Geoffroy CACHAT

Non Sylvain, tu as mal lu. Avant, j'arrivais à mieux monter seulement, avec 8kg de moins. Pour le reste, je suis plus facile maintenant, en ayant toutefois moins de puissance pure (sur un sprint à PMax). Et à côté de mon entrainement, je roule en club ou en groupe. Je viens de terminer un stage où nous roulions tous les jours ensemble 😆 et nous avons terminé exactement comme tu le disais, en se faisant mal à la gueule en mode chacun pour soi mais le plus vite possible sur un segment de 21 bornes avec 460m de D+. Vu ce que j'ai sorti lors d'un dernier jour après les efforts consentis les jours qui ont précédé, je peux vraiment te dire que ma prépa fonctionne.

Effectivement, c'est la théorie qui a cours dans la majorité des cas. J'ai reconstruit ma condition physique sur cette base depuis le mois de janvier, avec beaucoup de foncier à basse intensité et depuis 4 mois l'introduction de séances variées (PMA, seuil, sprints, force/vélocité etc), aussi ciblées en fonction de mon objectif principal, Milan/San Remo, une cyclo où cela va rouler fort, et relancer souvent, avant de se terminer par des efforts au seuil dans les capi du final. Ce que je peux vous dire : après deux années très moyenne au niveau de ma structuration d'entrainement et une prise de poids que je n'ai pas maîtrisé (quelques kilos mais quand on est proche du quintal), je remonte aussi vite les pentes en vitesse de croisière que dans mes années où j'étais plus léger (800m/h), et ce à rythme cardiaque très maîtrisé (ce qui était moins le cas avant). J'ai retrouvé mon "punch" sur des efforts courts. Les deux bémols me concernant : j'ai perdu un peu en puissance max, et je n'ai pas ma capacité à aller au delà des 900m/h sur des efforts longs en grands cols, chose que j'arrivais à faire lors de ma meilleure année (avec 8kgs de moins). Pour ce dernier bémol donc, je le mets davantage sur le compte de la différence de poids que sur l'entrainement, même si je n'ai pas travaillé spécifiquement les longues montées jusqu'à maintenant (il faudrait faire davantage de seuil justement).

Séance de seuil ce midi : 4x 6'/4'. 32km, 557m de D+ en 1h20.

Il reste Santa Barbara (12,6km à 8,3% de moyenne) et le Passo di San Valentino (18,1km à 6,2%), avec avant cela une montée non répertoriée. Tout cela dans les 85km restants.

Parce qu'il a ouvertement indiqué en début de saison qu'il souhaitait participer aux championnats du monde de VTT à Crans Montana en septembre, s'agissant de la seule épreuve qui manque encore à son palmarès. Que lorsqu'il fait du VTT en cours de saison cycliste, il a pris pour habitude de participer à la manche de Coupe du Monde de Nove Mesto, sur laquelle il avait remporté en 2019 sa première épreuve en XCO en carrière. Donc il ne fait que "suivre" ses habitudes, ayant sans doute pensé qu'en allant à Nove Mesto sur un parcours qu'il connait bien, il prenait moins de risques. Ce qu'il était raisonnable de croire. Mais une course reste une course, et MVDP ne les fait jamais à moitié. Il a voulu partir vite, remonter vite, comme il le fait en cyclocross, mais ça n'est pas passé.

Belle annonce qui permet de brouiller les pistes 😁

Je ne pense pas. Il a été maladroit/malchanceux depuis ce début de Giro et cela s'en ressent sur sa performance. Mais, à titre personnel, je me méfie de la bête blessée. Bien qu'il ait perdu un de ses atouts maîtres en montagne trop tôt au cours des premières étapes qui aurait pu l'aider à tenter de renverser la table.

Absolument ! J'avais suivi ça et j'avais trouvé ta cyclo plutôt remarquable ! D'ailleurs, sur un autre monument belge, le Tour des Flandres à un an d'intervalle, nous avons fini avec une moyenne semblable. J'avais fait le grand (240), ce qui fausse un peu car le dénivelé était guère plus important de mémoire, mais avec 70 bornes de plat en plus, ce dans des conditions dantesques (pluie du début à la fin et pavés détrempés et boueux). Ce serait avec grand plaisir pour rouler ensemble. Nous envisageons avec le club, pour l'an prochain, un périple pyrénéen car nous ne connaissons pas... Ce pourrait être l'occasion. Sinon, oui, je prends beaucoup de plaisir avec des gars aux capacités proches. Car on se tire la bourre sur le plat, dans les montées en ayant toujours l'un ou l'autre en point de mire, et on recolle sur les relances dans le pire des cas. Dans le club, j'ai deux gars très polyvalents qui grimpent et roulent, et font très mal quand ils décident de faire les deux dans la même sortie. Mais rien de tel pour s'amuser 😆

Pendant le stage, ou en sorties clubs, le principe est le suivant : on roule fort en groupe sur le plat/faux plats montants et descendants, et en montée, chacun son "rythme" (celui qu'il a envie de mettre). Les plus forts en grimpe, dont je ne fais évidemment pas partie (je suis plutôt dans les 2-3 plus mauvais à un rythme de croisière de 700-800m/h) partent devant et redescendent nous chercher. Selon le type de montées, je peux m'accrocher un moment voire être un peu meilleur que certains "purs" grimpeurs" car étant plus puissant (jusqu'à 6%), ou alors sur des efforts courts sollicitant le punch lorsque je décide de vraiment me faire mal et péter le caisson. Mais globalement, je suis plutôt celui qui roule fort dans les autres moments de la sortie, et me défend autant que possible dans les montées en gérant à intensité tempo, quand nous roulons en groupe/club. Je fais davantage mes intensités seul, ou alors dans quelques montées choisies sur une sortie, ou plusieurs sorties d'affilée (comme c'était le cas pendant ce stage).

C'est la 5° année, et en général, nous essayons de trouver une date environ 15 jours à un mois avant nos gros objectifs. Cela fonctionne plutôt bien (comme les pros 😆), enfin d'après notre relative expérience. Cela a aussi l'avantage de nous offrir une belle semaine de "vacances" dans un lieu dédié. Au niveau du programme pour les deux prochaines semaines : effectivement il faut digérer mais sans perdre les acquis --> séances plus courtes mais en gardant des intensités (PMA/Seuil autour d'une 1h grand max par séance). Plus de sorties à gros volume mêlant longueur, D+ et intensités. Une seule sortie de 4h prévue en endurance stricte mercredi, si j'arrive à la caser car j'ai une semaine de 3 jours pros bien chargés avant 4 jours bloqués persos sans vélo pour aller aider dans ma belle-famille. La semaine prochaine, ce sera une séance d'intensité puis un déblocage la veille, entrecoupées de séances de récup pour faire du jus et remonter la forme à son maximum pour un pic. J'ai la "chance" d'être un "endurant" et de bien supporter la charge, puis récupérer assez vite. En essayant d'optimiser aussi bien entendu le fait de pouvoir bien dormir, bien boire, m'alimenter etc... Comme cela est de toutes façons nécessaire en temps normal.

Retour d'une semaine de stage à Riccione, en Italie sur l'Adriatique, légèrement au sud de San Marin. Partis avec le club le samedi 17/05 et retour samedi 24/05. Nous avons roulé du samedi midi au vendredi fin d'après-midi : 7 jours/ 707,8km/ 9326m de D+. Un bon stage d'entrainement avec un certain volume et une certaine fatigue finale. Place au rush final avant mon grand objectif, Milan/San Remo amateurs dimanche 8/06 dans 14 jours. Puis Les Boutières/Ardéchoise, au cours de laquelle je serai l'accompagnateur d'une des féminines de notre club.

Oui, parce qu'ils aiment s'échapper... Mais je les avais oubliés dans le dominante blanche, bien que le reste rappelle l'Italie avec le vert et le rouge. Et permette ainsi de mieux les reconnaitre. Sprint très propre et bien amené par ses coéquipiers, à l'inverse d'autres équipes qui n'ont pas su faire (pour les "tenors").

Je ne sais pas pour vous, mais entre les Bahrain Victorious, les Red Bull Bora, les UAE, les Q36.5, les Israel Premier Tech et en plus les EF qui ont choisi le blanc comme couleur principale de maillot bis pour ce Giro, il est très difficile de déterminer qui est qui sur les vues aériennes ou les vues de face. Tous, quasi tous, ont des épaules et avant-bras de couleur blanche. Hormis bien connaître leurs équipementiers en casque et leurs couleurs, vraiment pas évident...

Je vais pouvoir tester sur un même vélo une autre roue carbone, ce qui ne m'était pas arrivé depuis un certain temps (j'ai deux vélos carbone mais ne change jamais les paires de roues, à l'inverse de Pierre). Je n'avais encore jamais passé mes Shamal carbone, destinées à mon deuxième vélo, sur mon Filante SLR. Mais comme je pars en stage en Italie pour une semaine dès samedi, que les routes ne sont parfois pas très accueillantes, et que je vais rouler tous les jours, je prends l'option de cette paire plutôt que de l'habituelle Fulcrum Speed 40 Cmptzn. Je serai capable largement d'emmener les Fulcrum mais je souhaite les "préserver" au cas où. Je pourrai vous donner un avis autre sur une roue plus endurance sur un vélo aéro, alors que j'avais jusque là une paire de roue "compétition" sur un vélo aéro.

Pogacar a roulé sur le Y1RS il y a peu en course. Mais a priori, oui il ne convainc pas spécialement hormis les étapes plutôt plates. Et comme le V5RS a toutes les qualités d'un aéro polyvalent, il devrait recueillir la plupart des suffrages jour après jour. Mais effectivement, les équipes qui sont dotées de deux cadres ont une tendance générale à privilégier les Aero même pour leurs coureurs poids plume. Il n'y a que sur les grosses étapes de montagne que les coureurs font le choix de montures purement montagne, afin, je pense, de gagner un peu en confort sur l'accumulation des efforts, ainsi que sur certaines performances (dynamisme des relances ?). Mais aussi parce que les ascensions sont longues voire très longues. Ce qui n'est pas le cas des Ardennaises où les montées sont plutôt courtes malgré un dénivelé important. Les Aero sont devenus tellement performants, n'en déplaisent aux aficionados du poids très contenu, sur tous types de terrains, que cela devient en fait le vélo polyvalent. Et comme dit par dénivelé, entre autres, les coureurs poussent tous tellement de watts maintenant... y compris les féminines. Pour elles, il ne doit y avoir que Giant/Liv pour la Jayco Allula qui doit avoir des cadres spécifiques. Je pense toutefois qu'il faudra faire le bilan après le premier grand tour. Mais en tout cas, à titre personnel et vu mon gabarit et ma façon de pédaler, un vélo de grimpeur ne convient pas, je m'ennuie avec. Et pourtant, je fais quand même du dénivelé et de longs cols.

Je ne le vois pas faire ça, au lendemain de la journée de repos, l'étape n'est pas très difficile et pourrait lui sourire. Sinon, pour retourner se préparer en altitude en vue du TdF alors qu'il manque déjà de rythme en compétition, dans une certaine mesure ? J'ai du mal à penser que ce sera son choix et celui de son équipe.

C'est vrai qu'entre l'imbroglio de la première étape CLM, puis le peu de spectateurs, cette Vuelta ne laissera pas une trace indélébile, sauf pour la FDJ Suez qui remporte son premier Grand Tour depuis la création de l'équipe, grâce à l'effectif le plus complet et le plus fort. Labous et Muzic dans le top 10 du général, Kerbaol qui n'en finit plus de montrer à quel point elle est au top niveau mondial, l'avenir est au beau fixe pour les françaises. Et la jeune Marion Bunel qui continue d'apprendre du haut de ses 20 ans, sans sa chef de file pour la semaine qui a du jeter l'éponge un peu trop tôt dans cette Vuelta (mais à bon escient probablement en vue de son objectif). Après, que les néerlandaises fassent 7/7 n'est guère étonnant je trouve sur cette Vuelta. Déjà parce qu'elles ont le plus grand réservoir, parce que leurs adversaires potentielles n'étaient pas là ou pas à leur niveau ou ayant du jeter l'éponge. Et parce qu'en plus, deux de leurs plus sérieuses concurrentes travaillent dans l'équipe de la meilleure. Celle qui m'a le plus surpris en fin de compte, c'est Marlène Reusser. Je ne la voyais pas évoluer à un niveau aussi "élevé" en montagne, bien que les enchainements de cols étaient moins difficiles à passer qu'ils ne le seront dans les deux autres grands tours.

Et sinon, pour en revenir au sujet... Victoire de Van der breggen, sortie dans la descente après avoir laissé faire Kerbaol et Vollering. Elle a placé une accélération décisive et a fait parler ses qualités de routière pour finir en mode CLM. 12 secondes sur la ligne, plus 10 secondes de bonif', et elle repousse sa première (principale ?) rivale à 17 secondes au général. Labous et Muzic dans le temps de leur leader, alors que PFP a perdu 14" sur la ligne, n'ayant pu basculé dans le groupe de tête au somment de la dernière ascension. Elle a subi une cassure à un peu plus d'un km du sommet après l'accélération de Lippert, et n'a pu combler son retard dans la descente (peut être tactiquement aussi car Vos était devant, alors que Gerritse était dans son groupe à elle). Evita Muzic prend aussi la tête du classement de la montagne. Marianne Vos conforte son maillot du classement par points.

A la limite, au moins eux ont une logique voire une cohérence dans leurs choix. Car j'en ai aussi vu un certains nombre avec une grosse barbe, mais les jambes rasées. La barbe serait-elle moins gênante pour l'aéro ? 😆

C'est certain, le parcours du TdF femmes avec Zwift est autrement plus difficile, et plus long. Par le passé, il y a déjà eu la Super Planches de Belles Filles, le Tourmalet ou encore l'Alpe d'Huez l'an passé. Et cette année, il y a la Madeleine le samedi, mais l'étape de dimanche sera redoutable, crois moi, car elle est sur mes terres et Joux Plane ne va pas leur faire du bien non plus. Toutefois, je ne dis pas que cela ne pourrait pas être mieux comme parcours au vu du terrain de jeu. Je pense juste qu'ASO suit une certaine logique. Même organisation que le TdF femmes avec Zwift qui doit être l'attraction principale de la saison, donc la Vuelta féminine ne peut pas non plus lui voler la vedette, et si elle permet de couronner ou voir batailler d'autres équipes/individualités, ce sera tout bonus dans le cadre du développement du cyclisme féminin. Finalement, il n'y a guère que le Giro Donne aussi qui a un parcours plus difficile (mais moins que celui du TdF femmes avec Zwift à mon avis) avec 8 étapes. En plus, en raison d'un calendrier ramassé des trois grands tours dans le cyclisme féminin (91 jours entre le début du premier et la fin du troisième, pour 128 jours dans le cyclisme masculin), et que les équipes n'ont pas de multiples têtes d'affiche, je pense qu'il s'agit d'un choix délibéré de ne pas trop corser l'addition dès le premier grand tour de la saison. Car dans le cyclisme féminin, les têtes d'affiche sont moins nombreuses, et toutes les équipes pas autant armées que chez les messieurs. Ce n'est que mon sentiment personnel et mon analyse.

Petite sortie hier en fin de journée pour une séance de sprints avec 2 blocs de 6x10" à 900w/50" 150w : 27km/188m D+ en 58'. Mais effectivement, comme vous, j'étais en court en bas mais remis la veste mi-saison en haut, léger vent. Sensations nettement plus fraiches que dimanche alors que je suis resté en bas cette fois-ci.

Je ne suis pas d'accord avec toi Sylvain, sans pour autant prétendre avoir davantage raison mais, reprenons factuellement : Prologue et deux étapes plates pour permettre à toutes les concurrentes de s'exprimer sur leur terrain, ou presque, mais avec les dangers que cela comporte (parfois un mauvais choix de l'organisation pour le lieu d'arrivée en milieu urbain, mais, malheureusement, ça va devenir monnaie courante car toutes les villes en rajoutent année après année). Puis, aujourd'hui : deux cols dont un a son sommet 10km avant l'arrivée, avec 4,5km à 5,6% de moyenne. Peu de chances que toutes les femmes rapides le passent avec les favorites qui vont probablement commencer l'écrémage pour gérer plus facilement les étapes suivantes. Demain, échauffement de 87km avant deux bon cols, un court de 3,8km à 7,6% moyen mais dont le dernier kil est à plus de 12% de moyenne, suivi d'une arrivée au sommet sur un col de 6,5km à 8,9% de moyenne dont 4 sont à plus de 10%. Vendredi, "repos" à part 3 bosses de 1 à 2km dans les 20 derniers kil, de quoi favoriser une éventuelle puncheuse/rouleuse, surtout qu'elle arrive quasiment en fin de Vuelta quand pas mal seront déjà assez cuites. Et samedi, l'étape-reine en clôture, qui promet un feu d'artifices : 154km/2880m de D+ avec les 3 ascensions répertoriées dans la deuxième moitié de l'étape, dont les difficultés iront crescendo (5,5km à 7%, 7km à 7,7% et 10,5km à 8% pour finir). Sur 7 jours de course, 1 CLM et une répartition égale 3/3 pour le reste (en estimant que vendredi puisse se jouer au sprint avec les filles les plus rapides, mais j'ai un doute). Cela me parait être un parcours équilibré mais loin d'être trop en faveur de sprints. Un autre argument va selon moi dans le sens où ce n'est pas une Vuelta pour pur sprinteuse : il n'y en a aucune dans le plateau des engagées. Vos est une passe-partout, Gerritse vainqueur hier, Paternoster etc... sont toutes des polyvalentes, bien que rapides en cas d'arrivée massive (à l'image d'une Victoria Guazzini ou Ally Wollaston aussi par exemple). Où sont les Lorena Wiebes, Charlotte Kool, Chiara Consonni, Maria Giulia Confalonieri, Elisa Balsamo, Noemi Ruegg ? Pas présentes, aussi parce que seulement deux étapes pouvaient se jouer au sprint, de façon quasi certaine. A titre personnel, je pense juste qu'ASO suit sa logique et essaye de contenter tous les styles/toutes les possibilités dans chacun des parcours concoctés. Quant à l'ordre des étapes, mettre des étapes destinées aux sprinteuses après une ou deux étapes difficiles, rendraient-elles leurs arrivées moins sujettes à tensions/chutes ? Rien de bien certain.

Il existe aussi celui officiel du Tour "Tour de France Fantasy" qui est disponible quelques semaines avant la date du début du Tour. Même principe, on compose son équipe etc Mais je pense que je vais m'inscrire aussi pour la version de la RTBF.

Vos imperturbable et imbattable car bien placée par ses coéquipières Wolff et PFP, qui effectivement peut même se permettre de sprinter comme une cadette mains aux cocottes. Pour Van Dijk, si je me trompe pas, elle l'aurait perdu sauf à terminer sur le podium au sprint. En effet, Paternoster (qui finit 2°) n'avait que 3" de retard sur elle et a pris 6" de bonif sur le sprint final. Et surtout qu'au sprint intermédiaire, Femke Gerritse avait pris 4" de bonif derrière Vos et prenait déjà le maillot de leader à Van Dijk pour 1" avant même l'arrivée.

Entendu à l'instant... En fait, c'est la Movistar qui était en retard au contrôle des vélos, contrôle effectué par un (oui un seul) commissaire, mais qui a pu elle partir à l'heure. Alors que par ricochet, Uno X - Mobility et Visma Lease a bike ont subi le retard pris par l'équipe espagnole. Cette dernière a été sanctionnée, mais uniquement pécuniairement alors que les deux autres équipes ont elles perdu du temps, forcément. Bref, l'organisation a mal géré tant sur le moment que postérieurement.