Franck Steinel Posté le 13 janvier 2022 Share Posté le 13 janvier 2022 Si je vous suis, à bonne distance, la vitesse de croisière est plus représentative de la vitesse à laquelle on roule normalement. Elle ne peut d'ailleurs n'être que plus élevé que la vitesse moyenne. Cette dernière tenant compte de tous les arrêts et autres ralentissements du parcours. En fait la vitesse de croisière est celle à laquelle on roule sans difficulté, en temps normal. Sauf que du coup, le cycliste aimant l'objectivité des chiffres, d'où compteur, GPS, cardio, cadence, ... Le laisser se positionner de façon subjective, ... Comment dire ? Je crois que ça vite être la foire à la saucisse 😁 Je tente l'exercice, vitesse moyenne 27 en hiver, et entre 28 et 29 en été. Vitesse de croisière, au-dessus 😃 Simple. 🤗 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 13 janvier 2022 Share Posté le 13 janvier 2022 (modifié) Il y a 1 heure, Pierre PLANA a dit : Dans la montée ma vitesse moyenne est de 11.5km/h et ma vitesse de croisière de 9km/h dans la partie la plus dure. Dans la descente ma vitesse moyenne est de 57km/h et ma vitesse de croisière de 80km/h dans les partie droites. 😄 Bien que tu ne sembles pas vouloir faire le moindre effort pour comprendre la notion de "vitesse de croisière", je suis d'accord avec toi qu'il est nécessaire de la préciser 😊 Selon mon interprétation, il s'agit de la vitesse régulière qu'on adopte spontanément sur le plat sur de longues sorties en roulant seul. Sur l'échelle d'effort ISIE, je la situe en I1, voire le bas de I2 : http://www.cyclisme-entrainement.fr/echelle-desie-frederic-grappe/ Mais chacun est libre de l'entendre autrement... pour autant qu'il soit clair dans ses explications 🙃 Modifié le 13 janvier 2022 par Thierry GEUMEZ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 13 janvier 2022 Share Posté le 13 janvier 2022 il y a 44 minutes, James JEAU a dit : exxxxxcellent Michel, notre ami Sylvain va apprécier 😆 J'attends avec impatience le renvoi d'ascenseur (-: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sylvain KARLE Posté le 13 janvier 2022 Share Posté le 13 janvier 2022 Il y a 4 heures, Michel DURY a dit : Des quiches lorraines! J 'ai tendu la perche , attend que je te rentre dans le lard ! 😁 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité niyy Posté le 15 janvier 2022 Share Posté le 15 janvier 2022 Par ailleurs pour la vitesse moyenne, il faut tenir compte de la température. Entre 3°C et 30°C il y a 10% de densité en moins (PV = nRT), c'est l'une des raisons pour lesquelles on roule plus vite en été, au delà de la motivation, de la montée en forme tout au long de la saison. Donc 26 en hiver à 1 ou 2 °C, sur un parcours plutôt plat, c'est du 27- 28 en été. Pas si mal! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 16 janvier 2022 Share Posté le 16 janvier 2022 (modifié) Il y a 1 heure, niyy a dit : Par ailleurs pour la vitesse moyenne, il faut tenir compte de la température. Entre 3°C et 30°C il y a 10% de densité en moins (PV = nRT) Remarque intéressante. Dans ton exemple, la différence de vitesse serait d'environ 3,5% sur le plat, aux vitesses cyclistes usuelles. Mais les variations de la pression atmosphérique ne dépendent pas seulement de la température. La météorologie n'est pas réductible à l'équation des gaz parfaits. Modifié le 16 janvier 2022 par Thierry GEUMEZ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno GUILLEVIC Posté le 16 janvier 2022 Share Posté le 16 janvier 2022 Exercice éminemment théorique dans la mesure où la vitesse de croisière est très fluctuante, elle est influencée notamment par le révêtement, le profil, la résistance de l'air, (vent, pression atm), le mental du moment, la position aérodynamique sur le vélo, la notion individuelle d'effort "normal"'. A ce propos j'évoquais il y a quelque temps la notion de "faux train", souvent évoquée par les cyclosportifs, il s'agit du cas où le cycliste adopte une vitesse qui lui semble la plus efficace en terme de rapport fatigue/performance, mais qu'il peut très facilement et sans grosse dépense énergétique supplémentaire augmenter de 1 voire 2 km/h. On en voit une démonstration assez parlante dans l'exercice du CLM où il est nécessaire de relancer fortement après un ralentissement afin d'atteindre rapidement cette vitesse "palier/plafond", au risque sinon d'avoir du mal à l'atteindre, dans un souci de gestion optimale de l'effort. Je serais bien en peine de donner une valeur à cette vitesse de croisière qui varie énormément: sans avoir fait de relevés à ce sujet, je dirais qu'elle peut être de 35kmh sans vent, beau revètement billard, profil plat, forme estivale, mais de 28 kmh avec des conditions plus dégradées et en hiver. De fait je ne vois pas trop à quoi peut amener ce type dévaluation. En revanche la comparaison des moyennes (ou des temps bien sur) sur un parcours donné est une bonne évaluation du niveau d'effort fourni. Il est clair aussi que cette moyenne dépendra évidemment de la vitesse de croisière adoptée sur chaque tronçon du parcours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe MONTAGNAC Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 Traduction de la "vitesse de croisière" qui ne correspond à aucune réalité physiologique = vitesse maximale aérobie ? celle qu'on peut maintenir dans un effort long sans (trop) produire de lactates. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 J'ai l'impression qu'on ne met pas tous la même chose derrière "vitesse de croisière". Pour moi par exemple ça représente ma vitesse sur le plat en endurance sur une sortie longue, quand il n'y a pas ou peu de vent. Et elle est plus significative que la moyenne qui peut être très variable selon le profil et les "obstacles" rencontrés (feux, stops, jolies filles sur le bord de la route, etc ...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 Ça me semble plus logique, étant donné que dans une croisière, le bateau ne va pas vite, mais longtemps. Et pour moi il peut y avoir sur cette vitesse jusqu'à 5-6 km/h d'écart entre la période de récupération hivernale et la période de grande forme l'été. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno GUILLEVIC Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 Vitesse de croisière étant une donnée clairement arithmétiquement non définie, à l'inverse de vitesse moyenne, vitesse maximum atteinte, distance parcourue, durée...., chacun va y mettre effectivement ce qu'il veut et il aura bien raison. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dams Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 Sur le tour que je fais le plus souvent en solo (72km pour 630 de d+) record en 31.2km/h. Je le fais à environ 30 en ce moment. Vous avez pas l'impression de perdre pas mal quand la température est basse? J'ai l'impression qu'à watts équivalents ma FC est plus haute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 il y a 6 minutes, dams a dit : Sur le tour que je fais le plus souvent en solo (72km pour 630 de d+) record en 31.2km/h. Je le fais à environ 30 en ce moment. Vous avez pas l'impression de perdre pas mal quand la température est basse? J'ai l'impression qu'à watts équivalents ma FC est plus haute. Ben oui... On est moins entraînés à cette période de l'année, les muscles ont du mal d'atteindre une bonne température, les vêtements gênent les mouvements, le ciel gris ne donne pas la motivation... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thibaud CHERBONNEL Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 Tu pèses certainement plus lourd, tu es plus habillé (tu respires moins bien), déjà deux bonnes explications pour cette différence. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno GUILLEVIC Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 L'idée qu'on peut garder la forme optimale toute l'année est à coup sur erronée. A moins d'être toute l'année bien en dessous de cette forme max et donc de rouler toujours en dedans, il est normal et salutaire d'avoir des variations à la baisse par rapport au pic de forme. Traditionnellement c'est l'hiver qui marque cette régression et le printemps qui permet de regagner des forces et des capacités. Evidemment l'entrainement doit s'adapter à ces périodes successives. Comme fait remarquer déjà par plusieurs, le fait de venir au pic de forme trop tôt (en janvier/février par ex) entrainera forcément une baisse de forme vers le début d'été. Par exemple on roule tranquille de novembre/décembre à janvier/février, puis on commence le travail en résistance pour progresser disons jusqu'en avril/mai et ensuite on essaie de garder la bonne forme jusqu'à la fin d''été par un travail adapté. D'après les expériences vécues, celui qui essaiera de garder le même niveau toute l'année aura soit des baisses bien brutales soit n'atteindra jamais son pic de forme max. Si on roule solo il faut s'astreindre à ce régime, sinon en groupe cela se fera tout seul car le groupe imposera sa discipline de marche (à moins d'être avec des gars qui n'y connaissent rien en gestion d'efforts et de forme, il y en a c'est vrai aussi) Et de toutes façons comme rappelé également, rouler fort en hiver est compliqué vu les couches de protection qu'on porte pour ne pas attraper la mort. Si on roule fort on est vite trempé de sueur et là gros risque de refroidissement dans les descentes ou les ralentissements Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jpfvelo Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 puis nous sortons de périodes de fêtes , qui pour moi sont une catastrophe .un lâcher prise trop important Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno GUILLEVIC Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 il y a 18 minutes, Jpfvelo a dit : puis nous sortons de périodes de fêtes , qui pour moi sont une catastrophe .un lâcher prise trop important C'est aussi sympa et rassurant pour l'équilibre de savoir se lâcher de temps en temps, je trouve. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre CÔTÉ Posté le 20 janvier 2022 Share Posté le 20 janvier 2022 Il y a 5 heures, Thierry GEUMEZ a dit : Ben oui... On est moins entraînés à cette période de l'année, les muscles ont du mal d'atteindre une bonne température, les vêtements gênent les mouvements, le ciel gris ne donne pas la motivation... Tous ces facteurs ont une incidence sur le rendement. Pour sortir les chevaux comme on dit, il faut pouvoir monter en température, ce qui est mon cas, or, pendant la saison froide cela est impossible. A titre d'exemple, fin Mars 2020 j'avais 3500km au compteur et impossible de me faire mal, dès que les températures sont montées les choses ont débloquées dans le bon sens, j'ai compris à ce moment là pourquoi je pensais n'avoir pas les jambes après avoir rouler autant de KM. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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