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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Par temps sec et route sèche, on atteint les limites d'adhérence des pneus avec des (bons ?) freins à patin donc je ne comprends pas comment on peut retarder son freinage avec des freins à disque.

Ton exemple montre peut-être que le local que tu suivais prenait plus de marge que toi pour son freinage mais ça ne veut pas forcément dire qu'il était aux limites de son système de freinage.

Avec mes freins à patin et mains au creux du cintre, je freine uniquement avec l'index en descente de col... Donc la puissance de freinage des patins me suffit amplement 😳

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Peut-être que le plus faible effort de freinage en disque incite à freiner plus fort ? Tu notes que je ne parle pas d'un manque de dosabilité 😉

Mains aux cocottes, je freine sûrement moins fort avec mes patins par rapport aux disques. C'est pourquoi je parlais de mains au creux du cintre en descente de col pour répondre au cas de Thibaud. Mais certains cyclistes descendent peut-être les cols avec les mains aux cocottes... 🙄

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+1,  Samedi  sous la pluie je n'en menais pas large, pas à cause du freinage, mais de l'adhérence des pneus (du 23 en l'occurrence), un peu usés ! Dans les descentes on demande aux freins de nous ralentir, pas de bloquer les roues, on ne se prend pas tous pour Remko ou autres Belgo-Néerlandais qui, il faut bien le reconnaître , sont aussi craintifs que Reichenbach!

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je vous ai déjà dit que tout le monde ne peut pas descendre les mains en bas du cintre, à cause de la morphologie (manettes trop loin en plus pour moi) à cause des douleurs articulaires (rhumatismes arthrite arthrose...) donc patins ou disques c'est pareil dans cette situation

il y avait des manettes spéciales pour petites mains (femmes) mais je ne sais pas si ça existe encore, les pros vous savez ?

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À propos de sections de pneus, la plupart des vélos sur le Tour était équipés de pneus/boyaux de section de 25 (26 chez Deceuninck), quel que soit le type de freins, à en croire les vidéos de Vélo101. En supposant bien sûr qu'elles sont représentatives, puisqu'elles ne montraient que les vélos des «favoris du jour».

Ce n'est donc pas la section du pneumatique qui aura joué dans leurs freinages.

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Franck, ton constat est sans doute juste, mais ne prouve rien.

Plus tu casse ta vitesse, plus il faut déployer de l'énergie pour relancer.

Alors les disques freinent peut être plus fort et gênent les patins à l'entrée du virage, mais s'ils étaient derrière ils ne seraient peut être pas plus rapide en sortie de virage.

Et le patin entre peut être plus vite dans le virage, mais en ressort aussi plus vite.

Tout ça pour dire qu'on n'en sait rien.

La seule chose dont je suis sur, c'est qu'avec des patins des années fin 80 (modolo) j'étais plus rapide qu'aujourd'hui avec des SR ou des DA. Qu'avec des disques je serais derrière, très loin derrière, des Nibali, Bardet, Voeckler équipés de patins.

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                   FORUM EN COURS : 4ème PAGE et 1090 INTERVENTIONS 

La course à l'échalote se révèle décidément coriace.

Gain du vinkeur : deux freins à tirage central, type Mafac années 70 + une paire de cale-pieds, avec courroies, of course ! Ce n'est pas du pipi de chat, réfléchissez puissamment.

Dans deux mois, le modo coupera sans prévenir.

Amendes prévues pour "incapacité à maîtriser ses interventions dont certaines se révèlent douteuses voire merdiques".

Plutôt salées : 10 euros par intervention - ça va chiffrer pour le "club" de 10/12 coriaces qui ont été repérés par drone et que je m'empresserai de cafter.

Szalu.

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Je ne comprends pas ta remarque. Pourquoi dépenserait-on plus d'énergie à la relance après un virage si notre vitesse à la sortie de ce virage est la même qu'avec d'autres freins ?

La différence entre deux vélos munis de deux freinages de puissance différente, c'est que sur le vélo aux freins plus performants, le temps de freinage à l'entrée du virage est plus court (puisqu'on peut se permettre de freiner plus tard), d'où un prise d'avance sur l'autre vélo, aussi mince soit-elle.

Dit autrement: pendant que le vélo à freinage moins performant commence à freiner, le premier vélo, celui à freins plus performants, ne freine pas encore et donc prend un poil d'avance.

Mais le virage lui-même se prend a priori à la même vitesse avec l'un ou l'autre vélo, nonobstant d'autres paramètres (technique de virage, prise d'angle, choix de trajectoire, vélo bien équilibré ou non, etc.).

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Ok avec ton raisonnement.

Sur une jante sèche (je ne parle pas sous la pluie...), des freins à patin permettent déjà d'atteindre la limite d'adhérence des pneus donc des freins à disque ne permettent pas de retarder le freinage.

Si le constat sur le terrain est différent, j'y vois deux raisons déjà évoquées précédemment:

1) les freins à disque nécessitent moins d'effort pour une même puissance de freinage donc ça peut inciter son utilisateur à freiner plus fort qu'avec des freins à patin. Dans ce cas, le frein à disque permet d'approcher des limites plus facilement qu'avec des patins mais la limite est la même.

2) les vélos avec freins à disque sont globalement équipés de pneus plus gros. L'adhérence est donc meilleure et permet de freiner plus fort. Dans ce cas, en mettant ces pneus plus gros sur des vélos équipés de freins à patin, on obtient là encore le même niveau de freinage qu'avec des disques.

Par temps sec et mains au creux du cintre, je reste donc persuadé que des freins à patin freinent aussi courts que des freins à disque. Et dans la plupart des cas, on n'atteint même pas la limite de freinage car on a du mal à définir la limite d'adhérence et on n'a pas envie de bloquer une roue ou faire un soleil !!

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La puissance de freinage n'est pas seule en cause, la réactivité et la progressivité du système jouent aussi. Dans un groupe mixte (vélos à patins et vélos à disques), combien de cyclistes équipés de patins n'ont pas failli percuter un autre équipé de disques ? Si le freinage est plus immédiat avec les disques, les distances de freinage sont raccourcies.

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Arnaud, il y a un phénomène que j'ai ressenti avec les disques qui leur procure un gain "marginale" mais pas si marginal que ça sur le sec, en plus du confort et de la modularité. Le fait est qu'avec des étriers traditionnels, tu pinces ta jante et de facto, tu empêches le rayonnage de travailler. Pour faire simple, la distance entre la jante et la fourche reste constante à cause de l'étrier. A contrario, le freinage à disque permet au rayonnage de continuer à travailler. La différence est flagrante : jamais avec les disques je n'ai cette impression que l'avant tabasse sur des imperfections du revêtement, alors que cette sensation est flagrante avec les étriers, même avec des pneus de 25 ou de 28 comme j'utilise en ce moment. Il en résulte une meilleure adhérence avec le disque et surtout, la capacité à mieux entrer dans le virage càd d'entrer dans le virage en étant toujours légèrement sur les freins.

Je sais, on va me ressortir le truc du rayonnage radial vs tangentiel, mais 1/ personne ne m'a montré de façon rationnelle que le rayonnage de la roue à disque ne travaille pas verticalement et 2/ ça ne résiste pas à la réalité du terrain, tant l'avantage est net. Si tu veux en avoir la preuve, fais-toi un secteur pavé qui nécessite un bon gros freinage avec une vélo à étriers traditionnels puis fais le test avec des pneus de même section et un vélo à disques.

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Certains pros exagéraient également alors, comme en témoigne cet article sur Nibali:

https://www.cyclingnews.com/news/nibali-in-favour-of-disc-brakes-in-pro-peloton-but-worried-about-crashes/

Citation:

The introduction of disc brakes has perplexed some riders, who are worried that different braking times and distances for different braking systems could spark crashes. 

« L'introduction des freins à disques a rendu certains coureurs perplexes, lesquels se précoccupent du fait que les temps et distances de freinages différents pourraient provoquer des accidents (crashes). » 

Tant mieux si en pratique la cohabitation ne se passe pas si mal que ça. 😄

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