Michel DURY Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 Ne t'en fais pas, Pierre, le jour où je mourrai, je vous préviendrai le lendemain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 Ah ces schtroumpfs 🙄Aucune notion du temps.Pour prévenir il faut que ce soit avant, pas après.Postvenir n'existe d'ailleurs pas comme verbe,même chez les schtroumpfs,qu'ils soient belges ou non. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge DELESALLE Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 meme de son vivant tout cycliste sportif se devrait de monter a la pédale Stöckeu après avoir traversé Stavelot pour de se recueillir quelques instants devant la stéle du roi Eddy qui y siege en haut !! Merci a ceux qui m'y ont emmené Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean pol BRAECKEVELT Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 Oui Michel, j'y étais aussi ...... et ils avaient tous des machines qui me faisait rêver ......Flèche wallonne 1966Flèche wallonne 1968modifier - modifier le code - modifier WikidataLa Flèche wallonne 1967, 31e édition de la course, a lieu le 28 avril 1967 sur un parcours de 223 km. La victoire revient au Belge Eddy Merckx, qui a terminé la course en 5 h 58 min 00 s, devant le Néerlandais Peter Post et son compatriote Willy Bocklant.Sur la ligne d’arrivée à Marcinelle, 54 des 139 coureurs au départ à Liège ont terminé la course.Classement final[modifier | modifier le code]#CoureurÉquipe Temps1 Eddy MerckxPeugeot-Michelin-BPen5 h 58 min 00 s2 Peter PostWillem II-Gazelle+44 s3 Willy BocklantFlandria-De Clerck 1 min 10 s4 Willy In't VenDr. Mann-Grundig 1 min 10 s5 Walter GodefrootFlandria-De Clerck 2 min 05 s6 Willy MontyPelforth-Sauvage-Lejeune 2 min 05 s7 Noël De PauwDr. Mann-Grundig 2 min 05 s8 Joseph HuysmansDr. Mann-Grundig 2 min 05 s9 Ferdinand BrackePeugeot-Michelin-BP 2 min 10 s10 Georges VandenbergheRomeo-Smiths 2 min 35 s Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel DURY Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 Non, le mien c'était le 23 avril 1972, la Flèche Wallonne.Je me souviens parfaitement de cette journée de liesse dans ce bled paumé, une des plus belles périodes de ma vie et certainement de mon enfance. Juste une petite erreur de ma part, j'avais 10 ans à l'époque. Quel bonheur! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean pol BRAECKEVELT Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 Pas grave Michel ....... tant que c'était Eddy qui gagnait et chez nous de surcroît....... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LOUIS Posté le 9 janvier 2019 Share Posté le 9 janvier 2019 moi quant j'était gamin c'était Jaques Anquetil je l'avais vu gagner dans un cri cri j'était en admiration .. ont a souvent vécu des moments comme sa et sa reste gravé ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 10 janvier 2019 Auteur Share Posté le 10 janvier 2019 C'est vrai qu'au tout début de la carrière d'Eddy Merckx en 1965,cela ne devait vraiment pas être évident entre "l'Empereur de Herentals" et le jeune Eddy plein d'ambitions qui débutait dans le milieu .. et en plus,ils étaient tous les deux dans la même équipe "Solo Supéria"..A ce propos,Eddy raconte que cette équipe n'était pas faite pour lui,que cette période était juste une première expérience chez les pros,son caractère et celui de Van Looy n'allaient pas du tout ensemble.. Il n'en garde pas un bon souvenir,puisqu'il nous explique également qu'au sein de cette équipe il n'y avait pas beaucoup d'amitié,à part peut être avec Bernard Vandekerkhove,mais c'est tout .. On comprend,qu'en fin de saison,il quittait cette formation pour rejoindre l'équipe "Peugeot" .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe BEDFERT Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 J'avoue que j'ai un défaut. Je cherche toujours l'homme derrière le champion. Et à ce jeu là, c'est Bartali qui l'emporte haut la main.Un autre souvenir de Merckx, sa première interview entendue à la radio. C'était bizarre, il parlait comme une grand-tante qui habitait à Bruxelles. Un accent qui évoquait les chocolats et les pulls tricotés que l'on recevait à Noël. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 ...avec la lecture du MondePas Le Monde,La sélection hebdomadaire du Monde qui en principe n'est vendue qu'à l'étranger. Normalement on y retrouvait les meilleurs articles parus dans la semaine.J'y apprenais par exemple certains trucs qui passaient totalement sous le radar des grands journaux US (que je ne lisais non plus que le week-end).Le Monde ne parlait pas de dopage à l'époque (période 66-78).Ce n'est qu'après le séisme de 1998 et de l'affaire Festina qu'ils ont saisi le sujet à bras le corps.Avec le recul je pense que leur suggestion de l'époque aurait pu être salutaire, ils demandaient la suppression du TdF pendant 1 an. Pas de TdF 99 ou l'arrêt en vol du TdF 98.Mais cela nous éloigne de Merckx et bien sûr j'avais tout fait pour avoir des détails sur son fantastique record de l'heure à Mexico, sur lequel je reviens en PS ds qq mn.PS Le record de l'heure de Merckx à MexicoL'exploit ce ne sont pas les 49,431 km, il valait largement plus.Ayant vécu et couru à haute altitude en 66-67 entre 3500 et 5230m, puis à nouveau pendant 1 an en 71-72 à 2600-2900m, je connaissais bien le problème.C'était une connerie son nom de battre le record des 10 km le même jour que le record de l'heure. Qu'il ne se soit pas écroulé après ces 10 km démontre le niveau du phénomène qu'était Merckx. Pour moi ça dépasse l'entendement. Dommage, car il aurait probablement dépassé les 50 km. Ce qu'on apprend très vite quand on court en altitude, dès qu'on dépasse 1500m en fait, c'est qu'on ne s'y met jamais dans le rouge car on ne s'en relève pas, ça ne pardonne pas à 2200 ou 2300m. On peut se le permettre sur un bref effort supplémentaire, mais pas plus.Pour moi cela montre qu'il était capable de souffrir jusqu'à un niveau inacceptable y compris probablement pour Anquetil ou Wim Van Est (tu sais, ce hollandais qui serrait tellement fort les dents qu'il s'en était cassé une dans les Pyrénées, ne voulant pas perdre son maillot jaune). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Pierre MARTINEZ Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 moi je n'étais pas fan de Merckx ,non pas parce qu'il était Belge ,mais parce qu'il gagnait tout,mais lors du critérium de Charlieu,mon copain M.Brux ,qui était pro chez Mercier,l'a battu au sprint et surtout lui a enlevé une énorme prime alors que Merckx était soit disant connu pour laisser que des broutilles aux autres.Bon c'était un cricri,là je me suis dit il est ,il est comme les autres,même dans une petite course.Par contre je suis devenu fan de Van-looy,surtout quand il gagne au C.du M. devant un italien et poulidor avant que sa roue arrière se casse juste après avoir passé la ligne Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Cette stèle-là, donc :https://ardennen.nl/fietsen/fietsen-met-eddy-merckx/J'y suis allé aussi, deux ou trois fois, au Stockeu. Je trouve cette stèle complètement ratée. Merckx doit se trouver particulièrement moche dessus ! Je préfère celle, bien plus modeste, qui se trouve à l'église de Ruien, en Flandre orientale, pas loin de Tournai et Lille, c'est là qu'il aurait remporté sa toute dernière victoire. http://redac.cuk.ch/archives_v3/5401/EddyMerckx.jpgPour ceux de passage que ça intéresserait, cette église est le point de départ d'une jolie balade cycliste, balisée tout du long, la "route Eddy Merckx", qui passe notamment par le Vieux Kwaremont et le Paterberg. J'en avais tiré un petit article :http://www.cuk.ch/articles/5401/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 10 janvier 2019 Auteur Share Posté le 10 janvier 2019 " Il aurait manqué quelque chose à mon palmarès et à ma carrière si je n'avais pas tenté et battu le record de l'heure. Le record de l'heure est certainement ma plus dure et ma plus prestigieuse victoire. Je n'avais rien à gagner et tout à y perdre. Mais les meilleurs l'avaient tenté. Je devais le faire,j'étais obligé. Au final,j'ai réussi après avoir connu le moment le plus dur et le plus éprouvant de ma carrière. Quelle souffrance et quelle joie également ! "ainsi parle Eddy Merckx de son record .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Selon ton expérience de l'altitude, Bernard, penses-tu que la préparation de Merckx ait été suffisante (je veux dire sur la durée) ? L'organisme n'a-t-il pas besoin de plusieurs semaines pour s'acclimater totalement à cette situation spécifique ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Je pense que toutes les leçons n'avaient pas été tirées des JO de Mexico (1968).Toutefois, on sait depuis quelque temps qu'il n'y a que 2 options viables pour de telles altitudes malgré tout modérées (on ne parle pas de 3000 m et plus)A) un long séjour qui permet de faire des globules rouges mais en risquant un déconditionnement par une légère perte de masse musculaire.B) faire la tentative peu après l'arrivée en altitude.La pire période c'est entre 3 et 9 jours après l'arrivée en altitude ( j'ai ma théorie à ce sujet, mais je ne suis pas toubib).En principe (selon les toubibs spécialisés), si tu prends B plutôt que A tu perds dans les 3% en puissance, soit 1% en distance, mais c'est extrêmement variable selon les individus. Dans mon cas personnel, si je compare mes puissances calculées (mais en tenant compte de valeurs mesurées avec Powertap) sur des compét. à Val Thorens (env 480 à 2325m) et sur le Mont Evans ( 2300 à 4307m) la même année à 1 mois d'intervalle, je pense que je ne perdais effectivement pas plus de 3% en faisant cette course en altitude sans séjour préalable là-haut.Merckx, toujours pressé a bien sûr choisi l'option B, mais il a été retardé par 2 jours de pluie.Il s'était préparé en faisant des séances sur HT avec masque en respirant un air appauvri en O2 pour simuler 2300m. C'est mieux que rien, mais ça ne lui a pas permis de comprendre le risque de partir à fond sur 10 km.Quand tu commences à rouler avec une pression réduite t'as l'impression que c'est tellement plus facile, donc tu te laisses surprendre et dépasses tes capacités réelles.Moser en 1984 a préféré le dopage sanguin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Merckx, toujours pressé a bien sûr choisi l'option B, mais il a été retardé par 2 jours de pluie. Il s'était préparé en faisant des séances sur HT avec masque en respirant un air appauvri en O2 pour simuler 2300m.Les séances sur HT avec un air appauvri cumulées au retard de 2 jours en raison de la pluie n'ont-elles pas fait entrer Merckx dans la zone défavorable des 3-9 jours ? Improvisation, amateurisme, précipitation ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 L'entraînement sur HT c'était avant son départ pour le Mexique.Difficile de parler d'amateurisme, plutôt des erreurs d'appréciation.Son record n'est pas la meilleure perf de Merckx sur 1 heure.En 1975 il a accepté de se soumettre à un test sur HT à la Sporthoschule de Cologne.Sur 1 heure il a produit 455 watts, donc produit 1400 watts en chaleur, seulement refroidi par un misérable ventilo.Pour moi c'est tout simplement inimaginable. J'espère qu'ils l'ont pesé avant et après.Depuis plus de 15 ans j'ai cherché à plusieurs reprises à avoir des détails sur ce truc de folie, mais sans succès.S'il pesait 73 kg, ça fait 6,23 W/kg sur 1h. Juste pour la beauté du geste. Pour moi c'est nettement supérieur à ses 49,431 km de Mexico. Totalement insensé.PSDans un bouquin disponible en ligne The Secret of Cycling: Maximum Performance Gains Through Effective Power ...l'auteur qui semble sérieux estime qu'à Mexico Merckx a fourni une puissance moyenne de 390 watts. C'est une valeur qui me semble crédible.Par ailleurs si les 455 watts de Cologne sont bien réels, il aurait dû être capable de produire dans les 405-410 watts sur HT à Mexico et à mon avis encore plus en plein air, disons 415 watts.A mon avis sans ce record des 10 km il aurait atteint entre 50 et 50,500 dans l'heure.D'après le bouquin cité plus haut Wiggins (77 kg) a produit 488 watts pour ses 54.456 km, soit 6,34 W/kg. Moins bien que les 6,4 W/kg de Boardman-superman à 56,375 km dans l'heure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Selon Claude Genzling, le seuil de passage de « l'intensité légère » à « l'intensité moyenne » de Merckx (son «seuil anaérobie»), selon l'échelle de Paul Köchli, était à 100 % de sa VO2 max, tandis que l'immense majorité des cyclistes le passe entre 80 % et 90 %. Cela expliquerait en partie son palmarès, selon lui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Franck, il serait temps que tu te désintoxiques de Genzling 😆.Il a quand même écrit largement plus que son quota de conneries, bien qu'il ait également pointé quelques vérités.Mais si tu me donnes le contexte de ce que tu viens d'écrire, j'irai y jeter un œil. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge DELESALLE Posté le 10 janvier 2019 Share Posté le 10 janvier 2019 Merci pour la ballade ....je ne connaissais pas cette route et ces paysages bien que parisien de souche mes plus belles vacances d'enfance je les ai passées aupres de Namur a la "Ferme du Spinoy" a Rhisnes ...chez monsieur et madame Preumont rien que de l'écrire j'en suis encore ému cela reste a mes yeux le paradis sur terre ....la batisse est toujours là mais c'est devenu un lotissement ....et Eux sont décédés ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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