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Rouler avec sa copine, c'est chouette!


Michel DURY

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Sujet qui peut ouvrir pas mal de portes, vos sorties en couple, que ça se passe bien ou pas.

De mon coté j'avoue que les premières fois ont été difficiles... Habitué à rouler en club ou seul à un rythme de cyclo entraîné, il a fallu un certain temps pour que je m'adapte à la façon de rouler de ma copine.

Elle avait 53 ans quand elle a repris le vélo après, ah ben oui, 53 ans d'interruption... En fait elle n'avait jamais fait de vélo de sa vie si ce n'est la petite balade en ville avec char d'assaut Décat, autant dire qu'on est parti de zéro.

Les débuts furent compliqués. Déjà franchir le pas d'acheter un "vrai vélo", quand elle a vu les prix elle s'est demandé si on n'était pas fous. Je lui ai confirmé ce point et nous sommes passés chez ...Décat, ben oui, que voulez-vous.

Je l'installe sur un Btwin Triban 540, c'est bon? Ok on passe à la caisse et zou, sur la route.

Premiers tours de roue avec étonnement, elle n'avait jamais pensé que ça roule comme ça un vélo. Tu m'étonnes, quand on voit les merdes avec lesquelles la plupart des gens circulent, enfin bref.

On fait quelques sorties et petit à petit le kilométrage augmente. 30, 40, 50, on reste dans ces eaux là car elle n'a pas la possibilité de s'entraîner en semaine, donc ça reste une activité complémentaire et plus axée plaisir que performance.

En vitesse moyenne on va rester sur du 20 / 21 kmh par là, loin de ce qu'on fait "entre mecs" mais j'y trouve maintenant beaucoup de plaisir car je m'évertue à lui trouver de chouettes coins et des routes pas trop pourries. 

Les montées, là ça cale... gros problème. En plus elle a du mal à gérer les vitesses (je la vois souvent grand plateau grand pignon) et elle n'a jamais su rouler en danseuse, vous imaginez le bazar avec moi. 

Normalement je devrais l'exiler en Mandchourie pour toutes ces déficiences mais voilà, je tiens à elle, donc je fais avec et on s'amuse beaucoup.

Rouler avec sa copine, moi je trouve que c'est vraiment très chouette et cool, on ne s'emmerde pas à faire la course et on rentre frais après deux heures de plaisir. On est dans le partage d'une activité qu'on peut pratiquer en couple et en passant dans des endroits qu'on prend plaisir à faire découvrir à l'autre. Et en vacances, on emmène toujours les vélos car ça fait tout à fait partie de notre mode de vie.

C'est pas bien, ça?

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Merci Michel pour ce beau témoignage. Moi aussi j’ai mis celle qui est devenue ensuite mon épouse au vélo lorsque j’ai repris il y a 7 ans . Elle avait juste fait un peu de VTC, mais quand j’ai vu qu’elle pouvait faire le semi marathon de Paris quasi sans entraînement et dans un temps pas ridicule, je me suis dit que ça irait… Et pour nos premiers grands cols cette année la, Ventoux et Izoard, elle est arrivée en haut bien avant moi. Depuis elle a bouclé la Haute Route Dolomites, (7 jours cette année la), deux étapes du tour et plusieurs Gran Fondo mais la maitrise des braquets ce n’est toujours pas ça, les descentes on y va mollo, et frotter dans un peloton elle déteste. Donc les moyennes ne montent pas très haut, mais on a beaucoup de plaisir à rouler ensemble, et nous non plus les vélos ne nous quittent pas quand on part en vacances.

Bon vélo !

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Oui effectivement c'est super de rouler avec sa copine. Moi je lui est offert un vélo électrique ce qui lui permet de me suivre même dans les cols du sud est. Une moyenne de 18/20  km/h ça me vas très bien. Par contre 2 heures maxi après elle en à marre.j'adore partager ma passion avec ma moitié et lui faire découvrir la beauté de ma région. Vive la petite reine ! 

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J'ai roulé toute ma vie de cycliste (16 ans 65 ans) avec mes compagnes. C'est d'ailleurs dans le milieu que je les ai connues.

Quasi tous les dimanches matin et souvent toute la journée (hormis 13 ans à Paris) et minimum deux voyages par an. 120 à 150 km/jour pendant 1 et jusqu'à 3 semaines.

Celle qui est devenu mon épouse vers 25 ans, et qui l'est toujours était très endurante en mode promenade.

Nous sommes passés à la randonnée pédestre et nous rentrons juste d'une quinzaine de km à l'extrême ouest de la France.

Une merveille.

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Les montées, là ça cale... gros problème. En plus elle a du mal à gérer les vitesses (je la vois souvent grand plateau grand pignon) et elle n'a jamais su rouler en danseuse, vous imaginez le bazar avec moi. 

Mouais… je te soupçonne, je ne sais pas pourquoi 😇, d'avoir été un poil trop optimiste pour ton choix des braquets utilisés par ta belle dans les montées…

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" ... je reconnais que ce jour la il faisais très froid moins 10° sur le bassin d'Arcachon  "

Là, tu as clairement cherché la mairdhe, Christian ... les femmes et le froid, ça fait deux   😆

Essaie par 23 degrés mais sous la pluie et fais rapport    📢

Autres "tests" : 90 mn par 35 degrés à l'ombre     Et je ne te parle pas de cols longs de 20 km à 7% ou de descentes à 80/90 kms/heure ... là, la séparation n'est pas loin.

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Il va de soi que, comme tout milieu, le vélo est propice à la rencontre (pas toujours folichonne d'ailleurs).

Même étant en couple j'ai subi (en 40 ans quand même !) 2 harcèlements. L'un à mes yeux acceptable, mais ça m'a fait prendre conscience que certaines femmes viennent vers les clubs (en tout cas de cyclotourisme) aussi dans le but de la rencontre. Une, donc, même si je comprends la chose, avait sur le sujet une attitude un peu lourdingue alors qu'elle ne me plaisait pas du tout. Le harcèlement n'est pas exclusif de l'homme.

L'autre, plus problématique à mes yeux, date de mes 18 ans. Je suis en voyage -sans ma copine de l'époque- avec un ami. Par souci d'économie nous prenions à l'hôtel une seule chambre. Il m'a enquiquiné pendant les premiers jours avec ses obsessions homosexuelles à tel point que j'ai fini par le laisser seul, le quittant pour suivre mon propre chemin. Je suis néanmoins resté en relation avec lui jusqu'à son décès un peu prématuré à 62 ans sans pour autant qu'il me parle de cet épisode pénible.

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Je lui propose un jour une sortie toute plate de 50 km, histoire de faire des bornes sans trop la fatiguer.

Nous voilà partis et au fil des kilomètres elle se plaint de telle ou telle montée, et moi je la regarde stupéfait en lui disant "mais où vois-tu que ça monte ici?".

En fait ce n'est qu'une succession de faux plats et de petites bosses qu'on avale fastoche en club, mais quand on est seul on se rend compte que ce n'est jamais plat. Elle a bon caractère et on en a bien ri, c'est la blague rituelle maintenant, où est la montée?

J'aimerais l'emmener dans du plus costaud, mais elle coince. Le vélo électrique serait une solution, comme Bruno le suggère, mais ça ne résoud pas non plus l'aisance en descente qui est aussi un point à travailler.

Quoi qu'il en soit, j'aime beaucoup rouler avec elle, même si je suis toujours en train de lui dire tiens ta ligne passe petit plateau ne freine pas mets toi en danseuse, vous voyez l'histoire... elle me trouve casse couille, c'est franchement de l'ingratitude, non?

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J'avais remarqué ça aussi chez ma fille (12 ans aujourd'hui) : quand je la voyais mettre pied à terre (avec son VTT !) dans la moindre côte, je lui disais : change de vitesse !

Elle me répondait sans rire : « j'ai pas envie, j'aime pas changer de vitesse ». 🙄

Aujourd'hui, ça va bien mieux, elle daigne enfin utiliser son dérailleur et elle semble même prendre goût au vélo. Quelque chose me dit que c'est lié…

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En ce qui concerne les braquets, je n'ai jamais été pour le dirigisme que ce soit pour mes enfants, petits enfants et bien sur compagne, une bonne explication sur la cadence efficace et ils se débrouillent, avec les filles il suffit de leur dire que tirer un gros braquet fait grossir les cuisses alors que mouliner les affine, c'est radical.....    

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avec les filles il suffit de leur dire que tirer un gros braquet fait grossir les cuisses alors que mouliner les affine, c'est radical.....    

Ma fille prend le chemin d'avoir le même type de gabarit que moi, donc sortir cet argument-là risque d'être complètement contre-productif. 😃

À cet âge encore plus qu'à d'autres, l'émulation joue un rôle essentiel. Je crois que c'est d'être sortie à vélo avec d'autres gamins qui eux ne descendaient pas du vélo qui lui a enfin fait comprendre l'intérêt du dérailleur.

 

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Rouler avec son épouse aussi c'est bien !

Demande à Jean-Pierre Courquin il le fait depuis des années et sur des parcours au long cours .

Lorsque nous étions jeunes , avec mon épouse , c'était le moyen de locomotion et c'était de grandes balades autour de Paris et en vacances pareillement .

A la cinquantaine passée pour les vacances nous nous sommes équipés , porte-bagages et sacoches et nous sommes partis pour un long périple le long de des gorges de l'Allier jusqu'à Nevers et ensuite la Loire à destination de Nantes .

Retour par le TGV sur Paris , un contrôleur m'avait interdit de mettre les vélos dans le wagon et les a parqués dans la soute de la locomotive et j'ai eu un mal de chien pour les récupérer à l'arrivée !

Auparavant nous avions voyagé par le train pour prendre le départ à Langogne .

Un temps splendide nous a accompagné durant tout ce périple et rien n'a manqué .

Souvenir inoubliable pour un couple .

Plus de 1000 kms parcourus en quatorze jours , un exploit pour mon épouse qui avait abandonné la pratique cycliste régulière depuis des années , surtout que les gorges de l'Allier ne sont pas de tout repos .

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