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Axe traversant


Henri VANLANCKER

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Igor, tu as raison.

Sans calcul j'ai l'impression que les efforts en question sont minimes et mon expérience pratique des freins à disques est très limitée : quelques semaines d'utilisation en 2014.

La complication d'un axe traversant me semble énorme face à un problème qui me semblerait minime.

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Bonne année Franck ! Je te souhaite de belles sorties avec ton nouveau destrier… un peu trop bruyant à ton goût !

Le problème n'est pas simple et rien ne garantit qu'un remplacement de la fourche règle définitivement la question.

Jean-Louis le mentionne plus haut, le frottement entre le disque et les plaquettes existe également sur les voitures et les motos, mais nous n'y prenons généralement pas attention parce que l'habitacle de la voiture ou le casque de la moto nous isole des bruits extérieurs et de celui du moteur. Il suffit de lever une roue et de la faire tourner à vide pour s'en rendre compte, sans qu'on puisse invoquer dans ces circonstances un manque de rigidité des différentes pièces. Et nous sommes peu soucieux de gaspiller quelques petits watts lorsque nous avons des dizaines de kilowatts sous le capot...

Ce frottement est lié au principe même de fonctionnement du frein à disque à commande hydraulique. Sur les étriers à patins traditionnels de nos vélos, les pièces coulissent librement et un ressort force l'écartement des patins au repos. Il est courant d'avoir 1 mm de jeu entre le patin et la jante. Dans un étrier de frein hydraulique, la nécessité d'assurer l'étanchéité du système oblige de monter des joints serrants (il suffit d'essayer de repousser les pistons à la main avant un remplacement de plaquettes pour s'en rendre compte); de plus, il n'existe aucun ressort de rappel, c'est la faible déformation de joints élastiques qui permet le retrait en arrière du piston lorsqu'on n'exerce plus de pression sur le frein. Au repos, l'écartement entre le disque et la plaquette est de l'ordre du dixième de millimètre… Sans compter que la plaquette n'est pas solidaire du piston. Seul Campa a prévu un dispositif magnétique pour maintenir les plaquettes reculées, mais je ne sais pas si c'est efficace. La montée en température lors du freinage intervient également : les variations de dimension de l'étrier sont de quelques centièmes de millimètre entre le début et la fin du freinage. 

Indépendamment des caractéristiques des plaquettes utilisées, la présence ou l'absence de bruit se joue donc à quelques centièmes de millimètre à peine. Il serait utile que tu puisses comparer la rigidité de ta fourche actuelle à celle qui serait destinée à la remplacer avant de prendre une décision. Je ne sais si c'est possible...

En tout dernier recours, il reste la solution de la lubrification du disque et des plaquettes 😃

 

 
 
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Le problème est en effet minime. Il n'empêche personne de rouler et n'affecte en rien les performances du vélo. Mais il est tout simplement agaçant. Si je peux avoir un vélo complètement silencieux, j'apprécierai beaucoup. J'ai toujours adoré rouler sans être agacé par quelque bruit parasite que ce soit.

D'ailleurs, qu'est-ce que j'envie les cyclistes que je croise régulièrement, qui roulent (parfois très vite) sur des machines grinçant de toute part (chaîne, pédales, patins…) et qui pourtant s'en fichent complètement. Moi je n'y arrive pas.

À noter que lors du freinage lui-même, mon freinage est parfaitement silencieux, sauf s'il pleut dru. Mais le bruit du freinage en lui-même ne me dérange pas. C'est le bruit de frottement qui se produit après un freinage appuyé qui m'énerve, même si ça ne dure jamais longtemps (quelques secondes).

Comme je l'ai déjà dit, j'arrive à recréer artificiellement ce bruit de frottement sans freiner, mais en inclinant fortement le vélo sur la gauche tout en restant droit moi-même et en appuyant fort sur la pédale droite. Ce qui me semble confirmer l'idée que le frottement résulte d'un problème de torsion de l'axe/moyeu (là où est fixé le disque, côté gauche) par rapport à la fourche (où est fixé l'étrier).

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 Ce qui me semble confirmer l'idée que le frottement résulte d'un problème de torsion de l'axe/moyeu (là où est fixé le disque, côté gauche) par rapport à la fourche (où est fixé l'étrier).

L'élasticité de toutes les pièces intervient globalement. En incriminer une en particulier est hasardeux en dehors de mesures précises.

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C'est le bruit de frottement qui se produit après un freinage appuyé qui m'énerve, même si ça ne dure jamais longtemps (quelques secondes).

Je doute de plus en plus qu'un changement de fourche y change quoique ce soit. Si la rigidité était en cause, le bruit apparaîtrait dans d'autres circonstances. D'ailleurs, tu dois t'appliquer à le provoquer, en danseuse, en inclinant exagérément le vélo, ce qui n'est pas ta manière habituelle de rouler.

Le plus raisonnable est que tu t'y fasses...

 
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Il survient également quand je prends un virage serré à gauche en descente, ce dont je me suis aperçu ici, dans les montagnes grenobloises où je passe mes vacances.

Il se trouve que pour prendre ces virages serrés, j'incline justement le vélo du côté de l'intérieur du virage tandis que j'appuie fermement sur la pédale opposée. C'est selon moi la meilleure technique pour prendre un virage de ce type de façon sûre et rapide.

Et ça ne manque pas : quand ce virage est vers la gauche, se produit systématiquement ce bruit de frottement très audible, cette chanson métallique que je trouve si désagréable. Le même bruit donc qui arrive lors des secondes suivant un freinage appuyé.

Je vais tester toutes les possibilités qui s'offre à moi pour réduire voire supprimer ce bruit, y compris l'axe traversant si nécessaire. Mais d'abord je vais essayer de nouvelles plaquettes, ainsi d'ailleurs que me l'a conseillé Jérémie.

Si rien ne marche, je m'y ferai certes, puisque ça n'a rien de rédhibitoire, mais je ne me serai pas rendu sans avoir combattu. 🆒

Ce que je trouve par ailleurs assez remarquable, c'est que ce bruit ne se produit jamais à l'arrière, seulement à l'avant. Peut-être que la taille du disque plus réduite (140 mm contre 160 à l'avant) est l'explication, ou bien la plus grande rigidité du triangle arrière ?

Bonne année à toi aussi, au passage !

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Existe t'il un cyclo qui supporte tous les "rossignols" qu'on peut entendre sur nos machines? Pas super ton problème, j'ai passé tout l'automne à chercher la cause d'un grincement et ne suis pas sûr qu'il ait disparu! Je suis bien content de mon Domane à freins traditionnels malgré tout le givre dont il faut se méfier!

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Il faut croire qu'il en existe puisque j'en croise quasiment à chaque sortie, et je ne parle pas des cyclistes citadins (chez qui ça semble être la norme de rouler sur une machine bruyante) mais bien des cyclistes sportifs.

Parmi les bruits repérés, ce sont souvent des pédales qui grincent, et presque aussi souvent la transmission. Il faut dire qu'avec le temps qu'il fait actuellement, cette dernière déguste tout particulièrement.

Je peux comprendre, du reste. Il fut un temps où rouler avec une chaîne sale et bruyante ne me dérangeait pas. Je n'en avais en fait même pas conscience. C'est depuis que j'ai pris l'habitude de rouler avec une transmission nettoyée et huilée régulièrement que j'ai appris à apprécier une transmission silencieuse… et qu'une transmission bruyante me dérange. 😕

Avoir appris à entretenir ma machine a donc été à double tranchant !

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