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Innsbruck 2018


Stéphane DOURLENS

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Ce qui est cocasse c'est que les intérêts économiques des uns - Shimano et son groupe électrique ont nui aux intérêts économiques des autres -  AG2R.

Vu d'une autre perspective mais qui rejoint la précédente, à vouloir gagner de l'argent en achetant les groupes électriques et en en faisant la promotion pour que vous les achetiez, en obéissant à la loi économique donc, peut-être Bardet et AG2R en ont perdu en ne remportant pas ce mondial.

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Pour Cancellara, c'est autre chose : en fait, il peut arriver que sur les grosses secousses (pavés), une vitesse se passe toute seule avec le Di2.

C'est pour cette raison d'ailleurs que sur Paris-Roubaix, et uniquement sur cette course, Sagan avait aussi un dérailleur mécanique.

Pour le reste, il y a des équipes qui achètent leurs groupes, et je crois que AG2R fait partie de celles-ci. Donc c'est bien un choix de la part de l'équipe d'être équipée comme cela et pas autrement.

Bardet a reconnu lui-même qu'il avait fait une erreur de manip, en voulant passer le grand plateau alors qu'il avait tout à gauche derrière. Avec un 53/39 et 11/25 ou 11/28 ça passe tout seul, mais dès lors que les coureurs ont été obligés d'adapter leurs braquets avec des bidouilles comme mettre un 32 dents ou un plus petit plateau que 39 associé au 53, ça multiplie les risques.

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Puisqu'on parle de Martigny, pour 2020, certains proposent une course en deux parties, du plat jusqu'à Sion, puis montée à Champex, retour à MY et une dizaine de montées de la "petite Forclaz", pas aussi raide que le becquet d'hier, reste la descente ultra rapide sur MY et arrivée...à la place centrale?  Pas tout à fait la même course, il faudra attaquer dès le départ de la FORCLAZ, sinon victoire du meilleur sprinter parmi les grimpeurs...bref encore pour Valverde, mais il devrait prendre sa retraite...avant!

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Il est certain qu'un 32 dents en petit plateau, c'est quelque chose de rare pour les pros de ce niveau. Par ailleurs, ce plateau est tellement petit qu'à la moindre accélération ou au moindre replat, le fait de descendre les dents n'avance pas à grand chose, donc il faut déjà commencer par passer du 32*32 à 32*14 en 2 secondes, puis passer le grand plateau. Avec un grand plateau de 39 on a déjà un peu plus le temps de voir venir au moindre replat, et garder le petit plateau plus longtemps. Lorsque tout le monde a le même plateau, c'est très difficile d'attaquer. Par contre si on veut attaquer alors qu'on est déjà sur le grand plateau et pas l'adversaire, on peut gagner facilement 2-3s rien que le temps que l'adversaire mette le grand plateau, et donc creuser un écart de 5s environ (loin de garantir le succès d'une telle attaque, surtout quand on connait le jump de Valverde).

A part ça, on devait avoir 30 coureurs dans le coup pour la victoire à 20km de l'arrivée, ce qui me fait dire que les championnats du monde sont vraiment une course à part. Si ce parcours avait été proposé sur un monument on aurait peut être eu 10-15 coureurs pour la gagne à 20km de l'arrivée. Il faut donc vraiment que les organisateurs tiennent compte de ce paramètre afin d'alterner les difficultés d'année en année. Il n'y a que sur les championnats du monde qu'un sprinter peut gagner avec 4000m de D+. Le profil de 2019 s'adresse plutôt à Sagan, mais il pourrait être mis en difficulté par des coureurs en forme, plus rapides que lui au sprint.

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Deux remarques :

 

- la première sur la meilleure préparation pour le championnat du monde, on s'interroge toujours là dessus

Si on regarde les 4 qui arrivent devant, Valverde a fait Tour et Vuelta, Bardet a fait le Tour puis un stage et quelques semi-classiques italiennes, Woods a fait Giro et Vuelta, et Dumoulin a fait Giro et Tour

Donc match nul ...

 

- la seconde sur le profil des 10 premiers

6 d'entre eux, dont les 4 premiers, ont déjà fait des tops 10 sur les grands tours. Les 4 autres, il leur a tous manqué un petit truc, ce qui tend à confirmer que le parcours était plutôt fait pour les grimpeurs, et que les puncheurs étaient un poil trop justes. Est-ce que la raison en est la répétition du col, ou la difficulté du dernier mur ? Ou peut-être un peu des deux ...

Si on élargit aux 20 premiers, on est à peu près sur la même proportion, 13 sur 20

On pourrait faire la comparaison avec d'autres championnats du monde très durs

Sallanches 80, ils étaient aussi 6 sur 10 à avoir déjà fait des tops 10 sur les grands tours (Marcussen a fini 4e de la Vuelta, mais en 81)

Chambéry 89, on était à 5 sur 10 (Bugno a fait son premier Top 10 en gagnant le Giro 90)

Duitama 95, 5 sur 10 également

Je n'ai pas fait les stats sur tous les autres championnats, mais ça montre bien que c'était un des championnats les plus durs des 40 dernières années

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Perso, je pense qu'il fallait garder "Alaf" le plus longtemps possible. Thibaut dès le pied, ensuite Romain ont imposé un train trop soutenu qui l'a fait "péter". Certes, il aurait "sauter" plus haut car le Canadien en a remis une couche mais à 100 mètres près, à la bascule, il aurait probablement accroché Dumoulin, au pire Moscon.  

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J'ai revu la deniere côté. En visuel, Bardet semblait plus facile que Woods et Valverde sur les pentes les plus raides. S'il avait dû attaquer c'était à ce moment . Sonnattaque sur le sommet n'est pas tranchante du Tout et Valverde est immédiatement dans sa roue. Problème de dérailleur ou pas
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Le circuit du Nurburgring en 1966 présentait un dénivelé supérieur (en fait le plus élevé d'après le reportage entendu dimanche matin à la radio belge).

Hier, j'ai entendu que le circuit de Innsbruck ne venait en fait qu'en 10ème position au niveau du dénivelé positif depuis 1966.

En 1966 c'est Altig qui gagne devant Anquetil et Poulidor. Merckx dont c'est la première année pro doit terminer dans le top 10.

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Merckx: (à l'époque il n'y avait pas de catégorie juniors, mais amateurs)

Vainqueurs de 13 courses à 17 ans; 6 victoires en 1963 (18 ans); 7 victoires en 1964 (19 ans) dont championnat du monde à Sallanches; Carrière perturbée par service militaire vers 18 ou 19 ans (?)

Pro fin 1965 et 13 victoires. Deuxième de Paris-Bruxelles pour sa première participation chez les pros.

1966 (20 - 21 ans): pro: 21 victoires dont Milan-San Remo; 2ème du Tour de Lombardie; vainqueur du Baracchi avec Bracke; top 10 au difficile championnat du monde au Nurburgring

http://www.dewielersite.net/db2/wielersite/coureurfiche.php?coureurid=5892

Evenepoel:

27 victoires en 2018 (18 ans); champion du monde à Innsbruck. Pro à partir de 2019 (19 ans)

http://www.dewielersite.net/db2/wielersite/coureurfiche.php?coureurid=141854

Petrov:

Aucune comparaison possible avec les 2 précédents, ni en terme d'âge, ni de victoires, ni de façon de gagner.:

http://www.dewielersite.net/db2/wielersite/coureurfiche.php?coureurid=3697

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Cette analyse là, je n'y avais pas pensé. c'est vrai, lorsque l'on n'est pas grimpeur, c'est sans doute un rythme trop élevé sur la longue durée d'une montée qui crâme le puncheur. Peut être, en baissant le rythme tout en protégeant Alaphilippe, il y aurait eu plus de monde dans le final, car pas de sélection faite, mais Ala serait arrivé en leur compagnie et là tout est permis..

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Il y a une bonne interview de Hinault dans le dernier "acheteur cycliste". Le blaireau dit qu'il attaquait lorsque c'était le plus difficile et lorsqu'il avait le plus mal. Car s'il avait mal aux jambes çà veut dire aussi pour les autres. Il faut toujours attaquer quand c'est le plus dur, car, en plus de la difficulté physique, c'est là que l'on fait douter les autres. 

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Oui, çà aussi, peut être que les mécanos ont monté des combinaisons de plateau bidouillées qui sortent des préconisations recommandées par shimano. Et sur des pourcentages pareils, des tensions de chaîne pareilles, çà ne pardonne pas. Moi même, sur mon groupe dura ace 11 vitesses, j'ai monté une combinaison de plateau hors standart shimano, j'ai eu des problèmes de montée et de descente de plateau. Alors vous imaginez monter du petit plateau au  grand avec un écart de 14 dents, voire 17 sur une pente de plus de 20 %, pffff....! 

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