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L'Ariegeoise 2019,un fiasco!


Jean DULOUT

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La célèbre cyclo l'Ariégeoise a dégénéré cette année à cause de la canicule.

Résultat,un mort hélas et de multiples défaillances.

Du coup devant la catastrophe annoncée les organisateurs ont préféré annuler l'épreuve en fin de matinée,bonne décision,mais peut-être trop tardive?

Tous les détails dans cet article:

https://www.ladepeche.fr/2019/06/29/un-cycliste-meurt-dun-malaise-sur-la-cyclosportive-lariegeoise-de-nombreux-malaises-en-raison-de-la-chaleur,8286105.php

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Mon dieu ! Tous ces gens mal préparés, qui ont découvert qu'il faisait chaud, qu'ils étaient trop gros, pas assez entraînés, quand les organisateurs, sous une pression probablement intenable, ont décidé d'arrêter les frais...

Ce n'est ni au préfet, ni aux organisateurs de décider, mais à chacun de savoir ce qu'il est capable de faire. Et d'assumer.

Je suis consterné de lire les innombrables messages mettant en cause l'organisation et un soi-disant amateurisme. Bien sûr que c'est plus ou moins amateur, parce que ça repose sur des bénévoles. Mais chacun est libre de prendre le départ ou non. Je suppose que chaque cycliste est suffisamment adulte pour juger de son niveau et de ses capacités, sans que le Préfet vienne lui expliquer ce qu'il doit faire.

Ce sport de vieux est en train de crever de l'orgueil des pratiquants. 

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Ben peut-être que certains sont inconscients ou ne connaissent pas leurs limites,mais cette année c'est quand même exceptionnel pour l'ariégeoise qui en général se déroule plutôt sous la fraicheur ou la flotte,on est dans les Pyrénées,faut pas l'oublier.

La responsabilité des organisateurs est quand même engagée,ils connaissaient les prévisions météo,on a vu cette semaine des défaillances terribles dans je ne sais plus quelle épreuve féminine de haut niveau avec des championnes entrainées qui n'arrivaient pas à récupérer après l'arrivée.Bref il y avait des signes avant coureur.

Je sais,ce n'est pas des décisions faciles à prendre,c'est impossible de reporter cette épreuve renommée dans la France entière,après se taper des cols par 30°,c'est contre nature.

Je pense qu'ils auraient quand même du annuler l'Ariégeoise dès le départ.Mais je n'irais pas leur faire un procès pour autant.

Pour ma part en ce moment,contrairement à mes habitudes,je ne roule que le matin et retour à la maison avant midi.

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bonjour,

J'ai fait 10 ariégeoises et jamais sous la pluie sauf une en 2016 sous un ciel gris et petit crachin en haut de pailheres. J'ai plutôt des souvenirs de montée de Beille sous le soleil brûlant avec des 34 degrés et une chaleur étouffante. La fontaine Henri 4 garde des souvenirs de pied et tête sous l'eau.
J'ai toujours vu des gens avoir des défaillances et des crampes etc.. mais je constate que depuis deux ans avec l’épreuve de masse , des gens viennent là sans préparation sérieuse ou s'engage sur un parcours hors de leur portée.
Après des le départ ce matin, ils annoncent qu'il arrête la course si la situation se dégrade en relation avec les services médicaux et préfectoraux. Donc sur la ligne de départ chacun est juge de sa forme et de savoir s'ils s’engagent.
Après dés la descente du peguere tu peux faire repli sur Tarascon par le col de port (5 km d'ascension) . Mais là il faut s'avouer à soi même ne pas voir la forme pour finir...
Du coup des dégâts sur la route avec la tragédie qu'on connait. La cyclo a été interrompue.
Maintenant tous les assistés vont s’exciter alors qu'il était simple de se résigner à ne pas vouloir continuer ou prendre le départ.

 

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Le procureur de la République a constaté que le cycliste décédé était un pratiquant aguerri ayant déjà fait l'ariegeoise à plusieurs reprises. Il a aussi constate qu'il était suivi par son médecin et ne présentait aucune pathologie suspecte. Une seule conclusion : ce drame peut arriver à tout le monde. Comment dès lors oser sans discernement s'en prendre à la responsabilité des concurrents. Je rappelle que depuis plusieurs années l'ariegeoise à montrer une carence en matière de ravitaillement en eau. Je suis passé au col de Peguere ou le stock d'eau était épuisé. Vous oubliez messieurs qu'en droit la responsabilité d'une personne n'exclue pas forcément la responsabilité d'une autre. En l'espèce la responsabilité de l'organisateur, du préfet et des concurrents peut très bien être engagé conjointement. S'acharner, par pure facilité, sur les concurrents ne vaut guere mieux qu'accabler les seuls organisateurs. La carence  en eau n'est pas de la responsabilité des concurrents que je saches ! Je trouves que votre june mention, s'il contient au départ un élément pertinent, perd de sa force par sa diatribe stérile anti-concurrent. 

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Ils parlent également d'accidents dus à l'éclatement des pneus en descente du fait de la chaleur.

Je fais une cyclo demain et je me pose maintenant la question de la pression que je dois mettre. Vu que je pèse 82 kilos, je gonfle à 8 bars d'habitude. Devrais-je baisser un peu ? Ils annoncent 35°C, c'est pas une température incroyable non plus...

 

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J'ai également fait une dizaine d'Ariégeoises et je nai jamais eu les conditions météos que tu décris... Des conditions très chaudes, presque caniculaires en revanche, pas mal... Rien que l'année dernière, sur la XXL, sur 700 inscrits, seuls 300 sont montés à Beille.

Donc cette partie de ton propos décrédibilise ton message.

 

Pour l'eau, je n'en ai jamais manqué au ravito mais je suis toujours passé dans la première partie des concurrents et je ne peux témoigner pour ceux de derrière.

 

Je partage néanmoins l'avis sur la responsabilité des organisateurs car c'est un principe de la loi française, qui correspond tout simplement à du bon sens. Apres, ils ne sont en rien responsables du choix matériel des concurrents et, pour le décès, s'il le faut celui-ci n'est pas lié à la chaleur.

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Ton argument sur les "constats" du procureur est assez surprenant. D'ordinaire, la justice n'est pas si prompte à se prononcer. La lenteur est même une de ses caractéristiques. 

Après, je suis d'accord avec toi, ça peut arriver à tout le monde. Et justement, c'est bien d'en avoir conscience. Le problème c'est quand même avant tout de savoir si l'on est conscient de ses capacités. Et je pense que dans l'ensemble, sur les cyclosportives, beaucoup de gens les surestiment, y compris hors canicule.

C'est pourquoi je parle d'orgueil. J'en ai assez vu dans un état pitoyable, allongés dans les cols, finissant à pied en titubant, s'effondrant en larmes dans les bras de leur femme à l'arrivée, comme s'ils avaient monté l'Everest. La plupart ne sont pas assez entraînés pour faire cela dans des conditions raisonnables de sécurité. Pourquoi aller mettre un tel poids émotionnel sur une pratique sportive ? Pourquoi une telle prise de risque ? Qu'est ce qui peut bien se jouer dans leur tête pour ne pas vouloir se mettre en sécurité en abandonnant ?

En tout cas, chacun a son libre arbitre et peut décider de prendre le départ ou de rester chez lui. Je suis entraîné, aguerri, suivi par mon médecin et tout ce que tu veux... et en été je cours peu parce que je ne me sens pas très bien quand il fait chaud, sauf pour me promener. 

Donc effectivement, je suis un peu en colère contre ceux qui attendent tout des autres, y compris de prendre les décisions à leur place. Ca va finir par l'arrêt de toute pratique organisée. Il n'y a déjà plus beaucoup de bénévoles, ça finira par dégoûter les derniers.

 

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En tout cas je te confirme avoir vu de mes yeux vu des cohortes de piétons à l'agonie. AllongésSur les bas-côtés ;  poussant leur vélo à très lente allure ; à la recherche d'eau. Ce qui m'a le plus surpris c'est que j'ai pu observer dès les premiers kms du premier col. Portant nomination le col de Peguere était gravi le matin sur une route plutôt à l'ombre. Imagines donc la descente de ce col hyper accidentogene, puis à Massat et dans les.premières kms du port de Lers. L'ariegeoise ressemblait plutôt à un champ de bataille ou des pertes énormes pouvaient être enregistrées qu'à une cyclo. Dans la masse j'ai pu voir des concurrents dont pour certains j'étais pas sûr qu'ils étaient faits pour faire face à la chaleur

 Mais vu la quantité et malaises et défaillances, même être aguerri ne suffisait pas. Je note néanmoins une carence de l'organisation. A partir du moment où ce dernier prends la responsabilité de maintenir des parcours il doit mettre les moyens en face. Il y avait quelques dizaines de concurrents derrière moi au sommet de Peguere. Et je n'ai vu qu'un montagne de bouteilles vides ....La bénévole  (qui n'y est pour rien ...Sans doute m'aurait elle donner de l'eau si elle pouvait) ma clairement indiquer : descendez à Massat vous trouverais de l'eau. Or en bas il n'y avait pas d'eau de l'organisation. Comme.beaucoup je n'ai du mon salut qu'à une borne verte de karité commune. Les témoignages que j'ai recueilli sur le grand parcours étaient identiques. J'ai aussi compris qu'un point d'eau existait à 1 km du sommet de Lers. ......Sans eau la aussi. La responsabilité individuelle existe. Si j'ai décidé d'entamer la montée aussi prudemment que possible (bisons pleins ; braquets et allures 1 voire 2 ton en dessous mes possibilité ; arrêts multiples envisagés ;  voire abandon immédiat en cas de nécessité) c'est sous ma responsabilité. Mais l"organisateur a lui aussi failli en ne gérant le problème de l'eau. Mais que dans la masse des cyclistes aient surpasse leurs capacités sans avoir assez conscience du danger c'est certain. Sans doute le défi sur soi à prévalu chez certains. Mais à mes yeux le défi sur soi doit être tempéré  par, si j'ose dire, un oeil sur le rétro. Je veux dire par là utiliser sa tête pour correctement analyser la situation. A 5 kms de l'étang  de Lers je pouvais finir finir en douceur et basculer sur Auzat. ....ou faire demi tour à Massat et m'insérer dans le système de navettes ? Eu égard au fait que le sommet de Lers est hyper exposé au soleil et que jetait pas sur de trouver de l'eau vers le sommet omet j'ai préféré faire demi tour et me mettre à l'abri. Treste journée pour tout le monde. Encore un point. Une enquête judiciaire à été ouvert pour savoir si le fait de ne pas avoir complément annuler la course des le départ à jouer ou pas un rôle dans le décès. Cette histoire pourrait faire jurisprudence dans le monde du cyclosportives. 

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Il n'etait pas tres prudent de maintenir cette épreuve dans ces conditions meteorologiques un peu exceptionnelles. Evidemment, on nous montre à la télé des courses pedestres dans les sables du desert maroquin me semble-t-il, par des temp. dementielles, et l'on pense assez naïvement que c'est egalement à notre portée. On est plus ou moins influencé....Bref.

Qui aurait du avoir le courage d'annuler???? Les autorités, les organisateurs, ou les participants en s'abstenant. Les participants, qui souvent viennent d'assez loin, ce serait montrer sa faiblesse surtout si on est en groupe.... mais rien n'interdit de mettre pied à terre.... en esperant qu'il y a une voiture balai pour vous recuperer.

Les autorités??? et lesquelles?? Je n'y crois pas beaucoup, sauf APRES, lorsque l'accident est arrivé... Et il ne reste plus que les organisateurs... qui va servir de lampiste... comme toujours

En forçant le trait, admettons qu'il aurait fait 40 à 45°, qui aurait dû prendre la decision d'annuler???? Ben, ceux qui avait autorisé, me semble-t-il 

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Annuler l'épreuve je ne sais pas, mais en tout cas l'heure de départ est beaucoup trop tardif, la majorité des épreuves estivales prennent le départ bien plus tôt.

Avec le réchauffement de la planète ce problème reviendra fréquemment, les organisateurs doivent en avoir conscience.

Grand parcours départ 6h30 et petit 7h serait déjà des mesures de bon sens et facile en mettre en place, de plus cela inciterai les coureurs à dormir sur place la veille et ainsi faire marcher le tourisme local.

Concernant l'eau étant dans les premiers je n'ai pas subi ce désagrément qui est inacceptable.

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Pourquoi ce besoin de tout légiférer ? Ne sommes-nous pas responsable de nos actes ? A chacun de savoir s'il a le niveau pour participer à l'épreuve où il est inscrit.

Par ailleurs, il existe des réglementations pour les épreuves de ce genre empruntant le domaine public. Je ne doute pas un seul instant que l'organisateur ait respecté ces règles.

Ajouter des lois a des règlements ne change rien à l'inconscience. D'ailleurs, je préférerai parler d'insouciance quand on ne met en danger que soi-même.

Reste que dans les manifestations hypertrophiées comme l'Ardéchoise, l'inscrit est moins un participant qu'un numéro.

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