura-Ace DI2 12V pour équiper mon nouveau vélo. Il semblerait, d'après mon vélociste, que la commercialisation et la disponibilité soient autour de fin octobre plutôt que septembre comme préalablement annoncé en "off".

J'utilise très majoritairement les cuissards à bretelles. Mais parfois, lors d'entrainements courts plus typés triathlon et que je ne mets pas la combi dédiée, j'utilise deux cuissards sans bretelles, légèrement compressifs. Je pense comme cela a été signalé qu'il faut vraiment prendre une taille très ajustée de façon ce qu'il colle bien au corps. De même, solution à éviter complètement lorsque l'on est pas affûté et que subsistent des rondeurs abdominales, car la ceinture de maintien aura tendance à "rouler" sous celles-ci. J'en ai fait l'expérience avant ... ;)

Assez d'accord, soit le prix de deux cafés en ville par exemple...

Tout pareil, ce pied Lidl convient parfaitement à l'usage. Suffisamment stable, bonne tenue de la pince et du système pour le guidon. Au prix d'achat, une vraie bonne affaire.

Personnellement, j'ai eu la même impression ... Comme si, et pourtant ça ne semble pas être son habitude et son tempérament, il avait pêché par excès de confiance en sa faculté à avoir creusé un écart irrémédiable.

Yates a éteint tout le monde aujourd'hui, trop fort pour toute concurrence sur cette étape courte et tonique. 40" sur Sivakov, 1' sur Martin et Carthy notamment ...

Personnellement, je roule avec des Vittoria Rubino Pro depuis 2 ans. Niveau résistance, c'est vraiment très bon, d'autant que je ne suis pas un gabarit léger (>90kg jusqu'au début du mois). Niveau confort, cela dépendra de la pression de gonflage : quand je les gonfle à bloc (9 bars), la sensation de confort reste correcte mais pas exceptionnelle. En dessous (autour de 8 bars), la différence est notable et le confort est plutôt bon. Bien entendu, ce n'est pas du niveau d'un pneu très haut de gamme, mais il est pour moi largement suffisant pour mes sorties habituelles hors cyclosportives (bien que je l'utilise aussi parfois en cyclosportives). Une qualité que j'apprécie beaucoup sur ce pneu en tout cas, c'est son adhérence sur routes sales ou humides.

Oui pour la Marmotte ! D'autres du BABC sont inscrits ? Chez nous oui, nous serons 4. Je ne serai pas sur la Santini (trop "loin" en distance pour mon programme cette année) ni sur la Marmotte Valais car en congés, mais cette dernière devrait figurer à mon programme 2022 ... 😉