Marquez Posté le 25 septembre Posté le 25 septembre Les caa TPU sont en général livrée avec des patch spécifiques pour réparer les trous, je les ai testé une fois et ça a bien marché. Mais au prix où on paie les TPU en direct, je ne cherche pas à réparer. Et je touche du bois et ne cherche pas la poisse, mais ça fait bien mini 7.000 bornes que je n'ai pas percé une TPU.
Thierry GEUMEZ Posté le 25 septembre Posté le 25 septembre il y a une heure, Marquez a dit : je touche du bois et ne cherche pas la poisse, mais ça fait bien mini 7.000 bornes que je n'ai pas percé une TPU. C'est avant tout le pneu qui est percé... ou pas, la chambre n'y peut pas grand chose.
Marquez Posté le 25 septembre Posté le 25 septembre Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit : C'est avant tout le pneu qui est percé... ou pas, la chambre n'y peut pas grand chose. Bien sur mais la capacité de la caa à résister à l'abrasion ou au poinçonage joue également dans la résistance au perçage 1
Thierry GEUMEZ Posté le 12 octobre Posté le 12 octobre J'ajoute une réflexion concernant les chambres TPU, refusant de me satisfaire des témoignages sans leur trouver un fondement théorique. Du poids de vue de la physique, le gain d'environ 130 gr en périphérie des roues généré par l'adoption de chambres TPU plutôt que butyle n'entraîne pratiquement aucune amélioration (0,05 watt à 36 km/h) à vitesse stabilisée sur le plat, 0,2 % de vitesse en plus dans les ascensions et l'équivalent de l'élimination d'un demi bidon lors des accélérations. Or les utilisateurs des chambres TPU sont formels, ils ressentent sans aucun doute possible plus de légèreté dans le comportement du vélo alors même que les avantages cités plus haut sont difficilement perceptibles. On n'a pas encore parlé, sauf oubli de ma part, de l'effet gyroscopique des roues, de la roue avant en particulier. Cet effet s'oppose au changement de plan de rotation de la roue et donc "gèle" un peu la direction. C'est plus sensible à haute vitesse et des jantes hautes rendent le vélo moins maniable dans les descentes de cols par exemple. En danseuse, lorsque le cycliste bascule le vélo de gauche à droite, ce même effet gyroscopique "alourdit" le comportement du vélo mais je suis incapable à ce stade d'estimer l'énergie économisée par le cycliste lorsqu'il a des chambres TPU vs des chambres butyle. https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=définition+de+l'effet+gyroscopique&mid=76C9DE5B7CBA5326F9E676C9DE5B7CBA5326F9E6&FORM=VIRE
Marquez Posté le 12 octobre Posté le 12 octobre (modifié) Ben pour régler l'histoire, c'est comme pour toute théorie, il faut la mettre à l'épreuve de la réalité et l'expérimenter et donc il suffit de mettre deux caa TPU dans ses roues et de rouler (assez vite quand même); vu leur tarif en vente directe ça coute pas un rond et ensuite on peut en parler. (en tt cas perso je peux) "...Du poids de vue de la physique, le gain d'environ 130 gr en périphérie des roues généré par l'adoption de chambres TPU plutôt que butyle n'entraîne pratiquement aucune amélioration (0,05 watt à 36 km/h) à vitesse stabilisée sur le plat, 0,2 % de vitesse en plus dans les ascensions et l'équivalent de l'élimination d'un demi bidon lors des accélérations.... Bizarre quand même, alors pourquoi von se prend des roues à 1250 qui coutent un bras de plus que celles à 1.400 grs et qu'on est plus performant. Il n'y aurait pas un lézard dans la dite "théorie"? Modifié le 12 octobre par Marquez
Nicolas JOARY Posté le 12 octobre Posté le 12 octobre il y a 11 minutes, Marquez a dit : Ben pour régler l'histoire, c'est comme pour toute théorie, il faut la mettre à l'épreuve de la réalité et l'expérimenter et donc il suffit de mettre deux caa TPU dans ses roues et de rouler (assez vite quand même); vu leur tarif en vente directe ça coute pas un rond et ensuite on peut en parler. (en tt cas perso je peux) "...Du poids de vue de la physique, le gain d'environ 130 gr en périphérie des roues généré par l'adoption de chambres TPU plutôt que butyle n'entraîne pratiquement aucune amélioration (0,05 watt à 36 km/h) à vitesse stabilisée sur le plat, 0,2 % de vitesse en plus dans les ascensions et l'équivalent de l'élimination d'un demi bidon lors des accélérations.... Bizarre quand même, alors pourquoi von se prend des roues à 1250 qui coutent un bras de plus que celles à 1.400 grs et qu'on est plus performant. Il n'y aurait pas un lézard dans la dite "théorie"? Oui, c'est étonnant, mais pour ce qui me concerne, cela me paraît crédible comme théorie (peu de gain). Par contre, le roulage est différent. Les sensations, veux-je dire. Si je fais l'historique des modifications apportées aux trains roulants de mon ancien vélo, elles ont toutes amélioré les sensations, donc le plaisir de rouler et la motivation, donc un petit gain en "performances" : - Des pneus plus souples et plus légers. - Des roues plus légères et moins molles. - Des chambres TPU. Je n'appellerais pas ça un "effet placebo", car le placebo a juste un effet psychologique. Ici, il y a un gain réel en sensations, en tenue de route, en réactivité. J'ignore si ça apporte une réelle économie en Watts dépensés, mais sur le même parcours, cela peut se traduire par moins de fatigue à défaut de moins de temps.
Marquez Posté le 12 octobre Posté le 12 octobre Ce dont je suis tout à fait sur c'est que quand on roule sur 100 bornes avec un groupe rapide et qu'on est donc bien obligé de se donner à fond de temps en temps et bien ce gain de 130/150 grs dans la périphérie des roues est appréciable en terme d'économie de forces dépensées, que ce soit sur le plat ou en cote. Quand je reprends une paire de roues avec butyl (des roues identiques en hauteur et en poids ) c'est plus "pataud" et plus exigeant à la longue. Sans doute que pour rouler en hiver sans trop forcer cela n'a aucune importance, mais en général je garde quand même les TPU vu que je ne crève pas plus.
Thierry GEUMEZ Posté dimanche à 20:16 Posté dimanche à 20:16 Il y a 3 heures, Nicolas JOARY a dit : J'ignore si ça apporte une réelle économie en Watts dépensés, mais sur le même parcours, cela peut se traduire par moins de fatigue à défaut de moins de temps. On lit le même discours au sujet des plateaux ovales. Personnellement, j'appuie sur les pédales avec la même intensité indépendamment du matériel utilisé. La fatigue est donc identique. C'est la vitesse corrélée à la FC et aux watts développés qui me permet d'estimer s'il y a ou non un gain, avec toutes les réserves qui s'imposent (dénivelé identique ? vent ? feux tricolores ?).
Marquez Posté dimanche à 20:31 Posté dimanche à 20:31 Les éternels débats sur l'intérêt ou non d'un materiel performant par rapport à un autre sont totalement conditionnés par l'utilisation qu'on en fait. Chacun jugera de la sienne et de l'intérêt potentiel que ça peut lui apporter (ou pas)
Pierre PLANA Posté mercredi à 15:51 Posté mercredi à 15:51 Le 12/10/2025 à 22:31, Marquez a dit : Les éternels débats sur l'intérêt ou non d'un materiel performant par rapport à un autre sont totalement conditionnés par l'utilisation qu'on en fait. Chacun jugera de la sienne et de l'intérêt potentiel que ça peut lui apporter (ou pas) Absolument... pour moi, pour rouler vite des roues très légères sont contre-productives car sans inertie, complètement à l'opposé de tes sensations.
Marquez Posté jeudi à 06:34 Posté jeudi à 06:34 Il y a 14 heures, Pierre PLANA a dit : Absolument... pour moi, pour rouler vite des roues très légères sont contre-productives car sans inertie, complètement à l'opposé de tes sensations. Et bien cette sensation de préférence des roues lourdes est due très certainement à une avancée sans relances ou variations fréquentes de vitesse. Car dans ce cas il est indéniable qu' un embonpoint en périphérie demande une dépense d'énergie plus importante pour relancer l'allure. Si on peut gérer individuellement sa progression, bien sur avec du poids supplémentaire, on emmagasinera une énergie cinétique supérieure à celle d'une masse inférieure. Tout dépend donc de la pratique, il suffit de regarder quelles sont les roues utilisées en course et quelles sont les améliorations apportées pas les constructeurs aux poids (des roues notamment) pour bien comprendre qu'il y a une différence d'efficacité. Et en montagne le poids supplémentaire imposera toujours une dépense d'énergie supérieure.
Nicolas JOARY Posté jeudi à 08:27 Posté jeudi à 08:27 Il y a 16 heures, Pierre PLANA a dit : Absolument... pour moi, pour rouler vite des roues très légères sont contre-productives car sans inertie, complètement à l'opposé de tes sensations. J'aurais tendance à penser comme Marquez : cela dépend de ta pratique. Jusqu'il y a peu, l'inertie était pour moi sans grande importance. Depuis que j'ai rejoint un club, c'est différent. Il n'y a pas que mon seul rythme qui compte ; il y a aussi celui d'un groupe de huit, dix, douze cyclistes et parfois davantage. Fatalement, même sans se tirer la bourre, il y a des changements d'allure ; et plus tu te trouves à l'arrière du groupe, plus tu les subis. En début de parcours, ce n'est pas un souci. Tu perds quelques mètres, tu appuies pendant dix, quinze, trente secondes... et tu recolles. Dans les roues, tu récupères assez vite de l'effort consenti. En fin de sortie, quand tu as 80 bornes et 1000m+ dans les guibolles, il faut bondir immédiatement pour boucher ne fût-ce qu'un mètre ou deux. Si tu ne fais pas le jump immédiatement, tu ne tiens pas dix ou quinze secondes avant que les cuisses ne brûlent. Ce qui compte, c'est la réactivité du cycliste et la réponse immédiate du matériel à l'effort. Dans ces conditions, l'inertie est un ennemi redoutable. Je vérifierai cela prochainement avec le groupe...
Thierry GEUMEZ Posté jeudi à 08:56 Posté jeudi à 08:56 (modifié) il y a 30 minutes, Nicolas JOARY a dit : J'aurais tendance à penser comme Marquez : cela dépend de ta pratique. Jusqu'il y a peu, l'inertie était pour moi sans grande importance. Depuis que j'ai rejoint un club, c'est différent. Il n'y a pas que mon seul rythme qui compte ; il y a aussi celui d'un groupe de huit, dix, douze cyclistes et parfois davantage. Fatalement, même sans se tirer la bourre, il y a des changements d'allure ; et plus tu te trouves à l'arrière du groupe, plus tu les subis. En début de parcours, ce n'est pas un souci. Tu perds quelques mètres, tu appuies pendant dix, quinze, trente secondes... et tu recolles. Dans les roues, tu récupères assez vite de l'effort consenti. En fin de sortie, quand tu as 80 bornes et 1000m+ dans les guibolles, il faut bondir immédiatement pour boucher ne fût-ce qu'un mètre ou deux. Si tu ne fais pas le jump immédiatement, tu ne tiens pas dix ou quinze secondes avant que les cuisses ne brûlent. Ce qui compte, c'est la réactivité du cycliste et la réponse immédiate du matériel à l'effort. Dans ces conditions, l'inertie est un ennemi redoutable. Je vérifierai cela prochainement avec le groupe... Les chambres TPU ne sont pas le seul moyen de moins subir l'effet élastique de la queue de peloton, Nicolas, il y a le placement vers l'avant du peloton Ceci dit... j'ai fini par commander des TPU ! Modifié jeudi à 08:58 par Thierry GEUMEZ
Nicolas JOARY Posté jeudi à 09:02 Posté jeudi à 09:02 il y a 3 minutes, Thierry GEUMEZ a dit : Les chambres TPU ne sont pas le seul moyen de moins subir l'effet élastique de la queue de peloton, Nicolas, il y a le placement vers l'avant du peloton Oui, c'est de la technique que je dois acquérir. Il y a de vieux briscards qui savent se placer et faire l'effort juste au bon moment. Moi, je peine. Et les roues de 2 kilos n'aident pas en cas de relance soudaine. Avec les Drive, ça devrait être moins difficile.
Pierre PLANA Posté jeudi à 09:32 Posté jeudi à 09:32 il y a 58 minutes, Nicolas JOARY a dit : J'aurais tendance à penser comme Marquez : cela dépend de ta pratique. Jusqu'il y a peu, l'inertie était pour moi sans grande importance. Depuis que j'ai rejoint un club, c'est différent. Il n'y a pas que mon seul rythme qui compte ; il y a aussi celui d'un groupe de huit, dix, douze cyclistes et parfois davantage. Fatalement, même sans se tirer la bourre, il y a des changements d'allure ; et plus tu te trouves à l'arrière du groupe, plus tu les subis. En début de parcours, ce n'est pas un souci. Tu perds quelques mètres, tu appuies pendant dix, quinze, trente secondes... et tu recolles. Dans les roues, tu récupères assez vite de l'effort consenti. En fin de sortie, quand tu as 80 bornes et 1000m+ dans les guibolles, il faut bondir immédiatement pour boucher ne fût-ce qu'un mètre ou deux. Si tu ne fais pas le jump immédiatement, tu ne tiens pas dix ou quinze secondes avant que les cuisses ne brûlent. Ce qui compte, c'est la réactivité du cycliste et la réponse immédiate du matériel à l'effort. Dans ces conditions, l'inertie est un ennemi redoutable. Je vérifierai cela prochainement avec le groupe... Ca dépend de la vitesse à laquelle roule le groupe. De mon point de vue, si ça roule à 35+, c'est clair que pour moi entre des roues de 30-35mm de haut et 1200-1300g et des roues de 50-60mm de haut à 1400-1500g, je choisirais ces dernières. Certes ça va demander plus d'énergie au moment des relances mais une fois établi, c'est moins énergivore. Mais je pense que ça dépend aussi du cycliste. J'ai une grosse masse musculaire qui me permet de mettre bcp de puissance sur des temps courts. Par contre (malheureusement), je n'ai pas le cœur pour alimenter pendant très longtemps cette masse musculaire. Cela explique probablement pourquoi je n'ai pas de difficulté particulière à relancer des roues un peu plus lourdes. 1
Thierry GEUMEZ Posté jeudi à 11:03 Posté jeudi à 11:03 (modifié) Il y a 1 heure, Pierre PLANA a dit : De mon point de vue, si ça roule à 35+, c'est clair que pour moi entre des roues de 30-35mm de haut et 1200-1300g et des roues de 50-60mm de haut à 1400-1500g, je choisirais ces dernières. Certes ça va demander plus d'énergie au moment des relances mais une fois établi, c'est moins énergivore. Du point de vue physique, rien n'explique que des roues légères soient plus énergivores, ce serait même plutôt l'inverse. C'est surtout le coup de pédale qui est différent. La plus faible inertie permet moins le relâchement musculaire de la jambe qui remonte, l'effort doit être plus constant sur tout le cycle de pédalage, un peu comme dans les ascensions. Ceci indépendamment de l'aérodynamisme plus avantageux des jantes hautes à haute vitesse. Modifié jeudi à 11:07 par Thierry GEUMEZ
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