Mauvais descendeur

[Franck PASTOR]

Déjà être sûr de son matos! En particulier il faut être posé confortablement dessus, avoir une direction réglée au quart de poil (pas de jeu ni de point dur!) et avoir un freinage fiable et efficace. Et peut-être prendre des pneus de plus grande section si tu as seulement des 20. 

Une fois ces point réglés, si j'étais toi je ne me prendrais pas trop la tête pour t'améliorer en descente. C'est justement quand on est crispé que l'on descend mal. Descends comme tu le sens sans jamais prendre de risques inutiles, et à la longue ça ira de mieux en mieux. Peut-être que prendre conseil auprès de cyclistes expérimentés sur les techniques de descente, notamment les prises de virage, serait utile. Mais n'oublie pas : toujours priorité à la prudence! 

[Bruno NGUYEN]

+1    pour le coté inné .   Je pense que  les bons descendeurs , le sont aussi sur des skis .

Moi    je descends   vraiment très mal ,   mais je ne suis pas crispé.  Par contre dés que   la vitesse   dépasse   les 50 km/h  (on ne rigole pas)     j'ai tendance   à ralentir 

 

[Serge MASSELOT]

bonsoir,

bienvenue au club , j'ai 57 ans et je me suis jamais amélioré je suis tjs aussi crispé , et pourtant j'ai bien éssayé ,j'ai suivi des cours  , j'ai eu plusieurs vélo.......dans mon cas j'ai eu un blocage à 17 ans lorsque j'ai perdu un copain dans uns descente .....j'étais dans sa roue !!!!!

....par contre il y a des jours ou je descends mieux  , pourquoi ? mais tous les virages  à gauche ...pas pour moi !!!

.....a+

[Franck PASTOR]

Moi je laisse filer ce genre de gars et pense juste à prendre mon propre "pied" dans la descente. Ça ne vaut pas le coup selon moi d'aller plus vite en descente si c'est pour flipper. Un accident est si vite arrivé. Mieux vaut aller lentement et sûrement que l'inverse.

De toutes façons les progrès ne sont possibles que si on se sent en confiance. Il faut donc d'abord régler ce problème de confiance. Un des moyens c'est d'accumuler les descentes. Un autre d'améliorer sa technique si nécessaire. Mais si ça ne suffit pas, alors c'est plus personnel comme problème et c'est difficile de donner des conseils sur le plan psychologique via un forum! Il faudrait bien connaître la personne en question pour donner des conseils qui puissent être efficaces.

[Steve DISALVO]

Je dois être parmi les pires descendeurs du forum, chez moi c'est à la limite de la phobie.

Une chose que j'ai remarqué récemment, je ne sais pas si ça va t'aider, mais en concentrant le regard un peu plus en avant et un peu plus sur la périphérie l'impression de vitesse est grandement diminuée. (j'avais l'habitude de surveiller les aspérités de la route juste devant moi (je roule sur des routes mal entretenues)).

J'ai remarqué que j'étais beaucoup plus détendu avec cette "impression" de rouler plus lentement, le défilement paraît moins rapide. Prudence évidemment car on pilote surtout avec les yeux. Gare aussi aux nids de poule si on a le regard un peu trop lointain.

En tous cas si c'est pas dans ta nature n'en fait pas une fixation. Entre perdre du temps et chuter en pleine descente le choix est vite fait, et tant pis pour le ridicule. Le vrai problème c'est surtout quand on n'est pas à l'aise sur le bord de la route et qu'on a tendance à rouler un peu au milieu, avec les automobilistes derrière...😳

[Patrick Friess]

Il y a des méthodes, oui !

D'abord fais attention où tu regardes, car c'est là que tu vas.......

Dans le virages, tends la jambe extérieure et porte ton poids sur elle, penche le cintre côté intérieur pour tourner, ton équilibre sera meilleur, si le virage est serré, ouvre la cuisse vers l'intérieur du virage.

Regarde toujours exclusivement l'endroit où tu veux aller,

Freine (fort) avant le virage, pas dans le virage, et accélère pour en sortir. Si tu sens que tu ne tournes pas assez, penche un peu plus le guidon vers l'intérieur.

Evite de freiner dans les lignes droites ou faibles courbes, freine bien avant les virages serrés (en plus, ça économise les freins)

Depuis que je mets en pratique ces quelques règles, je descends beaucoup mieux et détendu, et sans jamais faire d'imprudences.

[Franck PASTOR]

À ces très bons conseils j'en ajoute un : si par malheur tu te retrouves obligé de freiner en pleine épingle à cheveu ou en plein virage serré (vitesse beaucoup trop surestimée, obstacle imprévu sur la route, etc.), freine du frein avant, aussi doucement que possible, et surtout pas du frein arrière ce qui pourrait t'envoyer dans le décor.

[Jean-Marc BEZERT]

Guillaume, la pratique n'est pas si compliquée, c'est le regard fixé au loin qui détermine le pilotage:

-ligne droite ou presque et totale visibilité su la route loin devant soi, on peut laisser filer et atteindre de grandes vitesses sans risque

- abord d'un virage: ralentir et freiner jusqu'à en voir la sortie. Pas de prise de risque comme cela, une épingle peut être passée à très faible allure, et on relance après.

 

[Christophe MASSIE]

Certainement que qqs techniques permettent de s'améliorer en descente, les plus utiles me semblant celles qui conduisent à la décontraction, en plus des petites astuces de position, etc. Mais de toutes façons, dans ces situations on est conditionné par sa nature, avec une intuition du danger plus ou moins aigue. Consolons-nous, cette peur nous préserve. Est-ce raisonnable d'atteindre les vitesses proclamées par certains : 90 voir 95kmh ? 70kg sur un vélo qui n'en fait pas 10, ça part en l'air au moindre imprévu, et à ces vitesses, la seule chose dont on soit sur, c'est de ne pas se râter ! Certains doivent connaître Gilles Villeneuve, pilote F1 décédé en 1982 pendant une séance d'essais. Il était réputé pour avoir un pilotage de "malade", avec des prises de risques énormes en vitesse de passage en virage, en dépassement, etc. Il a été une fois sous surveillance cardio pendant un essai privé. Le test a démontré une quasi-absence de réactions cardio-respiratoires dans les situations de danger : virages, freinages trés appuyés, vitesse max en ligne droite, écarts de trajectoire, etc. Augmentation trés modérée de la FC ... bref, une absence de peur. Il en est mort. Son fils en a tiré la leçon, avec moins de risques mais du panache, il a eu le titre que son père n'a jamais eu, comme quoi ...

Personnellement, je descends prudemment (max 50/55, je me suis porté une fois à 70, pour voir ...), beaucoup sur les freins, en regardant toujours aussi loin que possible sur la route. Ca c'est un ppe général, applicable même en voiture. On regarde toujours là ou on va, pas ce qu'on veut éviter (ce qu'apprennent tous les pilotes), et plus on va vite, plus il faut regarder loin. Je ne serais jamais champion de quoi que ce soit, mais j'arriverai toujours en bas !

[Michel DUSUN]

+1 avec tout ça.

Il faut aussi et surtout être détendu et avoir confiance en son matériel pour ne se concentrer que sur la bonne trajectoire et "lire" la route pour anticiper au maximum les virages et les freinages, freiner fort plutôt que tout le temps et surtout du frein avant.

En freinant tout le temps on pénalise la maniabilité du vélo ce qui ajoute encore à la crispation, tant que l'on voit où on va, il n'y a pas de risque à faire une pointe.

[Michel DUSUN]

Salut Guillaume,

Ne t'en fais pas pour ceux qui arrivent de derrière du moment que tu ne zigzagues pas sur la route, c'est à eux de faire attention et de se signaler, ils savent freiner (pour la plupart...), tu les rattraperas dans la montée suivante lol. Autant je descends assez vite seul, autant en cyclo je suis nettement plus prudent, je pense que je me fais plus doubler que je ne double.

Quant aux idiots qui coupent les virages sur la voie de gauche sans visibilité (nombreux sur les 3 Ballons), il descendent effectivement beaucoup plus vite...pour combien de temps c'est la question...

[Bernard MOREAU]

Pour ma part c'est à 40 ans passés que j'ai découvert que je descendais plutôt bien. Auparavant j'avais couru en FFC dans un coin de France où ies côtes sont courtes (rarement plus de 2km) et assez peu pentues ou parfois très pentues mais très courtes.

De toutes façons, quand tu cours en FFC t'es obligé de débrancher le cerveau comme tu dis et de marcher à l'instinct. Je dirais qu'en courant, même ds une région peu accidentée, on apprend les bases de la descente. Donc je ne sais pas si c'est vraiment inné ou appris ds la jeunesse.

C'est donc en découvrant les courses ds une région montagneuse que j'ai compris que je me défendais bien en descente. Il faut avoir une confiance absolue ds son matériel : freins, boyaux bien collés depuis longtemps. Quand on arrive trop vite ds un virage mal calculé, continuer tout droit, sans virer, en freinant fortement de l'avant et faiblement de l'arrière (pour stabiliser le vélo). Quand la vitesse est devenue assez faible pour virer, on le fait.

Ne pas oublier que trop freiner avec des jantes alu est dangereux car on chauffe la jante et on augmente la pression des chambres à air (risques d'éclatement). Moins de danger avec les boyaux, mais qd même la chaleur ramollit la colle.

En procédant de la sorte, même si on doit tomber dans le fossé ce sera à faible vitesse. 

[François PERRIN]

Bonjour,

 

Descendre vite, c'est surtout être prêt dans la tête.

Il y a quelques années je savais descendre le Ventoux à plus de 90Km/h. Depuis, que j'ai eu mon fils, je dépasse à peine les 65KM... jamais plus dépassé les 70KM/H....

 

Bonne route,

[Dominique MEURET]

Saches qu'un mauvais descendeur ne perdra jamais autant de temps dans une descente qu'un mauvais grimpeur dans une montée. J'en sais quelque chose. Je suis un piètre grimpeur et un excellent descendeur. Je roule régulièrement avec ma compagne qui elle grimpe plutôt bien et descend plutôt mal. Dans le Tourmalet elle me prend 20 mn dans la montée, je n'en reprend que 5 dans la descente. Bilan 15 mn. Alors ne te prive pas de faire des cyclos montagnardes pour ça.

Pour ta 2eme crainte qui est de géner ce qui arrivent de l'arrière il faut garder à l'esprit les points suivants:

• Tu n'as pas à te préoccuper de se qui se passe derrière toi. Tu évites juste de faire des zig zag sur la route évidemment !

• c'est à ceux qui arrivent derrière de faire attention (c'est la même règle sur les pistes de ski) et de prendre leur précaution avant de te dépasser.
• Pour doubler beaucoup de monde dans les descentes, je suis parfois "gêné" par un concurrent devant moi, si j'arrive sur lui à l'entrée d'un virage et qu'il prend ma trajectoire, ou s'il n'y a pas de visibilité, je suis obligé de patienter quelques secondes. Ce n'est pas très grave, je le double 20 m plus tard et c'est tout! Perte de temps: 1 seconde, on s'en fout. Faut pas de culpabiliser pour ça.
• A une époque je doublais des coureurs en leur faisant l'intérieur dans les épingles. Je ne le fais plus depuis que ma femme m'a dit que çà lui foutait la trouille de voir quelqu'un débouler sur sa droite à toute vitesse, même si la grande différence de vitesse fait que l'on ne gêne pas la trajectoire de l'autre. Tout ça pour te dire que si tu t'écartes trop de la corde en allant lentement, garde à l'esprit que tu peux voir quelqu'un te faire l'intérieur. Ca ne change rien pour toi, mais ca t'évite d'être surpris.

Sinon, il ne faut pas croire que tous ceux qui descendent vite sont des fous inconscients. On ne débranche pas le cerveau, au contraire, on est très vigilant. Je descend d'ailleurs beaucoup moins vite quand j'arrive cuit au sommet.

Et un peu de tolérance, la route est à tout le monde, les lents comme les rapides, il suffit d'un peu de bon sens et de respect quand on se croise ou double.

 

[Michel DUSUN]

Moi c'est mon matériel qui m'a trahi une fois, explosion chambre latex qui avait trop chauffé + déjantage du pneu avant en plein virage (pas vite heureusement) et j'ai eû beaucoup de mal à descendre à mouveau bien par la suite alors que c'était inné auparavant. J'ai dû apprendre après avoir su en gros...

La vitesse était aussi un défi avant, ça ne l'est plus, je regarde le compteur à l'arrivée, plus dans la descente, c'est l'âge probablement qui fait aussi qu'on devient moins %@!?.

J'ai réussi à me faire à nouveau plaisir en descente cette année, la descente du Col d'Agnès sur Massat (2 fois) et surtout du celle du Port de Pailhères avec quelques longues courbes très rapides ont été un vrai régal...à tel point que mes 2 semaines en Ariège ont eû raison de mes patins de frein lol. Je les ai changé aujourd'hui, moi qui d'habitude les use très peu (changés une fois en 5 ans...pas de haute montagne en Lorraine)

[Patrice REGARD]

J'ai toujours eu confiance sur mon vélo en descente, mais cette année je ne sais pas pourquoi mon vélo s'est mis à " guidonner " 2 fois, dont une où j'étais à 70km/h! J'ai eu la peur de ma vie et j'ai bien failli la perdre ( ma vie ), car se faire éjecter à cette vitesse sur du bitume et avec des murs et des arbres de chaque côté ne pardonne pas. Mon guidon oscillait tellement que je me disais à chaque seconde que je ne pouvais plus le tenir et que j'allais tout lâcher. Heureusement et par miracle j'ai pu garder les mains sur le guidon, mais même freiner était difficile. Le phénomène a duré plus de 30s et il m'a bien fallu 500 m pour pouvoir m'arrêter. Maintenant j'ai perdu confiance en descente et j'ai peur de dépasser 40 km/h...

[Dominique MEURET]

Et bien je serais prêt à échanger des talents de grimpeur contre mes talents de descendeur. Je pense que je serais mieux classé à l'arrivée.

 

[Patrick Friess]

Et tu oublies le 1/4 d'h que tu perds à clipser tes grôles sur les pédales, où t'as déjà 100 ou 200 mecs de ton groupe hors d'atteinte en 10 secondes...............................

Il te faudrait une dérogation pour partir avec, disons, 1/2h d'avance, chaussage compris. Ca serait bonnard, ça, non ?

Alles, j'organise une pétition, avis aux amateurs...

[Patrick ROUBAUD]

Aller un petit up plutôt que de rouvrir un sujet^^

J'avais déjà ouvert un sujet y a pas longtemps sur ma maladresse à vélo, à la fois dans les virages et donc dans les descentes, et bien ça a pas loupé cet aprem lors d'une cyclo trés vallonnée.

Je perd le groupe de tête dès la première descente (alors qu'un bel écrémage avait été fait dans la bosse). J'arrive à les rattraper à la bosse suivante, et rebelote dès la descente qui a suivit.

Un petit groupe de 8/10 coureurs revient de l'arrière, je galère un peu dans les toboggans mais j'arrive quand même à maintenir le contact jusqu'en haut de la dernière ascension. Puis 15 bornes de descente jusqu'à l'arrivée et hop, 2 bonnes minutes dans la vue au final.

Donc en gros je loupe un top 15 + podium de ma caté parce que je ne sais pas descendre (bon c'est pas dit non plus que j'aurais finis dans le groupe de tête, mais dans le 2e groupe de 10 oui), là je me dit que je c'est quand même un peu du gâchis de se faire lâcher comme ça :/

Pourtant les gars ne descendaient pas comme des malades (ça restait groupé), mais j'arrive pas à comprendre comment il font pour passer les virages à leur allure, tout leur semble si naturel, alors que c'est presque de la magie pour moi :D

Je connais les trucs  (regarder au loin, pédale remontée, etc..), mais rien à faire.

Quelqu'un plus haut parlait de cours, vous avez des adresses/contacts pour ça?

[Patrick ROUBAUD]

J'avoue que j'ai du mal à savoir comment je tiens mon guidon, j'ai l'impression d'être relativement détendu, mais j'ai une mauvaise vision de mon comportement puisque j'ai aussi l'impression de freiner en souplesse alors qu'un des gars m'a dit que je pilais ^^

Fraudais peut être que je me filme pour prendre conscience de ma façon de descendre.

Autant avant lorsque je ne courrais pas ça me faisait presque sourire, mais là je viens d’enchaîner une course Ufo à devoir sprinter tous les tours après la descente pour combler 100m de retard, une FFC que j'ai du lâcher au bout de 10 bornes dès les premiers virages, et enfin cette cyclo...

Je vais essayer d’enchaîner la même descente des dizaines de fois d'affilé à l'entrainement, pour voir si je peux 'sentir' mieux les virages et améliorer mes temps, mais bon je suis assez pessimiste :(