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Pluie et risque


Dominique TEYSSIER

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Franck, concernant les freins à patins, tu parles d'une époque révolue bien avant l'arrivée des disques.

Déjà les jantes céramiques, vers 1990, constituaient un progrès.

Puis sont arrivées les jantes alu rectifiées avec leurs sillons d'évacuation de l'eau qui permettent de freiner correctement sous la pluie. Ce n'est pas aussi efficace que sur le sec, mais c'est déjà bien.

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Le fait qu'il ne sorte pas quand il pleut doit quand même jouer un rôle non négligeable. 🆒

Et comme il le dit lui-même, il adapte sa conduite de vélo si la pluie survient. Comme je le faisais moi-même quand j'étais en patins : freinage d'anticipation, allure moins rapide, etc. Je n'ai plus besoin de le faire maintenant, ou quasiment plus.

Du moins en ce qui concerne le freinage proprement dit ! Il y a et il y aura toujours les problèmes d'adhérence des pneus,  d'imperméabilité des vêtements, de visibilité, d'usure de la transmission…

Et à propos de la transmission c'est bien à cause des intempéries que j'ai été tenté et le suis encore par les boîtiers à transmission intégrée façon Rohloff et Pinion… Probablement la prochaine étape que je franchirai dans ce domaine.

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Le revêtement céramique ne durait pas longtemps avant de disparaître, j'ai pu en faire l'expérience… et sous la pluie, il ne faisait de toutes façons pas de miracle révolutionnaire.

Quand aux jantes alu rectifiées dont tu parles, je ne suis pas sûr d'en avoir utilisé, donc je ne peux pas vraiment me prononcer.

Mais il reste cette constante : à la longue ces propriétés anti-pluie bienvenues disparaissent. En raison d'une caractéristique fondamentale du freinage à patins : il use les jantes. Les freins à disques usent… les disques, qui ne s'usent semble-t-il pas aussi facilement et qui surtout sont beaucoup moins onéreux à remplacer.

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Dans le votre donc ce qui est compréhensible  , qui n est pas le cas de tous ! De plus j habite en franche comté donc si j attend le soleil je roule plus beaucoup .déjà que je fais pas mal de ht justement a cause météo ! De plus je détestait la pluie qui me tetanisait .donc je m efforce de rouler parfois sous la pluie 

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Mon avis rejoint tout à fait celui de Franck.

A te lire, ainsi que tous ceux qui sont satisfaits de leurs freins à patins sous la pluie, j'ai l'impression que nous n'avons pas les mêmes références ou ne parlons pas la même langue.

J'ai cru pendant un temps que mes Eurus vieillissantes étaient responsables du manque d'efficacité sur le mouillé, mais j'utilise depuis peu des Bora one et des Zonda et c'est à peine mieux.

Que ce soit en voiture ou à moto, je n'ai jamais ressenti un tel décalage entre le sec et le mouillé.

 

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Le revêtement céramique ne durait pas longtemps avant de disparaître, j'ai pu en faire l'expérience… et sous la pluie, il ne faisait de toutes façons pas de miracle révolutionnaire.

Ce revêtement céramique avait un problème : l'encrassement, il fallait donc le nettoyer. Evidemment, si tu ne le faisais pas ...

Quand aux jantes alu rectifiées dont tu parles, je ne suis pas sûr d'en avoir utilisé, donc je ne peux pas vraiment me prononcer.

Je suis vraiment étonné, je pensais qu'on n'utilisait plus que ça, partout, depuis grosso modo 1993. Je n'aurais même pas pu imaginer que tu n'en aies jamais eues.

Donc tu fais la promotion du disque sans rien connaître de ces jantes rainurées 😲. C'est quand même le jour et la nuit comme différence avec ce qui se faisait avant 1990. Tes arguments en faveur du disque se dégonflent considérablement du coup.

La perte d'efficacité du freinage n'intervient qu'au bout d'un certain nombre d'années. Dans mon cas, il a fallu dans les 50 000 km avant que mes 1ères ksyrium (la roue avant en fait) ne commencent à montrer quelques faiblesses (même sur le sec en fait).

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J'évite de rouler quand il pleut si j'ai le choix, mais j'ai fait la Marmotte 2001 et peut-être pire, l'Otztaler Radmarathon 2003, sans me faire de frayeurs au freinage avec mes jantes Ksyrium rainurées. 

Le freinage à patins avec ces jantes est donc tout à fait honnête.

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J'ai toujours nettoyé mes jantes (et mes patins) régulièrement. Ça n'a jamais empêché la disparition rapide de ces revêtements céramiques, d'autant plus rapide que je faisais des sorties sous la pluie en montagne.

D'autre part, puisque tu me dis que ces jantes rainurées étaient l'ordinaire des jantes depuis 93, il est donc fort probable que je n'ai utilisé que ça depuis au moins 2002 (date d'acquisition de mon précédent vélo) jusqu'à 2019 (quand j'ai acquis mon vélo actuel, à disques)… mais je ne le savais donc pas, de même que M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir. 

Du reste, depuis que je suis en Belgique (septembre 2000), je devais changer de jantes très régulièrement (tous les 15000 km environ), à cause de leur creusement accéléré par mes conditions de roulage (routes tapissées de boue sablonneuse par temps pluvieux), ce qui ne fait que renforcer la probabilité que j'ai eu ces jantes rainurées.

Ça n'a rien changé à cette fréquence de changement… et leur efficacité sous la pluie n'avait donc rien de remarquable, puisque je n'ai rien remarqué de particulier.

Pour info, c'était systématiquement des Mavic Open Sup ou Open Pro, montées main par mon vélociste.

Il n'y a qu'avec les disques que j'ai constaté une évolution lors de sorties sous la pluie. Une révolution, en l'occurence.

Et de toutes façons, à partir de maintenant je n'aurai pas à changer de jantes tous les 15000 bornes. 🆒

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Il n'y a aucun risque d'aquaplaning avec des pneus pour vélo paraît-il. La raison serait qu'ils sont trop étroits pour cela. C'est l'adhérence qu'il faut surveiller.

Certains pneus sont de vraies savonnettes par temps humide. D'autres, comme les Continental Grand Prix 4 Seasons ou les Specialized Armadillo Elite, pour ne citer que ceux que j'ai utilisés, sont très honnêtes sur ce plan-là, contrairement aux Schwalbe Durano Plus, dans la même gamme de pneus résistants et solides, qui m'ont fait plusieurs frayeurs.

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j'ai fait la Marmotte 2001

Je m'en souviens d'autant mieux que c'est ma seule participation à cette épreuve. 

Canicule les jours précédents, pluie dès le départ, brouillard dans la descente du premier col, 4°C en haut du Galibier. Expérience du vélo en montagne nulle, avec mon cuissard court, mes manchettes et mon K-Way, j'ai beaucoup souffert...

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Ce qui me fait horreur dans les groupes lors de temps pluvieux, ce sont les gars qui n'ont pas de garde boue arrière. Là, je suis furax car c'est quand même facile de mettre cet accessoire qui ne coûte rien, et pour les copains derrière, ils ne sont pas douchés.

Je le mets systématiquement quand ça risque de pleuvoir, et je suis un des seuls au club. Je trouve que c'est une question de respect envers les autres.

Ah ben oui, les mecs, les vrais, ça déguste et ça ne se plaint pas.... bravo le niveau d'intelligence. J'avoue que la ligne de boue dans le dos et le fond du cuissard, ça le fait vraiment :-)

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